Hop, un nouveau systême de commentaires, qui marche, enfin qui existe plutot (c'est déja pas mal). Si enetation redonne signe de vie un jour, ce sera le Coin d'Overspace.
- La sympathie est le doux privilège de la médiocrité. - Anatole France
Demain, c'est Nouvel An (ou après demain, je sais plus. Ptêt même aujourd'hui. Faites pas chier, je vais quand même pas m'emmerder avec une notion du temps, encore moins des dates, dont je me suis allègrement passé pendant 18 20 22 ans (putain, je vieillis à une de ces vitesses moi...)). Comme le veut la tradition (brrr), chacun fait en ce jour très symbolique et très très significatif des bonnes résolutions qu'il est tout autant de coutume de briser envirron 6 heures grand max' après les avoir faites. Moi, comme toujours avant-avant-gardiste, contre-moutonnant et antisocial, vous pensez bien que je peux pas laisser passer ça sans faire mon intéressant. Donc, dérogeant aux principes élémentaires, peut être même fondateurs, en tout cas sous-jacents à cette société en décrépitude trop lente, je me permets, amies lectrices et enculés lecteurs, de faire quelques bonnes résolutions pour *vous*.
Rassurez vous, comme elles viennent de moi et non pas de vous, elles sont très faciles à suivre, et puis ca me ferait plaisir, allez quoi, un beau geste, une p'tite pièce, a vot' bon coeur. Here goes anything.
- Continuez à travailler 40h pour avoir droit à vos 2h de StarAc' en 16/9°- Persistez, envers et contre tous, à vivoter une existence morne, grise, banale en somme, à l'abri de tout élan, de toute démesure, de tout courage, entre la télé qui trône et la photo du chien (tatatin, biensur). Conformez vous, ne sortez pas de la masse. Soyez aimable et agréable en société. Si vous ne pouvez pas faire autrement, ayez des folies acceptables, avouables (Hmm, des menottes, elle n'aura jamais rien rêvé d'aussi dingue !), des originalités pas trop dérangeantes.
- Si possible (c'est à dire si le mal n'est pas encore fait), n'ayez de culture que celle de votre milieu (ne sortez surtout *jamais* la tête hors des bornes d'icelui, biensur), à moins de pouvoir vous en passer, et si non, n'en ayez que pour l'étaler. Ne pensez jamais.
- Ne rêvez pas trop haut. La sécurité, les petits risques valent mieux que de dangereux coups de tête. Soyez mesurés, prudents et consciencieux. Réfléchissez bien chaque mot, chaque action.
- Essayez de ne jamais être seul. Préferez toujours la compagnie de n'importe qui, qui que ce soit. Ne vous regardez jamais dans la glace. Soyez satisfait de vous même en toute circonstance (au besoin, une ou deux paires d'oeillères et une bonne dose de mauvaise foi vous y aideront). Ne vous remetez jamais en question, ne doutez jamais de votre bon droit ni de vos certitudes (soyez, si possible, cassant et/ou aggressif si qui que ce soit les remet en cause). Ayez toujours raison.
- N'ayez plus peur de trahir, tromper, mentir. Pensez à vous, c'est le plus important. Un ami ne vaudra jamais 100 balles, et une amourette ne vaudra jamais un coup de pine de plus (reçu ou donné). Ne sombrez pas dans le sentimentalisme et aimez vous, aimez vous bordel ! Foin de culpabilité gênante ou de regrets importuns !
- Camarades bloggers, n'oubliez pas de ne jamais parler de vous-mêmes, fut-ce par le non-dit. N'oubliez pas que quelqu'un dans votre entourage peut vous lire, et alors là, quelle catastrophe, si votre concierge savait ce que vous pensez d'elle. Ne vous départissez pas de cette lâcheté ordinaire qui rend vos blogs si creux et chiants. Vos lecteurs se satisferont bien de quoi que ce soit de votre insipide vie, alors plutot que de donner des morceaux de votre être, écrivez ce que vous êtes allé voir au cinéma ou ce que vous avez mangé ce midi. A la grande rigueur, dites avec qui vous avez trinqué dans un bar hier soir, mais à condition d'y gagner quelque chose (un link, une remarque à table demain, etc...). Tachez, comme vos semblables mais non-bloggers contemporains, d'exceller dans le Grand Rien. C'est plus difficile en bloggant, mais moins qu'il n'y parait.
- Enfin, si tout cela ne vous aide pas, soyez un sale aigri caractériel et faites chier votre prochain autant que vous le pouvez.
Ces quelques conseils vous aideront comme ils m'ont aidé, j'espère, à contribuer à *votre* manière à la nullité perplexifiante de cette race imbécile et importune qui phagocyte notre planète, et à accélérer le galop de l'entropie. En vous remerciant, crevez tous.
Enfin bref, asi es ma vida loca.I get by with a little help from my friends,
I get high with a little help from my friends,
Goinna to try with a little help from my friends.
The Beatles - With a little help for my friends
Du temps que les femmes ne votaient pas, on faisait la guerre pour elles. Maintenant qu'elles votent, on la fait pour le pétrole. Est-ce un progrès ? - Boris Vian
Maintenant qu'ils ont capturé Saddam pour pouvoir réveilloner en paix, sur qui ils vont bien pouvoir envoyer des missiles Tomahawks et des bombes au napalm pour faire oublier que le dollar fonce dans le mur, que l'économie US part tellement en brioche que c'est même plus drôle, la violence urbaine et le racisme qui progressent un peu plus chaque jour, enfin bref, chez qui ils vont foutre le Bronx pour pas être les seuls dans la merde ?
Je me souviens d'une photo prise au début de la guerre en Irak. Un blindé quelconque, avec taggé en gros dessus "Today Bagdhad, tomorrow Paris !". Je vous préviens, si les Marines attaquent à l'aube sur les quais de Seine, je décrète l'indépendance de Levallois-Péret.
En attendant, joyeux Noël à tous les enfants, parents, mamans et innocents musulmans (pour la rime) morts dans cette guerre imbécile.
Enfin bref, asi es ma vida loca.EDIT : Une erreur s'est glissée dans ce texte, saura tu la trouver ? Mais oui biensur, j'ai écrit "Noël" au lieu de "Chanukah" (sp?). Vous aurez corrigé par vous même j'imagine. In other news, on m'a taxé mon portable, donc je serai encore plus injoignable que d'habitude pour un moment. Mais je lis mes mails.
They will slay the innocent
And every mother's son
To get the ethnic cleansing done
Hey mister politician ! What are you gonna do ?
This nightmare is up to you !
Annihilator - Hell is a War
UN GENS
Enfin tu conviendras
Qu'assassiner toujours la chance passagère,
Devient exagère.
KOBAL2
Eh bien oui, j'exagère !
UN GENS (triomphant)
Ah !
KOBAL2
Mais pour le principe, et pour l'exemple aussi,
Je trouve qu'il est bon d'exagérer ainsi.
UN GENS
Si tu laissais un peu ton ame bipolaire,
Le Bonheur et l'Amour...
KOBAL2
Et que faudrait-il faire ?
Chercher une vie toute bien rangée, avoir un patron,
Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc,
Et s'en fait un tuteur en lui léchant l'écorce,
Vivre en esclave courbé, et sans bomber le torse ?
Non, merci. Vivre, comme tous ils le font,
Toujours très satisfaits ? Se changer en bouffon,
Dans l'espoir vil de voir, dans l'oeil de celle-ci,
Naitre une lueur, enfin, qui ne soit pas d'ennui ?
Non, merci. Sourire tous les jours aux crapauds ?
Avoir la langue usée par la lèche ? L'esprit mort,
Anoner des "chouchou", glapir des "mon trésor" ?
Non, merci. D'une main flatter sa régulière
Cependant que de l'âme on oublie ses chimères,
Et, vivant comme les autres une idylle de basse-cour,
Oublier à jamais ce que l'on nomme Amour ?
Non, merci ! Se pousser de bar en cinéma,
Devenir malhonnête respectable comme papa,
Et trahir, mentir, tromper sans aucune relâche,
En feignant d'ignorer ce qu'on peut être lâche ?
Non, merci. Puis chez l'honorable belle-famille,
Faire la conversation sans bailler ? Non, merci !
S'aller faire offrir deux-trois roses au restaurant,
Trouver très romantique un ciel rose et blanc ?
Non, merci ! A ses écrits faire des corrections
De peur de froisser, ou bien d'en dire trop ? Non,
Merci ! Avoir le même avis que l'auditoire,
Changeant de l'un à l'autre, ne dire ni blanc ni noir,
Et se dire sans cesse "Oh pourvu que je sois
Apprécié par Bingirl, Kob' , Fleur, Maïa, Nacara !"
Non, merci ! Oublier, remanier, être bête,
Aimer mieux faire plaisir plutôt que d'être honnête,
Dire ce qu'elles veulent entendre, calfeutrer ses pensées ?
Non, merci. Non, merci ! NON, MERCI ! Mais...chanter,
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l'esprit qui pense bien, la plume qui vibre,
Dire, quand il vous plait, du monde les travers,
Pour un oui, pour un non, partir - ou boire un verre,
Glander sans un soucis, sans gloire ni fortune,
Avoir l'âme qui suit les phases de la Lune !
En faire le moins possible de laid, de petit,
Et, malgré quelques heurts , se dire que l'on vit
Sans se satisfaire des fruits, encore moins des fleurs,
S'ils ne viennent d'Olympe, du Parnasse, d'Ailleurs !
Puis, s'il advient d'un peu sangloter, par hasard,
Ecrire chaque larme, les changer en victoires,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Puisqu'aimant trop ses rêves pour tolérer la fuite,
Refusant le bonheur commun et mensonger,
N'être heureux que parfois, peut-être, mais en beauté !
Enfin bref, asi es ma vida loca.
Y'en a pas un sur cent, et pourtant, ils existent
Et ils se tiennent bien, bras dessus, bras dessous,
Joyeux, et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout
Les anarchistes...
Léo Ferré - Les Anarchistes
Ce n'est pas que je n'aime pas les autres, c'est que je n'en ai pas besoin. - Jean Yanne
Chaque année, au moment des fêtes, on a droit à la même bataille, au même sombre conflit opposant deux sectes fanatiques, les Têtes de Cons (TdC) et les Têtes de Lard (TdL). Ce conflit dantesque n'est jamais vraiment résolu, à vrai dire il dure toute l'année sans trève et sans répit, c'est juste qu'à Noël on le voit mieux sans microscope social.
D'un côté, les Têtes de Cons, moins nombreux chaque année mais d'autant plus virulents, qui sont pénétrés (le mot est faible (enfin ca dépend qui fait, bien sur, mais généralement c'est des gens comme Corsac alors...)) par l'Esprit de Fête, que Noël rend foncièrement joyeux, heureux d'être en vie, qui sont assurés que c'est la fête du Don, des Nenfants, qu'en cette nuit très bénie et très très sainte les malheurs du monde s'effacent pour faire place a de jolies lumières (quasi divines, au moins municipales) sur les Champs Elysées, pour qui le champagne et le foie gras et la dinde aux marrons sont un peu des Saintes Cènes, qui ont des familles heureuses et souriantes sur la photo et tout et tout. Je les appelle Têtes de Cons parce que "ils sont toujours aussi moroses mais y'a d'la joie dans les ghettos".De l'autre, les Têtes de Lards, qui eux sont toujours crispés, enervés, aigris par l'arrivée du p'tit Jésus. Tous les ans un nouveau groupuscule apparait. A l'origine y'avait juste les asociaux primaires dont la seule joie était de pourrir avec cynisme et lucidité la joie des TdC, et puis ca s'est ramifié. Les antimondialistes/anticonso/antipub/antibaise qui marmonnent que Noël n'est qu'un coup monté par la Grande Distribution pour vendre des Pokémons, que le Père Noël est une idole Coca-Cola, et qu'il fera beau voir qu'ils fassent le jeu des marchands, nom de Dieu ! Les gothico-wicco-bab' qui grimacent qu'eux ils ne fêtes pas Noël, non monsieur, nous on fête le vrai Saint Nicolas, la vraie fête des sorcières a la fin de l'hiver, et comme on n'a pas de mandragore, ben on met un sapin quoi, ca marche aussi.
Et donc, comme je le disais, les deux groupes s'affrontent. Les TdC nous gavent la télé d'épisodes "spécial Noël" ou y'a un miracle à chaque coin de rue, fusse t'elle en sens interdit, nous pompent l'air à mettre des décorations festives de partout, à nous faire la morale si on n'envoie pas de cartes de voeux ou qu'on achète pas au moins un petit truc pour le cousin par alliance du fils du facteur et qu'on file pas des étrennes a tout le quartier, s'escriment à nous démontrer qu'on doit être heureux, enfin bref, ces gens m'ennuient. Les TdL grincent et râlent, nous dépriment en nous expliquant que le monde va toujours aussi mal, que tout est pourri, que tout fout le camp, qu'eux seuls sont les derniers bastions de lucidité dans ce monde de consommation compulsive et que non, merci, eux Noël ils le passeront tous seuls chez eux.
J'ai évidemment été mordicus une Tête de Lard, vous me connaissez. Mais aujourd'hui, pour paraphraser Brassens, le 25 décembre, je m'en fous. Je me fous des sorties de jeux puisque SWG m'accapare, je me fous des TdC puisque j'ai pas la télé et que je vois plus personne, et je me fous des TdL puisque je vais revoir Val, Cha, ma soeur, ma grand mère et une boite de marrons glacés format XXL. It's just another day for you and me in paradise...
Enfin bref, asi es ma vida loca.You scum bag
You maggot
You cheap lousy faggot
Happy Christmas your arse
I pray God
It's our last !
Fairytale of New York
Il y'a quelques temps, j'ai fait l'acquisition d'un poulet géant. Très laid. Très très laid en fait. Et qui fait un sale bruit en plus. Et qui fait chier tout le temps à demander de la bouffe, à se plaindre, et à me faire tuer parce qu'il bouge pas son cul quand il faut. J'ai longtemps hésité pour le nom que j'allais lui donner. Et puis, dans un éclair de clairvoyance, j'ai *su*.

N'oublions pas que les enfants suivent les examples mieux qu'ils n'écoutent les conseils. Roy L. Smith
Ne pas s'adapter au monde, mais le plier autour de soi.
Ne pas se renier.
Envoyer les autres se faire enculer si besoin est.
Ne plus craindre la solitude.
Ne jamais rentrer dans un moule, que ce soit par obligation, molesse, faiblesse ou complaisance, voire pire, par compromission.
Ne pas se conformer à ce que l'on attend de toi, mais plutot chercher des gens qui attendent de toi ce que tu es.
Changer parce qu'on en a envie, pas besoin.
Changer parce qu'on le veut, pour soi, et non pour plaire.
Se chercher, toujours, et ne jamais cesser de questionner.
Ne jamais devoir, toujours vouloir.
Oublier tout ce qui n'importe pas, tout ce qui n'a pas de valeur.
Oublier tout ce qui a de la valeur, mais pas assez.
Détruire l'inutile, le petit, le mesuré, le mesquin, l'étriqué, pour pouvoir vivre sa démesure.
Ne plus avoir peur.
Raconter des histoires.
Marcher en fredonnant, ne plus voir les regards.
Oublier le pseudo-réel, rien n'est plus vrai que ton imagination et ta volonté.
Oublier la vie grise et l'abandonner comme une peau morte.
Ne jamais oublier que l'enfer, c'est les gens.
Avoir l'oeil qui regarde bien, la voix qui vibre (zut, ca va se voir).
Vivre vite.
Ne pas oublier de rappeler à ta mère qu'elle est folle.
Etre aigri un peu ?
Enfin bref, asi es ma vida loca.Dad and mom,
What planet are you from?
And what convinced you to pack up and leave ?
Doing drugs, and asking me for hugs,
What's the matter with parents today?
NoFX - What's the matter with parents today ?
C'est bien ce que je pensais : dès qu'un post fait plus de 10 lignes, personne ne le lit. Vous avez la capacité d'attention d'un poulet mort, vous savez ça ?
Enfin bref, asi es ma vida loca.I've got my wheels, I've got my friends,
We're on the road again,
We're all crazy ! Gonna ride until we die...
Time to burn ! You losers 'better learn
No one controls our goddamn lives !
We do just what we feel, riding horses made of steel,
We're here to burn up the night !
Manowar - Return of the Warlord
Tout cela n'en finira donc jamais ? - C3PO
Je me suis remis au mattage de pub, que j'avais réussi à esquiver une semaine entière et à refiler à quelqu'un d'autre en attendant. Il a mis quand même une semaine avant de revenir me voir, une hache dans une main, une cuiller dans l'autre, et une lueur étrange dans le regard. Bref.
C'est vraiment une expérience intéressante pourtant...Un genre de stage commando dans la société de consommation. Dans la société de consommation, toutes les filles sont belles, tous les mecs sont Ultra Bright, tous les paysages sont magnifiques, les villes y sont accueillantes à condition de prendre une mutuelle et un cabriolet a 20 plaques, la bouffe y est délicieuse, un véritable Eden avec 20% de réduction et des lots à gagner...Ca fait peur. Peur de penser que pour la plupart des gens, en un sens, c'est vrai ces conneries. Flippants ces gens qui passent leur vie à cherche la bonne affaire, à comparer, à se demander ce qu'il faut "choisir", à essayer d'être un "consommateur averti" (qui en vaut deux ? Donc qui achète deux fois plus ?), à se définir par ces conneries même...Suis-je un mec Coca Cola ou un mec Pepsi ?... Et moi, moi je suis un peu un mouton aussi, quand même, puisque je suis la course à l'armement informatique. Et merde. Maaaaiiis c'est pas pareil, moi c'est pour jouer à SWG et faire disparaitre cette vie de merde dans des tirs de blaster !
Je me demande pourquoi il n'y a pas de pubs pour les bouquins, ca serait marrant. Vous imaginez, un spot de 30 secondes, "Avec Nietzsche, découvrez tous les secrets de votre übermensch, en 5 mensualités gratuites ! disponible chez votre libraire !" "Déprimé ? Fatigué ? Manque de magnésium ? Lisez PTerry Pratchett ! PTerry, le seul auteur qui vous met *vraiment* la pêche !"
Oui, je sais, je suis très fatigué. Enfin bref...Tiroir, on y passe notre vie, on y finit avant de connaitre l'enfer,
Sur Terre on construit son paradis, fiction
Désillusion trop forte, sors le chichon,
La réalité tape trop dur, besoin d'évasion
Evasion, évasion, effort d'imagination
Ici tout est gris : les murs, les esprits, les rats la nuit
IAM - Demain c'est loin
Les bons sont innocents et créent la justice. Les méchants sont coupables, et c'est pour cela qu'ils inventent la pitié. - Terry Pratchett
Parce que je les retrouve au milieu d'un trip "flinguons nous le moral en relisant mes vieux textes persos, vieux mails, vieux logs etc...", parce que Mandarine les avait pas postés à l'époque alors qu'elle avait dit que si, parce que ca me fait un post alors que là, tout de suite, j'ai pas envie de poster ce que j'ai dans la tête, parce que Noël c'est la saison de la récup' dans tous les milieux, parce que ca vous fait un cadeau de Noël justement, hop, publication des deux textes envoyés à Mandarine lors de son concours pour le muratrip' (tm)
Et si...
Et si l'humanité, l'Univers n'était que le rêve d'un Behemoth, d'un Dieu ou d'un Dragon dormant quelque part, en un autre plan...Alors je craindrais le réveil du Dragon.
Et si l'humanité était tiraillée, jugée, manipulée par deux Puissances, si nous n'étions que les pions d'une gigantesque partie d'echecs a l'échelle cosmique...
Alors je craindrais d'être le pion sacrifié plutot que le pion qui fasse dame.
Et si l'humanité était une gigantesque expérience, enfantée de l'esprit malade de quelque entité extra-terrestre...
Alors je craindrais d'être sous le regard du microscope.
Et si l'humanité n'était qu'une étape dans un grand cycle de réincarnation karmiques, une roue sans fin de mort et de naissance...
Alors je craindrais de ne pas la faire tourner.
Mais l'humanité n'est qu'un virus arrivé là par hasard, venant de nulle part et n'allant nulle part...
Alors j'ai peur de la mort.
Atomes Crochus
Cela faisait des heures maintenant qu'il glissait sur la piste. L'unique CD qu'il avait pensé à emporter tournait depuis tellement longtemps en boucle qu'il avait envie de le manger. Mais cela vallait mieux que le bruit ambiant, tout de même...Ce chuintement métallique des patins sur la route de cuivre, le bourdonnement électrique des néons et des lignes haute tension, les sirènes tonitruantes qui se déclenchaient de temps en temps, manifestement au hasard.
Pour tout dire, il en avait ras le cul de ce job. Pour tout dire, il en avait ras le cul d'en avoir ras le cul de ce job. Il tournait ces pensées dans sa tête depuis des mois, en boucle elles aussi, et il n'en pouvait plus. Il en avait marre de se dire qu'il n'était qu'un raté, que s'il avait écouté ses parents il aurait eu un poste administratif pépère, quelque part au département Gravure des Données, dans le Disque, ou bien qu'il aurait du continuer à trainer avec ses potes de lycée, ne pas laisser tomber le groupe...Il avait entendu qu'ils faisaient salle comble au Buzzer, un café-concert à la mode, quelque part dans ElectriCity. Mais non, il n'en avait fait qu'a sa tête, il avait voulu Voir du Pays. Voyager. Aller plus loin. Aller ailleurs. Alors, il avait tout plaqué pour conduire ce foutu e-traineau de haut en bas de la Plaque. Quel con. Il avait vite découvert qu'Ailleurs, c'était pareil qu'ici. Même horizon noirâtre, même champs vert plastique, mêmes routes cuivrées. Oh biensur, il avait rencontré quelques atomes vivants, mais au final, il n'était pas plus avancé.
Ah, enfin. Il était arrivé à destination. D'autres glandus comme lui allaient vider son e-traineau, engouffrer son chargement dans l'un des grands hangars du Processeur Central, avant de lui confier un autre e-traineau.
Merde. Encore une journée, quoi.
Il regarda au loin les vacanciers s'empiler dans l'ElectroBus, direction l'Ascenseur Spatial qui devait les emmener vers d'autres Plaques. Apparement, eux allaient vers Google. Il n'était jamais allé là-bas. Il n'était jamais allé nulle part. Il détourna le regard, lassé. C'est toujours les mêmes qui s'amusent. Il grimpa dans le e-traineau qu'on lui avait préparé. L'électron qui l'avait piloté avant lui avait laissé sur le siège une vieille bouteille de SilicoBière vide. Il la regarda avec fureur. Il en avait vraiment, vraiment sa claque de se taper les e-traineaux les plus dégueulasses.
Et puis, sa rage se fit froide. Meurtrière. Ca s'arretait maintenant. Maintenant. Il saisit la bouteille et l'éclata sur le capot du traineau. Planqua le tesson sous son nuage électronique. Se dirigea nonchalament vers l'espace d'embarquement des Electrobus. Repéra un electron solitaire, qui était occupé à contempler le paysage avec un regard un peu nostalgique, comme s'il lui disait adieu. Ca tombait bien, qu'il dise adieu du regard. Il l'egorgea sans remords, pour lui piquer sa carte d'embarquement.
Ouais. Il était un électron libre, nom de dieu. Plus de e-traineaux. Plus de pistes de cuivre. Plus jamais supporter les regards moqueurs des graveurs du Disque Dur, ces abrutis assis sur leur cul a longueur de journée, et qui se croyaient importants. Il allait partir en vacances, en grandes vacances. Personne ne le regretterait de toute facon. Il grimpa dans l'ElectroBus, qui partit quelques minutes plus tard.
Il écouta quelques instants le lent battement des pales de ventilation s'estomper puis disparaitre, et s'endormit en souriant. Il allait enfin y avoir du changement dans sa vie.
Son e-traineau resta près du Processeur. Un employé le remarqua, et pensa qu'il s'agissait d'une arrivée. Il le dirigea vers l'intérieur, sans broncher. Quelque part dans le haut batiment, un fonctionnaire enregistra son contenu en triple exemplaire carbonnés, sans remarquer qu'il s'agissait du chargement qu'il avait lui même expédié quelques instants plus tot. Quelque part sur le Disque, une équipe de graveurs pestait contre ces branleurs du Proc' infoutus de satisfaire les commandes puis, lassés d'attendre ce foutu chargement, partirent vider des SilicoBières au Buzzer. Sur la scène, les Resistors hurlaient leur dernière composition - BIIIIP ! BIIIIIIIP ! BIIIIIP ! FUCKING BIIIIIIIIP ! WE DON'T NEED NO FUCKING BIIIIIIP ! -
Dans une galaxie lointaine, très lointaine, Valentine lâcha une grosse baffe sur son écran. Encore un putain d'écran bleu.
Pour tout dire, elle en avait ras le cul de ce PC. Pour tout dire, elle en avait ras le cul d'en avoir ras le cul de ce PC...Il fallait qu'il y'ait du changement dans sa vie.
Eh ben ma gueule, te v'la tout seul
T'as l'regard triste comme çui d'un épagneul,
T'es vachement speed, mais t'as plus rien dans l'bide,
T'as qu'la poudre aux yeux, et les yeux bien livides,
Y'a vraiment plus qu'une seule chose qui t'branche,
C'est la blanche...
Renaud - La blanche
C'est la lucidité, la fautive, elle met les poètes en lambeaux, elle qui vous apprend un jour que le père Noël n'existe pas. Elle qui vous bouffe l'enfance. Pierre Perret
En écoutant, une fois de plus, Demain c'est loin d'IAM, ca me faisait penser aux BDs de Margerin, la série des Lucien...C'est bizarre, peut être que tout le monde a déja remarqué avant moi (ca m'étonnerait pas. Je comprends toujours avec un temps de retard), mais c'est tellement le même message qui passe...Même galères de thunes, de nanas, de came, de bastons, de bagnoles, cloués sur un banc rien d'autre à faire, on boit de la bière, on siffle les gazières qui n'ont pas de frère...
Ca date de quand Lucien ? 60 ? 70 ? C'est vieux en tout cas. Et c'est flippant à quel point rien n'a changé...Tu remplaces la banane et le perfecto par un Tachini et une casquette Nike, et voila, pareil. Tu remplaces "Lucien & ses riverains" ou Trust par IAM, le message est le même. Hell's angels ou caillera, pareil au même (quoiqu'une grosse Harley ca aie plus de gueule qu'un scooter). Ca vous choque pas, vous, qu'en 40 ans rien ne change à part la marque qui va bien ? Peut être que je suis trop défaitiste, peut être qu'entre Sarko et l'inventeur des patrouilleuses, deux flics sur une moto, un pour conduire, un avec un gros baton pour cogner les étudiants, y'a une grande différence. Peut être que le pays, la mentalité, les gens, tout cela a évolué. M'enfin moi, je me souviens que Lucien, je le lisais au lycée, et qu'a l'époque je croyais ca tout nouveau...Les générations futures seront pires que nous, leur vie sera plus morose.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Et toi mon vieux, mon pote Lucien,
Parait qu't'habites chez ta belle deuche,
Que t'es marrié que t'as des mioches,
Qu'tu travailles pour qu'ils aient du pain,
Tu sais j'ai une idée super
On va former une nouvelle bande
Si tu veux c'est toi qui commande
Siouplé patron...encore une bière...
Renaud - La bande à Lucien
La fatalité, c'est l'excuse des âmes sans volonté. - Romain Rolland
Puisqu'il efface mes commentaires (mais je m'y attendais quand même beaucoup, connaissant sa lâcheté ordinaire, si tellement ordinaire), je réitère ici :
La fatalité est un concept inventé par des larves, pour des larves. Pour citer Terminator II : "no fate, but what we do.". Mates un peu la référence, gros, c'est d'la culture en boite.
Un rien d'honnêteté avec soi même, un doigt de responsabilité, un erzatz de conscience (ooouuuh le vilain mot, je sais) pourrait te faire réaliser le fait que, eh, connard, tu cherches un peu...Biensur, l'auto-honnêteté ca rend un peu aigri parfois, et puis des fois aussi ca empêche de violer sereinement les gens. Je ne te plaindrai donc pas trop de ne pas en avoir. Juste, je te le pardonnerai pas (mais j'ai cessé de te le pardonner y'a un bout de temps, non ?)
Enfin bref, asi es ma vida loca.I feel my world shake
Like an earth quake
It's hard to see clear
Is it me? Is it fear?
I'm madly in anger with you !
I'm madly in anger with you !
I'm madly in anger with you !
I'm madly in anger with you !
Metallica - Saint Anger
Restes de bordel, de vaisselle pas faite, une pile d'affaires oubliées...Et puis plus rien. Plus rien du tout. Ca fait tout vide tout d'un coup...Pourtant, pourtant...Pourtant rien en fait. A part ça, rien n'a changé. Brèves vacances sans penser à rien, sans blogguer aussi (vous aviez remarqué ?), mais sinon, je reste égal à moi même, débectant et débecté d'être, de n'être qu'un mec, finalement, aussi incapable d'aimer qu'une poutre, aussi insensible qu'un coup de burin...
Je m'égare, et il parait que quand je fais ça je ressemble à Sissi. Non, merci ! En plus, c'est pas du tout de ça que je voulais parler, à la base. Je voulais parler de viol. C'est déja plus rigolo comme sujet. Je sais pas vous, moi jusqu'à y'a quelques temps, quand on me disait "viol", je voyais une pauvre gosse se faisant choper dans une ruelle par un ou des gros porcs, se faire raboter la gueule sur le trottoir et prendre avec violence et brutalité. Comme un peu tout le monde je pense. Mais au fur et à mesure que je rencontre, que je discute, que j'introspecte, que je m'insinue dans les intimités et les souvenirs, ma vision change...Y'a pas que le couteau sous la glotte qui soit un viol. Y'a aussi les "si tu m'aimes vraiment, tu fais ça". Les chantages. Les choses que l'on fait sans demander, et sur lesquelles l'autre se tait parce que...parce que. Vomitif. "Mais si, elle/il est d'accord, sinon il dirait quelque chose voyons". Parfois, souvent même, ils ne s'en rendent même pas compte...Tas de bourrins.
Et puis, à côté de ça, je me rends compte que, alors que je croyais cela anecdotique et rare, ce serait plutot une majorité...D'une façon ou d'une autre. Ca me fait peur, un peu, ces instants (rares heureusement) ou je m'apercois que l'homme est encore pire que ce que je pensais...et dieu sait le mal que je pense de lui. Cette nausée qui me prend, dans ces moments, celle-là est la pire de toutes. Répulsion instinctive de tout, de tous, roulé en boule je ne dis plus rien, de peur d'exploser sans prévenir. Je m'enferme dans le plafond, pauvre épave recroquevillée, et plus rien n'existe, par pitié, faites que plus rien n'existe...
Enfin bref, asi es ma vida loca.L'homme est arrivé
Dans sa jolie voiture
La conne aimait rêver
D'oubli et d'aventure
Alors elle est montée
Dans la jolie voiture
Nue elle s'est allongée
Et le diable est entré...
Vous savez quelle est la différence entre un con et un voleur ? ... Un voleur, de temps en temps ça se repose... - Georges Lautner
Depuis que Mister RandomWinamp a posté son commentaire suite à mon post sur le retour en métro du concert de Maiden (c'était le 22/11, si vous vous êtes perdus depuis), je cherchais un truc punchy, simple et concis mais néanmoins poing-dans-ta-gueule qui pourrait lui montrer avec dérision, humour, fantaisie mais hargne et mépris, avec kobalisme donc, à quel point ledit commentaire était désespérément con, et encore plus vieux. J'avais envie de lui coller des mandales pour lui apprendre à tout mélanger, façon "tous des pourris de toute façon, mère Michu", pour lui apprendre à être beauf, à sortir des réfléxions à la Pernod (le pinard ou le journaleux ? Va savoir...), bref, pour lui remuer le nez dans sa merde. J'ai pas trouvé assez bon, c'est pour ca qu'il n'y a pas eu de post hargneux à l'époque.
J'ai repensé à ce commentaire glaireux en écoutant un vieux CD que j'avais plus ressorti depuis longtemps. Tiens, shoshop, c'est cadeau. (et si t'es sage, pour Noël je mettrai le mp3, avec un autre aussi qui est en train de faire germer un post dans le dedans de ma tête)
On était une banda de jeunes
À déambuler dans la rue
On marche on danse
Et puis on gueule
On chante les chansons des Bérus
Les flics n'aiment pas qu'on soit ensembles
Les boeufs ont peur, les grands-mères tremblent
Les jeunes c'est l'insécurité
Il faudrait tous les enfermer!
On a mis nos masquards de clowns
Pour affronter la société
On a mis nos masquards de clowns
Pour effrayer les policiers
Y'avait Elnoc, Laul et Stonga
Masto, Gabo, Mawell et moi
Y'avait aussi quelques copines
Tous les affreux et leurs titines
On était une bonne vingtaine
À marcher dans la capitale
Sans armes sans violence et sans haine
À danser comme des malades
Un type assis d'vant sa télé
Partout c'est l'insécurité
"Encore les jeunes, ces enculés!
Et croyez-moi j'vais les matter!"
Le type à sorti sa 22
Il a tiré sur les affreux
Deux sont tombés sur le pavé
Les autres se sont tous dispersés
Après sont v'nus les brancardiers
Les policiers et la télé
"J'ai protégé ma liberté"
Disait le beauf à faire pleurer
"J'étais en légitime défense
Vingt contre moi j'ai aucune chance,
Les jeunes c'est l'insécurité"
Et le Prolo fut acquitté
On l'a retrouvé tout poignardé
Dans l'escalier de sa cité
On l'a retrouvé tout poignardé
Personne ne sut qui l'avait tué
Parce qu'on ne vit pas comme les autres
On nous tire dessus dans la rue
Mais putain c'est toujours d'notre faute
Toi le Prolo tu es foutu!!!
On l'a retrouvé tout poignardé
Dans l'escalier de sa cité
On l'a retrouvé tout poignardé
Personne ne sut qui l'avait tué
Bérurier Noir - Conte Cruel de la Jeunesse
Montrer sa colère à l'ennemi, c'est lui offrir sa victoire. - Anonyme
OH TA GUEULE ! - Kobal2
Tu me gonfles.
Tu me gonfles à un point que tu imagines à peine, un peu comme il est vertigineux d'essayer d'imaginer la taille d'une galaxie ou juste d'un soleil. Tu me pompes l'air sans même être là, sans même *exister*, c'est foutrement incroyable, et pourtant vrai, si douloureusement vrai. Tu vois, ta présence intangible, mais toujours tangible, un SMS par-ci, un post envahissant par là, tes geingarderies de jeune p'tite vieille, non, d'enfant gâté, tout cela me gonfle, me dégoute, m'énerve. J'étouffe. J'en peux plus. J'en peux plus de toi.
J'en peux plus de toi qui gémit quand je me demande (encore ?) à quoi bon ne pas foutre le camp, par le train ou plus simplement par la fenêtre. Quand je suis tellement pas mal, mais si tellement tant pas bien. Quand je néglige des amis que je n'oublie pourtant pas, et que la culpabilité m'en dévore parfois, quand je laisse leur souvenir me prendre l'esprit parceque, finalement, il est bien plus mal que mes petits tracas, toi comprise. Quand je tiens des amies à distance parce que ce serait tellement déplacé, tellement laid de ma part de chercher à les retrouver. Quand je me retiens de te mordre, de te détruire, quand je muselle la haine et la rage qui me prend chaque fois que tu refais ton apparition dans ma bulle, ma méchanceté et celle de Val parce que "arrête, on tire pas sur une ambulance"...quand je muselais, disons. Quand tout me touche, ou m'émeut trop, ou me met en colère. Quand j'ai envie de décoller des mandales à des inconnus, a beugler des TA GUEULE TA GUEULE TA GUEULE à ce bellatre cherchant à impressioner sa pouf dans le métro, ou des MAIS TOI NON PLUS CONNARD à cet intello de gauche de mes couilles qui assure à son cercle de veaux que "tu vois, les gens ils pensent pas tuwaaa", un soir sur les Champs Elysées. Quand j'ai envie de foutre le feu à la capitale, de la gorger de benzène et d'essence à Zippo, et puis de jeter ma cigarette dans le fleuve chatoyant des reflets diesel. Quand c'est l'Hiver, et que je me demande ce que je fous là, et pourquoi. Quand c'est l'Hiver et que je me rends compte avec amertume qu'une vie de couple, même entre gens totalement déconnectés du Réel, ca reste une vie de couple, avec tout ce que ca comporte de silences, de discours, d'endormissement, d'habitudes surtout, de tant de répétitions qui perdent leur sens chaque fois un peu plus. Quand tous les jours, de midi à 20h j'ai l'impression de me faire violer, non, de me faire chier dans la tête par Bouygues, Cegetel, Peugeot et Varilux. Quand je cherche à me retrouver, me recentrer, passer la saison, quand c'est l'Hiver et que je veux faire le ménage, par le vide, ou par la hache si besoin est (quoi qu'un lance-flammes soit plus indiqué).
J'en peux plus de te subir. T'es une persécution ambulante. Une purulence quotidienne. Tu me pollues. Tu me satures. Et tu m'ennuies. Et tu pollues tout ce qui est autour de toi et que j'eusse aimé garder intact, aussi (parce que, faut bien le dire, c'est bien ce post chez elle qui met le feu au vase qui déborde). Ca va, il craque assez le vernis, connasse ?
Note pour les autres : je suis comme vous, moi non plus j'aime pas ce post. Il est à vomir, et l'écrire sans doute encore plus que le lire. Pardonnez moi. Je ne suis qu'un homme, et comme tous ceux-là, "mon grand malheur est de ne pas être un Saint".
Enfin bref, asi es ma vida loca.And I wonder, day to day,
I don't like you anyway,
I don't need your SHIT today,
You're pathetic in your own way,
And I...feel for you...
Better fucking go away,
I will behave...
NOW GO AWAY !
Godsmack - Whatever
![]() |