Piqué chez Flaoua.
1 - Là tout de suite, citez 3 objets qui trainent autour de votre écran ou de votre clavier et qui n'ont rien à faire là...
- Un pot de yahourt, cuiller comprise. Datation au carbone 14 : 6 mois minimum
- Un décapsuleur. A vrai dire, il à très beaucoup à faire là concrètement, mais disons que conceptuellement, non.
- Un clip à ongles (je savais même pas que j'avais un clip à ongles. Je savais même pas que j'avais des ongles.)
2 - Dans un périmètre de 2 mètres autour de vous, citez la première chose qui soit de couleur bleue.
Winston light.
3 - ... et de couleur jaune ?
Thief of Time, hardback edition. Pratchett, oeuf corse.
4 - Par la fenêtre la plus proche, là tout de suite, quelle est la chose qui prend le plus de place (arbre, immeuble, etc.) ? Décrivez en quoi cette chose pourrait être belle, même si a priori vous n'en êtes guère convaincu...
Une grue, verte, de marque "Petit". J'ai toujours rêvé de grimper jusqu'en haut et de rajouter une pancarte "et laid". Ca aurait déja plus de classe.
5 - Y a-t-il d'autres êtres humains sous le même toit que vous en ce moment, si oui, lesquels et que sont-ils entrain de faire ?
Un poulpe en slime cuit, qui semble végeter.
6 - Vous avez un blog, est-ce que vos proches sont au courant ? Si non, pourquoi ? Si oui, s'y intéressent-ils ?
Ma mère vient régulièrement quand je réponds plus au téléphone. Overspace...overspace. Les autres, don't know, don't care.
7 - La dernière fois que vous avez fait l'amour, c'était il y a combien de temps et dans quel lieu ?
Je ne crois jamais avoir fait l'amour, d'aussi loin que je me souvienne. J'ai juste baisé un certain nombre de fois...
8 - ... et heu... c'était bien ?
"Vous avez déja essayé de baiser avec un poulpe en slime cuit vous ?" me souffle-t'on.
9 - La dernière fois que vous avez eu une vraie discussion avec quelqu'un, sur un sujet qui vous tenait à coeur, c'était il y a combien de temps et qu'en avez-vous retiré ?
Je n'ai pas de notion du temps, alors la date...Je vois la situation, je vois la personne, j'ai le souvenir tout à fait très bien. Cinemascope. C'était chez moi, de nuit, et y'avait pas mal de sanglots des deux côtés. Ce que j'en ai retiré...que j'étais devenu pire que ce que je m'avouais.
10 - Cuisinez-vous souvent vos dîners, ou bien vous êtes plutôt du style resto/livreur/micro-ondes ?
Je déteste la cuisine. En fait non, c'est pas vraiment ça. C'est juste que ca prend du temps. Du temps qui pourrait être employé autrement, genre jouer, bouquiner, mater des divx, penser, bad tripper, ce genre de choses. Et puis les heures des repas sont trop rapprochées, et j'aime pas interrompre quelque chose en cours. Alors c'est micro-onde, pâtes ou, si vraiment y'a pas moyen de faire un truc rapide avec ce que j'ai sous la main, japonais. Ou rien. C'est "rien" une fois sur deux à vrai dire. Le truc, c'est de faire autre chose le temps que la faim passe.
11 - Quand vous vous réveillez le matin, vers qui ou vers quoi va votre première pensée ?
"Pas envie. Pas envie du tout."
12 - En dehors de votre navigateur web, quels sont les logiciels actuellement lancés sur votre ordinateur ?
eDonkey, Winamp, dominions 2 en mode fenêtré, BSPlayer, U-serv, FreeSurfer, et sans doute un trojan ou deux.
13 - Question facultative mais rigolote : Racontez la dernière fois que vous vous êtes senti(e) complètement désemparé(e), ou totalement con(ne) face à des gens.
Sore waa himitsu des'. (je me demande pourquoi je persiste a faire des questionnaires finalement, je réponds toujours par "Joker" d'une manière ou d'une autre)
Enfin bref, asi es ma vida loca.
I think perhaps the most important problem is that we are trying to understand the fundamental workings of the universe via a language devised for telling one another where the best fruit is. - Terry Pratchett
I'll admit it, I've let myself slip a bit there. I'll admit that the previous post was a stupid wallowing in hideous, despicable self-pity. But then again, no one ever asked me to be perfect. That is, no one else but me.
But truth be told, this "cinder world" view of mine, apart from those moments when it crushes me down like previously stated, written and overwritten time and time again, this very view helps me most of the time. It may sound daft, but the knowledge that the world is this unending cesspit of stupidity, of despair, of utter hopelessness is quite comforting in a way, and it certainly helps coping with the world itself. After all, what could happen to me, to anyone ? The worse already has, hasn't it ? What could be more dreadful than being born ? Knowing that makes everything else seem...tame. Trivial. Of course, this very belief in the triviality of anything comes with a distanciation with everything. It comes with emotionlessness. And that too, hurts. But what can you do ? You can't unlearn something. You can't unknow something. Especially something that big. You can pretend, of course, but apart from those times when it was convenient and I didn't care much about it, such as relations with teachers or parents, I've never been that good at pretending.
Pratchett wrote that humans have developped a marvelous and genuinely fantastic aptitude of ignorance, of disbelief, of blinding and lying to themselves. He marked that down as a survival trait, because, as he puts it, if humanity hadn't worked that out, everyone would just sit there with a dumb smile, marvelling at the hundreds of everyday miracles we are so accustomed to, like breathing or sunshine, and nobody would ever get anything done with such a frame of mind. Everyone makes up his own little lie to get going.
And you know, maybe that's my little lie. Maybe, just as other people believe they are happy, that life is beautiful, that the world is a wondrous place, I believe it's this endless, gray and useless, dull thing just to cope with it, to accept it and deal with it. If this is the case, I'll sue the Creator for making my brain. You'll cough up big dollar on this one, Bitch.
Anyway, so's my crazy life.I can't remember anything
Can't tell if this is true or dream
Deep down inside I feel to scream
This terrible silence stops me...
Metallica - One
Deux yeux sur un mur. Parfois j'y lis du mépris. D'autres, un air de défi, un "approches si tu l'oses". Encore d'autres, j'y vois de la compassion, peut être même de la tendresse. Deux yeux sur un mur...
Life... is like a box of chocolates. A cheap, thoughtless, perfunctory gift that nobody ever asks for. Unreturnable, because all you get back is another box of chocolates. You're stuck with this undefinable whipped-mint crap that you mindlessly wolf down when there's nothing else left to eat. Sure, once in a while, there's a peanut butter cup, or an English toffee. But they're gone too fast, the taste is fleeting. So you end up with nothing but broken bits, filled with hardened jelly and teeth-crunching nuts, and if you're desperate enough to eat those, all you've got left is a... is an empty box... filled with useless, brown paper wrappers.
Une tirade d'un vieil épisode d'X-Files qui résume assez bien mes pensées du moment...Impression même que la boite de chocolats était vide dès le départ, et qu'il n'y avait que des papiers dorés, aguicheurs, et sans rien dedans...Tellement d'illusions forgées puis perdues, tellement d'échecs, de gâché, tellement rien à attendre du reste, tellement lassé... Sans la moindre trace de sens, et encore moins en ce moment...
Je regarde autour de moi, et je ne vois que des cendres. Des gens cassés, crevés, qui n'attendent plus rien. Des gens très fiers de bosser 15 heures par jour, week-end compris, pour une paye misérable, et qui ont l'impression d'exister, eux qui sont encore plus creux que moi. Des gens qui se cament, ou boivent, ou les deux, qui sortent en boite et se gavent de pillules pour oublier demain, non, pour tenir jusque là. Des gens qui regardent dans le vide, faisant danser des fantômes dans leurs pupilles, parce que c'est tout ce qui reste, parce que c'est la seule étincelle de vie qui leur reste, et que s'ils laissent filer le souvenir comme a filé l'instant, il n'y aura plus que le vide..."Eden is not burning, it's burnt !".
C'est toi, Patachou, qui écrivait qu'il en fallait peu pour détruire quelqu'un ? C'est si vrai... Je ne sais plus qui m'accusait y'a pas longtemps de ne pas avoir connu de vraie souffrance. C'est vrai aussi. Je n'ai pas survécu au viol comme Cassandre, Flaoua et tant d'autres, ma copine ne s'est pas fait violer en pleine rue comme Uzdrük, aucun de mes amis n'est mort, j'ai tous mes organes et membres et je suis né ici plutôt que sous une bombe quelconque...Faut croire que j'étais en sucre au départ.
T'as raison Seza, on me regrette. Comme sur les couronnes des cimetierres.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Think of how many times in your life things didn't go your way,
And remember, external forces are never to blame.
You are the center of your universe, the only force to ever affect you,
Therefore anything that doesn't work out for you is all your fault.
You are responsible for all of your successes, and the lack thereof.
King Missile - Failure
(a-peu-près-extrait d'une conversation, parce que c'était bloggable)
- Je déteste ces gens qui sortent des trucs comme "oh bah t'as de la chance, c'est une histoire qui finit bien !".
- Ouais. Ils comprennent jamais qu'une histoire qui finit bien, c'est surtout une histoire qui finit...Et donc, qu'elle finit mal...
La grande polémique du moment à la télé, c'est le récent "cafouillage" de Dieudo' chez Fogiel. Oui, je parle des trucs qui secouent la télé, pas le monde qui existe pour de vrai, vous comprenez, depuis que j'y bosse, je suis plus le même homme, je me torche au whiskey fort avec le présentateur de Complément d'Enquête (que je n'ai encore *jamais* vu sobre. Scoop.), je tape la discute avec le staff de La Vie des Médias, je sors le chien de Véronique Jacquinet, je suis Get27 quoi. Jet7 pardon, c'est facile de confondre.
Si vous avez - si vous regardez la télé pardon, c'est difficile d'y échapper. Pour les ceusses qui suivent pas, en gros, on accuse Dieudo d'être un fascisto-raciste antisémite de l'extrême, limite on le fouille au cas ou il aurait du Zyklon B sur lui, parce qu'il a dit a Jamel (Debouze, mais vous savez dans ce métier (il passe la main dans ses cheveux) on s'appelle tous par nos prénoms) de "rejoindre l'axe Américano-sioniste, le seul qui permette de vivre encore un peu". C'est biensur le mot "américano-sioniste" qui fait que tous (je dis bien *tous*) les médias de France se disputent le titre de journal/télé/radio le/la plus éloignée de Dieudo. Style "hein ? qui ? Non, on connait pas, d'ailleurs on l'a jamais vu, c'est qui ce type ?". Si vous êtes aussi taquins que moi, vous remarquerez d'ailleurs que tous les médias en parlent en faisant allusion à "l'incartade de Dieudonné M'bala M'bala". Notez le nom de famille. On dit plus Dieudonné, ou Dieudo', comme avant. Maintenant on dit Dieudonné M'bala M'bala. Limite on pourrait se laisser aller à écrire "ce sale bougnoule raciste". Mais on est politiquement correct, vous comprenez. Alors on dit "Dieudonné M'bala M'bala". Un peu comme les articles sur les mecs alpagués par les flics, dont on donne l'état civil complet.
Pourquoi j'en parle ? Mais parce que c'est vomitoire, ou à se taper le cul par terre de rire, selon l'humeur du moment. Que les médias français soient assez lâches, assez cul-pincé, assez faux-cul pour lyncher ce mec qu'ils ont adulé y'a pas 3 mois, pour une vanne même pas douteuse... Bah ouais, même pas douteuse, je le dis et le répête. Il aurait fait la même vanne en chambrant les musulmans irakiens, personne n'aurait moufté. Mais les juiiiiiifs, vous compreneeeeez, on peut pas se permeeeeettre... Moi, je reste convaincu que les feuj' ont nettement plus d'humour que les connards qui les défendent dans le seul but de ne pas paraitre (trop) antisémites, et que les rares à se sentir foncièrement insultés par ce genre de vanne sont encore plus cons que les Fogiel et consorts qui s'"indignent de cet outrage" (comprenez : on n'en a rien à foutre, sauf qu'on pourrait passer pour des complices et perdre du fric, et CA c'est inacceptable). Nothing new under the sun...mais ca me fait rire, parfois.
Enfin bref, asi es ma vida loca.I offer you scandal, I offer a wealth
Of grafuitous violence, hazerdous to your health
I give the vision, of how life should be
I choose your heroes, come follow me
Come follow me !
Annihilator - The Box
Oui, parfois, je l'envie.
--Voyez-vous, lorsqu'on a trop réussi sa vie,
On sent,--n'ayant rien fait, mon Dieu, de vraiment mal--
Mille petits dégouts de soi, dont le total
Ne fait pas un remords, mais une gêne obscure;
Et les manteaux de duc trainent dans leur fourrure,
Pendant que des grandeurs on monte les degrés,
Un bruit d'illusions sèches et de regrets...
Il y'a une grande partie de moi qui sait qu'il y'a de bonnes chances pour que tout cela soit définitivement enterré. Cette même partie est certaine que je foutrais un beau bordel s'il me venait l'idée de vouloir vérifier, que je ferais du mal (encore) que je n'assumerais pas (encore) et qui me ferait fuir (encore). Elle se répète qu'elle a choisi la solution difficile, certes, mais méritoire, et plus simple pour les autres, et qu'elle ne doit pas se laisser aller à le regretter. Le reste de moi s'en plaint, et regrette, souvent. Encore.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Si un jour j'écrivais un polar, j'aimerais qu'il commence par cette phrase : "Dès la première fois que je l'ai vue, j'ai su qu'elle était une de ces personnes qui mettent les gens dans des petites cases au premier abord.".
Si ça ca accroche pas le lecteur, je sais pas ce qu'il lui faut. De la chevrotine, sans doute.
(Le pire étant évidemment que cette phrase est "vraie", en ce sens que je l'ai pensé aujourd'hui en voyant une nana entrer, ce soir au taf. Sinon c'est pas drôle)
Enfin bref, asi es ma vida loca.Un cybercafé quelconque, enfumé, mal éclairé. L'équivalent en cybercafé d'une taverne borgne d'AD&D si on veut. 4 heures du matin, fatigué, les yeux un peu explosés. Odeurs de tabac, de sueur de joueur de CounterStrike (je vieillis, plus personne joue à CS si ?), d'alcool ou de coca. Un peu de surf sur le net pour finir la nuit.
Une voix surprise dans mon dos. Une voix féminine surprise (ou suprise féminine ? Enculons la syntaxe). "Tiens !? Vous aussi vous lisez Noir/Blanc ?!". Sourire. "Oui un peu...Et puis je l'écris aussi...". Demi tour, un peu de bombage de torse pour qu'on voie bien le "fuck me, I'm famous" du T-shirt.
Je sais pas si vous vous faites du cinéma dans la tête vous. Moi, tout le temps. Enfin, dès que j'ai du travail à faire, quoi. Je dois être un peu cintré.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Fuck this shit
I'm sick of it
You're going down
THIS IS A WAR !
Slipknot - SIC
Shadows and dust. - Proximo, in Gladiator
(ou l'art de baiser Fleur sur les citations DEUX FOIS DE SUITE.)
Pas spécialement grand chose d'intéressant à dire, mais quelques embryons de réflexions qui pourraient donner des posts valables une fois travaillés, développés, réfléchis, mais pfff flemme/bordel/vie compliquée/boulot/Obi Wan Kenobi (littéralement, vu que KOTOR c'est de la balle). Rayez les mentions inutiles. Endiamo.
- J'ai longtemps admiré, et me suis senti ridicule, pathétique, petit vis a vis de blogs comme 404 Brain Not Found et autres blogs...j'allais dire sérieux, pardon Petit Padawan. Je voulais dire traitant de sujets qu'on pourrait qualifier de sérieux une fois bien rempli de rhum-coca (parce qu'il faut vraiment être bourré ou con pour prendre au sérieux les guignolades quotidienns de nos chers sinistres et de notre belle République qu'elle est démocratique à donf, z'avez votre carte de séjour ?). Je me sentais con, inférieur par rapport à ces mecs qui s'intéressent vraiment à ce qui se passe autour de leur bulle. Mais après réflexion plus poussée sur la chose un soir ou ca me guilt-trippait plus que d'habitude, je me suis rappelé une phrase de Renaud en réaction à un édito de Val dans Charlie, dans lequel ledit Val expliquait à quel point c'était jouissif de trouver les pourritures, et de s'en indigner. De chercher la merde, en quelque sorte. Renaud lui répondait que s'indigner face aux pourris, c'était à peu près aussi jouissif que de se cogner le doigt de pied, et que si s'indigner était aussi naturel que de crier "aïe" quand on se cogne le doigt de pied, ca lui dirait bien, lui Renaud, de vivre dans un monde où l'on n'aurait plus à s'indigner.
Aucun rapport avec la choucroute me direz vous. Mais si un peu quand même. Au final, chercher la merde pour s'en indigner, c'est pas vraiment mon idéal de bonheur. Quand je la vois je vomis, mais la chercher pour le plaisir, je préfère laisser ça à d'autres. Qui me feront plaisir en l'écrivant sur, par exemple, 404 Brain Not Found, un site qu'il me plait. Does this make any sense ?
- Je tenais à remercier profondément LeRefuseur pour un certain lien, qui m'a fait pleurer de rire et de joie tout à la fois. Non, tas de moules, pas son lien vers chez moi. Merci pour ce rayon de soleil, Bob.
- En parlant de Fleur (qui répond pas à ses mails, la sale goth) et de son post sur sa campagne de grosbills AD&D, je me rends compte avec un peu de nostalgie (parce que pour m'en rendre compte je suis obligé de fouiller mes souvenirs, et mois les souvenirs ca me...mouais, vous devriez être au courant depuis le temps) que je n'ai jamais connu ce genre de chose. Les campagnes sur des années j'entends.
Mes classeurs sont pleins de persos niveau 1 ou 2, de feuilles de notes sur des scénars one-shot, de projets de campagnes qui n'ont pas dépassé les scénarios d'introduction. Je regrette assez. Déja parce que la seule campagne sur plus d'un an que j'aie au compteur dure encore et que c'est moi le MJ (et que je déteste être MJ), ensuite parce que quelque part, le véritable intérêt du JdR, c'est de regarder le chemin parcouru par son perso, son évolution etc... J'ai beaucoup d'anecdotes dans mon répertoire. Mais jamais deux par personnage...
Enfin bref, asi es ma vida loca.For whom the gun tolls
For whom the prey weeps
Bow before a war
Call it religion
Some wounds never heal
Some tears never will
Dry for the unkind
Cry for mankind
Nightwish - The Kinslayer
Je voulais poster une chanson, parce qu'en ce moment je n'ai pas grand chose à dire. Je voulais poster les paroles de "La liberté", de Mano Solo, et puis je me suis dit que non. D'abord parce que je ne peux certainement pas en dire autant (si vous connaissez la chanson, vous comprendrez pourquoi), et puis parce qu'au fond, celle-ci me colle mieux. Dommage, j'aime beaucoup "La liberté" (no pun intended). Enfin, je pourrai toujours la garder comme épitaphe. Here goes nothing.
PS personnel : ca va txx, tu t'ennuies pas trop ? :)
Je crache à la gueule de tout ce système
Quand je marche dans la rue je ne porte pas d'emblême,
Je vais où je veux je pense comme je veux,
Pas de pression j'crache à la face des nations.
Mes fréquentations ne regardent que moi,
Mon futur mon passé tout est effacé,
Je ne me sens pas concerné par vos dires,
Le con et l'absurde sont mon point de mire...
MON POINT DE MIRE !
C'est de toutes mes forces que je vous plains,
Je ne pense que rarement à demain,
Vos idées n'sont fondées que par overdose de télé
Je ne peux que prêcher la déraison, la destruction...
LA DESTRUCTION !
Quelle sensation la destruction
Tas de viande avariée vous allez payer !
Quand vient la connerie vous êtes concernés
Je n'ai jamais aimé les gens préfabriqués !
Trust - Préfabriqués
Aujourd'hui est un jour triste. Je viens d'apprendre que les têtes de culs à la tête d'Interplay avaient fermé le studio Black Isle, licencié tout le monde, et démantelé le projet Fallout 3 alors qu'il était quasi terminé. FALLOUT III BORDEL DE MERDE !
Black Isle, ca a été Baldur's Gate 1&2, Planescape Torment, Fallout 1&2, et Knights of the Old Republic. Black Isle, c'était l'une des seules boites à vraiment savoir faire un RPG sur PC. Un RPG pour de vrai, pas juste un Porte-Monstre-Trésor-XP-Niveau. Aujourd'hui plus que d'habitude, je hais les corporate pinheads qui ont pris possession du monde du jeu vidéo et l'ont transformé en industrie, ces mêmes connards qui ont détruit le monde du RPG papier, après s'être fait les dents sur la musique et le cinéma. Qui ont transformé un univers nouveau, créatif, ingénieux, en trois choses : StarCraft, Doom, Diablo, rinse, repeat. Un jour, j'inventerai un chatiment pire que la mort, et ils seront cobayes désignés volontaires.
Demain, je mettrai du noir en signe de deuil. Bon, je mets toujours du noir. Mais demain ce sera en signe de deuil, faites pas chier.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Believe it or not, but under fire, Animal Mother can be a wonderful human being. All he needs is somebody throwing grenades at him 'til the end of his life. Eight Ball (Full Metal Jacket)
Entre Panzer General (dont je suis en passe de terminer la derni?re campagne, la Russe, la plus dure, allez combattre des panzers avec des chars en carton vous) et Commandos 3 qui vient d'arriver sur mon disque dur par un étrange phénomène inexpliqué mais surement magique (quoi qu'on soupçonne fortement le Mister2Mister. Le Peer2Peer, pardon), j'ai eu hier soir une grosse fringale de vieux films de guerre. Ayant déja chez moi La Grande Evasion et Le Jour Le Plus Long, et les ayant vus tous les deux une bonne douzaine de fois, je me suis dit que bon, j'allais chercher d'autres classiques. J'en ai trouvé plein sur l'étrange phénomène magique inexpliqué. Mais...Ca prend du temps, beaucoup de temps, la magie inexpliquée, et moi j'avais envie *maintenant*.
Du coup, petite virée au Virgin en rentrant du taf, chopage de "Un Pont Trop Loin" et...OH MY GOD ! "Dirty Dozen" !...Silence et pause de 5 minutes pour vous laisser apprécier la chose.
Vous appréciez pas ? Ah mais non, je suis con, je vous ai pas spliqué. Les Douze Salopards, c'est le premier film de guerre que j'aie vu de ma vie. C'est aussi la première fois que je voyais Charles Bronson, Lee Marvin, Telly Savalas etc...Mais surtout, c'est le premier film que j'aie vu de la collection paternelle. Avant, il n'y avait que Belmondo, DeFunes et Don Camillo. Après, il y'a eu...des dizaines de vieux films, que je n'avais jamais pris le temps de regarder rapport à mon casaniérisme proverbial qui, on l'aura compris, ne date pas d'hier. Eh, pourquoi prendre le risque de regarder un film que je connais pas alors que je peux regarder un film que j'apprécie pour la 115° fois ? Cette logique à la con a volé en éclats avec les Douze Salopards. J'étais en cinquième, je m'en souviens comme si c'était hier. D'où mon émerveillement de le retrouver si longtemps après, et dans une version qui risquait peu d'être sursaturée, et comprenant deux coupures pubs ainsi qu'une centaines de problèmes d'images tout le long du film parce que mon papa il a toujours eu un problème avec les antennes télé : il voulait toujours trouver LE réglage parfait qualité DVD, et vu la qualité de notre vieille antenne, passait tout le film à la tripatouiller. Vous appréciez un peu plus déja ?
Oui, donc, foin de nostalgie, Dirty Dozen. On note le titre original : il n'existe qu'en import on dirait. On notera aussi le sticker de 2 mètres de large "protection renforcée contre le vol" qui s'étale sur toute la largeur de la boite. Je me tate. J'ai lu assez d'histoires de CDs/DVDs tellement protégés contre la copie que la lecture normale marche sur un quart des lecteurs. Oh et puis merde me dis-je, je suis un mec chanceux et puis c'est Dirty Dozen quoi !
On s'en doute, si j'en parle si longuement, c'est que je me suis fait baiser comme un bleu. Mon lecteur ne se rend m?me pas compte qu'il y'a un DVD dans le lecteur. Ca c'est de la protection dites donc.
Le divx, trouvé par une méthode magique inexplicable, marche très bien lui. Et si vous croyez que ca me fait mal au cul d'avoir claqué 20 euros pour un DVD qui marche pas, vous connaissez pas Victor Franko.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Geadelt wird wer schmerzen kennt
Vom Feuer das die Haut verbrennt
Ich werf ein Licht
In mein Gesicht
Ein heisser Schrei -
Feuer frei !
BÄNG BÄNG !
Rammstein - Feuer Frei
Les jeux vidéos en général ont toujours souffert du même problème, et ce quelle que soient leur durée de vie : au bout d'un moment, on s'y emmerde. Non pas parce qu'on s'est lassé du jeu en lui même, mais parce qu'on le connait sur le bout des ongles. Qu'on a compris comment marchait l'IA, et que ca ne présente plus vraiment de challenge de la battre à plate coutures. J'ai en ce moment ce problème avec Panzer General, que je ratiboise parceque je sais comment l'ordinateur utilise ses tanks, et que je sais exactement où et comment l'embusquer pour que même un squad de paysans russes avec un fusil pour deux maitrise une division de Panzers lourds.
Certains jeux essayent de passer outre ce moment en augmentant artificiellement la difficulté, ou en trichant, ce qui est passablement chiant et aurait tendance, personellement, à plus me faire fuire qu'autre chose. L'exemple parfait est la série des Warcraft, ou à mesure qu'on progresse dans le jeu les missions sont de plus en plus infaisables (style "le PC commence avec 8 bases déja toutes construites, des centaines d'unités, et toi avec un péon. Démerdes toi. Oh, et aussi, l'ordi sort ses unités à la chaine sans se préoccuper de choses banales comme les temps de production ou les ressources"). Mais toujours, l'IA pêche aux mêmes endroits. Du coup, vient la suite quasi-inéluctable : une fois qu'on commence à baiser l'IA, il est temps de se mesurer à d'autres humains, ce qui est déconcertant au premier abord ("Hein ? Mais...mais son tank était pas sensé être dans mon dos du tout là !"), puis vachement fendard ("Haha, t'as essayé de me baiser, mais regarde un peu cette contre-feinte liftée ! PWND YA, BIOTCH !"), puis ultimement chiant aussi (vu qu'une fois le terrain un peu défriché, 80% des joueurs s'en remet à "la tactique qui marche le mieux pour ce jeu", n'utilisant que l'unité la plus broken etc...).
D'où la naissance des MMORPGs, censément la réponse à ce problème de manque de réactivité de l'IA et des joueurs en leur offrant une diversité énorme, un monde gigantesque et en constante évolution, des règles du jeu qui évoluent aussi (ce qui contraint à redéfinir ses stratégies à chaque patch day) et ainsi de suite.
Et pourtant, paradoxalement, ce sont aussi les jeux les plus cons du monde, objectivement. On y campe pendant des heures le même mob, utilisant toujours la même stratégie. On tue des dizaines de lapins. On grinde l'XP - c'est très très chiant mais à la fin des semaines de grind lobotomisant, on a gagné un item/niveau/Jedi/Chateau etc... L'IA y est rudimentaire. Les graphismes, souvent inférieurs. Et surtout, surtout...Les joueurs ne servent à rien. Ne sont rien. Il y'a 3000 sauveurs du monde, qui feront les mêmes quêtes, et qui une fois qu'ils les auront finies, n'auront strictement rien changé à leur environnement, puisque le même PNJ donnera le même monstre_qui_terrorise_le_royaume à tuer au suivant. Quant aux joueurs...comment dire...Disons que si vous rencontrez quelqu'un à Anchorhead, il est soit Bounty-Hunter/Pistoleer/Creature Handler, soit Doctor/TeraKasi/CH. Sisi, y'a 32 classes dans le jeu, et on peut en maitriser trois à la fois. Juste, les 32 classes sont TKA, Doctor, BH, CH et Pistoleer on dirait. Enfin ca dépend de la flavor of the month biensur. C'est quoi ça ? C'est juste un type qui dit "eh mais j'ai testé cette classe, en fait elle est aussi bien que insert last month flavor" -"Ah ouais ?" -"bah ouais, limite mieux en fait" -"Pfff quels enculés ces développeurs, va encore falloir grinder". A vrai dire, je pense que 80% des joueurs de MMORPGs sont moins intéressants, variés, ouverts que les NPCs...
Mais voila, restent les 20 autres pourcents, qui rendent l'expérience valable. Ces gens qui, par leur humour, leur roleplay, leurs idées, leur enthousiasme, leurs stratégies, arrivent à transformer un jeu qui en soit n'a pas le moindre intérêt (autre que celui, pratique parfois, d'effacer toute pensée pendant le temps de jeu, toute pensée autre que "Ptain, encore 50k d'XP pour ma prochaine case") en une expérience intéressante.
Just a thought.
A part ça, j'ai vu le calendrier #echoes, qui m'a fait sourire une fois ou deux (la tof de F_ et Utena est absolument gé-ni-ale. Rebel without a pause !), grincer des dents une fois ou deux (gnmgnmng qu'est-ce qu'elle fout la cette conne ? Et où il est PatrikRoy d'abord ?), et puis nostalgiser une fois ou deux aussi...Y'a des visages que j'aurais aimé qu'on ne me rapelle pas. Enfin...Move on kid, move over. Tu sais très bien que tu ferais une réaction exoergique si tu t'en approchais à moins de 5 bornes. Oui mais quand même, si y'avait moyen de prendre le peu de bon, sans avoir à se farcir les tonnes de merde...
Enfin bref, asi es ma vida loca.everytime we lie awake
after every hit we take
every feeling that i get
but i haven't missed you yet
only when I stop to think about it
I hate everything about you
Three Days Grace - I hate everything about you
Attention, post à haute teneur en Animal Planet.
Tandis que j'attendais mes makis chez le japonais du coin, je me suis perdu dans la contemplation de leur aquarium, un gigantesque machin ou deux poissons rouges se battent en duel. Allez savoir pourquoi, ca m'a fait penser à l'Islande qui se remet à pêcher la baleine en quantités industrielles, et aux protestations écolos que ca a biensur généré. Je me demandais quel gout ca pouvait bien avoir une baleine. C'est de la viande rouge, comme du boeuf, mais fabriquée en mer...Ca doit être bizarre. Je me demandais aussi pourquoi on nous faisait chier depuis 20 ans avec la protection des baleines. J'ai admis qu'on veuille les protéger parce qu'elles bouffent du plancton, et que sinon y'en aurait plein les plages, de cette saloperie verdâtre. Bon, les baleines, je veux bien.
Mais les pandas ? C'est vraiment useless les pandas. J'explique. Quand j'étais gamin, j'adorais les pandas. Comme tous les gamins d'ailleurs. Si vous trouvez un gamin qui n'est pas fan de pandas a 8-12 ans, c'est sans doute un futur dictateur ou serial killer. *Tous* les enfants aiment les pandas. Et les écolos les aiment encore plus, puisqu'ils sont de grands enfants. Et a vrai dire, le panda est même devenu une icône de la protection animale, espèce en danger +15, bumper stickers et ainsi de suite. Et pourquoi il est en danger, le panda ? Parce que ce gros con ne mange que des pousses de jeune bambou de tel ou tel type, qui ne pousse qu'a telle altitude, et que le bambou se fait la malle rapport à l'industrie chinoise qui prend un peu la place. Et la je dis stop. Pourquoi vouloir protéger ce con de panda ? C'est pas comme si sans pandas, le reste du cycle alimentaire se barrerait en sucette puisque y'a déja justement plus assez de bambous pour nourrir les 3 pandas qui restent, et qu'ils sont tellement protégés que si un prédateur s'approche à moins de 2 km d'un panda on envoie une attaque aérienne dessus. Le panda est juste un gouffre à pognon écologique. Alors oui, c'est mignon, mais on a des photos et des vidéos. Laissez crever ces imbéciles puisqu'ils n'ont pas l'air de vouloir évoluer pour bouffer autre chose que des bambous à la con. Regardez les blattes, est-ce qu'elles crèveraient si le bambou disparaissait ? Non, bon, alors. Les blattes s'adaptent, les pandas non. Et c'est pour ca que les blattes seront jamais espece protégée, même en cas d'hiver nucléaire. Conclusion : nuke the pandas.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage. - Jean Jaurès
J'aime beaucoup les wargames. Depuis tout petit en fait, biensur comme tous les gosses de riches nerds et rôlistes j'ai commencé avec War-pompafric-hammer (a vrai dire, j'ai commencé avec Titan Legions, l'ancêtre de Space Marine, lui même ancêtre d'Epic 40.000 (aaaah, la nostalgie, ma bonne dame...le fric que j'ai pu cracher pour ces tanks en plomb...)), et je continue aujourd'hui avec Confront', mais je me limite pas aux wargames "light". J'étais passable à Harpoon, et en ce moment je ressors les vieux "Bidule General" de SSI (Pacific, Panzer, People etc...).
Et c'est justement Panzer General qui m'a fait cogiter deux secondes. C'est donc un jeu de guerre ou l'on controle des regiments de chars, infanterie, navions, artillerie etc...dans des opérations historiques de la seconde guerre mondiale. Et il me fait cogiter pour deux raisons. La première, c'est que lorsque je ne sais plus quelle boite de merde avait sorti le jeu "Desert Storm : the Gulfwar", j'avais trouvé ca profondément con, insensible au possible. Presque abominable. Des milliers de gens sont morts à la télé pendant Desert Storm, et en faire un amusement pour gamins m'avait semblé profondément dégueulasse. Pourtant, ce même sentiment d'inhumanité ne me vient pas du tout quand je joue à la guerre de 40. Et pourtant, elle serait plutôt plus proche de moi que les guerres du Golfe, puisque ma grand mère me raconte souvent comment c'était, que mes deux grands pères étaient maquisards, et que j'ai surement vu plus de films sur 39-45 que je n'ai regardé les infos en 90. Etrange...comme si cette guerre-là n'existait pas vraiment, ou alors que dans les livres...D'ailleurs, dans un autre ordre d'idée, mais j'y repense à l'instant, quand ma grand-mère me raconte sa jeunesse, il m'est absolument impossible de me l'imaginer en couleurs. Dans ma tête, je vois toujours ses histoires en noir et blanc gros grain, comme des images d'archives. Zarb'.
L'autre point qui m'a perturbé cet après-midi, c'est la question du sacrifice. Comprenez : tout le long de Panzer General, je suis obligé de prendre des décisions du style "bon, si je sacrifie cette compagnie d'ingénieurs pour embusquer ces chars Tigre intuables, ils vont se faire laminer mais ils entameront bien les chars" (ou pire "ils vont se faire laminer mais ils sont déja presque finis et ca me fera gagner un tour"). J'imaginais Schwarzkopf ou Powell prenant ce genre de décision, j'imaginais les soldats sachant qu'ils allaient être sacrifiés pour un objectif militaire à la con, et ca me faisait froid dans le dos. La guerre c'est vraiment un joli jeu, et très intéressant...tant que ca reste un jeu.
Oh, et puis, dans le même ordre d'idée que "Johnny, only you can save mankind", j'imaginais que ces petits soldats n'étaient peut être pas que des bytes de données, mais que peut être, dans un univers de poche, des centaines d'hommes mourraient parcequ'un dieu inconnu leur disait de faire la guerre de 40, encore et encore. Ca m'a fait sourire.
Enfin bref, asi es ma vida loca.My love said to me
My mother won't mind
And me Father won't slight you
For your lack of kind
Loreena McKennit - She moved through the Fair
A chaque instant la vie passe à côté de son sujet. Il faut refaire tout ce qu'elle fait, récrire tout ce qu'elle crée. - Jules Renard
Il m'arrive souvent de disparaitre. Enfin souvent...C'est une habitude prise depuis quelques mois, une paire d'années à peine. On ne peut donc pas décemment parler de moeurs, mais c'est la tendance régulière du moment. Quand je dis que je disparais, ca veut pas dire que je joue les David Copperfield de bal disco hein. Je ne joue pas non plus à mettre des bandelettes sur ma figure pour faire mon intéressant (d'ailleurs, à quoi bon être invisible si tu mets des bandelettes pour qu'on te voie, connard ? Riddle this, punk !).
Non, j'entends par la que je "quitte la scène" un moment. Je n'appelle plus personne, ne répond pas au téléphone, rarement aux mails ou a ICQ (et uniquement quand je suis bourré et que donc je m'ennuie (je m'ennuie toujours quand je suis bourré, jamais a jeun. A jeun, ma vie est trop courte pour être gachée...)), ne sors plus pour des têtes à têtes, fussent ils galants, ni même pour des têtes à bière entre potes, bref, je fais l'autiste, sous la couette souvent.
On croit souvent que dans ces moments là j'oublie tout le monde, que je ne veux voir personne et ainsi de suite. Ce n'est pas tout à fait vrai. Je veux dire, certaines de ces périodes sont *vraiment* dues au ras le bol des gens, et dans ce cas là, le premier qui me touche se prend des Docs coquées dans les gencives. Mais c'est pas le cas la plupart du temps. C'est juste que j'ai envie de voir les gens...*maintenant*. Et que je sais que le temps de les appeler, de poser un rendez-vous dans la semaine (parceque généralement "tout de suite" c'est pas possible), de se préparer etc..., ce temps la passé, j'aurai sans doute plus vraiment envie de les voir. Plus autant en tout cas. Voire même ca me fera limite chier de bouger, voyez ? Alors que s'il y'avait moyen pour qu'instantanément les gens que j'aime soient là au moment où je les aime, je serais quelqu'un de très social/sociable. Très très même. Mais voila, les gens ne se donnent pas la peine d'avoir 100% de leur temps à me consacrer. Ils y perdent, sans doute.
A vrai dire, la même logique peut s'appliquer aux discussions "importantes". Il m'arrive très souvent d'avoir envie de dire quelque chose de profond, de sérieux, à quelqu'un. A ce moment précis, si la personne était là, elle pourrait l'entendre dit comme ca doit être dit, et sans que je m'embrouille, et sans que ca soit décousu, mal fichu, à coté de la plaque. Encore une fois, le temps de voir la personne, le moment est fini, c'est plus la peine d'en parler...Dommage, souvent. Enfin...
J'imagine qu'il faut faire avec sa vie rêvée, puisque la vie réelle n'est jamais là au bon moment. Je vous ai expliqué et dit tant de choses, et l'on passe tellement de moments ensemble, si vous saviez...
Enfin bref, asi es ma vida loca.Just as soon as I belong,
Then it's time I disappear...
Metallica - I disappear
Electeur : Personne qui apprécie le distingué privilège de voter pour l'homme du choix d'un autre homme. - Ambrose Bierce (j'ai découvert son Dictionnaire du Diable, j'adore)
J'ai 22 ans. Je dis pas ca pour dire que je suis vieux (pour une fois...n'empêche que maintenant, draguer des lycéennes ca va vraiment faire satyre), mais juste pour dire que ca fait 4 ans que je vote. Que je peux voter, plutot. Je suis sur aucune liste, nulle part. J'ai jamais été voté de ma vie, et à vrai dire je serai bien en peine de faire la différence entre un isoloir d'une cabine d'essayage, et je reconnaitrais pas une urne si on me frappait avec.
J'en entends déja qui me traitent de branleur, de feignant, de mauvais francais, de suppot de LePen, voire de crypto-fasciste pour les plus teigneux. D'une part je vous emmerde, vite, fort et profond, ensuite je vous splique. Déja, d'une première part, j'ai été et reste un fervent supporter de Renaud, Ferré, Vaquette et autres Brassens, ces doux anarchistes qui nous rapellent (pas assez souvent on dirait) que "Elections, piège a cons, ni dieu ni maitre". Je reste tout aussi persuadé que "si les élections ca changeait vraiment la vie, y'a un bout d'temps mon colon qu'voter ca s'rait interdit...". Enfin, je ne vote pas, parceque...Ca ne me concerne pas.
Les liberticides ordinaires auxquels se livre le gouvernement actuel me vont vomir par principe, mais au final, ne changent rien à ma vie. Je vis dans mon coin reclus, ne me fais pas piquer mon scooter par un juge pour avoir trainé dans une cage d'escalier, et quand je me fais alpaguer, moi et mes potes, dans un square parisien parce qu'on boit des trucs et qu'on fume des choses, on s'en sort a la tchatche et sans aggressivité. Pareil pour quand on tagge les affiches du métropolitain. Bref, que ca soit Giscard ou Chirac sur le trône, pardon, au pouvoir, ma vie n'a absolument et strictement rien à modifier. Le jour ou LePen passera, ou quand Sarko se lachera pour de vrai et qu'il y'aura un flic a chaque coin de rue qui me cassera la gueule parce que j'ai les cheveux longs ou que je le regarde bizarre, ou qui me viole parce qu'il a le droit, je me plaindrai pas. Je cracherai sur eux, et sur les cons qui ont voté pour eux, et je m'en irai, ailleurs. Un balluchon sur l'épaule, et va que j'te va, direction l'Angleterre, l'Espagne, le VietNam peut être...
Les frontières, c'est un peu comme les lois, les règles de conduite, les usages et les supérieurs hiérarchiques. Ca n'a de pouvoir que si on leur en donne, ca n'existe que si on y croit.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Et dire que chaque fois que nous votions pour eux
Nous faisions taire en nous ce cri "Ni dieu ni maitre !"
Dont ils rient aujourd'hui puisqu'ils se sont faits dieux,
Et qu'une fois de plus nous nous sommes faits mettre...
...Et puis c'est tout.
Renaud - Le Tango des Elus
- A quoi bon ? Poster pourquoi ?
- C'est mon espace, à moi, tu vois, je peux dire ce que je veux, comme je veux.
- Et quoi de différent avec une simple feuille de papier sur ton bureau ? ou
un .txt dans ton "Mes Documents" ?
- Ben c'est que là, il y a un retour, ça provoque des trucs, les gens ...
- Les gens quoi ?
- Ils lisent, ils réagissent.
- Et ?
- Bah ça entraîne un sorte de dialogue, mais je reste chez moi, je peux claquer
la porte si je veux, ou même ne pas ouvrir.
Je peux démontrer ou démonter, casser ou caresser.
Même des fois, on fait des rencontres ...
- Et ?
- Bah ça dans la vie, on peut pas le faire aussi ... facilement ...
simplement ...
- Ah ?
- Ben si mais ...
- ...
- En fait si, on peut le faire. Faut juste les couilles. Et assumer.
- Donc ... soit tu n'as pas besoin de blog soit t'assume pas et tu continues
cette merde.
- Alors ?
- Alors ferme ce blog. Tu vaux mieux que ça. Et prends une feuille de papier.
Well it’s about time
It’s beginning to hurt
Time you made up your mind
Just what is it all worth
All my useless advice
All my hanging around
All your cutting down to size
All my bringing you down
Watch the clock on the wall
Feel the slowing of time
Hear a voice in the hall
Echoing in my mind
All your stupid ideals
Got your head in the clouds
You should see how it feels
With your feet on the ground
Here I stand the accused
With your fist in my face
Feeling tired and bruised
With the bitterest taste
All my useless advice
All my hanging around
All your cutting down to size
All my bringing you down
All your stupid ideals
Got your head in the clouds
You should see how it feels
With your feet on the ground
Post by Jaded
OUI ! JE SAIS ! JE POSTE PAS ! Figurez vous que je suis malade a crever depuis le 26 décembre, et que j'ai pas quitté mon lit depuis ce jour-là. Ca a l'air agréable comme ca, mais j'ai fait toute la gamme des douleurs pénibles et impossibles à faire semblant de ne pas sentir (dents, yeux, dos, reins...). Alors arrêtez de geindre et soyez stoïques. Est-ce que je me plains que j'ai pas eu de post de Jaded depuis plus d'un an moi ? Non, bon, alors.
Enfin bref, asi es ma vida loca.
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