Marrant, on parle de complots du gouvernement, et je tombe là-dessus 100% par hassard. Surement un complot divin.
Je sais pas si c'est vrai, d'où sortent les témoignages, mais enfin, ca m'étonnerait qu'à moitié - ce qui ne répond pas à la question du "mais alors, c'était quoi ?", je vous l'accorde. Mais ca prête à réfléchir.Enfin bref, bilibo.EDIT : ca marche mieux avec le lien, hein ?
Puisqu'on était dans les mythes modernes classiques tout à l'heure avec les ETs, un autre thème revient beaucoup dans l'imaginaire collectif : le complot. Que ce soit le complot du gouvernement contre ses citoyens (JFK, Roswell, X-Files ou les délires de Légion (hihuhihu)), le complot insidieux que même le gouvernement ignore (genre les Patriotes de Metal Gear, ou encore I comme Icare (excelllllent flim soit dit en passant)) ou le complot millénaire perpétué (Vampire:La Masquarade ou le DaVinci Code et équivalents), il y'a très certainement un écho qui se fait en nous quand on pose ce genre de délire sur la table - je suis sur que vous voyez de quoi je veux parler.
Je me demande quand ce mythe particulier est né - en tout cas une chose est à mon avis plus que probable, ce courant doit être issu des USA, qui ont toujours eu peur de leur propre gouvernement, et ce depuis les 13 colonies. Mais il y'a autre chose là-derrière que la simple culture américaine, puisque ces histoires-là "marchent" aussi chez nous, nous aussi avons envie d'y croire, ou nous doutons de la fiabilité, de la réalité des médias que l'on nous propose.
Je pense que cette théorie du complot, si elle n'est pas née d'hier (après tout, le gros boom des sociétés "secrètes" (templiers, francs-maçons, chevaliers de malte, illuminatis, collège invisible et tutti quanti) date du XVII° si je ne m'abuse), a eu droit à un gros coup de boost via deux grandes peurs. Tout d'abord, la grande peur nucléaire. La guerre froide, et sa paranoia permanente (couplée à, oui, de la désinformation de part et d'autre, des services secrets hyperactifs et ainsi de suite) de qui appuierait le premier sur le kill switch. Si la peur nucléaire s'est estompée pour nous jeûnes, nous nouvelle génération (même si ceux de l'ancienne ne sont pas près de lâcher le morceau et créent une grande illusion terroriste pour ne pas perdre la main), on peut facilement imaginer le profond sentiment d'impuissance de l'individu au sein de la masse dans un contexte ou le monde peut exploser d'un jour à l'autre, sans prévenir. De cette peur primale de La Bombe nait la paranoia, l'idée que peut être quelqu'un, quelque part, n'est pas ce qu'il semble, ou qu'une erreur se produise (pardon, je nettoyais mon silo, le missile est parti tout seul...)
Mais outre cela, je pense aussi et surtout que c'est la faute à la mort de Dieu. Donc à ce bâtard de Nietzsche. Les Greco-Romains, les Egyptiens croyaient que leurs dieux jouaient avec eux, que tout était leur volonté. Djeezus, en créant sa startup, a lançé un autre dogme, une autre forme de prédestination, différente au niveau cosmétique mais sans toucher au fondamental - les voies du Saigneur (non, ce n'est pas une typo. "Hey, if you read history, you'll realize that God is one of the leading causes of death !") sont impénétrables même avec de la vaseline, que sa volonté soit faite, amen, amen, amen. Mais une fois les églises désertées, il reste un vide à la place de celui qui regarde, celui qui juge, celui qui tire les ficelles. Big Brother devient alors une nécessité pour se déresponsabiliser, encore et toujours - la grande quête de l'homme, ce n'est pas l'immortalité, ou la compréhension du monde, ou la reproduction, ou la quête du bonheur. La grande quête de l'homme, c'est de crier à l'Univers : C'EST PAS MA FAUTE ! J'AVAIS PAS LE CHOIX ! Dès lors, si les prêtres et leur tintouin ne sont plus là pour me dire que je suis un pion divin ou cosmique, il m'est nécessaire de chercher une autre instance supérieure qui me dirige sans que j'en sois conscient - les petits gris dans leurs soucoupes, les men in black de la CIA, les costards qui rôdent dans les coulisses du pouvoir. L'humanité est loin d'avoir fait son Oedipe, faut croire.
Et puis franchement, comment pourrait-il y'avoir un consensus, une cabbale gouvernementale ou politique à l'oeuvre où que ce soit ? Les leaders industriels, politiques, médiatiques, ne sont pas leaders par hasard, il faut avoir une psychologie particulière pour en arriver à ce stade-là. N'est pas PDG qui veut. Et la réaction naturelle de deux mâles dominants face à face, c'est de se rentrer dans le lard. N'oublions pas qu'on parle de singes vaguement pelés. Il ne peut y avoir de grand complot caché, parce que chacun essaye de backstabber l'autre pour tirer la couverture à lui. Il ne peut pas y'avoir de grand complot caché et millénaire, parce que l'homme ne pense qu'à court terme, à cause (ou grâce à ?) sa mortalité. Les machinations politiques, guerrières, diplomatiques n'ont jamais eu leurs racines que dans l'instant présent, l'interêt immédiat. Le but profond d'un homme de pouvoir, c'est de passer à la télé, d'avoir son nom dans les livres, et surtout, surtout de tirer les gonzesses et gagner du poignon. Et c'est chacun pour soi. N'est-ce pas ce que vous voulez tous ? Et n'a-ce t'il pas toujours été le cas (allez savoir pourquoi, cette aberration syntaxique et grammaticale me plait beaucoup) ? Pourquoi vouloir chercher plus loin ?
Enfin bref, asi es ma vida loca.Hey, daddy (Daddy).
They are taking me (away).
Biting.
Facing him (my soul).
My soul.
They're eating.
Please help me.
Korn - Hey Daddy
Ami-camarades fumeurs qui voudriez arrêtez, je vous conseille la graine de tournesol (par sacs de 500g). Ca occupe les mains, les lèvres et la langue, ca fait pas grossir (au moins pas autant que les bombecs), bref, c'est la solution idéale. En tout cas, ca marche pour moi.
Ami-camarades nymphomanes qui voudriez arrêter, je vous conseille la graine de tournesol, ca occupe les mains, la langue et les lèvres. Mais pas les autres, à moins d'être un peu expérimentales.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Il est intéressant de constater que, dans le fameux "inconscient collectif", ou dans l'imagerie populaire si vous préférez, on n'imagine les aliens, les pilotes de soucoupes volantes et autres petits hommes verts que de deux manières : soit une race ultra intelligente, évoluée, avec des rayons tracteurs et ainsi de suite, soit comme des monstres belliqueux et sanguinaires. Now, now, j'admet que question SF je ne suis que très moyennement cultivé, et il est très possible que des romans, des films etc... aient été écrits qui ne rentrent pas du tout dans ces deux stéréotypes, mais ce sont ceux qui font le plus écho à notre psyché, je pense. C'est ceux auquel la majorité se réfère quand on leur parle d'E.T.s : les fameux "petits gris", ou Alien. Le cliché le plus répandu (peut être à cause de Mulder et Scully, mais après tout X-COM utilisait déja ces ficelles-là bien avant les X-Files) étant l'extraterrestre caché qui enlèverait des humains pour leur faire subir des expériences dans sa soucoupe volante, avant de lui effacer la mémoire et de le renvoyer sur Terre.
Jamais on n'envisage des extraterrestres égaux à nous. Genre un alien a 18 yeux et en deux dimensions seulement, mais qui bosserait tous les jours comme fonctionnaire en regardant la pendule. Jamais non plus on n'envisage un extraterrestre débile, sénile, deux de tension, ahuri, abruti, que l'homme ait rencontré par hasard. Et enfin, et surtout, jamais on ne pense, jamais on n'écrit d'histoire de l'homme arrivant sur une planète peuplée d'entités inférieures, et lui apportant les joyaux de notre triomphante civilisation.
Je pense que c'est une réaction post-colonialiste - ayant constaté les excès, les erreurs, l'arrogance occidentale vis à vis de ses propres semblables, sur notre bonne vieille Terre, on n'imagine pas pouvoir réitérer l'"exploit" ailleurs. Culpabilité, surement. Je pense que personne n'est vraiment fier de ce que la France a fait de l'Algérie ou de l'Indochine, de ce que les Russes ont fait de l'Afghanistan et ainsi de suite. Et je pense que tout le monde espère que ca ne se reproduira pas, d'où l'espoir d'une sorte de chatiment, de rétribution "divine" dans le fait d'être à notre tour vus en inférieurs, en untermensch, en sous-espèce. Oeil pour oeil. La loi du Talion est toujours vivante dans la conscience judéo-christiano-occidentale.
Mais je crois aussi que personne n'a considéré le fait que, si vraiment une race extraterrestre supérieure tombait sur nous, elle aurait probablement déja été confrontée au colonialisme en son sein propre, et ne veuille pas non plus réitérer l'arrogante expérience. On n'imagine jamais un extraterrestre avec une conscience. Ils sont toujours (eh, nécessairement) inhumains. Je crois qu'on n'a jamais envisagé des humains extraterrestres, finalement. Une planète différente de la Terre, mais où la vie se serait développée pareille. Une genre de Terre symétrique.
Just food for thought, is all.Enfin bref, asi es ma vida loca.Shootout on the silver screen
Sticking 'em up and knocking 'em down
Living out a fantasy
There's a bad man cruising around
In a big black limousine
Don't let it be wrong
Don't let it be right
Get in his way
You're dead in his sights
AC/DC - Big Gun
Oui, oui, je sais, pas de nouvelles depuis longtemps. Mais je suis pas encore mort, rassurez vous, vous avez encore 6 ans à me subir. Alors pourquoi aucune vitupérance, alors que l'Hiver n'a pas passé l'hiver (un peu comme le pape) ?
La vérité, c'est qu'il ne se passe pas grand chose dans ma vie, et encore moins dans ma tête. Je passe les 3/4 de mes journées au plumard ou pas loin, à bosser, ou à être hypnotisé par la PS2. Je bouge plus, parce que je n'ai pas d'energie, pas la moindre flamèche. J'ai l'impression d'être un de ces avions pour gamins, vous savez, qu'on fait voler en torsadant un élastique ? Ben voila, je me sens tout détorsadé. Inerte. Je sais pas bien pourquoi.
Peut être que c'est juste un nouvel acte dans la guerre entre mon cerveau et mon corps. "Mens sana in corpore sano", vous y croyez vous ? Moi pas. Depuis que je suis tout gamin, mon corps est mon ennemi. Je crois qu'il m'a toujours un peu déçu, de ne pas être beau, de ne pas être fort, résistant, endurant. Alors je le détruis depuis - c'est évidemment un cercle visqueux, mais jusqu'ici je gagnais contre lui. Je lui ai déja appris (de haute lutte) que je mangeais quand *je* voulais et que sa faim pouvait aller se faire foutre, et idem pour le sommeil mais faut croire qu'il renacle.
Ou alors ptêt c'est le cerveau qui fatigue et qui refuse de penser. Who cares. Donc voila, pas de post par molesse (et non par flemme, c'est pas pareil).
Enfin bref, asi es ma vida loca.PS : Oh, et pour le pape, c'est cool, il en ont pris un déja vieux, il durera pas longtemps celui-là, avec un peu de chance. Ce qui tombe plutôt bien, vu ses idées.
Can you feel I'm not like you anymore ?
I can see,
I can breathe.
See you quiver like the dogs on the street,
Looking down on as I beat you...
Godsmack - Bad Religion
Donc, le pape est mort. Dur. En même temps, c'est pas exactement la surprise de l'année, vu que ca fait quand même une paire d'années qu'on est surpris qu'il passe l'hiver, au contraire.
Et la vous vous dites "Y'a Kobal2 qui va danser sur son cadavre en chantant la Bite a Dudule tellement il est content". Ce qui prouve bien à quel point vous me connaissez mal, déja j'aime pas les paillardes, et à côté de ça, le pape, je m'en contrefous. A vrai dire, pour une fois je rejoins assez Mandarine, à trouver ça un peu salaud qu'on l'ait fait bosser jusqu'a l'agonie sans vacances, et sans retraite, le pauv' vieux.
Pour tout vous dire, malgré mon rejet instinctif des religions, je suis pas spécialement bouffeur de curetons. J'ai vraiment rien contre les religions en elles mêmes d'ailleurs, c'est tout le decorum, tout le rituel, toutes les conneries inutiles qu'on fait autour qui me font abominablement chier. La spiritualité en elle même, je trouve ca plutôt bien, et même si je crois pas en dieu quand je peux faire autrement ("Moi qui n'ai jamais prié dieu que lorsque j'avais mal aux dents..." et ainsi de suite), le fond de la morale judéo-chrétienne passe plutôt bien chez moi - aimer son prochain, pas être un connard, pas tuer, pas voler, pas mentir, tout ca je pratique et j'aimerais même qu'on pratique plus (/me sifflote en regardant certains avec insistance). Mais à côté de ça, je pense aussi que la religion est un truc vachement personnel, qu'on ne peut pas partager, aussi le principe des congrégations, des communautés autour de ça, ca m'hérisse - ca me semble d'autant plus faux que j'ai l'impression que ceux qui vont à la messe et pratiquent leur religion en public n'y croient pas, justement. C'est du show pour faire croire aux autre ou se faire croire à soi. Donc ouais, de ce côté là, le pape me gonfle - l'idée, pas le bonhomme.
Ceci dit, à côté de ça le bonhomme était un connard dans ses discours, mais était-ce ses propres conneries, ou la perpétuation des conneries passées parce que "on a toujours fait comme ça" ? J'en sais rien. Je m'en fous, un peu. Si t'as besoin d'écouter un pape ou un curé pour savoir ce que te dit ton Dieu d'élection, tu n'as rien compris (décidément, ce post est à haute teneur en Brel). Bon, OK, on a fait claquer des pétards pour fêter sa mort, mais c'est juste parce qu'on est des jeunes cons hype dans le vent tout ça, ca n'avait rien de personnel.
Maintenant, c'est vrai aussi que j'ai l'espoir qu'ils élisent un pape pédé, ou marié, ou noir, ou n'importe quoi mais progressiste histoire qu'il mette des coups de docs dans la gueule de ceux qui sont assez cons pour l'écouter. Un genre de Vaquet'pape. Ca ce serait fun. Ou un pape qui dissoudrait l'Eglise parce qu'il aurait lu Saint Thomas. Enfin un pape qui sortirait du moule, quoi. Sorti de ça, la mort du pape m'évoque peu de sentiment - a part que peut être j'pourrais me présenter, vous savez comment on postule ? Par contre, tout le battage qu'on fait autour de sa mort, et que je t'interromp tout séance tenante, et que je te montre le chagrin trop triste sa mère des fidèles, et que je te ballade son cadavre partout, ca je trouve ca vraiment immonde. M'enfin, le côté charognard des mass media, toujours - c'est bien l'un des rares trucs dont je sois pas encore blasé, ca me donne toujours envie de vomir. C'est bon signe, peut être. Laissez ce pauvre Karol dormir en paix dans son caveau en or massif sous Saint Paul de Rome, et qu'on en finisse, tas d'imbéciles procéduriers. En même temps, faut déja être bien bien con pour vénérer un instrument de torture, alors, est-ce vraiment surprenant ?
Ite, vida loca est.Dans les cités, les bidonvilles,
Le pape bénit la pauvreté
Ca passe le temps, ca tient tranquilles
Ceux qui n'ont plus rien a becqueter,
Et puis notre Saint Père a dit :
Faut faire des gosses, même séropos
Ils iront vite au Paradis,
D't'façon ici y'a pas d'boulot :/
Agnes Bihl - L'Enceinte Vierge
On juge la renommée et le succès d'un médecin par le nombre de malades à son cabinet. Ca ne devrait pas être le contraire ?
Enfin bref, asi es ma vida loca.EDIT : en cadeau, une petite citation de Maitre Carlin : "Vous voulez que je vous dise un truc vraiment flippant ? Il y'a, quelque part, dans une ville sur Terre, le *pire* docteur au monde. C'est obligé, c'est statistique, il y'a forcément quelqu'un dont on peut dire qu'il est le *pire* docteur du monde. Et quelqu'un à un rendez-vous avez lui demain."
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