Rentré. Pas envie de parler. A vrai dire, j'aurais un long et larmoyant post dépressif à faire, mais je suis un peu trop déprimé pour avoir envie de l'écrire. C'est l'Hiver qui arrive, on va dire. Bonne nuit chez vous.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Dans un royaume de musique mélancolique, j'errais dans un méandre. Images sporadiques, clignotantes, éparses et floues - tout cela a t'il vraiment existé ? Ai je vécu ces images, ces gens, n'est-ce que le parti pris de mon souvenir dérangé ?
Rien de tout ca n'a jamais existé. Ces gens sont morts il y'a des siècles et je n'en ai effleuré que des mémoires vacillantes. Vous n'avez jamais existé. Et ma pensée vagabonde qui vous rescussite parfois n'en est pas moins coupable de baiser sur vos tombes grises, et froides, et tristes, et mortes. Que savez vous de moi ? Que sais-je de vous ? Pourquoi juger quand tuer est si facile ? Tout cela ne vaut pas le prix de l'encre. Un autre neurone dédié à votre existence - je m'y perds, au fond. Vous subsistez dans ma caboche, d'images et de mots, grignotant mes méninges, occultant la vérité - mais quelle vérité ? Rien n'existe vraiment, surtout pas moi. Moi, je ne suis que l'ordinateur, le Monsieur Loyal qui vous abreuve et vous fait danser. Vous ne vivez que par moi, et vous n'existez pas.
Au rythme de la musique, vous agitez vos soubresauts, vos plaisirs et vos chants, dans une gigue morbide dont personne ne ressort jamais, jamais comme avant, parce qu'il n'y a plus d'avant. Le passé, le futur, rien ne se perd, rien ne se crée, tout disparait dans une bulle sombre qui porte mon nom de chat, un nom à neuf queues, neuf vies, neuf...lettres ? Non, ce n'est plus ça déja. Et puis j'aime pas les chats de toute façon.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues- alors vraiment
avec le temps on n'aime plus...
Léo Ferré - Avec le temps
Hey little babe you're changing
Babe are you feeling sore ?
It ain't no use in pretending
You don't wanna play no more
It's plain that you ain't no baby
What would your mother say
You're all dressed up like a lady
How come you behave this way, yeah
Sail away sweet sister
Sail across the sea
Maybe you find somebody
To love you half as much as me
My heart is always with you
No matter what you do
Sail away sweet sister
I'll always be in love with you
Forgive me for what I told you
My heart makes a fool of me
Ooh, you know I'll never hold you
I know that you gotta be free, yeah
Sail away sweet sister
Sail across the sea
Maybe you find somebody
To love you half as much as me
Take it the way you want it
But when they let you down my friend
Sail away sweet sister
Back to my arms again
Hot child don't you know you're young -
You got your whole life ahead of you
And you can throw it away too soon
Way too soon, aah yeah
Sail away sweet sister
Sail across the sea
Maybe you find somebody
Gonna love you half as much as me - yeah
My heart is always with you
No matter what you do
Sail away sweet sister
I'll always be in love with you
Aaha
Queen - Sail Away Sweet Sister
Mes amis-camarades, l'heure est grave ! Je viens ici dénoncer encore une fois l'injustice, les profiteurs, les opportunistes, les BOURGEOIS ! Regardez donc, avec des yeux bien ouverts !
Voyez la félonie, le népotisme rampant ! Gandalf, Gandalf le gris, gris comme EMINENCE GRISE ! Oui, regardez : il soutient Aragorn, Aragorn qui usurpe le trône ! Biensur, c'est le pote à Gandalf, alors il aura le royaume des hommes ! Pourquoi ? Parce que c'est un fils à papa ! Et parce que Gandalf l'a dit. Gandalf qui, comme par hasard, a amené Bilbo a trouver la seule faiblesse du vraie Progrès Egalitaire, l'Anneau. L'Anneau qui est evidemment une allégorie du Marxisme originel, créé par son frère Sauron (ils sont tous les deux Istari, je vous le rapelle). Et evidemment, Gandalf détruit l'Anneau de son frère, mais pas de ses mains, ooooh non, il engage des mercenaires de l'Ouest pour le faire, sans se salir les mains...Et Aragorn épouse qui ? Arwen ! La fille du Roi des Elfes, Elrond, qui *comme par hasard* se trouve être un pote à Gandalf. NEPOTISME !
Mais ce n'est pas tout : Frodo et Bilbo, ses sbires, se retrouvent comme par hasard autorisés à prendre les bateaux vers Valinor. Comme par hasard. Alors que c'est un privilège réservé aux elfes - marque flagrante des apparatchiks qu'ils sont. Et pendant ce temps, Sam devient maire de la Comté - oh, encore un ami de Gandalf, COMME PAR HASARD. Forcément, on renvoie l'ascenseur, tu détruis mon ancien ami je te donne un morceau du monde. Et n'oublions pas comment l'Anneau est détruit : Frodo, ayant des doutes, des scrupules honnêtes, décide de ne pas le détruire, et c'est Gollum qui lui prend, un Gollum qui avait été sauvé PAR GANDALF !
En vérité je vous le dis, Gandalf n'est autre que Staline ! N'écoutez pas ses viles paroles, il va construire des goulags partout dans Mirkwood ! Déja il "purge" les Terres du Milieu, détruisant Saruman, Denethor, et vous avez remarqué comme on n'entend plus parler de Radagast depuis un moment ? Ce n'est pas un hasard. Rejoignez moi dans ma lutte, vous qui comme moi avez été tellement décus, dans le film comme dans le livre, que Sauron ne gagne pas sa juste victoire alors qu'il domine du début à la fin ! PRENEZ VOTRE CARTE DU PARTI SAURONISTE FRANCAIS ! CONTRE LE NEPOTISME !
Enfin bref, asi es ma vida loca.EDIT : Tiens, vous voulez une preuve de plus de l'ingérence de Gandalf, de la corruption et du renvoyage d'ascenseur permanent qu'il engendre ? Simple. Il se trouve que les nains, qui sont plus trop trop ses potes depuis qu'il les a enfilés sur un deal foireux à base de dragon, d'Arkenstone, d'armée gobeline, d'araignées géantes et oh, d'elfes (les potes à Gandalf), les nains qui sont plus ses potes et qui n'aiment pas trop ses grands camarades de purification ethnique les elfes, se retrouvent à tous crever dans la Moria. Comme le hasard fait bien les choses, vous ne trouvez pas ? Attendez, y'a mieux. Ils se font tous crever la panse dans la Moria par le Balrog, le soi-disant "Fléau du Durïn" absolument invincible, immortel et tout, et *comme par hasard* ce dernier disparait après un petit tête à tête avec Gandalf. Evidemment, Gandalf revient plus tard et explique qu'il s'est battu avec pendant des semaines, qu'il a pété un niveau, qu'il est devenu Gandalf le Blanc (évinceant Saruman, son supérieur, au passage, mais on l'a déja dit) et tout et tout, mais vous voulez savoir la vraie vérité ? Gandalf avait payé le Balrog depuis le début, depuis leur camaraderie Valinorienne. Payé pour se débarasser des nains qui menacaient de mettre à bas ses plans de domination du monde. CORRUPTION, ENCORE !
On nottera aussi que jamais les nains porteurs d'Anneau ne sont mentionnés. Ah on s'en fout bien de leur pouvoir qui se cassera la gueule quand l'Anneau unique sera détruit, alors qu'il est expréssément dit qu'ils ont été épargnés par l'influence "corruptrice" des anneaux, qui les ont juste menés à s'engueuler avec les elfes - c'est corrupteur quand c'est pas dans tes potes, Gandalf ? Et biensur tes camarades Elrond, Galadriel et TOI, qui portez des anneaux aussi, vous êtes pas "corrompus" du tout ? Influence corruptrice mon cul, les nains n'ont pas ostracisé les elfes par une quelconque manipulation de Sauron, qui est un homme affable, honnête et tout, mais parce qu'ils ont vu clair dans ton jeu ! D'ailleurs je commence à me demander si c'est pas juste pour baiser les nains que tu as lancé ta croisade contre le soi-disant Mal. Après tout, tu t'en fous toi, que les anneaux perdent leur pouvoir, t'as un one-way trip gratuit pour Valinor après, comme un bon gros bourgeois que tu es, tu t'en fous bien que les camarades prolétaires et mineurs se fassent baiser par tes petits copains les humains, hein ?!
Seven rings to the dwarves
In their halls made of stone
Into the valley
I feel down
One ring to the dark lord's hand
Sitting on his throne
In a land so dark
Where i have to go
I'll keep the Ring (5x)
Blind Guardian - Lord of the Rings
Que celui qui n'en a jamais rencontré me jette la première pierre. Le dernier en date était un distributeur de billets de train, Gare Montparnasse. J'ai souri. Des gens ont eu peur et m'ont jeté des pierres.
Mais dis moi OS, as tu déja rencontré un B.O.F.H. ?
2. Sur un clavier QWERTY, comment fait-on un pipe?
Comme on veut, mais SANS LES DENTS S'IL VOUS PLAIT.
Ha ha ha.
Comme je suis spirituel.
Et sinon, j'en sais foutre rien. Par contre, sur un clavier hébreu, c'est altgr-6, comme à la maison.
3. Yeux qui picotent, raideur de la nuque, baillements conpulsifs... Quels sont les signaux d'alarme qui te poussent à arrêter IRC/CS/que-sais-je-encore pour aller reposer ta carcasse pendant quelques heures?
En général c'est une intense mélancolie/monotonie qui me prend, un genre de "a quoi bon ? J'me fais chier sur Terre, et encore plus à ce jeu débile..." qui me prend, alors soit je vais dormir, soit je m'ouvre les veines. Et au matin, j'ai plus envie de mourir si y'a encore des bières au frais. La vie est formidable.
4. En cinquante mots maxi, décris-moi le logiciel de traitement de texte Word v1.0.
Antique. (Tu me dois 49 mots.)
5. Où sont les femmes? (Attention, dans ton cul n'est pas une réponse valable.)
DTC est *toujours* une réponse valable, mécréant. Et "tu sors", aussi.
Nouvelle revamp' de la radio. Ce coup-ci, le thème est : ethnicité et covers. En même temps, vu le peu de mp3 que j'ai à présent (à peine 15 Go, une misère), je pouvais difficilement faire des thèmes supra évolués concept à mort. Par contre, pas de vraie gamme chromatique ce coup-ci, même si bon, je suis un mec gentil (attention, j'ai bien dit gentil, pas homosexuel), alors j'ai essayé de mettre les bourrins à la fin, quand même.
Au menu :
Subway - Mourir pour des idées : de Brassens évidemment (je devrais même pas préciser, y'a que des cons pour ne pas le savoir, finalement), une des (rares) perles de l'album "Les Oiseaux de Passage".
Ottis Redding - Sitting by the dock of the bay : aaah, une chanson qui a une histoire. Oh oui oh oui oncle Kobal, raconte nous une histoire ! Ta gueule, lardon, et va m'chercher une bière. Bon, donc, cette chanson, elle est dans Top Gun, je l'ai entendue quand j'étais môme donc (et que je regardais Top Gun envirron une fois par semaine. Je vous encule TOUS.). Et puis elle est restée dans un coin de ma tête, jusqu'a ce que je la réentende chez l'ultraorange, enfin, avant qu'elle ne ferme quoi...Et pouf, je suis tombé re-amoureux de ce vieux truc qui sent la Louisiane, alors bon, j'l'ai pécho, gros. Et puis j'ai rematté Top Gun...
Dark Sanctuary - Laissez moi mourir - pour démystifier un peu le "speak english is cooler", du goth en français dans le texte. Et classe.
Maori Tama Renata - Once Were Warriors theme : Merci à Flaoua pour m'avoir conseillé le film, il y'a longtemps (après une guerre de topics, si je ne m'abuse).
Basil Poleduris - Hymn to the Red October : Je sais pas vous, moi les choeurs de l'armée rouge j'ai toujours été fan. Les choeurs du 6° Panzergrenadier aussi d'ailleurs - un de ces quatre faudra que je vous mette leur "Lili Marlene", ca envoie bien aussi.
Deep Forest - Sweet Lullaby : le genre de morceau que tout le monde connait vaguement, sans arriver à mettre le doigt sur où il l'a entendu, ni comment. Ou alors c'est juste moi.
Mago de Oz - Fiesta Pagana : du folk-metal portugais. Beat this, bitch.
Bran Barr - Righ'beern : Ok, tu te déclares pas vaincu sur le folk-metal portugais ? Tiens, du Celtic War Metal. Et si tu te relèves, je t'enchaine au Bombastic Epic Hollywood Metal.
Chumbawamba - Mary Mary : Hail Mary, full of grease...Le mix choeurs simili-religieux et brutalité ca marche toujours, moi j'dis. Ca marchait avec Salva Nos, ca marchera avec Mary Mary.
Annihilator - Striker : ni une cover, ni vraiment ethnique, mais j'ai découvert ca récemment, et ca me colle une pêche d'enfer, alors...
Rancid - The Brews (NoFX cover) : totalement de l'avis de Saint LordJim sur ce morceau : la cover est dix fois mieux que l'originale, et le chanteur de Rancid est vraiment idéal pour le punk : on sent la bière pas cher dans sa voix.
Rammstein - Sad But True (Metallica cover) : Dans la lignée des covers qui retravaillent toute la chanson à la sauce du groupe qui la fait. Les meilleures, ou les pires, ca dépend. Ici, ca tape plutot dans le meilleur.
Cradle of Filth - Hallowed Be Thy Name (Iron Maiden cover) : Je hais Cradle. Je peux pas supporter Cradle. Je vomis Cradle. Mais leurs deux reprises de Maiden tuent leur maman. Ca me fait assez chier de l'admettre, mais je suis pas de mauvaise foi.
Voila voilaaa...
Ayant constaté une recrudescence estivale du kibezki général, et se posant toujours à la pointe de l'innovation et de la mode bloguistique, Punkette et Moi vous invitons cordialement à la première de TouzeCarnet, qui se tiendra dans une backroom du casino d'Enghien (ou dans les chiottes de la première boite goth venue, selon affluence), bientôt.
La soirée sera évidemment sponsorisée afin que les organisateurs s'en mettent plein les fouilles, par des sponsors comme Durex, Smirnoff, Le Point et la Croix Rouge Française. De plus, ^la renommée Maïa Mazaurette filmera l'intégralité de la euh...chose, et revendra la cassette au plus offrant, probablement Paris Boum-Boum.
Des invitations VIP seront évidemment distribuée aux journalistes du Réverbère et de MediaTIC qui immortaliseront la première envolée d'une manifestation bloguienne à la française que nos corréligionnaires de par le monde ne sauraient qu'imiter. Possibilité de négocier avec mon banquier le deal d'invites VIP aux simples lecteurs, sur présentation d'un acte de naissance ou d'une carte du Parti Communiste Français.
Et n'oubliez pas : blogguez couverts !En vous remerciant, bonsoir.WTF ?! Bon, l'heure est 'achement grave là, les mecs (et les gonzesses, y'a pas d'raison). En effet, au péril de leur vie et sous des cieux bien incléments (j'en veux pour preuve que j'arrive à choper une bronchite le 15 aout. C'est dire si je suis copain avec la failure), bref, se jetant au créneau de l'actu qui tache, ca fait bien le 5° blog que je lis qui s'indigne vertement comme quoi au journal de TF1 (ou était-ce France 6 ?) ils ont fait un sujet de 25 minutes (sur 30) sur le fait que Zizou aille se faire enculer ailleurs que dans les vestiaires du Stade de France.
Et la je dis stop. Tiens d'ailleurs : stop. Voila, j'l'ai dit. TAS DE VEAUX ! Qu'est-ce que ca peut vous foutre bordel ? Vous considériez les infos télés comme un standard de l'info avant ? Surtout TF1 ? J'oserai même aller plus loin : bordel de nom de Dieu, mais pourquoi vous regardez/lisez les Zinfos, le sacro-saint JT ou le non moins Holy Newspaper ? Je veux dire, à part pour faire des posts sur "c'est trop dégueulasse de faire 20 minutes sur Zidane quand y'a la guerre dans le monde et la faim aussi pis tiens la misère et la famine, quelle bande d'enculés ces footballeurs, j'pousse trop un cri sa mère !" et discuter entre gens de mon milieu (forcément promus experts dès lors qu'il y'a eu un "Ca se discute" sur le sujet) sur la politique extra-territoriale américaine, le futur de nos ressources énergétiques ou encore les pronostics avisés sur la prochaine élection du plus beau poil de mon cul, franchement, ca vous avance à quoi tout ça ?
Votre vie est tellement si simple et libre de toute emmerde que vous voulussiez (ptain, j'traine trop avec Fabienne moi) en rajouter de l'International par-dessus ? Votre vie est elle foncièrement et profondément affectée par la guerre en Irak, les tremblements de terre ici, les morts là bas, et la canicule ma bonne dame ? Ca vous donne l'impression d'exister ?
"Ah mais oui mais si tu t'informes pas t'es qu'un pion !", me répond le membre des JC le plus proche. Ce à quoi je rétorquerai évidemment qu'informé aussi, t'es qu'un pion, sale trotskyste anti-anticommunistes primaires. Camarade, pardon, je m'emporte. Mais c'est vrai aussi, sont tellement boulets aux JC que ca m'étonnerait qu'a moitié qu'ils soient vraiment communistes.
Quand aux ceusses qui tiennent à s'informer pour pas voter con, je me marre un peu, de l'oxymore d'une part (merci Font & Val), et puis je rappelle qu'élections-pièges à cons, action directe tout ça tout ça ; on est anar' de pacotille ou pas.
Bref, en gros, le message est : si le but de vos écrits et cris du coeur est de dire, sempiternellement, sincères mais bêtes à manger du foin, ridicules et néanmoins un peu pénibles, comme une flatulence qui vient de loin, genre, de dire donc "les journaux/télés/politiques/pays/ma copine Virginie/la mode/la musique/les gens ca pue du cul/quelle(s) salope(s)", une solution simple et radicale : arrêtez vous. Arrêtez de regarder ces conneries, de lire ces conneries et/ou de fréquenter ces cons.
Je sais, je sais, ca semble difficile, voire impossible dit comme ça. Moi même j'ai lu toute la trilogie "Orcs" alors qu'a la 50° page du premier je savais déja que c'était de la merde, juste pour accorder à l'auteur le bénéfice du doute, c'est vous dire. Mais n'empêche, on s'y fait plutot bien, au final, à zapper définitivement les choses et gens inutiles ou inintéressants. Et si un brelan de connards tous sexes (voire orientations politiques, c'est dire si les blaireaux sont partout) confondus n'en avaient pas fait leurs unes, je l'aurais même pas su, moi, que Zidane il quittait l'équipe de France.
Elle eut pas été un peu plus belle, la vie ?
Enfin bref, asi es ma vida loca.EDIT : P'tain même Fleur...même Fleur...Si même les goths se mettent à être lourds, où va l'monde, dieu m'chafouine, où va l'monde ?
EDIT2 : Oh, et avant qu'on me le fasse remarquer, oui, biensur, je reconnais tout à fait le côté "mise en abîme" de ce post. Mais
1) je revendique un droit à la mauvaise foi, voire au foutage de gueule
2) C'est à la fois une note à moi-même (du type : "eh, gros, arrêtes les blogs, tu veux ?") et une prière aux blogs qu'il m'arrive encore de lire ; et
5) y'a pas de 5).
Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard,
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson,
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson,
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare...
Il n'y a pas d'amour heureux.
Brassens - Il n'y a pas d'amour heureux (Aragon)
Un peu comme le dernier post, je vous le refais chaque année celui-là, mais la routine est un peu toujours la même : descendre de la bagnole après un road-trip assez morphéique sur le début puisqu'à peine arrivé sur l'autoroute je pioncais déja, descendre de la bagnole donc, arriver chez soi dans un appart tout briqué tout rangé quasi-mort puisque fait le ménage avant le départ, poser ses valoches, se poser sur le plumard, et regarder dans le vide - et maintenant, j'fais quoi ? Après une semaine (oui, cette année une seule, première année où je fais des infidélités et que je reste pas les 3 - mais la dernière promettait de suxxorzer a mort, puisqu'ils sont restés à 4 tondus) à avoir ses journées remplies du sol au plafond, entre potes, bières et JdR, murders à tiroirs et autres fourberies chafouines mais distinguées, retrouver le monde "réel", et s'y faire chier comme un rat mort au bout de 3 minutes chrono.
Alors désoeuvré, on checke ses mails (enfin, on checke son spam - j'estime le ratio vrai mail/spam a envirron 1/150), on fait vite fait le tour de blogs qui ont pris 150 articles et qu'on a la flemme de lire en entier, on remplit le frigo (surtout de bières - le marriage arrive, après tout, et d'ici deux trois jours je commencerai à y penser pour de vrai) - bref, on s'emmerde, et on a envie d'y retourner, dans sa petite bulle de grand n'importe quoi où on peut, sans que ca choque personne et en se marrant comme une baleine (mais pas trop fort, parce qu'on a la voix cassée) être le Schtroumpf Coquet Mais Pas Pédé ("bon, tu me schtroumpfes les couilles là"), une racaille wesh'wesh', un flic pourri se faisant pourrir, ou encore se trimballer tout la journée avec une francisque (oui, une vraie, pas une de GN) sur l'épaule sans autre raison que "parce que c'est fun", et sans que les flics débarquent. Ce qui change somme toute assez des "ha bah vous d'vez plus avoir chaud à la tête" qui pleuvent pour un simple rasage de crâne dans le monde "normal".
Bref, fin d'interruption des programmes, ne zappez plus, m'enfin comptez quand même un jour ou deux avant que je me réacclimate, bande de crypto centristes.
Moskau, Moskau,
Väterchen dein Glass ist lehr,
Doch im Keller ist noch mehr
Hö Hö Hö Hö Hö
HEY !
Dschinghis Kahn - Moskau
Comme tous les ans à cette date, je m'en vais passer quelques jours parmi des déjantés qui trouvent ca tout à fait raisonnable de se faire fabriquer (voire de se tricoter, pour les plus lâchés) une cotte de mailles sur mesure et qui peuvent passer 18 heures à pousser non-stop des pions sur une table. Mon évasion à moi.
Ergo, pas de posts d'ici le 20, et après, semaine de préparation psychologique pour le mariage de ma soeur - comptez pas trop sur des bons posts, je serai en train de me morfondre au fond d'une bière, probablement.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Tu n'cadres pas dans leur monde où les clones se confondent
Toi tu n'es pas de ceux qui mentent pour être heureux
Tu agis trop souvent, comme le f'rait un enfant
Tu penses avec ton coeur, tu ris comme tu pleures...
Banlieue Rouge - Comme une flamme trop forte
J'aime bien les touristes.
J'aime bien les touristes parce que quelles que soient leurs gueules, leurs fringues, leurs origines, quelle que soit leur langue, ils ont toujours l'air heureux comme des papes.
J'aime bien les touristes parce qu'ils rendent toujours les sourires.
J'aime bien les touristes parce que ca les choque pas de payer 10 euros la pinte.
J'aime bien les touristes parce qu'ils trouvent ca sans doute "très typique" ou "très français" un énergumène chevelu (enfin ex...) qui chante dans la rue, à 5 heures de l'après-midi, même pas bourré (ouais, enfin, bourré parfois, aussi, faut pas déconner. Et puis c'est tout aussi typique.).
J'aime bien les touristes parce qu'ils ont toujours l'air un peu paumés, un peu gamins, parce qu'on a envie de les prendre par la main, de leur montrer des trucs, des coins, de leur payer un godet, de leur raconter ce qu'il n'y a pas dans les guides touristiques.
J'aime bien les touristes parce que dans le métro ils ont toujours un plan en 4 par 3, et qu'ils font bien gaffe à pas rater leur changement.
J'aime bien les touristes, parce qu'ils jettent un regard émerveillé aux choses que je vois tous les jours, tellement que je ne les vois plus, comme si pour eux c'était totalement nouveau, totalement incongru - probablement parce que ca l'est vraiment.
J'aime bien les touristes, quoi. Je pourrais passer mes journées le cul posé sur un banc des Champs Elysées, juste pour les mater, juste pour les voler. Je pourrais, si y'avait pas des putains de cailles qui squattaient les bancs pour leur piquer leurs larfeuilles en me faisant la gueule, comme des parisiens.
Moi, quand ch'rai grand, j'veux être touriste.
Enfin bref, asi es ma vida loca.She didn't know how to live in a town that was rough
It didn't take long before she knew she had enough
Walking home in her wrapped up world
She survived but she's feeling old
And she found all things cold
Tori Amos - Strange Little Girls
J'aime que tout soit bien parallèle. Je n'apprécie rien tant que cet instant, trop éphémère hélas, où ma montre à quartz indique onze heure onze. Quelque fois j'ai un orgasme jusqu'a douze!
1. Dans quel film as-tu assisté à une séquence où l'environnement informatique te semblait le plus crédible?
Hmmm pas évident ça, enfin c'est pas comme si c'était le genre de truc qui marquait énormément, que ca "colle", ce qui marque c'est quand c'est n'imp...Je dirais bien "Wargames", mais y'a pas mal de n'imp dedans quand même (genre le super-ordi du Norad relié au téléphone, on y croit à mort). Joker.
2. A l'inverse, cite-moi un film où tu as explosé de rire en voyant ce qui se passait à l'écran.
Easy : Hackers. Si vous ne l'avez jamais vu, vous avez un chef-d'oeuvre en stock. Ce film est absolument mythique. Mess with the best, die like the rest.
3. Es-tu toujours utilisateur des technologies analogiques suivantes: cassette audio, VHS, photo argentique, téléphone filaire / modem RTC? Si c'est le cas, quand penses-tu arrêter?
Aucun. A la limite VHS, les rares fois où je retourne chez mes parents, parce que certains films de ma collec n'existent pas en DVD (genre Montparnasse-Pondichéry, que je cherche depuis des années), mais c'est bien tout.
4. A quel langage appartient la syntaxe SELECT, FROM, WHERE...?
Ha p'tain je le sais, c'est un truc de base de données, j'ai utilisé ca en plus...RAAAAAHH...MySQL, ca y'est ! Non ?
5. Sauras-tu retrouver l'auteur de la citation ci-dessus?
C'est à *moi* que tu demandes ça ? Moi qui peux réciter quasi-par coeur n'importe quel Réquisitoire ? Tu cherches à me vexer, c'est ça ? Wanna fight you flacid fat fuck ?
Tain mais c'est quoi tous ces blogs qui se cassent la gueule ? Vous faites ca pour me faire chier ou quoi ? Vous croyez que j'ai que ca à foutre de mettre à jour ma page de liens, c'est ça ? Merde, chier à la fin putain ! Pour la peine, ca attendra que je revienne, tas de pustules inconstantes !
Enfin bref, asi es ma vida loca.Slithering into position,
Moving in for the attack ;
Forcing ahead with precision,
Now there is no turning back !
Charging ahead with conviction,
Let no one dare stand in my way ;
Conquering all opposition,
The battle is mine once again !
Annihilator - Striker
Flashbacks. Instant surranés, milliseconde, mais tout revient d'un coup. Odeurs, sentiments, impressions, couleurs - le tout l'espace d'un battement de cils. Parasites, débilitants. Imprévisibles. Une seconde buvant une binouse entre potes, la suivante de retour là bas. Indélébiles - imortelles surtout. Sans âge, sans oubli. La bagarre haineuse dans la piscine de Bethesda, Maryland. Le gout de ses lèvres. La famille irlandaise et son store cassé. Un poisson en peluche. Un après-midi à se regarder les yeux, sans un mot, sans préméditation, sans ennui. Une danse honteuse, une proposition indécente pas vue. Un ridicule à peine effacé. Une partie de jeu de rôle. Un sein dénudé. Une bouteille d'eau dans la gueule. Une étreinte aggressive comme un adieu. Un bandeau sur les yeux. Une semaine sans boire.
Sentiments conflictuels, souvenirs pénibles - instants honteux, instants haineux, instants où l'on aurait voulu être ailleurs, ou bien encore pire, instants bienheureux, paisibles. Tout est là - et puis plus rien à quoi se rattacher, tout disparait à nouveau. Juste un gout de feraille dans la bouche, de l'avoir trop serrée, juste des taches devant les yeux, de les avoir trop fermés. Et le réel revient, une touche de couleur en moins, un trou dans la conscience en plus. Personne n'a rien remarqué. Tout va bien. Mais soudain plus rien n'a d'apparence, d'importance - pour un instant, encore.
C'est juste moi, ou vous aussi ?
Enfin bref, asi es ma vida loca.Au lieu d'tirer la plug
Sur ta crisse de vie d'bum
Essaie d'lâcher la drogue
Pis d'faire de toi un homme
Parce que moi j'veux r'trouver
L'vieux chum que j'ai connu
Mais personne peut t'aider
Si toi tu t'bottes pas l'cul
Les Cowboys Fringants - Mon Chum Rémi
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