28.7.04

4:01 PM : Rebuff plz ?

Comme prévu, remise à jour totale de la radio. Et plus organisée aussi, dans un genre de gamme chromatique de la violence, en gros : plus ca va plus c'est bourrin. Ce qui permet aux gens un brin moins éclectiques que moi de pas être surpris : en gros, si à un moment vous commencez à avoir du mal, il sert peu de continuer : la suite sera probablement aussi, sinon plus, brutale.

Au menu :
Pink Floyd parce que plus mou tu meurs et que ca fait une bonne intro moi j'trouve,
les Clancy Brothers parce que c'est fun,
Joyeux Urbains parce que la première fois que j'ai entendu cette chanson j'étais plié en quatre
Brassens parce que c'est Brassens et qu'à moins d'être un inconditionnel celle-la vous la connaissez pas,
Renaud parce que c'est Renaud et qu'à moins d'être un nain conditionnel celle-la vous la connaissez pas,
Font & Val parce que ca colle bien avec Renaud,
Soldat Louis parce que je voulais coller "Frères du Port" mais que comme le gros crash d'il y'a 2 mois m'a mangé la moitié de ma musique il restait plus que Pavillon Noir,
The Pogues parce qu'un peu de punk's not dead ne fait jamais de mal,
Nightwish parce que RAAAAH que ce morceau file la pêche,
Rhapsody parce que smignon,
Helloween parce que cette chanson est mythique,
White Skull parce que j'arrive toujours pas à croire que c'est une fille qui chante et qu'elle a l'équivalent féminin de la voix de Chris Boltendahl (chanteur de Grave Digger),
Sonata Arctica parce que lui il a peut être l'équivalent masculin de la voix de Patrick Dupont, mais ca speeeeeede,
Rammstein parce que dieu que cette chanson est classe, et enfin
Kittie parce que vu que Talena et Fallon se sont barrées du groupe, on peut raisonnablement penser que seul leur premier album vaudra jamais le coup, attendu que la batteuse est moche et que la chanteuse braille n'importe comment en live.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

Sell me the infection, when it's only for the weak
No need for sympathy, the misery that is me
No need for sympathy, it's only for the weak
On bleeding knees I accept my fate

In Flames - Only For The Weak


9:03 AM : Message à caractère informatif

Les déménagements ont beaucoup de choses en commun avec le sexe. A vrai dire, ils présentent strictement et exactement tous les éléments pénibles du sexe : c'est répétitif, c'est crevant, faut monter et descendre, soulever des choses lourdes, et on finit plein de courbatures. Parfois même faut monter des escaliers (même si dans l'ascenseur c'est mieux), ou descendre à la cave.

Mais bon, y'a aussi les bons côtés : on se fait payer à diner après, et on dort merveilleusement bien.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

The victory is Satan's but the battle is ours
We avenge you for centuries of rape, murder and theft
Behold the power of our killing machine
There'll be nothing but dust when the vultures have left

Marduk - Panzer Division Marduk (NdK : spéciale dédicace aux boiseries)


27.7.04

5:31 AM : I'M NOT TAXES : I ONLY COME ONCE.

J'avoue que j'ai toujours un peu de mépris pour les gensses qui croient en la réincarnation, la métampsychose, en fait, n'importe quelle forme de vie après la mort, quelle forme qu'elle prenne. Ca m'a toujours semblé être une forme de faiblesse de croire que non, spa fini après, y'a un same player shoot again, un niveau bonus, un one-up, une deuxième chance.

Et ce, pas seulement parce que moi je crois qu'après la mort il n'y a que les asticots - mais penser qu'une fois la vie finie il y'a une autre forme de conscience (encore une fois, quelle que soit la forme qu'elle puisse prendre), c'est ne pas admettre que le soi, l'égo, puisse disparaitre, finir, définitivement, dans un grand bond en arrière.

Evidemment, il serait stupide de prétendre que la seule vérité c'est les asticots, mais tout de même, ne pas avoir le courage de les envisager, d'envisager que non, dans 10 ans plus rien de *moi* (ou *toi*) n'existera, ni pensées ni atomes ni corps ni mémoire ni écrits ni rien, comme si tu n'étais jamais né, non, ne pas avoir le courage d'envisager cela avec sérénité, ca me semble vraiment lâche.

Par contre, j'ai beau faire des efforts et être fan des Joyeux Urbains et des Wriggles, Mes Souliers Sont Rouges c'est vraiment un groupe de merde, qui fait de la musique pour asticots.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

You take time to cut me down
you're a fool, you're the talk of the town
so jealous, can't you see
it's your own insecurity
Your life is a mess
slightly obsessed
are you a paranoid schizo ?
what a fiasco !

Annihilator - Fiasco



25.7.04

1:06 PM : Remise en to be or not to be.

Je sais, je vous fais le coup assez souvent finalement, mais j'ai vraiment l'impression ces derniers temps de ne plus rien avoir à dire. D'avoir fait le tour. De commencer moi aussi à raconter toujours un peu les mêmes conneries, à tourner en rond, à faire de la rediff, un peu comme Fleur, Naque, binnie, et finalement un peu tous les blogs un peu poussiéreux.

Et à vrai dire, c'est un peu flippant je trouve : si en quoi, deux ans ? deux ans et demi ? j'ai dit tout ce que j'avais à dire, tout ce que j'étais (ou plutot, tout ce que j'acceptais de dire, faut pas déconner non plus), ca implique quand même un putain de creux dans le dedans de la tête. Je sais pas trop ce que ca va devenir ici. Je crois que j'ai envie de changer radicalement le genre de bafouilles, mais je sais pas si j'en suis capable. Et puis je sais pas si dans deux mois j'aurai toujours envie. Et là, tu vois (il chantonne), j'ai perdu le fil de ce que je voulais dire parce que je commence à me réveiller, et toute ma réflexion s'est enfuie parce que c'était un peu un demi-rêve, et que quand tu es aware, les demi-rêves tu les exploses en grand écart facial (et à vrai dire, je vous raconte même pas le nombre de posts que vous perdez à cause de ça. Je réfléchis bien que quand je dors, en fait. C'est pour ca que quand on me parle, on a l'impression que je suis un gros con - alors que c'est juste que je suis réveillé). Doppelfick.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

"Drunk with the blood of your victims
I do feel your pity-wanting pain,
Lust for fame, a deadly game"
"Run away with your impeccable kin!"
"- Good wombs hath borne bad sons..."

Nightwish - The Kinslayer



24.7.04

12:53 AM : Souvernis.

Décallé, défoncé. Retour aux sources. J'avais oublié à quel point c'était sympa de temps en temps, les bars entre potes, à raconter des conneries plus grosses que soi (genre "La F1 ce serait intéressant si ils mettaient des mines sur la piste, sans c'est vraiment chiant quoi").

J'avais oublié à quel point on pouvait se sentir profondément seul dans le métro retour.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

Le dernier de ces matelots
C'était moi, j'étais parigot
J'étais bon comme la romaine,
Rusé malin comme une hyène,
Musclé comme un flan aux pruneaux...

Renaud - Les Trois Matelots

21.7.04

2:35 AM : L'attrait de la connerie

J'aime beaucoup les forums du 'ternet. Si y'a bien un truc qui me fasse encore régulièrement marrer, c'est bien ça. D'abord, parce que, allez savoir pourquoi, chaque discussion dégénère quasi-immédiatement - ca en soi c'est plutot mauvais, surtout si le sujet originel valait le coup, mais c'est la manière dont ca part en cahouète qui me fascine. A croire que les forums ont un genre de fonction "génération spontanée d'abrutis", quelque chose comme ça. Et pas que les forums "publics", sur des sites ultra-connus hébergeant un demi-million de membres, ce qui permettrait au moins d'expliquer que, ben oui, sur un demi-million de connards, y'a forcément quelques blaireaux plus profonds que les autres. Non, même sur des forums archi-élitistes, restreints, planqués, centrés sur des trucs tellement anecdotiques ou à faible attrait mainstream que c'est même plus drôle, les ahuris congénitaux semblent sortir des boiseries.

Ca va du simple troll qui, allez savoir pourquoi, décide de pourrir un thread ou vingt, comme ca, pour déconner (faudra un jour qu'un troll professionel m'explique la jouissance qu'il en tire. Ca m'est pour l'instant aussi étranger et incompréhensible que le fétichisme du chou-fleur, ou le succès de la Star Ac'.) aux vrais psychos qui lachent une longue tirade prosélytisante à tendance "Dieu est amour, mais fais gaffe à ton cul quand même, on va te griller chien d'hérétique" sous prétexte qu'une discussion soutenue sur les mérites comparés du PaK 75 teuton et du canon de 76.5mm russe (oui, je vous le disais, je fréquente des forums assez spécifiques, parfois) est surement l'oeuvre du démon. Surement. 

Le plus fun étant évidemment les forums vraiment mainstream de chez mainstream, où la proportion de dégénérés atteint parfois les plus de 75% au dessus des normes saisonières quand le temps le permet (étrangement, les dégénérés postent beaucoup plus que les gens avec un cerveau. Ca doit encore être une histoire de ratio quantité/qualité) et, par le truchement d'une sélection Darwinienne, où la dégénérescence atteint des proportions géologiques - dans le sens où l'on sent bien que parfois, excitation synaptique et tectonique des plaques ont le même planning horaire.

Au final, hors l'intérêt intrinsèque du forum (parce que, oui, des fois j'ai envie de lire une étude approfondie des mérites du PaK 75 (mais seulement entre février et aout 42, sur le front de l'Est. Evidemment.)), la contemplation horrifiée du génome finit toujours par l'emporter. Un peu comme un voyage en bagnole : OK, le paysage est joli, parfois les voyageuses aussi, mais rien ne vaut un bel accident bien gore, avec quelqu'un incrusté dans la rembarde de sécurité. Un peu comme le ciné : OK, Memento c'est cool, mais ca vaut pas Hercule à New York. Au final, je finis toujours par passer plus de temps sur les pires pourritures que sur les threads de qualité. Les forums, c'est la junk food de le net.

Enfin bref, asi es ma vida loca.
 
PS : au fait, j'atteins ma limite de taille de site, vais probablement bientot changer la playlist de la radio, et y'aura moins de trucs dessus. I blame Jaded, and so should you.
 
I'm a savage
It's too late for me
The other side's taking control and I know
There's one way I can walk alone

Blind Guardian - Welcome to Dying


19.7.04

3:14 PM : A croire que l'génie c'est comme les champignons - ca s'épanouit dans l'humide

J'oubliais, une perle éminament bloggable issue d'un échange de mails avec Saki :

"La  bière, ca compte pas [comme élément métabolisable (oui, on a des discussions vachte pointues avec Saki)], c'est un fluide intra-corporel externe."

Enfin bref, asi es ma vida loca.

He might have been an admiral, a sultan, or a king
And to his praises we shall always sing
Ah, look what he has done for us, he's filled us up with cheer
Our Lord bless Charlie Mopps, the man who invented beer, beer, beer !

The Clancy Brothers & Tommy Makem - Beer, beer, beer




1:08 PM : Diplomé

Bon, reçu en deuxième année, bonne chose de faite. Ca a au moins le mérite de répondre en soi à la question "tu fais quoi l'année prochaine ?". Ca répond pas beaucoup plus loin ceci dit. Je me demande si cette question s'efface quand on vieillit, quand on bosse, quand on a des mioches, un mari etc...

Est-ce qu'on se dit encore, passé quarante ans, "et après, j'fais quoi ? Quand j's'rai grand, j'f'rai quoi ?". En tout cas, ca me libère une bonne plage de glandouille, et une année de glandouille derrière. C'est toujours ça que les boches n'auront pas.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

PS : je viens de voir que maintenant Blogger permettait d'antidater ou de postdater ses posts. C'est pratique, ca va me permettre de répondre au questionnerd à l'heure, même deux jours après.

Love is a razor and I walked the line on that silver blade
Slept in the dust with his daughter, her eyes red with
The slaughter of innocence
But I will pray for her
I will call her name out loud
I would bleed for her
If only I could see her now...

After Forever - The Evil that Men Do (Iron Maiden cover)



15.7.04

5:54 AM : I didn't mean to hurt you...

Disons le tout net : j'ai bien peur d'être quelqu'un de très jaloux. Je l'admets facilement, mais j'ai l'impression aussi que chaque fois que j'en fais état, on ne comprend pas bien. Ou alors on imagine quelque chose de totalement différent de ce que je ressens. Probablement encore cette histoire de "j'utilise pas les mêmes mots que vous, en fait".

Mes premières "attaques" de jalousie datent de ma première histoire, mais le phénomène à assez évolué au cours du temps. Au début, elles étaient strictement confinées à la peur panique de perdre. Manque de confiance en soi chronique et débilitant, mon cerveau était ravagé en permanence par des images de fuites, de trahisons, de mystification. Je n'arrivais tellement pas à croire qu'on puisse s'intéresser à moi que j'étais assez parano pour que mes voix essayent de me convaincre que tout cela n'était qu'un jeu cruel. Alors, chaque fois qu'Elle voyait quelqu'un d'intéressant, je souffrais comme un damné. A l'époque, j'avais assez romancé tout ça pour imaginer ma jalousie comme un serpent noir qui grouillait dans mon ventre, et assez d'imagination pour le "sentir" ramper dans mes tripes. Ca me faisait un mal fou, mais je crois que je n'en ai jamais parlé, à l'époque. Honte, probablement, pas vouloir "être un jaloux".

Ma jalousie actuelle ne prend pas la même forme. Peut être parce que je n'ai pas été vraiment Amoureux depuis. Aujourd'hui, ma jalousie se fixe surtout sur "les mecs de mes ex" (ou encore "les autres mecs de mes amies". Etre jaloux me rend pas non plus complètement con au point d'enfermer les gens ou de les fliquer). Allez savoir pourquoi, je les hais toujours à un point...Rage froide, meurtrière, brutale. Huile glacée courant dans mes veines. Je ne contrôle pas ça. Ou plutôt, je "contrôle" la haine, dans le sens ou je ne lui laisse pas la moindre chance d'agir ou de se laisser voir (sauf, rarement, lorsqu'elle m'est utile pour autre chose...auquel cas elle devient très pratique.), mais je ne peux pas la supprimer, l'exorciser. Oh, j'ai essayé, biensur. Tenté de rationaliser, d'analyser, de relativiser. Rien n'y fait. Je hais, point. A vrai dire, c'en est presque comique parfois, puisque la haine se manifeste aussi pour les mecs d'ex dont je ne veux plus entendre parler...

Alors, j'ai appris à ménager mon serpent noir. J'essaye autant que faire se peut de pas être au courant, de pas les rencontrer, de pas les connaitre - comme ça je ne peux pas imaginer, et je ne hais pas, je n'ai pas de support pour cristalliser ma peur (puisque je sais aussi que lorsque je saurai, lorsque je verrai, un désir morbide et masochiste me poussera à retourner le couteau toujours plus profond). Je me méfie de la peur. Je ne l'aime pas, pas du tout. Je m'en sens responsable, coupable. Elle me fait honte, à exister. Je ne veux pas être ça. Je l'attends au tournant. J'ai peur d'elle. Je la hais, voila. Je suis peut être un garçon compliqué...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

Mark my words please believe my soul lives on
Please don’t worry now that I have gone
I’ve gone beyond to see the truth
When you know that your time is close at hand
Maybe then you’ll begin to understand
Life down there is just a strange illusion.

Iron Maiden - Hallowed be Thy Name

11.7.04

1:26 PM : Filling, pour changer

1. Pratiques-tu ce qu'on appelle la Veille Technologique et si oui de quelle manière t'y prends-tu?
Absolument pas. Quand je veux monter un PC, j'achète le dernier Joy (enfin, j'achetais, quoi) pour voir a peu près les gammes de prix du matos, et ensuite direction les thaïs derrière Surcouf.
2. As-tu un t-shirt ou gadget (think)geek dont tu es particulière fier, ou le contraire?
J'aimais particulièrement, du temps ou j'étais admin-grouillot, me ramener au bureau avec le "NO, I will not fix your computer.". Curieusement, mon admin chef ne trouvait pas ca très drôle. Mais sinon, d'une manière générale, j'aime beaucoup mes t-shirts, oui. Mon dernier en date encore plus que les autres, puisque rouge vif, puisque disant qu'Il n'y a pas de méchant système, il n'y a qu'une somme d'individuelles lâchetés. C'est un peu un crachat dans la gueule, en forme de vêtement, j'aime, j'adore.
3. Tu viens d'acheter un méga-gros disque dur pour stocker des films charriés par les bourricots de service, vilain pirate que tu es. Penses-tu qu'il est judicieux de le formater en NTFS avec la taille de cluster proposée par Windows?
L'expérience prouve que...l'expérience prouve que ouiiiiin. Enculé.
4. Ca fait bientôt dix ans, on va dire qu'il y a prescription. Tu peux donc avouer sans crainte que tu as été accro au solitaire et/ou au démineur, comme tout le monde.
Nope. Par contre, au taf, enfin quand je taffais quoi, j'étais un king of zeu world au pinball. Et c'est pas pour cafter mais le frère à Mandarine il passe ses journées sur Freecell.
5. Quand est-ce que tu t'es masturbé pour la dernière fois? (spéciale dédicace)
Pas le souvenir, mais c'était il y'a looooongtemps. Principes altruisto-masochistes, comme d'hab.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

Living forevermore, leaving today
Back from this land, I've got
Nothing to say!
Living forevermore, leaving today;
For all what remains I've got
Nothing to say!

Angra - Nothing to Say

9.7.04

2:59 PM : BACKSTAB !

Je sais, on fait c'qu'on peut...Oui mais y'a la manière, crevure.

On s'était pas dit rendez-vous dans dix ans. Par contre, on s'était dit qu'on était bien ensemble, mais pas souvent, parce que quand même on se prenait la tête. On s'était dit alors que, si on pouvait très difficilement ne plus se voir, on pourrait se voir de loin en loin. On s'était dit que dès que l'un repasserait dans la proximité de l'autre, on se reverrait, dès que possible. On s'était dit qu'on s'appréciait quand même vachement l'un l'autre, que l'abandon total c'était vraiment trop douloureux. On s'était dit que c'était un peu plus qu'un coup de bite quand même. On s'est pas dit que tout ça c'était du foutage de gueule.

Ptêt on aurait du.

Enfin bref, all in all this was all just a brick in the wall...

EDIT : bizarre comme un coup de pute ne vient jamais seul. Je viens de voir (enfin d'entendre) qu'Anthrax avait repris l'Antisocial de Trust, mélodie et plus-ou-moins paroles (puisque traduites). Bon, biensur, j'ai pas l'album, donc peut être que dessus y'a marqué "Trust cover". M'enfin j'y crois pas trop : j'ai le morceau 3 fois (deux lives, un album), et nulle part ils ne mentionnent mon bien aimé Trust.
Ca fait nettement moins mal que le backstab d'une amie, mais ca démystifie vachement aussi. Ceci dit ca m'ouvre une carrière : aller aux Zétats Zunis et reprendre toutes les chansons de Goldman ou de Renaud (mais Renaud est moins R'n'B. Moins vendeur, quoi) en anglais. La paresse intellectuelle qui vend, le pied. Ou pas.

A swamp in it hands stretched out
To catch a passing dime
Donations to the rich widened
Pavements for the poor
Somewhere else to lie...

Archive - Nothing Else

8.7.04

3:16 AM : Dude, face it. You're just a complete pansy.

Dans la lignée "quand on me tire dessus dans un FPS je baisse la tête", je dois avouer que, de manière troublante, quand a City of Heroes mon héroïne préférée se jette dans le vide du haut d'un immeuble de 50 étages (soit le modus operandi standard pour surprendre les vilains - et pour faire une entrée classe, ce qui est essentiel), j'ai les tripes qui se soulèvent de vertige. Et je serre les dents pour l'aterrissage.

Même pas honte. Non, ce qui est troublant, c'est que dans la vraie vie...J'ai pas le vertige.

Enfin bref, asi es ma vida Super Loca !

6.7.04

6:21 AM : Addendum

La lose pour se détruire, je veux bien, je cautionne même, parfois. La lose quand on n'a pas d'autre choix (oui, je sais, on a toujours le choix, ta gueule, voix n°1) aussi. La lose parce que c'est taiiilement glam', non. J'encule toutes les guenilles qui se la jouent "moi, tuwaaa, j'ai trooop un pote tox' qui vit dans un squat".

Tiens, en parlant de lose, bonne discution d'avec un des paumés du petit matin de Brel. C'est fou comme un paquet de garos peut briser la glace (c'est fou aussi comme c'est faux-cul de se la jouer grand seigneur humaniste à filer un paquet de garo entier, trop le sacrifice quand dans un quart d'heure t'es chez toi à finir la cartouche. Bref, je crois que je me débarasserai jamais de cette honte de donner.). Discussion bateau finalement, de type "et toi t'aimes quoi comme musique", mais profitable, puisque j'ai pu glaner deux trois noms de groupes totalement inconnus de moi. Oui, je sais, c'est rare les domaines où je ne sais pas tout, je ne vois pas tout, ta femme revient pas dans 3 jours en rampant comme une chienne. D'autant plus de valeur à cette discution bateau, donc. eDonkey, mon Fantastic Four à moi, fais ton office.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

Ils se racontent à minuit
Les poèmes qu'ils n'ont pas lus,
Les romans qu'ils n'ont pas écrits,
Les amours qu'ils n'ont pas vécues,
Les vérités qui ne servent à rien,
Les paumés du petit matin...

Jacques Brel - Les paumés du petit matin

5.7.04

2:32 AM : Moins on en fait, moins on en fait

Posage. Le premier depuis un bon bout de temps. Un mois, deux ? Allez, un mois, on va être honnête. En attendant, je suis plus crevé après une semaine de foutage de rien qu'en un mois de révisions intensives jusqu'a plus d'heure. Bières, tête-à-têtes, JdR, murges, soirées, diners, p'tits coups, apéros, j'en sors plus. Je dors à peine, juste le temps de faire passer la période entre "je rentre à 7h du matin" et "je déjeune avec qui aujourd'hui ?".

Crevant. J'ai plus l'habitude. Plus l'habitude de voir des gens, plus l'habitude de boire, de parler, de manger plus que le strict nécessaire, plus l'habitude d'essayer de plaire ou du moins de ne pas passer trop pour une truffe...J'ai besoin d'un stage commando en vie sociale. Ou plutot j'ai l'impression de le faire. Et Val qui s'énerve, forcément, on se retrouve jamais au même moment derrière nos écrans. La faute aux gens mal décallés.

Combien de temps ca va durer comme ça ? Aucune idée. Le temps que je me vide la tête de toute idée de conséquence. Le temps que j'en aie marre. Le temps de me faire blesser assez pour retourner à mon hibernation ursine. Ne plus penser qu'au nom du bar d'aujourd'hui, du rencart de ce soir. Ne plus penser. Pour un temps.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

It's why we sing for these kids that don't have a thing
Except for a dream and a fucking rap magazine
Who post pinup pictures on their walls all day long
Idolise their favourite rappers and know all they songs
Or for anyone who's ever been through shit in they lives
So they sit and they cry at night, wishing they die

Eminem - Sing for the Moment