23.12.06

11:24 AM : Something new for a change

Je réfléchissais à base de Neil Gaiman, qui explique dans chacun de ses recueils de nouvelles comment l'idée de chacune lui est venue. Le processus créatif étant ce qu'il est, le déclencheur d'une histoire n'a souvent rien à voir avec l'histoire elle-même, mais tous ont un point commun : il faut avoir une vie pour les rencontrer. Ce qui est évident, finalement : si ma vie ne change pas des masses et qu'elle est plutôt réduite niveau imprévu, comment diable mon blog pourrait il en être autrement ? Comment, en somme, ne pas dire toujours un peu la même chose, si je ressens toujours la même chose ? Et, partant de là, qu'est-ce que vous pouvez bien encore ne pas savoir de moi depuis ces 5 ans de blogging plus ou moins intensif ? Je connais des mariages qui se sont lassés plus vite.

C'est à Delerm et sa première gorgée de bière que je dois ce post, réponse à la question : plutôt que de chercher dans les grandes idées, voyons les petits riens, l'anecdotique, le pas important. Peut être que ca en dit tout autant, au fond. Voici donc tout ce que vous avez peut-être pendant une demi-seconde voulu savoir sur Kobal2 sans jamais penser à le demander.

- Je dors à gauche, et en chien-de-fusil
- Je ne fume jamais mes clopes jusqu'au bout. Je m'arrête toujours 5 bons gros millimètres avant la marque. Je n'ai jamais su les éteindre convenablement non plus.
- J'ai plus d'une centaine de T-shirts, mais seulement 3 pulls.
- Depuis que j'ai ouvert de blog, je n'ai eu en tout et pour tout qu'une seule paire de pompes, mises tous les jours et en toutes circonstances. Des doc's, oui. Montantes.
- Je skie sans batons. Le cul est le plus merveilleux outil du skieur voulant tourner.
- Je ne lis jamais dans le métro.
- Il m'est presque impossible de sortir sans walkman. Si je me rends compte avant de sortir que la batterie est morte, je reporte très souvent la sortie, aussi importante qu'elle puisse être.
- Vous ne me verrez jamais en short, bermuda, corsaire ou quoi que ce soit qui n'arrive pas jusqu'aux chevilles.
- Je n'ai jamais donné, vendu ou jeté un livre de ma vie. J'écris très rarement dedans. Bizarrement, un disque dur non plus, même cassé.
- Le cêpe est pour moi le seul champignon qui vaille la peine qu'on en parle.
- Je ne bois pas de café, jamais. Ce qui m'exclut probablement à vie de tous les métiers informatiques.
- La beuh n'est clairement pas ma drogue de choix. Que le corps ne réponde plus, soit, que l'esprit ne réponde plus ET QUE JE M'EN RENDE COMPTE, ca me crispe.
- Très bizarrement pour un amateur de bière, je n'ai jamais pu sacquer les moules-frites.
- J'adore l'odeur des chevaux. Je déteste monter à cheval.
- J'ai raté 8 fois mon permis de conduire.
- J'ai peur des bibliothécaires et des chats. Je me demande si les deux peurs ne sont pas liées.
- Je ne supporte pas les portables. Les ordinateurs, s'entend, les téléphones ca va un peu mieux. Mais j'ai du mal avec le téléphone en soi de toute façon.
- Ca faisait bien quinze ans que je n'avais plus écouté les Beatles.
- J'ai toujours un peu envié ma soeur d'avoir su plaire à notre terrible grand-père auvergnat, elle et elle seule entre tous les cousins/cousines. Je n'ai jamais su ce qu'elle avait pu faire pour, ni ce qu'ils se racontaient dans leur coin en rigolant.
- Je trouve que Brassens n'a pas la même voix en mp3 que sur le vieux tourne-disques.
- Apparement, je suis la seule personne au monde à trouver Vincent Perez magnifiquement beau.
- Il me semble ne jamais utiliser deux fois le meme briquet. Je le perds toujours juste après, pour en retrouver un autre quand j'en ai besoin à nouveau (après avoir râlé s'entend)
- Bien qu'antimilitariste fermement primaire, je connais sans doute mieux l'histoire et l'application des techniques et tactiques de guerre (antiques comme modernes) que le premier officier venu. C'est probablement ce qui m'a mené au wargaming, et non pas l'inverse.
- J'adore détester les enfants en présence de leurs parents.
- Bière, bonbons, charcuterie : tant qu'il y'en a, j'en mange/bois jusqu'à en être malade. Quand il n'y en n'a plus, ca ne me manque pas, mais je ne sais pas du tout m'arrêter avant. Je prends pas un gramme (niark, niark).
- Je n'ai jamais dansé à jeun.

Enfin voila quoi, ma vida loca en somme.


13.12.06

3:14 PM : Redites (a.k.a. C'est l'Hiver)

J'vois pas pourquoi j'aurais pas droit au Lost In Translation.

EMILIE:
Aïe, je me suis piquée à la main!

LE CONTEUR:
Ça, c'est la page du hérisson. Tiens, qu'est-ce que je te disais, le voilà!

LE HÉRISSON:
Évidemment, c'est toujours pareil, on se pique à ma page, on se pique en me caressant... Et les gens se piquent d'avoir du coeur !
Et moi je ne suis qu'un hérisson tout seul, tout seul, tout seul...

CHOEURS:
Oh qu'est-ce qu'il pique ce hérisson
Oh qu'elle est triste sa chanson ! (bis)

LE HÉRISSON:
C'est un hérisson qui piquait qui piquait
Et qui voulait qu'on le caresse-resse-resse
On le caressait pas pas-pas-pas-pas
Non pas parce qu'il piquait pas mais parce qu'il piquait !

CHOEURS:
C'est un hérisson qui piquait qui piquait
Et qui voulait qu'on le caresse-resse-resse
On le caressait pas pas-pas-pas-pas
Non pas parce qu'il piquait pas mais parce qu'il piquait !

LE CONTEUR:
Oh qu'est-ce qu'il pique ce hérisson !
Oh qu'elle est triste sa chanson !

LE HÉRISSON:
Quelle est la fée dans ce livre,
Qui me donnera l'envie de vivre ?
Quelle est la petite fille aux yeux bleus
Qui va me rendre heureux ?

CHOEURS:
Quelle est la fée dans ce livre,
Qui lui donnera l'envie de vivre ?
Quelle est la petite fille aux yeux bleus
Qui l'rendra heureux ?

EMILIE:
Moi, je ne vois que moi,
Il n'y a que moi
Dans ce livre-là
Moi, je ne vois que moi,
Il n'y a que moi
Dans ce livre-là

La la la la la...
La la la la la...
La la la la la...
La la la la la...

LE CONTEUR:
Émilie, allez caresser le hérisson.

EMILIE:
Elle n'est plus triste,
Cette chanson,
J'ai caressé le hérisson !

CHOEURS:
Il n'est plus triste,
Le hérisson,
Elle a caressé la chanson !

LE CONTEUR:
Mais non! Le hérisson!

CHOEURS:
Mais non! Le hérisson!

LE CONTEUR:
Pom-pom!
Demande-lui pour le prince.

EMILIE:
Hérisson! Nous sommes à la recherche du prince charmant...

LE HÉRISSON:
Ah! C'est toujours pareil, un prince charmant...
Les gens sont toujours à la recherche des princes charmants, mais jamais des hérissons...

EMILIE:
Mais c'est pour la sorcière, pour qu'elle devienne une princesse !

LE HÉRISSON:
Une princesse et la sorcière c'est toujours pareil...
Les gens sont toujours a vouloir changer les sorcières en princesses, mais jamais les hérissons qui piquent à en hérissons qui ne piquent plus.
Enfin, tournez ma page et bonne chance... Vous finirez bien par le lui trouver, ce prince charmant...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

6.12.06

9:51 PM : Memory Lane

Ca faisait trèèèès longtemps que j'étais plus allé fouiner dans mes referrers. En l'occurence, j'y ai trouvé comme prévu beaucoup, beaucoup plus de bot google que de liens de blogs. Ne plus aller dans les salons se paye. N'empêche, le vieux plaisir des requetes google étranges est toujours le même, outre les habituelles et attendues "photos de cul en noir et blanc". Jugez plutôt (je n'ai corrigé que l'orthographe) :


- définition du cuistre
- expérience scientifique concue par hitler
- lui dire que tout est fini
- moins de camés est-ce vrai ? (je partage avec blondasse cette tendresse pour les gens qui parlent à Google)
- puis-je trouver le divx de la quatrième dimension ?
- philip morris noirs crétins merde (en voila, de la pent-up aggression)
- Blizzard c'est vraiment des sales cons (Ah, y'en a aussi qui expliquent la vie à Google, au lieu de lui poser des questions)
- petit dicton qui après l'avoir lui fait honte

et mon préféré :
- glander sans que ca se voie.

Finalement, moi j'écoute Google au lieu de lui parler. Ca doit être à peu-près aussi con vu de l'exterieur :}.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


3:37 AM : Social