Encore ? Encore.
Enfin bref, tout ca tout ca.
Dans la rubrique "le net est une source infinie de culture inutile", je viens d'apprendre (et de vérifier sur des sources disons plus sérieuses que "Bob's Spot on the Internet") que, par la magie d'un moine nul en maths (ou préférant couper la poire en deux plutôt que de désigner un Evangile comme plus exact que l'autre (bien que, si vous voulez mon humble avis, Luc soit un pov'type), Jésus Christ était né soit en 4 avant Jésus Christ, soit en 6 après lui-même. Ain't history fun ? (Je demande évidemment un pourcentage en nature si vous vous servez de cette anecdote pour draguer/plomber une soirée qui avait bien commencé)
Enfin bref, asi es ma vida loca.EDIT : Dans la même série "culture inutile" (et, à vrai dire, trouvé sur le même site - je ne me lasse pas de Cecil Adams), j'ai enfin appris pourquoi cet ordre batard des couleurs au bridge, que je dus apprendre pour y jouer avec ma soeur et mes parents (à savoir : trèfe, carreau, coeur, pique, j'ai mis des mois avant de ne plus me tromper - et finalement on s'est mis à jouer au tarot, comme quoi j'ai eu une enfance très malheureuse) était cet ordre là. Croyez le ou non, ca m'avait longtemps troublé : le bon sens (enfin, plutot, mon sens à moi) voulait absolument alterner les noirs et les rouges.
Eh bien sachez, braves gens et tristes sires, que ca vient de ce que ces couleurs représentent : les 4 classes médiévales - trèfle pour la plèbe, carreau pour les marchands, coeur pour le clergé, pique pour la noblesse (ce qui, incidemment, est encore plus facile à capter avec les "vraies" couleurs du tarot italien (qui d'ailleurs n'a ni rouges, ni noires, mais juste batons, deniers, coupes et épées.))
Comme quoi, on aurait joué au bridge avec des cartes de tarot divinatoire, j'en serais pas là.
Je crois que le plus grand fou rire de ma vie, je l'ai eu en regardant The Patriot. Non que le film soit si mauvais que ça - il l'est, mais loin, très loin derrière un Versus ou un Vercingetorix. Mais ca à trait aux circonstances particulières dans lesquelles je l'ai vu.
Je l'ai vu aux Etats Unis. Dans un cinéma de Denver (au beau milieu de la "Church Belt", donc, cette bande d'Etats qui n'ont pas de ressource ou d'industrie dominante, mais où y'a plein, mais alors plein de gens qui croient en Dieu. Avec des poucettes et des buchers. Franchement, je pourrais parler pendant des heures des trucs bizarres qu'on m'a sorti là-bas.). Et (c'est la que c'est rigolo) le jour de sa sortie. Le 4 Juillet. Enfin le Fourth of July, quoi. LE jour patriotique, où si t'as pas un stars'n stripes sur toi on a le droit de te tirer dessus.
J'étais donc dans ce cinéma, au milieu d'une énorme foule 100% pur Amerikkka, plein de bon gros... Non, pas des rednecks, puisque c'est quand même pas le Wyoming non plus, mais plein de bon gros chrétiens de bâââse on va dire, fiers de leur pays comme seuls les croyants peuvent l'être (je veux dire, quasi tous les Américains sont fiers de l'être, c'est même l'un des trucs qui me chiffonent - ils peuvent cracher sur la politique, la société etc... mais même quand ils manifestent (ce qui est beaucoup plus rare et exceptionnel qu'en France - pas la même culture), ils sont fiers d'être Américains avant tout. Mais les croyants, en plus, ils ont la Foi), qui regardaient ça presque la main sur le coeur en récitant le Pledge intérieurement. Vous imaginez un peu ce tableau-là ? J'avais les cheveux très longs à l'époque, si ca peut vous aider. Vous voyez le tableau ? Bien, faites un arrêt sur image le temps d'une essplication.
Si vous n'avez pas vu The Patriot, sachez que c'est un genre de Braveheart 2, 500 ans après. Y'a toujours Mel "Crucifixion Rocks" Gibson dans le rôle du gentil pacifiste que les méchants forcent à se battre parce qu'ils tuent sa femme, son fils, son chien et son épicier, y'a toujours un grand méchant Anglais sans scrupule qui est crès crès vilain, y'a toujours des petits instants ou l'action se calme et ou il y'a des blagues, y'a toujours un amour impossible (sauf que c'est pour son fils, ce coup-ci - HEY ! J'ai trouvé une différence !) et y'a toujours un personnage comique en soi : c'était l'Irlandais dans Braveheart, ici c'est le Français. Je me demande d'ailleurs toujours comment Monsieur Tcheky Karyo a pu se laisser enrôler là dedans. M'enfin il avait déja joué dans Wing Commander, donc passons. Sinon, y'a toujours des grandes batailles moulte sanglantes, et plein de scènes très tristes et très émouvantes pour bien montrer que les méchants sont des méchants, et que c'est pour ca que les gentils sont des gentils. C'est tout ce que j'ai à dire sur The Patriot (pour citer Forrest Gump).
Et donc (reprenez votre image de tout à l'heure, vous l'avez pas perdue j'espère) j'étais dans ce cinéma, ou l'audience était parfaite : ils faisaient des "gasp" aux moments durs, ils rigolaient (mais pas trop fort) aux blagues, pas un téléphone portable qui sonne et personne qui gueule à l'écran. Et puis le grand méchant à fait un truc très très méchant (je me répète, je sais, mais Mel Gibson aussi, na) : il a enfermé tout le village (y compris la copine du fils à Mel) dans un église avant d'y foutre le feu, dans un remake d'Oradour-sur-Glane pas innocent du tout (attends, Mel, nous prends pas pour des cons, on t'a vu penser "Brits=SS". Ils t'ont violé quand t'étais petit, les anglais ?). Avouez, c'est méchant quand même. Moi, c'est surtout ce second degré sentant la swastika qui m'a interpelé. Et j'ai laissé échapper un petit rire. Tout petit hein, en anglais on dit "chuckle", le genre de soubresaut de rire qu'on lache quand quelque chose est un peu drôle, mais pas trop. Tout la salle, même les deux amoureux du fond qui se pelotaient (dans les cinémas, y'a toujours deux amoureux dans le fond qui s'enculent. C'est un principe immuable.) à explosé en "ooooh" et en "shhh" dépréciateurs, sans oublier la forêt de regards noirs qui se sont abattus sur moi. En une seconde, j'étais devenu l'Ennemi. Moi aussi, j'étais un sale nazi. Je m'suis fait tout p'tit. (un peu comme quand un copain à moi avait sorti "ptain de campeur !" pendant Schindler's List quand l'officier du camp snipe les juifs - encore un fou rire, mais nerveux celui-là, ce film m'avait mis très mal à l'aise)
Et puis, un peu plus tard, le fils à Mel il veut se venger du méchant qu'a brulé l'église, alors il lui court après, il meule ses gardes comme un vrai héros et tout, et même il lui tire dessus en le regardant dans les yeux pour bien que le méchant sache qu'il meurt parce que c'est un méchant. C'était très beau. Alors le méchant il tombe par terre, et puis le fils à Mel il s'approche pour voir s'il est bien mort comme il faut (au lieu de lui tirer encore une fois ou 13, comme les Israëliens, qui sont moins cons mais plus sanguinaires que les acteurs des films de Mel Gibson), il se penche et la PAF ! Le méchant il se relève et il l'embroche. Genre on l'avait TROP pas vu venir quoi. Et donc, toute la salle de sursauter et de faire des "ooooh" parce que vraiment le méchant c'est un méchant, et il se bat même pas à la loyale en se laissant tuer au pistolet quand il a qu'une baïonette. Je me suis mis à rire, mais à rire comme vous n'avez même pas idée. A nouveau le Grand Choeur du Mépris à donné une représentation, et les Yeux Revolver ont lâché une nouvelle salve (sans Obispo (ou bien était-ce l'autre là, celui qui a sa liberté de ne pas penser ?)) mais j'en avais plus rien à foutre, va arrêter un fou rire toi. Y'en a qui se sont levés et qui ont quitté la salle avec indignation. Je riais de plus belle, j'en pouvais plus. J'essayais hein (et le copain qui m'avait amené commençait lui aussi à se faire petit et à essayer de me calmer, come on man shut up, can't you see everyone's mad at you, what's wrong with you man ?), mais rien à faire.
J'ai fini mon fou rire aux chiottes. Je crois que j'ai pas aussi bien ri depuis. Et en plus quand je suis revenu 20 minutes plus tard, je comprenais encore l'histoire.
Enfin bref, asi estaba ma vida loca.PS : Je suis en train de me rendre compte, alors que je peste contre Blogger qui refuse de poster, que je suis en train d'écrire que l'un des plus grands rires de ma vie a été un rire *contre les autres*. Je suis vraiment un petit con.
That is Bach and it rocks
It's a rock block of Bach
That he learned in the school
Called the school of hard knocks!
Tenacious D - Rock Your Socks Off
50 bucks on Kerry. Relève le pari qui veut. Il n'a aucune carrure, aucun programme, aucun avis, aucune ambition, aucune personnalité. A vrai dire, même un paillasson aurait plus d'intérêt en tant qu'être humain. En tant qu'homme politique n'en parlons pas, Giscard pourrait lui donner des leçons.
Mais il n'est pas Bush. Et quand 100% des démocrates et 50% des républicains sont contre la guerre, ca compte, quand même. N'empêche, ils éliraient Sarah Michelle Gellar, ca leur profiterait probablement plus. Et pourtant, elle est blonde. Très, très blonde.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Lu sur un blog
: "Je veux pas mourir, je veux être morte."Je trouve ça somptueux, mais j'arrive pas exactement à savoir pourquoi.A force de tourner en rond et de m'énerver contre ces connards de bloggeurs (note : j'avais écris "ces conneurs". J'ai failli le laisser, en hommage à Bigard, et puis je me suis rappelé que je conchiais Bigard) qui postent même pas et que moi j'ai rien à lire, je me suis rendu compte que le plus simple était de se servir soi-même, en une branlette virtualo-trouducutoire (il ne s'agit pas de finger assfucking, tas de moules, mais d'écrire soi-même ce qu'on veut lire. Encore que, quand vous aurez lu la suite du post, un finger assfucking vous paraitra probablement non superflu. Qui sait.).
L'emmerdant évidemment, c'est que je n'ai rien à dire. Non, je veux dire, plus que d'habitude quoi. Rien, nada, zilch, peau d'balle et autres expressions néantesques. L'inspiration, le crâne et la vie à peu près aussi vide que l'anus de Mère Thérésa (qui, rappelons le, est chaste ET ascète), voyez ? Je ne sais pas si vous vous rendez bien compte. C'est un peu comme si Maïa arrêtait de se plaindre. Ou si Fla arrêtait d'être goth. Ou si Saki avait fini sa thèse (Ah, on m'informe que c'est fait, m'enfin on compte bien sur un triplage de la soutenance, merde quoi, sinon c'est l'bordel, déja que la on n'a plus de sujet pour lui faire péter une crise à volonté...). La page blanche (ou rose, ou noire, c'est selon) quoi.
Vous me direz, c'est pas ce qui m'empêche de faire du remplissage, m'enfin On Standby m'a lâchement abandonné sur les questionnerds (lui aussi, page blanche. Comme quoi entre minables...), et j'ai pas de bon mot à caser absolument, peu importe le prix en crédibilité. N'importe, ca plairait quand même, y'aurait bien que Bibiche pour s'en offusquer, et c'est juste qu'il est aigri parce que j'ai les mains douces. Qu'il est aigri tout court, finalement (Quoi l'hopital ? Quoi la charité ? Tu sais où tu peux te la coller ta charité ? Au même endroit que le fingerfuck, voila.)
Pourtant c'est pas les sujets d'indignation qui manquent hein. Je bois trop. J'ai plus d'clopes à cause de Corsac (cherches pas, connard, cherches pas.). Mon lit est vide et ma couette est cassée. J'ai deux semaines de vaisselle en retard. Mais je sens que je vous perds. Tout ça pour dire que j'aurais trop pu faire moulte posts sur ma vaisselle (mais si, j'ai trop d'talent, je suis sur que je peux faire un best seller de 500 pages sur ma vaisselle en retard). Ben non, rien qui vient. C'est comme ça. Faut s'y faire. Oh, je pourrais faire comme Vaquette et ressortir des vieux trucs pour faire semblant de, et dire que je bosse sur un super projet top de la mort, m'enfin vu comme j'ai envie de lui envoyer des seaux de boue chaque fois qu'il remet ça avec J'Veux Etre Grand et Beau, je me sentirais un peu en contradiction avec moi-même. Non que ce soit vraiment étonnant, voire que j'aie pas la très ancrée habitude, mais là n'est pas la question.
En plus je peux me flatter d'avoir 'achement plus d'honnêteté intélectuelle que l'Eminence Rouge, ce qui est quand même assez la classe, en soi, avouez (ou souriez et hochez la tête, le cas échéant). Donc voila, j'avoue, je vous prive de posts non par paresse ou par sadisme, mais par pénurie de matière première et de main d'oeuvre. J'aurais ptêt pas du délocaliser en Inde je sais pas (d'un autre côté, ca a fait monter l'action N/B de 6 points).
Bon, je crois que le foutage de gueule est suffisant, et depuis le temps y'en aura bien un ou une qui aura compris la blague. N'empêche, ce post devrait entrer aux archives de l'ENA. 5§ et je sais pas combien de caractères pour ne dire absolument rien, ca doit pas être loin du record amateur.
Enfin bref, asi es ma vida loca.As the guards march me out to the courtyard
Someone calls from a cell "God be with you"
If there's a God then why has he let me die?
As I walk all my life drifts before me
And though the end is near I'm not sorry
Catch my soul cos it's willing to fly away
Cradle of Filth - Hallowed Be Thy Name (Iron Maiden cover)
J'aime bien les minutes de silence. C'est les rares instants de la vie ou on n'a pas besoin de se mettre de métal à fond dans les oreilles pour ne pas entendre les autres dire des conneries.
Bien entendu, y'a généralement une double dose avant et après, mais on peut pas tout avoir, n'est-ce pas...
Ca n'a jamais choqué que moi que généralement quand un film ou un spectacle est qualifié d'"Adulte", ca veut généralement dire qu'il y'a des blondes qui se font mettre des boules dans le cornet dedans ?
Quelque part, quelqu'un a du confondre "adulte" et "horny teenager who's basically a life support system for his dick". Ou alors tout le monde fait l'amalgame ?
Enfin bref, asi es ma vida loca.
Il m'arrive de temps en temps d'être ... je trouve pas de mot, disons catapulté, c'est un mot qui n'a aucun rapport avec la choucroute, mais il a l'honneur d'être le premier qui me vient, là tout de suite, catapulté donc par le sordide de la vie. La vie en général hein, pas juste la mienne (même si bon, quand même, rien n'a d'importance à part peut être moi, pour moi).
Comment tu veux que la pureté subsiste dans ce monde gris et gras (et glou et glou et glou) ? Qu'est-ce que tu veux croire à la Belle au Bois Dormant ou a la Fanfan quand tu te rapelles que quelque part une fille est en train de se taper 30 mecs d'un coup pour faire du fric, et que toi même tu traines (bon, d'accord, tu as trainé, c'est déja ca mais c'est pas mieux) avec une nana qui s'en tape 5 par nuit. Qu'est-ce que tu veux croire à l'amour quand ce qu'on te demande c'est soit rien, soit un coup de reins ? Ouais, je sais, c'est que de la viande, justement, c'est bien ça le problème. Comment tu veux tomber amoureux d'un bifteck ?
Et puis tout le reste, tout le reste, y'a rien à sauver dans toute cette merde. De la première amibe sortie des océans en se disant qu'être promu mammifère c'était un plus sur un CV à la caissière chez Leclerc, tout n'est qu'un gachis d'oxygène. Dieu aurait du s'en tenir aux cailloux, vraiment.
Dans ces moments-là, tout ce qui me semble beau me fait gerber. Vérité, pureté, amour, honneur, honnêteté, amitié, liberté, loyauté - des mots tout ça, rien que des mots. Rien de tout ça n'existe. Comme Brassens, "Je ne crois pas un mot de toutes ces histoires", voila. Il n'y a que de la viande. Manger, boire, bouffer, baiser, être Grand et Beau - ca te fait jouir tout ça ? Moi pas. Moi plus.
Je vais finir par tourner Musset avec mes conneries, si ca continue. Sauf que même pas, vu qu'il croyait pouvoir transcender la fange. Pauvre con.
Faut que j'arrête de boire moi, ca me fait bad tripper. D'un autre côté, sobre je déprime. C'est un choix de con. Mais bordel de dieux, comment vous faites, vous, les autres, les gens, pour supporter tout ça ?
Enfin bref, asi es ma vida loca.The "Great Society's"
maligned concrete cage
sits dead and vacant now -
at least it kept out rain.
With all those corners cut
the cracks grow wide and near.
The Gone Jackals - Legacy (Full Throttle Soundtrack)
J'ai pas l'habitude de jouer avec les referers ici, parce que c'est trop facile. N'empêche, quand j'en ai un comme ça, je peux décemment pas le laisser passer.
Je veux dire, faut jamais laisser passer une bonne pipe, il parait.Tadam tzzzim.
Je me prends souvent la tête sur de trucs absolument insignifiants. C'est un genre de sport, ou de moyen de survie : ma tête sait très bien que si elle n'est pas en train de retourner un truc dans tous les sens, elle serait obligée de regarder le réel, ce qui est passablement horripilant.
La dernière en date à eu lieu au resto japonais (souvent en fait - c'était ça ou être hypnotisé par les poissons dans l'aquarium (et encore, quand je me laisse hypnotiser par les poissons dans l'aquarium je me mets à penser à la pêche à la baleine cf. vieux post)). A propos des baguettes, ou plus exactement de l'opposition baguettes/fourchettes. Car tout les oppose, et pas seulement le fait que quand CastorFou essaye de manger avec des baguettes il met du riz partout (je médis, c'était y'a longtemps, il passe peut être moins pour un con maintenant). Opposition de concept déja. N'importe quel imbécile peut, si il y réfléchit, déduire que le duo fourchette/couteau n'est finalement que le duo lance/épée en modèle réduit. Tandis que les baguettes, c'est plus un truc inventé par un pécos de base plutot que par un chevalier, tu vois ? Et, de ce choix fondamental de couverts, dépend tout le développement culinaire.
Mais si, connard : quand tu bouffes avec des baguettes, tu es contraint et forcé de développer une cuisine qui peut se manger avec des baguettes. Donc des petits bouts, du riz gluant, toutes ces sorts de choses. Essayes de manger un steak au poivre avec des baguettes, tu verras si t'as pas l'air d'un CastorFou. Même chose pour fourchette/couteau, même si c'est moins restrictif. Beaucoup moins en fait : si il y'a des choses qu'on ne peut pas manger avec des baguettes, à part la soupe je vois pas de plat impossible à gérer avec une fourchette.
Du coup je me suis demandé pourquoi et comment, alors qu'a coups d'explorations et de colonisations, l'orient n'avait pas fini par adopter les instruments des barbares de l'ouest. Etrange non ? Alors j'ai réfléchi au no man's land entre les deux et j'ai compris : entre fourchette/couteau et baguettes, il n'y a aucune culture qui utilise les deux, ou l'un puis l'autre, ou baguette/couteau par exemple. Il n'y a que les doigts. Je me demande si c'est pas eux qui ont tout compris. C'est fun, les doigts.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Vous avez déja lu Lovecraft ? Si oui, je peine à vos côtés, ô mes frères (et surtout mes soeurs, mais dans ce cas plus spécifique, je peine derrière vous). Si non, sachez qu'il y'a un truc qui revient souvent chez Lovecraft pour rendre les hommes fous (je veux dire, à part les monstres indicibles d'une autre dimension - un autre grand classique Lovecraftien) : Ce Qui Ne Doit Pas Etre Su. C'est un genre de running gag si vous voulez - la plupart du temps incarné par le Necronomicon, bouquin Super Interdit de type grimoire écrit par un fou psychopathe. Pratchett, en somme.
De même, les moines médiévaux (la seule couche socio-culturelle moyen-âgeuse qui vaille la peine d'en parler, vraiment) ont souvent écrit et recherché des Savoirs Interdits. Ca a l'air super glam', voire porno chic dit comme ca, mais en général le Savoir Interdit se limitait à un philosophe ou théologue apocryphe - tout de suite, ca refroidit, non ? La pornographie de l'époque n'arrivait pas à la cheville d'un PlayBoy de 1950, c'est dire si c'était pourri comme époque. En l'an Mil, non seulement Maïa Mazaurette aurait été brûlée vive, mais avant on l'aurait pendue, noyée, bastonnée, passée à la roue, au pilori, au gangbang de chanoines en chaleur, écartelée, écorchée, éventrée, étêtée (difficile de la pendre après ça hein ? Croyez moi, ils y seraient arrivés. Si y'a bien un domaine dans lequel les chevaliers d'entan s'entendaient, à part l'amour-courtois-je-te-soulève-des-montagnes-et-après-on-baise-pas, c'est bien la torture) puis plongée dans un bain d'acide. Aaaah, good times...
Toujours-z'est-il que dans la littérature moderne comme ancienne (voire antique - je suis sur que les Grecs avaient une version locale du Da Vinci Code ou du Pendule de Foucault. Avec des Templiers Spartiates et des Francs Maçons adeptes de Dyonisos.), le personnage principal qui vend son âme et son salut en échange de richesses (cérébrales ou autres hein - cf. Faust) est assez porteur. Vous savez pour quoi je vendrais mon âme moi ?
Pour une souris auto-décrassante.
Les temps changent. L'Apocalypse approche, repentez-vous pauvres pécheurs - à la mouche ou autre. (OK, je sors.)
Enfin bref, asi es ma vida loca.What you need is what you get,
What you get is what you need ;
What you do is what you did,
What you did is what you do...
Can't You See - Oh Can't You See ?
The Devil Plays Piano !
Grave Digger - And The Devil Plays Piano
1. Jeu de baston sur console? (Pour les puristes, un distingo peut être fait entre ceux à mains nues et ceux avec objet tranchants ou contondants.)
Hmmm difficile ça...Avec les mains : Tekken 3 (ou 4 ? je sais plus lequel j'avais tiens...) sur PS1. Avec des armes, Last Blade sur Neo Geo
2. Langage de programmation orientée objet?
N'en pratiquant (enfin, je suis religieux mais pas pratiquant en fait - plus codé une ligne depuis la sortie du BTS) qu'un seul, je peux pas juger (ouais, voila, comme dans l'orgie de commentaires un peu plus bas)
3. Site web à contenu pornographique? (Et ne fais pas ton/ta mijoré(e), ça ne prend pas.)
eMule ?
4. Moyen de planter Windows?
Lancer Windows. C'est un moyen à long terme, mais super diversifié.
5. Blog?
J'hésite entre Jaded, Gabuzomeuh et dek\. Un bon blog est un blog mort ("Certes, ils sont durs ces mots de Kobal2...")
Dans l'enceinte de leurs cages, les animaux du zoo sont absolument libres, sans la moindre restriction. Eux aussi.
Enfin bref, asi es ma vida loca.PS : Oh, et sinon, dans les perles bloggables du WE prolongé :
- Val : (a propos de gésiers confits) Mais...mais c'est trop bon ! On dirait...C'est comme des bonbons, mais en viande !
- Les images de la télé font peur. Les news surtout. Des fillettes palestiniennes de 10 ans qui se font rafaler la gueule pour avoir posé leur cartable devant l'école - ca aurait pu être une bombe, après tout. Des ados qui se font tuer en pleine rue, comme ca, pour rien. La foule ne bronche pas. Mais ca, c'est pas le pire. Le pire, c'est ceux qui survivent. C'est ceux qui vont grandir dans cet univers là, dont ce sera l'enfance. Qui trouveront ça normal.
Vous croyez vraiment que les Zamériques et leurs bombes vaincront ces gens là ? Jamais. Jamais. Quand toute ta vie a été pire que l'enfer, la mort ne fait pas peur. Quand toute ta vie a été la peur, tu méprises la peur. Ces gens ne s'arrêteront jamais de se battre, parce que c'est leur quotidien. Tape les, ils taperont plus fort, parce que c'est ce qu'ils connaissent.
Et tu crois vraiment qu'un bon gros blond bien gras élevé au Big Mac et à Friends va vaincre ces mecs là ? Même au fond d'un tank ?
Pas une chance.
Tu doutes de cela ? Penses juste à ce que ca implique, au coeur d'une cervelle et dans le jugement d'*un seul homme*, sans menace, juste par choix, de prendre les commandes d'un jet pour s'emplaffoner dans un building. Penses juste à ce qu'il faut de folie pour s'enrubanner de dynamite avant de se jeter contre une synagogue. Penses au peu de cas fait de sa propre vie. Ici, c'est l'exception. Là-bas, c'est la règle. Et tu penses pouvoir les soumettre ?
Autant vouloir faire de la boxe (avec les gants, biensur) avec un tigre affamé. Et en rût.
Les enfants, accrochez-vous à vos sièges, parce que d'une part j'ai pas fumé depuis plus de 5 heures et que j'ai envie de tuer quelqu'un, mais surtout parce que je crois avoir mis le doigt sur la vérité ultime, que dis-je, la Vérité Ultime (ca mérite les majuscules. Je me demande si ca mérite pas aussi les guillemets tiens). La Vérité Ultime gouverne absolument tous les rapports et entreprises humaines. Elle est le fondement, la source et la destination de tous les systêmes de pensée, depuis la sagesse populaire merdeuse (je sais pas vous, moi j'ai jamais pu sacquer la sagesse populaire, sous quelque forme que ce soit d'ailleurs, que ce soient les sabots glaiseux des dictons de grand-mère, les citations latines aux joues fardées ou les encensoirs à gongs des aphorismes orientaux. Passons) jusqu'à la Ligne du Parti, de la Bible à Niesztjyzche (connard de suisse va) en passant par Lee Yu Fong et Eiji Yoshikawa. J'irais même jusqu'à dire qu'elle gouverne également les phénomènes physiques et métaphysiques, mais je ne suis pas assez bon chimiste pour l'affirmer avec certitude. La Vérité Ultime est également la raison et le but de toutes les langues sur Terre. Si elle n'est peut être pas le sens de la vie, elle en est en tout cas la source. La Vérité Ultime est :
Il n'y a pas de repas gratuit.
Je vous laisse réfléchir à ça 5 minutes.
(A vrai dire, je vous baise peut être un peu, puisque cette phrase-là elle même peut être extrapolée et simplifiée en : "T'as pas dix balles ?". Mais j'avoue que, n'ayant pas cerné le lien de cause-conséquence entre les deux, je préfère m'en tenir à ma première révélation.)
J'ai profité du voyage en train pour analyser mon rapport avec les relations, justement. Ou plutot, avec les erreurs dans les relations, ou les problèmes.
Quand tout va bien, tout va bien ("Allo ? Oui, ici Monsieur de LaPalisse, c'est au sujet de mon concept..."). Quand quelque chose cloche, par contre, un processus...j'allais dire étrange, mais l'expression exacte serait probablement "con comme la Lune" se met en place : je ne dis rien. Je ne change rien. J'attends, et j'éspère. Que l'autre se rendra compte, que l'autre changera, que l'autre modifiera, que l'autre s'amendera. J'attends, encore, encore un peu. Je suis extrêmement rancunier mais, paradoxalement, très indulgent aussi. Alors j'attends. Des semaines, des mois, sans rien dire, sans rien faire remarquer. Puis, si rien ne change, je fais tout exploser, j'envoie des coups de hache, je fais saigner autant que possible. N'importe qui avec un doigt de cervelle comprendrait que c'est complètement crétin comme raisonnement. Pas moi. Toujours cette histoire de naturel. Si ca marche pas naturellement, ou si l'autre ne me lit/connait pas assez pour se rendre compte de tout ce que je ne dis pas, autant partir tout de suite - si possible en laissant un souvenir impérissable, et mieux vaut être haï qu'oublié. Well, it works for me. Or, rather, it never worked, but still.
Enfin bref, asi es ma vida loca.
J'ai toujours adoré, et admiré, le principe des espaces de Fraunhofer. C'est une application mathématique (ou bien est-ce physique ? Hmm je dirais matheuse quand même, les physiciens se contentent d'intégrer comme des porcs, c'est bien connu) qui consiste, lorsque l'on est confronté à une équation ou un problème insoluble, à créer un univers imaginaire, disposant de règles précises mais totalement arbitraires, où ce problème peut être résolu. On transpose l'équation dans cet univers, on l'y résoud, puis on retranspose le résultat dans le réel.
Quelque part, j'aimerais bien avoir une vie de Fraunhofer. Les gens y rentrent, passent dans mon univers, y vivent un peu, puis ressortent totalement modifiés, et ce sans que le réel intervienne. Ou alors rencontrer quelqu'un comme ça, ca marche aussi. En fait, c'est surtout ça, vu comme ma vie progresse par étapes, chaque étape étant définie par "la nana avec qui je suis/j'étais". Je sais pas si tous les mecs sont comme ça, moi j'ai l'impression que ma vie et ma pensée n'évoluent que dans le cadre d'une relation particulière. Weak, innit ?
Jusqu'ici, ca a surtout donné du sordide. M'enfin, l'espoir (et surtout le houblon) fait vivre.
Enfin bref, asi es ma vida loca.I can swim, let's dive again
Into another screen
I could scream but the silence
Is the best scene
I can print, this picture won't tell you
What I mean...
Noir Désir - Prayer for a Wanker
Comme dit dans les commentaires, j'avais écrit pendant les temps morts de mon voyage à Grenoble (patrie de Guenille (oui, Jaded, bientôt), c'est dire si c'est une ville triste) un long texte convoluté et surtout, surtout misérable. Mais genre du pathos que même Nothing il aurait honte d'écrire. Que même Flaoua elle préfèrerait enfin avouer qu'elle est goth plutôt que de le poster. Que même Naque...non, Naque elle le posterait ptêt, remarques (oui, j'aime les aggressions totalement gratuites, pas vous ?). Bref, je le posterai pas, plutôt me faire lêcher la bite par un pédé bourré chez Emi (ha non, merde, ca c'est fait).
On peut résumer en moins craignos (et moins "bouhouhou comme ma vie elle est trop triste, si vous saviez mâme Michu") : je déteste ma vie quand j'arrête de la vivre 5 minutes. Pendant, ca va.
Oh, et si quand même, parce que la phrase me plait : écrire un blog, c'est l'avant-dernier stade de la misère sociale et affective, juste avant d'aller aux putes. C'est être tellement désespéré de ne pas avoir à qui parler pour parler à absolument n'importe qui. Un peu comme écrire en général, en fait. C'est triste, un peu.
Mais comme je suis bourré, je poste et *en plus* je beugle du Nwardez'. Comme quoi, on s'habitue, c'est tout.
Enfin bref, asi es ma vida loca.On a tout eu...
Ce fut un siècle formidable !
Quelques malentendus seulement,
Des histoires, des histoires...
Garde les yeux ouverts
Que tout y passe au moins,
Chérie donne pour la paix
Car moi je veux que tout aille bien !
Noir Désir - Fin de Siècle
J'ai enfin mis le doigt sur quelque chose qui me turlupinait depuis quelque temps sans bien savoir ce que c'était. Un genre de malaise pas défini, pas bien malaise non plus finalement. Curieusement, c'est en jouant a EQ2 que j'ai pigé ça : la recherche d'égalité a changé de polarité.
Quoi ça veut dire ? Ca veut dire que les institutions sensées assurer, préserver l'égalité entre les gens ont changé de politique. Ca s'applique aux développeurs de MMORPG comme ca s'applique aux gouvernements, aux écoles, à un peu tout en fait. Comment expliquer ça... En prenant toutes ces conneries sur le port du voile par exemple. A l'origine, la France laïque ca voulait dire : tu es ce que tu veux, tu crois ce que tu veux, on s'en branle. Portes une mogendavid (spelling ?), un tchador, une croix, très bien. Si une religion était désavantagée par rapport aux autres, on l'aidait à monter au niveau des autres. Aujourd'hui c'est exactement l'inverse : on taille ce qui dépasse. On abaisse tout au plus petit dénominateur commun. C'est un peu comme si dans les années 50 la Cour Suprême américaine avait décrété que d'accord, les blancs avaient des bus pour blancs et avaient le droit de mettre des panneaux "no niggers allowed", mais que les noirs avaient le droit d'avoir des ghettos "no crackers allowed". Et qu'on avait bulldozé tous les quartiers résidentiels blancs pour y construire des "projects" (l'équivalent US des HLM). De nos jours, non seulement Salomon coupe le bébé en deux, mais il y va à la tronçonneuse. C'est pas du tout restreint à la France ou aux US hein, c'est global cette tendance.
Cet effort d'uniformisation me fait peut être un peu peur. Mais rire aussi biensur, puisque tous les mecs de droite qui appelaient à la chute du communisme et à sa destruction expliquaient bien que c'était un mauvais systême parce qu'il impliquait cette fameuse course vers le bas. Le mur approche. Push the foot to the floor, moi j'ai toujours aimé l'entropie.
Enfin bref, asi es ma vida loca.HATE ! I'm your hate
I'm your hate when you want love
PAY ! Pay the price,
Pay for nothing's fair...
HEY ! I'm your life,
I'm the one who took you there
HEY ! I'm your life
AND I NO LONGER CARE !
Metallica - Sad But True
C'était parti pour être une journée comme les autres, aussi agréables que les autres et, partant, aussi chiantes, faut dire ce qui est. Levé 13h, peinardos, alors aujourd'hui, quel jeu, quels films, quels bouquins ? Coup de fil. Quoi coup de fil...Coup de fil ? A cette heure-ci alors que j'ai pas d'ami ? Bon ben coup de fil alors.
"Ouais, Kob', c'est Chrystelle de la_boite_de_télé (où tu t'es fait enculer l'hiver dernier (je précise pour ceux qui suivent plus ce merveilleux soap opéra tragicomique (mais surtout comique) qu'est ma vie hein)), on est super charette (comme d'hab - les gens de la télé maitrisent a mort la procrastination (et de la délégation). Ils ont écrit la définition dans le dico. Ou plutot, ils l'ont fait écrire à un stagiaire), notre traductrice est en vacances, on a un sujet à traduire pour hier dernier delai, tu peux venir, t'es le seul qui puisse nous sortir de là ?!"
Chat échaudé craint l'eau froide. Ou chaude. T'façon on s'en fout des greffiers, mais juste pour dire : je me méfiais vachement en plus d'être surpris (oui, je suis un peu parti comme un voleur). "Euh ouais, ptêt, c'est payé ?" "Ben oui, et euh d'habitude pour ce genre de prestation (oui, maintenant on dit plus boulot, on dit prestation. Par exemple, une pute est une prestataire bucco-génitale. Tout se perd.) on donne 150 euros..."
Pour vous donner une idée, chez moi ca représente facile un mois/un mois et demi de vie, si on oublie les clopes. Je rushe donc, et total, traduc' torchée en 4h, et promesses de futures traducs. Moi je dis, 1000 balles pour 4h de taf, c'est honnête. Moi je dis, la même deux ou trois fois le mois, c'est plus qu'honnête, et ca me plait bien comme idée et comme taf : sans effort, complètement irrégulier, à des horaires impossibles, super précaire, l'aventure en somme.
Et si un jour vous voyez l'interview de Gérard Steiner dans la Vie des Médias, dites vous que la traduc est merdeuse, mais qu'elle nourrit bibi.
Enfin bref, asi es ma vida loca (avec un compte bientot plus dans le rouge. Peut être.)Stand up and be counted
For what you are about to receive
We are the dealers
We’ll give you everything you need
Hail hail to the good times
’cause rock has got the right of way
We ain’t no legend, ain’t no cause
We’re just livin’ for today
AC/DC - For Those About To Rock (We Salute You)
Je fermerai la porte dans un long soupir,
Puis l'entrebaillerai pour la claquer encore -
Car il est une promesse qu'au moins j'aurai tenue
Parmi tous ces serments qui m'emplissaient la tête,
Que j'aurai tous trahis les soirs de vague à l'âme,
Que ca soit celle-là, la plus vieille de toutes.
J'étendrai la musique encore sur Paris
Personne ne l'entendra, pas plus que d'habitude.
Je les reverrai toutes, une a une, en secret
Dans l'ombre du balcon puisque s'il faut une patrie
Ce sera celle là - celle du secret, celle du regard.
De loin et sans rien dire, je volerai encore.
Pour un instant au moins, elles reviendront entières
J'embrasserai de loin ces lèvres du passé
Qu'un méchant coup de Temps aura courbées, cassées,
Je pleurerai en silence sur les étoiles en fuite
Qui peuplaient autrefois des yeux dévorant tout
Puis sans une parole, sans un au revoir
Je quitterai la ville, fuyant sans m'arrêter
Courant pour devancer, qui sait, pour rattraper ?
Les regrets et les rires que j'y aurai laissé.
Je prendrai la mer alors, moi qui l'ai tant cherchée
Dans les ruelles, le soir, ou bien au fond des lits
Je me dirai alors que j'aurai tant aimé la prendre, avant
Avant...
Je boirai tout mon saoul pour la dernière fois
Me remplirai la panse d'agnelet confit
Puis, ayant fait le tour de mes plaisirs terrestres
J'entasserai en bottes tout ce que j'ai écrit
Tout ce que j'ai donné et tout ce que j'ai pris
Cela fera surement un boulet suffisant
Pour glisser sous les eaux, pour sauter d'un bateau.
Souriant à l'idée de ceux qui vont rester
Que vont ils partager de mes restes, de mes hardes ?
Et qui pleurera plus, et qui ne pleurera pas ?
Qui prendra donc mes livres, et qui se souviendra ?
Des ces mots-ci, de ces photos-là,
Un chagrin immortel qui durera deux mois
Et puis plus rien.
Pas de fleurs.
Pas de tombe.
Pas de trace.
Juste des ronds dans l'eau.
Le noir, enfin.
Désoeuvré et insomniaque, allez savoir pourquoi, j'avais décidé de nettoyer un peu mon répertoire de liens "Blogs". Pas vidé depuis ma première lecture de bingirl. Pas beaucoup ouvert non plus : trop de liens, et puis mes "habituels" sont en quicklink donc...
Trouvé plein de 404, forcément, plus que je ne le pensais ceci dit. D'autres sont laissés à l'abandon, au milieu d'un mois, au milieu d'un post. Amoncellement de commentaires, "dis, tu postes ?". Pas de réponse, pas de post d'adieu - ce qui est aussi bien. Un blog avec un post d'adieu revient la semaine d'après, c'est bien connu.
Au milieu de ce cimetière à blogs, je me suis demandé combien de ces gens étaient morts, eux aussi. Qui sait ? Et moi ? Si je mourais, comme ca paf, qui le saurait ? Coups de fil résonnant dans le vide - rien d'inhabituel, je réponds jamais. ICQ, mail, pareil, mes amis savent que parfois je réponds 3 mois plus tard...ou pas. Alors ?
Si un jour je blogge pas depuis un mois, bouchez vous le nez et défoncez ma porte.
Prenez et mangez, asi est mon corps.EDIT : Oh au fait, ca fait un bout de temps que j'oublie de le signaler, mais la Taupe est reviendue, avec 20% de notes en bas de page gratuites pour tout achat supérieur à 50 euros.
EDIT2 : Et dans le domaine morbide, je viens de remarquer que N/B affichait 1300 posts au compteur. 1300 posts en un peu plus de deux ans. Vous imaginez la densité quotidienne en conneries ? Moi, je suis juste ébahi de la quantité que j'ai pu pondre. Et tout ça sans la moindre once d'intérêt. Guiness Book.
Quand on m'dit qu'j'ai été
Terminé à la pisse
J'dis qu'chuis pas commencé
Et que ca m'rend service,
Faut vous dire que d'puis qu'chuis né
Ben demain on rase gratis,
Et mon daron d'gueuler :
"Tu s'ras une pomme mon fils !"
Les Blaireaux - C'est moi qui l'a fait
1. As-tu déjà baptisé un animal familier avec un nom nerdique? (Par exemple: Cisco, le chat de Flaoua.)
J'ai pas d'animal familier. J'ai juste des peluches, baptisées Ernest, Brad et Saturnin. Mais ce format-ci, mon PC s'appelle Belgarath, ca compte ?
Un jour, un jour j'aurai un orang-outan dans un pneu.
2. Après la brosse à dent ou le vibromasseur, quel objet souhaiterais-tu voir branché en USB à ton ordi? Pour quoi faire, au juste?
Une glacière. Pour les binouses.
3. Au travail, sur combien de boîtes mail persos, messageries instantanées, chans, forums, es-tu connecté(e) en permanence?
Au traquoi ? Ah, tu veux dire, dans la journée pendant que je fais autre chose ? Un mail, Trillian, 4 forums, ZERO chans (faut pas déconner non plus). Oh, et une dizaine de webcomics.
4. 1024x768 en 16,7 millions de couleur, ça représente combien de Mo de mémoire?
Oh putain, pour une fois je peux répondre ! alors voyons euuuuh...déja ca fait 786432 fois le poids en octets d'une couleur. En 16,7M, le code d'une couleur c'est #FFFFFF, soit 3 octets par teinte...Merde, doit y'avoir aussi un octet ou deux pour la position du pixel, disons deux octets, ce qui nous amène a 5 octets par pixel (en gros hein, on est pas des mathématiciens, alors on va approximer comme des porcs et ca va tomber juste), pour un total de euuh...3.75 Mo (en ayant pris soin de faire le ko à 1024 et pas 1000, biensur. Biensur.). J'ai bon, m'sieur ?
5. Donne-moi une bonne raison de continuer.
Pour le principe, et pour l'exemple aussi.
#318 : Les gens qu'il faut pousser au cul pour leur faire découvrir quelque chose, qui renaclent, ronchonnent, râlent, disent au bout de trois pages/30 secondes d'intro "ouais non j'aime pas c'est pas mon style", puis un mois après reviennent pour t'emprunter le reste.
#5 : Les filles qui répondent pas aux mails que je ne leur envoie pas. Mais qui parlent quand même.EDIT : #1027 : Les gens qui s'excusent quand je fais des conneries (*sifflote*)Enfin bref, asi es ma vida loca.La censure est une connerie en soi. Je parle pas de principe là hein, bien qu'évidemment, étant anarcho-branliste je suis évidemment opposé à toute restriction, fusse-t'elle théorique, de ma liberté.
Non, je parle du principe, de l'idée même qui implique la censure. Si je censure une idée, un texte, une phrase, une personne, une religion, j'admets et j'affirme implicitement une faiblesse, une faiblesse énorme même. Si il existe une idée, d'où qu'elle vienne, que mon système ne peut pas assimiler, récupérer, compromettre, contredire, si une idée met mon système en péril de manière assez drastique pour devoir exiger sa mise à l'index, mon système est intrinsèquement buggé. Cela est évident. J'irais même jusqu'à dire que si un systême implique quelque forme de censure que ce soit, il est bon pour la casse d'entrée de jeu. La corollaire suivante est nécessairement vraie : si je censure quelque chose, je donne automatiquement à mes adversaires l'arme ultime contre moi et mon système.
C'est pour cela que l'on ne verra probablement jamais de censure dans les systèmes pourris évolués. Les dictatures rudimentaires interdisent, ce piétinement des libertés énerve tout en donnant l'arme ultime, la dictature rudimentaire tombera. Ce n'est qu'une question de temps. (cf. les débuts du siècle des lumières, la censure de l'Encyclopédie, la Russie communiste, etc...). Mais la non-existence de la censure n'implique pas nécessairement un système clean, evidemment - de Diderot à BHL, rien n'a changé, et "la liberté d'écrire et de parler" marque toujours "soit l'extrême bonté du Prince, soit le profond esclavage du peuple.". C'est aussi pour cela que dans un système pourri évolué, la censure n'est pas nécessaire - du message subversif mettant en danger le système, ou poussant l'individu à le/se remettre en question, on fait des films, on imprime des T-Shirts. On fait une mode. On ridicule. On rend has-been. On passe à une autre mode. Essayez de parler des idéaux de Mai 68 aux survivants, vous allez voir, c'est rigolo.
De cette démonstration admirable (j'ai trop de talent), j'en déduis que les Républicains américains sont vraiment, vraiment des cons quand ils prétendent apprendre le créationnisme en censurant le darwinisme, de censurer l'éducation sexuelle et de saquer les profs parlant d'homosexualité à leurs élèves. Non qu'une Amérique 100% gay ne me déplaise. Au moins, en attendant, on en serait débarassés. Il n'empêche que cela affirme la faiblesse de leur ethos. Je m'étonne qu'ils, et que leurs élécteurs, ne s'en rendent pas compte. Les Américains sont moins cons que vous ne le croyez.
A bien y réfléchir, cette vérité s'étend évidemment plus loin que la simple censure, au point que je pense pouvoir affirmer que la moindre restriction de liberté rend le système caduque en révélant ses tares, ne serait-ce que de requérir une pièce d'identité pour monter dans un avion, interdire la came ou empêcher de fumer dans un lieu public.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Brothers, I am calling from the valley of the kings with, nothing to atone.
A dark march lies ahead, together we will ride like thunder from the sky !
May your sword stay wet like a young girl in her prime...
Hold your hammers high !
Manowar - Hail and Kill
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