28.6.05

1:53 PM : Eat my FUCK !

J'ai toujours eu un peu peur de toutes ces choses qu'on dit ou fait par automatismes, sans y réfléchir, depuis longtemps j'ai cette impression (ce préjugé ?) que plus on "vieillit" (à ne pas amalgamer avec ma gérontophobie - more on that later), plus le nombre d'automatismes s'accroit. Et on finit par se réveiller, à 45 balais, avec deux gosses, et votant RPR. Merde, j'ai menti, y'a quand meme de la gérontophobie dans tout ça.

Mais sans même parler d'automatismes dans les idées, des trucs aussi anodins que des gestes habituels ou des expressions dont on ne connait pas le *pourquoi* me paraissent suspectes. Exemple : avant un examen ou une représentation, les gens se disent "merde". En anglais, "Break a leg". Pourquoi ? D'où ca vient ? Je veux dire, je comprends le principe de psychologie inversée (ou plutot, de karma inversé), mais d'où ca sort ? Pourquoi juste dans ce contexte là ? C'est le genre de question qui me tient éveillé pendant les longues heures de crafting. En attendant de savoir, je méprise vaguement les ceusses qui me disent "merde" tout en prenant un air totalement déboussolé quand je leur réponds "pourquoi tu dis ca ?". En fait, cette simple question bloque souvent les gens pendant un bon moment, ce qui est un but en soi biensur, je vous conseille d'essayer, c'est rigolo.

Cette même névrose de ne pas savoir pourquoi on dit les choses me fait évidemment beaucoup apprécier les découvertes étymologiques (renforcant au passage, s'il était besoin, mon côté powergeek) - et les aberrations. Exemple : le mot "chevalier", qui est devenu une institution sociale, est à la base un mot qui veut dire "homme à cheval". En allemand, on dit "Ritter", du verbe ritten reiten : monter à cheval. Les romains appelaient leurs auxilliaires montés (devenus plus tard une forme d'élite) equites. En espagnol, italien, russe, toutes les langues en fait, le mot pour désigner la noblesse de guerre suit ces lignes directrices (a part peut etre au Japon, puisque si je ne m'abuse samourai est dérivé du verbe "servir". M'enfin les japonais ont jamais été connus pour leur l33t skillz à cheval. On les comprend : allez faire courir des chevaux en pente, vous. Et au Japon, y'a que ca, des flancs de montagnes. Très chôlis, très picturesques, super pour les plans cinématographiques de paysans dans les rizières, mais niveau Charge de la Brigade Légère, vous repasserez par la Crimée sans toucher 20.000 kokus). Mais en anglais, on dit knight (prononcé "night", originellement probablement quelque chose comme "kaniget"). Qui n'a rien à voir avec le mot pour cheval (horse), ni meme avec les racines germaniques omniprésentes à l'anglais (en teuton, vaval se dit Ross, ou Pferd). D'où ca sort ? C'est du gallois/celtique d'importation ? du nordique peut être ? Les Français s'interrogent.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

PS : Au fait, bientot sur le radioblog, tout plein de Font & Val, histoire de faire (re)découvrir à tous le bonheur de connaitre ces deux connards-là.

So tear me open and pour me out
There's things inside that scream and shout
And the pain still hates me
So hold me until it sleeps...

Metallica - Until It Sleeps

25.6.05

2:12 AM : La vie est une tartine de merde...

... et à la fin on meurt.

Il est neuf onze quatorze heures et je me réveille comme une fleur. C'est le dernier jour de ces putains de partiels, la dernière épreuve ultrafacile de thème/version, et le soleil est là, tout près, trop près peut être, à cause de l'enculé je me réveille pas dans un lit mais dans une baignoire, avec l'impression exténuée d'avoir passé la nuit à baiser, sans la gratification de. Mais merde, de toute façon d'ici 4 heures je pourrai repasser à un sain rythme nocturne, la nuit sera douce, les filles à poil ou saoules ou les deux, je passerai mon ding 35 peinard, enfin bref, d'ici 4 heures, j'écrirai ton nom, Liberté.

Mais mais mais y'a quand même un truc qui colle pas. Un détail, une ombre au tableau comme on dit (ou plutot, comme on clichètte), une couille dans la soupe quoi. Je vais arriver à mettre le doigt dessus. Ah ! Je sais ! C'est cette impression qu'on est en train de me marteau-piquer la machoire dès potron-minet (je vous emmerde, 15h c'est potron-minet si je veux.). C'est cette envie de s'arracher la gencive à coup de cutter. C'est cette pulsion irrépréssible de coller des coups de boule dans le mur pour que ca fasse moins mal, ou au pire que ca assomme.

Eh oui, en vérité je vous le dis, en cette heure de Liberté, en cette heure où je devrais découvrir enfin l'été en me murgeant peinardos au soleil pour la première fois en trois mois, en cette date ô combien attendue de Bordel_de_dieu_de_dernier_jour, mon karma a cru bon, ou au moins ludique, de me coller un petit abscès dentaire de derrière les fagots. Si vous vous êtes jamais demandé quel effet ca pourrait avoir de se faire botter la gueule par une mule acariâtre (voire communiste) juste avant de se prendre les Detroit Pistons au grand complet sur la face, coudes en avant, payez vous un abscès dentaire, j'vous jure, que du bonheur. Merci les dents de sagesse, sans vous, je sais pas comment j'eusse pu gâcher cette aube nouvelle, même en forçant. Bouddha, c'est rien qu'un gros paidai.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

23.6.05

5:28 PM : Mean streak

No, not *that* kind of streak

J'aimerais bien savoir être vraiment méchant. Non, en fait, ca je sais déja très bien. Ce que j'aimerais, c'est pouvoir etre cruellement vachard avec des inconnus, pas juste avec les amis. Avoir cette méchanceté innée, cette colère permanente que j'observe souvent avec admiration et (vous devriez l'avoir compris maintenant) envie. Meme si evidemment, chaque fois que je la rencontre j'ai aussi envie de tuer le connard ou la connasse en question. Etre Randall plutot que Dante, si vous me suivez.

J'aimerais pouvoir répondre à la mère de famille hargneuse que je suis pas son gosse et qu'elle peut donc s'abstenir de me traiter comme son clébard (ou vice versa). A la vieille peau qui, dans la rue, m'arrête pour m'informer que ma cigarette est mauvaise pour ma santé et mon portefeuille, dire que crever d'un cancer à 30 ans m'éviterait au moins de tourner vieux con moralisateur chiant et compissant à son age. Au fonctionnaire/employé/flic qui m'explique que oui, il comprend bien, mais le règlement n'est-ce pas, c'est, hé hé, le règlement, rétorquer, compréhensif à mon tour, qu'il a raison, et que sans mecs comme lui, les trains n'arriveraient pas à l'heure, les douches seraient pas prénettoyées et le Zyklon B pas prêt, et que vraiment ca serait le bordel, pire, le désordre. Pouvoir aboyer un ferme "mais putain jamais tu fermes ta gueule ou à la rigueur l'ouvres pour dire un truc valant la peine d'etre dit ?!" à la jeune, belle et conne tuwaaa-grrl dans le métro qui hurle ses commentaires dans son portable ou raconte sa dernière menstruation à ses copines moches, lâcher dédaigneux un "Putain, comment ca doit être d'un confortable d'être une copie conforme !" à celle qui se marre avec ses copines parce que tu chantonnes dans la rue. Coller un bourre-pif silencieux (c'est plus classe) au yuppie excité qui, sans lâcher son kit main libres (apparté : je sais pas si vous avez remarqué, mais *tous* les gens que je croise marchant dans la rue en parlant à leur minimicro tiennent soit le micro à leur bouche, soit l'oreillette dans leur oreille. Quelque part, je trouve qu'il y'a quelque chose d'intensément pathétique (donc rigolo) à ça) te pousse hors de ta ligne droite vers le taxi, parfois en lachant un "Excusez moi je suis pressé" (comme si ca excusait quoi que ce soit). Ouais, un bon crochet du gauche, direct dans l'ulcère. Savoir être acariatre et désagréable quand ca vaut vraiment la peine de l'être. Pouvoir porter en toute honnêteté mon T-shirt "I'll try being nicer if you try being smarter" plutot que de le considérer comme une arme préventive (et inutile - les cons parlent pas anglais.)

Je sais pas si ca s'apprend. Comment on s'entraine à être une crevure ? Commencer petit en shootant dans les chiens d'aveugle ? En crevant les ballons des gosses du parc ? Comme d'habitude quand j'ai envie d'un truc plus compliqué qu'une bière ou un coup de pine, je sais pas trop par où commencer. Alors, en attendant, je souris vaguement, en pensant que c'est tous des cons et que s'énerver, finalement, c'est de l'effort. Les laissant vivre dans un monde où ils sont importants, j'encaisse. J'ai le temps, moi. Mais quand même...

A part ça, il pleut sur Paris ce soir. Enfin non, c'est pire que ça. Il est 5h, en été, et c'est la nuit. Y'a des éclairs gros comme ma bite toutes les 2 secondes et demie, et les cieux ont probablement décidé que les gouttes, c'était un truc de pédé, et son passés aux cubis. J'exagère à peine : la pluie ne fait plus flic floc, mais *SPLURT*. Y'a tellement d'eau dans l'air que je pense qu'il y'a des vagues, aussi. Donc, je pense que je vais couper le PC pour la première fois en deux ans, ce serait trop con qu'il m'éclate à la gueule, vous ne pensez pas ? Je vais aller prendre un bain - j'ai laissé la fenetre de la salle de bain ouverte, et faut pas gacher, la baignoire est juste dessous, à l'heure qu'il est elle doit déborder.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

PS : Allez, une dernière dans notre semaine "Sauvez un arbre : tuez un chrétien". La base du christianisme est de croire qu'à la fin des temps, Christ reviendra sur Terre pour foutre le bordel, fumer la tête de l'Anté-Christ et lâcher sa race sur le Jugement Dernier en sauvant tout le monde au nez et à la barbe de Papa, en une crise d'adolescence qui a putain mis le temps. Et pourtant, tous ces chrétiens qui aiment le Djeezus Savior Lord +5 portent une croix autour du cou et mettent des croix partout où ils peuvent, dans leurs chambres, dans leurs églises, sous leur peau si ils vont en prison, en Prince Albert si ils savent encore vivre malgré que. Et moi je me dis, c'est vraiment, vraiment pas sympa. J'veux dire, il revient pour ton insignifiante gueule de fan de Friends, il se casse le cul pour toi, il te sauve ton âme pour pas un rond, et toi tu lui rappelles son pire souvenir ? Enculé, va. Tu pourrais au moins porter, je sais pas moi, la foune de Marie-Madeleine. Ou une outre de flotte pour qu'il se la change en Meursault tranquillos, le sauvetage oui, l'eau ferrugineuse peut aller se faire mettre. M'enfin bon, les judeo-chret's ont toujours eu une fixette SM assez malsaine, j'imagine qu'il leur pardonnera (aussi) ça. Lui aussi, il a le syndrôme "souris et ferme ta gueule".

I'm gonna kick your ass
From here to right over there.
Oh yeah muthafucka,
I'm gonna kick your fuckin' derrière !

Tenacious D - Karate

19.6.05

5:21 PM : Une importante question

Pour moi en tout cas

Commencons par un préambule explicatif : en ce moment, quand je ne suis pas en train de power-bachoter mes partiels, je joue a Shadow Hearts 2. Pour ceux qui ne connaissent pas (les pauves), la série des Shadow Hearts est une gamme (enfin, une petite gamme - que deux, donc, pour l'instant, mais le troisième est en développement) de Final Fantasy-likes sur PS2, qui arrive honnêtement au moins aux oreilles de Final Fantasy. En tout cas, personnellement, je les leur préfère largement, pour pas mal de raisons. Déja pour l'ambiance originale (SH se situe sur une terre alternative ou le fantastique est monnaire courante (Donc, si j'ai bien tout compris, Utena, c'est un présent alternatif merveilleux, right ?), en 1915. L'ambiance du coup est assez Corto Maltesienne (y compris au niveau de l'apparition de figures historiques fantastiquées. Même si je déplore vachement l'aspect de la barbe de Raspoutine :)), avec un doigt de Lovecraft pour le coté dark-glauque), ensuite pour le systeme de combats original (contrairement aux FF où le succès des actions est moitié random, moitié stats, les combats de SH sont quart random, moitié stats, quart mad coordination skillz de la part du joueur), et puis pour la personnalité et l'originalité des joueurs et NPCs, et puis pour la véritable recherche historique des concepteurs (loin des vagues approximations des devs américains (cf. 7th Sea ;) ), les localités utilisées dans le 2 (le 1 se passait principalement en Chine hors des sentiers battus, j'peux donc pas trop en causer à ce niveau-là) sont très, très justes - en visitant Montmartre, les graphismes correspondent à une vraie place du vrai monde par exemple, et on y apprend que c'est le quartier artisto-ouvrier de Paris, et que Napoléon n'est jamais passé sous l'Arc de Triomphe par exemple), et puis pour l'emploi d'une stat en plus de points de vie et points de magie, les Sanity Points, qui font que plus les combats trainent en longueur, plus les PJs ont des chances de devenir cintrés... Enfin bref, j'aime, vous l'aurez compris.

Dans Shadow Hearts 2 (pas dans le 1, qui est moins technique, moins beau, mais plus ambiance & originalité que le 2), hors les compétences intrinsèques et spécifiques aux personnages (déja bien vastes), il y'a un systême de magie "générique", comprendre que tous les persos peuvent employer, mais original - a savoir, la maitrise d'objets appelés "Crests" renfermant l'esprit de démons. Chaque crest correspond à un pouvoir donné, et si le joueur réunit tous les Crests d'une famille et les classe dans le bon ordre, une nouvelle série de pouvoirs leur est allouée. Oh, et chaque Crest a un niveau donné, les persos peuvent apprendre que les Crests dont la somme des niveaux est inférieure ou égale à leur capacité, et apprendre plusieurs Crests donnant le meme pouvoir donne des boni. En gros, beaucoup de micro-management - j'adore. Chacun de ces Crests porte le nom du démon qui lui donne son pouvoir.

Au début du jeu, les noms des Crests sont assez convenus, genre Belial, Mammon ou Asmodeus, enfin des noms de démons qui sont dans la Bible, quoi. Et puis j'ai choppé un Crest nommé "Furfur". Furfur ? Comme le Prince du Métal dans INS/MV ? Fun ! Mais bon, coincidence, hein ? C'est jamais que deux fois la meme syllabe accolée, doivent etre tombés à court d'inspi. Et puis j'ai choppé Crocell. Et Andrealphus. Et Malphas. Et Et, finalement, l'ensemble des Princes Démons d'INS/MV, d'Andrealphus a Vephar (sauf Kobal, qui n'est pas dans le jeu on dirait. Vous voyez, même dans les jeux japonais, je suis exceptionnel.). Du coup, comme je doute vachement que les concepteurs (japonais, donc) du jeu aient mis la main sur un jeu Croc, force m'est de déduire que les "noms de démons d'INS/MV" ne sont pas "d'INS/MV" du tout, mais qu'ils viennent d'un index ou d'un codex quelconque. La grande question étant, d'où brodel ? Kabbale Juive ? Bouts_de_la_Bible_que_j'ai_pas_lus (ca fait beaucoup, ca) ? Tomes ésotériques mainstream ? Necronomicon ? Matin des Magiciens ? Boule de cristal ? J'aimerais vraiment, vraiment bien savoir.

Enfin bref, asi es ma vida d'Harmonixer loca.



7:57 AM : Les Flamingands : post comique !

a.k.a. Rien à dire : post alimentaire !

Un truc que je me suis demandé au réveil (ouais, moi je me repose jamais, à peine ma conscience arrachée aux mains de cet enculé de Morphée, paf, je repasse la surmultipliée) : étant donné que tout ce qui est fermement interdit génère un marché noir et une branche criminelle associée d'une part, et que y'a 2 ou 3000 ans le systeme executivo légal était nettement moins pédé que de nos jours (pas comme ces conneries de présomption d'innocence - le facteur d'un copain de mon frère a dit que quelqu'un t'avait vu voler une datte, paf, crucifié. C'était l'bon temps !), je me demande si à l'époque christique y'avait des dealers de porc sous le manteau. Des fabriques de saucisson underground. Vazy cousin, c'est trop d'la bonne came, sur la vie d'moi c'est d'l'Auvergnat 100% pur sa mère !

J'ai aussi compris un truc fondamentalement déficient dans la religion (oui, un truc de plus). Probablement dans beaucoup, mais connaissant pas les autres aussi bien je me baserai sur notre cher judéo-christianisme. Je m'explique : la Bible décrit Dieu créant l'Univers comme un jeu de construction, ou comme on construirait une barraque. Ensuite, il crée les hommes comme on ferait du playdo. Ca a nécessairement amené l'homme a considérer la création comme une machine, l'homme également. Je suis sur que dans une religion de femme, Dieu aurait porté l'Univers dans son ventre, et qu'elles auraient pas fait la connerie de présenter la femme comme créée du ventre de l'homme (question erreur philologique fondamentale, on fait difficilement mieux). Ca aurait évité beaucoup de conneries, je crois. Qui pis est, chuis sur qu'une Déesse aurait fait un univers beaucoup moins pourri que celui-là. Par contre, on aurait nécessairement droit à des questions genre "Est-ce que cette auréole Me fait un gros cul ?" une fois morts, biensur.

Et à côté de ça, dans une imitation même pas honteuse de Maitre Carlin (puisque l'imitation est la forme de flatterie la plus sincère, parait il), une petite liste de gens dont je peux me passer, voire que je crucifierais bien sur présomption de culpabilité :
- Les gens qui appellent deux fois au téléphone si la première fois j'ai pas répondu.
- Les gens qui ont des réveils assez bourrins pour qu'on les entende à travers des murs qui ne laissent pourtant pas passer du heavy metal à fond.
- Les stands à kebabs qui ne sont pas ouverts à 3h du matin. Tous les magasins qui ne sont pas ouverts à 3h du matin.
- Les jolies filles qui ont l'accent caillera, et celles qui disent "tuwaaa" ou "quoi" pas_pour_de_rire.
- Les hommes, en général. Tous. Moches, beaux, jeunes, vieux, au poteau. Dieu reconnaitra le sien, c'est moi, j'lui dirai, ca lui évitera de chercher dans le tas, Il a horreur de se fatiguer.
- Les parents (même si c'est beaucoup plus souvent juste "les mamans") qui te jettent des regards noirs quand leurs mômes font une connerie à ton égard (genre tu te prends un ballon dans la gueule, ou un coup de coude dans le métro). Ou juste que tu souris à leur lardon.
- Les gens qui ont des chiens plus petits qu'un carton de binouzes.
- Les gens qui ont des chiens plus lourds qu'eux.
- Les gens qui ont des chats.
- Les gens qui ont des lunettes de soleil dans le métro.
- Les gens qui font respecter les interdictions sans que ca soit leur métier (monsieur, il est interdit de fumer ici / de poser les pieds sur les sièges / de s'allonger dans l'herbe / de traverser au rouge / de respirer sans permis)
- Les filles qui croient que tu les dragues quand tu leurs tiens la porte/laisse ton siège dans les transports en commun. Les féministes hystériques paranos qui croient que tu les insultes personnellement et volontairement.
- Les gens qui ont encore des pin's. Et qui les portent.
- Les rôlistes qui disent "mon personnage a fait ci, mon personnage a dit ca" au lieu de dire je, quand ils racontent une histoire rôlistique.
- Les flics qui tutoient. Eh, gros, on a pas assassiné Mesrine ensemble.

Ok, enough of that, asi es ma vida loca.

Mais l'âge d'or sans cesse est remis aux calendes
Les dieux ont toujours soif, n'en ont jamais assez
Et c'est la mort, la mort, toujours recommencée :
Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort len-en-en-eennnte.

Subway - Mourir pour des idées (Brassens cover)

17.6.05

11:48 AM : Thank you, Satan

Ca, c'était pour faire plaisir à Justine (hihi).

Bon, le marathon est presque fini puisque j'ai passé ce matin la dernière épreuve un peu compliquée - la civi US. Thématique : les tentatives des colons américains de détruire le mode de vie indien (hors massacres, qui sont si peu civilisés. Mais quand même récurrents.). Le Diable doit m'avoir à la bonne, de fait : c'est le troisième partiel d'affilée où je tombe sur LE tiers de cours que je connais plus que vaguement. Vu mon état de fatigue, j'avoue avoir pondu un texte quelque peu moins objectif qu'une bulle papale sur la capote, à mi-chemin entre George Carlin et Michael Moore. Boarf, les éléments du cours y sont, vont pas me faire chier sur la forme, quand même. En plus, moi ca me fait rire, ce que j'ai écrit, alors si eux rient pas, c'est des cons, par définition (comme nous le rapelle Vaquette, un con c'est, strictement, quelqu'un qui ne pense pas la même chose que moi.). Et à part ça ? Eh ben, ca va, s'y s'passe que'qu'chose on vous l'dira.

Ah, si, quand même, je voulais tricher un peu en vous servant du lyrics comme un vrai bloggeur, en vous offrant ce charmant poème que je redécouvre régulièrement avec chaque fois autant de bonheur. Et pourtant, le Grand Manitou sait que moi et la poésie, ca fait deux, en général. Whatever, enjoy :

Rien n'est jamais acquis à l'homme,
Ni sa force, ni sa faiblesse, ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il veut serrer son bonheur, il le broie,
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux.

Sa vie, elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu'on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de se lever matin ?
Eux qu'on retrouve au soir, désarmés, incertains
Dites ces mots, ma Vie, et retenez vos larmes
Il n'y a pas d'amour heureux.

Mon bel Amour, mon cher Amour, ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé,
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer,
Répétant après moi ces mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n'y a pas d'amour heureux.

Le temps d'apprendre à vivre, il est déja trop tard.
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson,
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson,
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux.

Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur,
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri,
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs.
Il n'y a pas d'amour heureux.

Mais c'est notre amour à tous les deux.

Louis Aragon - Il n'y a pas d'amour heureux

EDIT : Je crois que la plus jolie épitaphe concevable, ca serait "Merci pour la vie !". J'aimerais bien pouvoir l'avoir (les mecs funéraillés maritimes ils ont des mémoriaux à terre ?). Bon, là tout de suite c'est mal barré, mais on sait jamais :)

16.6.05

4:33 PM : Tunnel carpien

On parlait d'Egypte Ancienne tout à l'heure, et l'idée vient de me frapper que les étudiants egyptiens étaient bien à plaindre. Je veux dire par là que c'est déja chiant (et parfois difficile pour peu que vous ayiez affaire à un prof logorrhéique) de prendre des notes d'amphi en cursives, et ca doit l'etre encore plus en idéogrames, mais putain, en hiéroglyphes ? Ces petits zinzins tout plein de détails à la con bien faciles à confondre et tout ? Ils devaient se niquer les mains, oui. Surtout avant l'avènement du papyrus. Prendre des notes en zinzins compliqués dans de la boue humide, à côté de ca lire Jane Austen c'est peanuts.

Je pensais a ca parce que, comme chaque année à cette époque, je me rends compte que putain, écrire, c'est pas naturel, et ca fait mal. Ben oui, j'écris que pour les partiels moi, pour le reste on fait des choses très pratiques qu'on appelle "claviers". Je dirais bien que je tape plus vite que je n'écris, mais c'est pas vrai : j'écris super vite aussi. Et illisiblement, comme tous les gauchers d'une part, et comme tous ceux qui ont fait médecine d'autre part (médecine où, sélection oblige, les profs ont une cadence infernale, et celui qui prend bien son cours c'est celui qui a appris à tourner sa page sans s'arrêter d'écrire.). Du coup, n'écrivant pas souvent mais écrivant trop vite, et ne me branlant pas assez pour avoir les poignets d'acier qu'un haltérophile envierait, au bout d'une heure de partiel, j'ai l'impression d'avoir mis les avant-bras sous un char d'assaut en colère. Ce qui explique au moins à moitié pourquoi je pars toujours les épreuves à la moitié du temps : j'peux pas faire plus, vous comprenez ? (l'autre raison, c'est qu'au bout d'une heure, je m'ennuie comme un rat mort, biensur.)

L'ironique de la chose étant biensur que je peux taper des heures à la vitesse d'un cheval cocaïné au galop sans la moindre douleur. Bref, et pour conclure, si on attend de moi plus de 4 pages à un examen, faudra d'abord qu'on me fournisse une machine à écrire (j'aurais bien dit "un portable", mais je crains qu'avec le développement du WiFi ca ne soit à proscrire (déja que les calculettes IR sont interdites au bac...). Ce qui est bien dommage. Oui, la troisième raison pour laquelle je reste pas longtemps aux épreuves, c'est que fondamentalement, je ne sais rien sur rien, naturellement.).

Enfin bref, asi es ma vida loca.

PS : OnStandby a fait un mois de posts à base de referers débiles. En un post-scriptum, je le bats à plates coutures.

Pour les étoiles que tu sèmes
Dans le remords des assassins
Et pour ce cœur qui bat quand même
Dans la poitrine des putains...

Léo Ferré - Thank you, Satan

13.6.05

5:50 PM : Infinite Dreams

Un truc que je remarque chez moi, et dont je me demande si c'est pareil pour vous : sur l'histoire de l'homme, il y'a des périodes qui "collent" pour moi, et d'autres pas du tout. Des lieux aussi. Certains me paraissent naturellement proche, d'autres me sont totalement étrangers et impénétrables - je n'arrive rien à en faire en somme. Un exemple ? Ok, je vous vends un exemple.

J'imagine très bien le japon féodal. Quand la période m'est évoquée, j'ai tout un tas d'images ou de court-métrages qui m'aparaissent dans le Gaumont du dedans de mon crâne, et j'imagine parfaitement ce que pouvait être la vie là-bas. Par contre, l'Egypte Ancienne, c'est le blanc total. J'imagine rien, j'ai pas la moindre image, ca m'évoque absolument que dalle. Et pourtant je *sais* que conceptuellement, c'est une période richissime, qu'elle fascine un tas de gens et ainsi de suite. Juste, non, rien ne vient. Ca m'évoque pas. Tout comme la Chine ne m'évoque rien pré-Mao, tout comme la Russie m'évoque rien tout court, tout comme les civilisations pré-colombiennes, tout comme l'Inde. Impossible de percer le rideau qui m'en sépare, même si je lis ou vois ou écoute des trucs qui en parlent. Ce sont des univers fermés pour moi, qui ne font pas réagir ma psyché.

Je sais plus à qui j'avais parlé de ca, y'a longtemps. Qui m'avait sorti que ca correspondait ptêt à mes anciennes vies. Oui, hogwash, oui, bullshit, oui, oui, oui. Je sais. Mais il m'est difficile de (me) spliquer comment et pourquoi, pour deux endroits ou deux époques données, sur lesquelles j'apprends exactement autant et dans les mêmes domaines, il en est une qui marche et l'autre pas. Mais biensur, je vais pas commencer à croire des conneries métampsychotiques. Ca m'f'rait mal. Je penche pour des hypothèses nettement plus crédibles et réalistes. Comme l'émission par les gouvernements de ces coins-là de rayons d'énergie négative via des centrales top-secrètes dans le désert (allez savoir pourquoi, tous les gouverneurs fous ont un désert à portée de main. Los Alamos. L'Iraq. La Corrèze.).

Enfin bref, asi es ma vida loca

EDIT : notez que ca s'applique *aussi* au fantastique. Exemple : le Seigneur des Anneaux, j'ai toujours eu une idée très graphique de ce qui s'y passait. Dune, si j'ai adoré le jeu politique et si je considère que c'est un très bon bouquin, j'ai jamais pu imaginer *vraiment* ce qui s'y passait. Quand au cycle d'Ambre, c'est encore pire - et pourtant, là encore, je *sais* que c'est une série de bouquins géniale (nettement plus riche que, mettons, le Seigneur des Anneaux). Juste, ca résonne pas :/

Take so much away from inside
You make no sense you know he can't guide you
He's your fucking shoulder to lean on
BE STRONG !

Kittie - Brackish (NdK : ca faisait un bail putain)

7.6.05

9:47 PM : Innocence

Quand j'étais petit, j'allais au temple (oui, nous les protestants on dit le temple, rien que pour faire nos intéressants.) tous les dimanches - principalement parce que mes parents m'obligeaient, alors que eux n'y allaient pas (déja tout petit, l'hypocrisie de cette société m'étouffait. En plus y'avait les meilleurs cartoons pendant le culte, c'était vraiment dégueulasse.).

Au moment de prier, moi, je priais pas - j'avais pas grand chose à prier pour, et je pressentais que prier ne pas avoir à venir au culte la semaine suivante aurait été mal vu de Dieu, que je ne voulais pas déranger - j'espérais au contraire passer sous Son horizon radar, inaperçu. Je ne priais pas donc, mais je jettais des regards en coins et me demandais si, parmi tous ces gens à l'air très concentrés et très pieux, il y'en avait un autre qui était comme moi en train de se demander si les autres priaient vraiment, et d'être un peu honteux de pas prier_pour_de_vrai. Je me serais senti moins seul, et moins coupable de théotrahison.

Biensur, j'étais innocent alors. J'ai grandi depuis. Maintenant, les rares fois où les circonstances me trainent dans un culte quelconque, au moment de la prière, je me demande juste si y'en a un seul dans le tas qui est vraiment en train de prier. Je ne perds pas cet espoir. L'innocence est pas encore complètement effacée, faut croire...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

Addendum : Je me demande si, parfois, Dieu se demande qui il est, d'où il vient, où il va, et ce qu'il y'aura après. Je suis persuadé que (s'il existait, forcément) son omniscience s'arrête précisément à Lui-même. Comme la mienne ;)

There's got to be just more to it that this
Or tell me why do we exist ?
I'd like to think that when I die,
I'd get a chance another time
And to return and live again,
Reincarnate, play the game
Again and again and again...

Iron Maiden - Infinite Dreams


5.6.05

7:53 PM : Et la Palme d'Or de l'idée à la con est remise cette année à...

Je viens de faire une découverte stupéfiante, peut être même apocalyptique. Vous savez, ce cliché dans les films pour montrer que plein de temps passe, ou qu'une civilisation/province/race est morte et complètement oubliée, la fameuse séquence où on voit le temps qui passe en accéléré sur les maisons/chateaux/Twin Towers qui commencent a s'éroder puis petit à petit sont recouverts de mousse et d'arbres ? Stop right there.

Que savons-nous des arbres, enfin des plantes en général mais des arbres en particulier ?
- Nous savons déja que personne n'est jamais arrivé à communiquer avec eux (Même si des milliers d'horticultrices amateures (souvent ménopausées, vierges, et aimant donc beaucoup les chats) passent leurs journées à parler à leurs plantes en pots et assurent qu'elles poussent mieux).
- Nous savons qu'ils se reproduisent en répandant des spores un peu partout, au hasard, spores qui, après murissage phagocitant les ressources du milieu, deviennent des arbres à leur tour. Souvent, les spores sont disséminées plus loin et plus mieux en les faisant bouffer puis chier à des oiseaux (c'est ce qu'on appelle communément un fruit. La prochaine fois que vous mangerez une pomme, souvenez vous que ce n'est jamais, à la base, qu'un gros testicule vert. Alors les filles qu'avalent pas, mais qui mangent des pommes, c'est rien que des hypocrites. Je défie votre copine de répondre à ça, pendant.).
- Nous savons qu'ils ont un mode de fonctionnement, de bouffe, de respiration totalement différent du nôtre.
- Nous savons que, si nos scientifiques connaissent ces systêmes biologiques à peu près parfaitement, le bucheron de base, lui, n'a jamais entendu parler du cycle chloroplastique, qu'on lui donne une tronçonneuse et qu'on lui dit "coupe.". Et qu'il coupe.
- Nous savons enfin que les arbres rejettent en permanence un gaz toxique, ultracorrosif et a grand potententiel explosif.

Considérant cette somme de données factuelles irréfutables, je vous pose la question : à part qu'ils n'égorgent pas les gens hors cadre en une demi-seconde, *qu'est-ce qui les différencie exactement d'Alien, au fond* ? (Alien ou les bestioles de Starship Troopers hein, je suis pas sectaire).

Eh oui les enfants. L'arbre est une menace, l'arbre est l'ennemi, que dis-je, l'Ennemi. Oubliez Al-Qaeda et le borgne, la véritable menace vous guette depuis son pot, ils viennent jusque dans nos rues enraciner nos murs et nos trottoirs ! En vérité je vous le dis, l'arbre est un loup pour l'homme (oui, comme le cintre, exactement). D'ailleurs, qui nous dit que malgré que nous les percevions immobiles parce qu'on vit que 60 ans très vite (et en passant beaucoup trop de temps à penser à la petite stagiaire de la compta plutot qu'a garder un oeil sur ces chafouins d'arbres) et eux 3000 un peu plus lentement, les arbres ne sont pas en pleine blitzkrieg éclair, organisée à large échelle depuis des millénaires ? Raison de plus de foutre les Verts au pilori le plus vite possible, moi j'dis. Et moi, la prochaine fois que je tituberai bourré hors d'un bar pour compisser un arbre, j'exigerai une pension de vétéran de guerre. D'invalide si je me pisse sur les pompes.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

EDIT : rajouté un petit bout à base du comment de plus1, parce que quand son comment sera effacé par le temps (et les arbres), ca manquera.


8:11 AM : Kobal2 sera t'il assez nul pour faire un post rien que pour caser un jeu de l'esprit d'une grande classe ?

Il va se gêner. (en plus, personne le reproche à Agapi)
a.k.a. Les poètes c'est rien que des cons.

Parfois, quand j'essaye de comprendre ce qui peut agiter de spasmes électrochimiques de basse intensité (mais de haute fréquence (je savais qu'avoir fait médecine me permettrait de vous frimer la tête un jour)) les neurones de mes semblables, j'achoppe à un mur. J'ai beau chercher, je ne vous saisis pas, du tout. Et puis j'ai peur du ciel et de l'hiver, un peu, j'ai peur des fous et de la guerre, j'ai peur du temps qui passe, comment vous faites pour vivre aujourd'hui dans la fureur et dans le bruit ? Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu. Alors, je fais comme l'oiseau : je vis d'air pur et d'eau fraiche, d'un peu de chasse et de pêche et, perché sur mon balcon, je chie sur les voitures garées en bas.

Comme toujours, l'image mentale est cadeau.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

EDIT : Oh, et sinon, dans notre rubrique quotidienne "La Vie est à Vomir, et Je Vous Parle pas des Gens", je viens d'apprendre qu'il y'avait un café Starbucks à l'intérieur de la Cité Interdite. Je saurais pas vous dire qui je méprise le plus dans l'histoire, les mecs de Starbucks ou le gouvernement chinois. Mais ca m'a pourri ma journée.

EDIT2 : Et tant qu'on y est, notre rubrique pentannuelle (faudrait voir a pas déconner non plus), "Rendons Service à la Communauté, cacedéd' style" :
From : PotDeFer669 To : Pow2ter Body : hahahaha j00 n00b !

Merci de votre attention (oui, dimanche de merde, oui. Je m'occupe. Ceci dit, pow2ter, ca m'a fait repenser à un vieeeeux truc. Et maintenant je l'ai dans la tête sans arriver à l'en sortir biensur. Boudhaaaa au rabaiiiis, nirvana d'occasioooon, qu'est-ce que tu fais reste pas là plantéééé comme un con... Bon, j'ai une sub-quest pour la soirée : retrouver ce truc. Tout sauf Jane.)

EDIT3 : Et tant qu'on est dans l'humour et cotillons de bas étage (et les associations d'idées) : Le prochain Maiden s'intitulera 669, The Neighbour of The Beast, biensur (comment ca elle est vieille comme le monde ? Ca reste drôle. Si ! SI ! *BAFFE* SI.).

3.6.05

3:03 PM : The Friendship Test - 5

Le Retour de la Revanche du Fils Contre-Attaque 2 : Reloaded Maximum Extreme Prime - The Sequel

Avec vos conneries vous me faites oublier mes super concepts top novateurs de la mort qui tue sa mère avec des fourchettes a escargots. Vous m'aurez pas comme ça. En plus, en un commentaire, Maia vous a épargné m'a baisé un Friendship Test à base de psychologie de bâââse, type "il vous baise pas pour vous garder longtemps". Ordure. Sale naine violette. Non mais c'est vrai, c'est pas croyable cette fille, suffit qu'elle se pointe n'importe où, et pof, c'est déja la merde. Bravo hein, merci. D't'facçon, post philantropique sa mère.

Emma Woodhouse, handsome, clever and rich, with a comfortable home and TA GUEULE JANE ! Même sur mon blog elle va me polluer. Ceci dit, elle a raison dans un sens. Non parce que sur 468 pages, elle va continuer a écrire comment Emma c'est trop une conne qui comprend rien aux garçons (entre autres). Non que Jane comprenne quoi que ce soit à quoi que ce soit, comprenez, déja elle était déja super réac' en son temps, ensuite si elle voulait vraiment faire passer un message aux générations, elle eut dû écrire en SMS d'une part, et moins chiant d'autre part. Mais là n'est pas le propos, en plus on en a déja parlé de la mère Austen, c'est juste que j'aime me plaindre. Et que c'est vraiment terriblement chiant, aussi. Bref, Emma, donc. Emma qui sait jamais ce que les garçons éprouvent pour elle. La pauvre petite.

Un conseil : ne faites pas comme elle, vous finiriez marriées. Non, il y'a plus simple que ces convolutions anglo-complexes où elle se vautre (et se plante). En plus, même pas besoin de beaucoup de matériel : un garçon suçe m'en, Cioran...non, sus-mentionné pardon (oui, oh, bon, ça va), votre corps nubile, de rêve peut être pas mais sous-vêtu surement, un plumard enfin. Si vraiment vous voulez la faire très subtile et carrément discrète, vous pouvez laisser négligeament trainer une boite de capotes sur votre table de nuit. Mais polope, pas touche, pas de regards suggestifs, rien. La neutralité totale. Faut qu'il bosse, aussi, merde quoi.

Par contre, si malgré tous ces indices il n'est visiblement pas décidé à vous grimper le rideau, si il est déja demain matin et qu'en plus il bande à peine à peine, la vérité est triste mais...il est timide, tout connement. Vous savez, le genre complètement paralysé à l'idée de prendre un risque, qui préfère ne rien essayer que pouvoir rater, le genre qui est tellement gêné qu'il apprécie même pas d'être là, blotti presque contre vous mais pas vraiment, qu'il voudrait être ailleurs, n'importe où, chez sa mère même. Peut être même un tantinet puceau. Et vous qui me le traumatisez à vie avec vos conneries de grognasse en chaleur. Bravo. Vous pouvez être fière. Rhabillez vous maintenant, c'est foutu c'est foutu.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

1.6.05

8:19 PM : Aujourd'hui, maintenant !...Et demain ?

En réaction à une petite note de Woody disant qu'il était un enfant de la génération télé et que chaque situation de sa vie avait un jingle, une pub ou un sitcom associé, je me suis demandé ce que ca allait donner. Je veux dire, je crois qu'on est tous (c'est à dire, tous parmi les ceusses n'ayant pas encore passé la méno/andropause ou ne se racontant pas, en fin de soirée, comment c'était Mai 68, mais nous avons déja démontré que les lecteurs (je vous encule, les féministes hystériques (pléonasme, certes), au pluriel, que ce soit mixte ou pas, syntaxiquement c'est masculin. Et je suis pas un homme politique, j'ai pas besoin de dire lecteurs-z-et-lectrices pour sucer vos "opinions") de ce blog avaient moins de 18 ans) un peu comme ça, on a les références qu'on peut, en somme. Et si PatrikRoy écrase la terre entière au niveau des allusions cachées et des clins d'oeils furtifs, je pense que tous avons déja inséré des références débiles à la pop-culture, a Star Wars, aux Spice Girls ou a IRC (rayez la mention inutile) dans nos posts/discussions/agendas/forums. Un genre de private joke générationnel.

Et je me demandais ce que ca allait donner, littérairement. Je veux dire, sorti des merdouilles trendy genre Beigbedder (que son nez soit maudit) et Sophie "j'ai un cul, j'ai un blog, I definitely see a pattern here" L. Quand la génération télé sera devenue ce que les baby boomers sont maintenant, c'est à dire un énorme poids castrateur (l'image mentale est cadeau) sur les épaules des générations d'après, persuadée d'avoir tout compris tout exploré et qu'elle pondra *ses* films qu'il sera indihispensâble de voir si l'on veut conserver ses entrées dans le mônde, quand le prix Goncourt sera décerné a ScRiPt_KiD, quand l'Académie Française aura été bulldozée une fois pour toute afin de créer la SMS AkaDmy, bref, quand vous serez des vieilles connes mariées amies lycéennes, et que moi je serai un jeune aigri, mais mort.

Et surtout, je me demande si dans deux ou trois cents ans, quand nos sitcoms, nos films, nos écrits seront devenus des classiques rouillés, quand Amélie Nothomb (que des chiens infernaux pissent sur sa tombe) sera devenue la nouvelle Jane Austene (si vous ne connaissez pas Jane Austene, soyez joyeux et réjouissez vous. La lire, c'est un peu comprendre ce que ca donnerait d'etre lynché à mort avec des raisins secs humides. Une genre d'exploratrice de l'ennui. Un peu comme Nothomb, oui, c'était pas innocent.), quand des étudiantes en lettres devront disséquer les oeuvres de ScRiPt_KiD, pire, de Maïa Mazaurette, toutes déboussolées par la rusticité du langage et l'inanité des propos, qui sourira en coin lorsqu'un personnage de roman dira qu'il a "a baaaad feeling about this" ou qu'une emote dans un MMORPG est formidable ?

Je suis d'accord avec vous, cette simili-peur de devenir ringard dans 300 ans (c'est à dire de ne plus s'intéresser qu'a l'instant donné, comme d'habitude) est très certainement une débectante affirmation de peur de la mort et, partant, un équivalent mental de la grosse ride en travers du front qu'on cache avec ses cheveux grisonnants. J'vais m'pendre, je reviens.

Enfin bref, vais mater Sex & the City moi.

Right, this is the second of six lectures on Jane Austene's "Emma".
The title of this lecture is : Form and Meaning.
Now, Emma is the only one of Jane Austene's novels
Which has the name of a character, Emma, for it's title...

Mes Cours sur CD - Ennui Mortel (c'est tout ce que j'écoute ces jours ci, m'emmerdez pas)