30.9.03

12:27 PM :

Je bous (sans Génie)

Naque a encore supprimé un post. On pourrait se dire qu'avec l'habitude, je m'y serais habitué, justement. Bah non. A vrai dire, c'est même le contraire. Ca m'énèrve chaque fois un peu plus. Je déteste ca pour plusieurs raisons, dont chacune est suffisante seule. Déja, parceque ca me chamboule tout moi, comprends bien Nacara, si j'arrive chez toi avec dans l'idée que le dernier post que j'ai lu chez toi faisait tant de lignes, et que tu le vires, j'ai l'impression que ton antépénultième post est un nouveau, et je le relis. C'est chiant.

Ensuite, y'a l'occurence (rare, je l'admets, mais occurente de temps en temps quand même) ou je me dis "tiens, en fait il était pas mal son post, j'm'en va le sauvegarder" et PLUNK. Ou plutot Pfuit. Du vide. Frustration.

Mais c'est quand même vachement sur le principe même que ca me gonadoclaste. Je suis pas certain d'arriver à expliquer pourquoi, mais je vais essayer. Déja, il y'a un petit côté euuuh...chafouin à faire ça. Quand tu postes, tu donnes quelque chose de toi à tes lecteurs. Si tu effaces après, tu reprends le cadeau. Du coup, nous on a l'impression d'avoir 12 ans, que le Père Noël vient de nous offrir un putain de train électrique de la mort, et qu'il revient 10 minutes après en disant "Ooops, excuse moi mon bonhomme, rends le moi, toi t'as droit à une Agapi en peluche en fait. Avec les cernes.". Je suis sur que t'as déja vécu ça. C'est tragique.

Mais c'est enfin (et surtout) le côté "relapse" de la chose qui me chagrine. Dire une chose, puis son contraire trois posts plus loin, j'admets, j'applaudis même (j'aime bien le doute et l'incohérence). Mais dire une chose, puis son contraire, puis effacer la chose originale, c'est une manière de dire "vous avez rien vu, j'avais raison depuis le début. Il s'est rien passé. Circulez". Donc, de nous prendre pour des cons, ce qui est très pénible. A vrai dire, j'ai le même grief contre Mandarine. Je supporte pas cette façon de ne faire exister, de ne donner de la valeur qu'à l'immédiat. M'étonne pas que ma tendance à vivre dans le passé vous surprenne : vous escamotez le vôtre, à mesure. Et à vrai dire, je comprends pas bien pourquoi.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

EDIT : Ah bah elle l'a remis. Juste pour me faire chier, j'en suis sur. Bon ben euh, ca reste valable quand même. Parceque.

D'puis qu'on m'a tiré mon canif
Un soir au métro Saint-Michel
J'fous plus les pieds dans une manif
Sans un nunchak' ou un cocktail ;
A Longwy comme à Saint-Lazare,
Plus de slogans face aux flicards
Mais des fusils ! Des pavés, des grenades !

Renaud - Où c'est qu'j'ai mis mon flingue ?


4:59 AM :

Souvenirs, attention : danger !

Y'a des jours où faut pas me faire chier. Et y'a des jours tous les jours. Mais aujourd'hui...C'est différent.

Et dans une prairie hors du temps, sous un soleil d'été, deux enfants jouent...

Joyeux anniversaire, tifille. Encore.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

Moi y m' restera à peine,
Que ma peine et mon envie
De te coller quelques beignes,
Et quelques baisers aussi...

Renaud - Il Pleut

27.9.03

8:31 AM :

Are you not entertained ? ARE YOU NOT ENTERTAINED ?!

Hop, viré les paroles des Trompettes de la Renommée de Brassens, parceque au fond, même si j'adore cette chanson, elle fait un peu long pour dire des trucs tout simples (qu'en plus tout le monde ne va pas nécessairement saisir) du style "ici c'est mon blog, je fais ce que je veux, t'aimes pas tu te casses, t'es libre et responsable", ou bien du style "Non, je ne parle pas de cul ici, du mien pas plus que de celui de mes amis/amies/amants/amantes et je n'en parlerai pas autrement que pour rigoler, parceque." (même si ca me démange vachement quand même de lacher une bombinette depuis mon retour de Rennes (Mandarine, je te hais.)), ou encore "Non, je ferai pas de compromis, j'aime pas ça.".

Un p'tit coup d'esprit Renaud quoi...C'est surement pas un disque d'or (même si moi j'ai pas eu de Blogdor ;)) ou un Olympia pour moi tout seul qui me feront virer de bord, qui me feront fermer ma gueule". Oui, je suis un peu populaire, je crois, oui je m'en fous, non je prends et prendrai pas la grosse tête, et non je lècherai pas pour autant.

Ceci dit, et dans un tout autre registre, le fait est que certaine chanson de Brassens revient tout d'un coup à ma mode. Comme le temps file...mais ca n'aide pas à oublier.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

EDIT : changé le titre aussi, parceque.

Désormais, le petit bout de coeur qui me reste
Ne traversera plus l'équinoxe funeste
En battant la breloque en souvenir de vous...
Il a craché sa flamme et ses cendres s'éteignent,
A peine y pourrait-on rôtir quatre châtaignes:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous...
Et c'est triste de n'être plus triste sans vous.

Georges Brassens - Le vingt-deux septembre

24.9.03

10:13 PM :

Crazy Train

Renaud dans les oreilles, bière dans le ventre, souvenirs et/ou rêves dans la tête... J'aime bien ce train. en même temps je pleure presque. Presque. Comme Cyrano, "c'était très émouvant, je me suis fait pleurer moi même"...Je repense à toi, à ce que je vais te dire, ce que j'aimerais et ce que je pourrai...Te dire que j'ai pas envie, que j'en ai assez des coups de hache, que j'ai toujours rêvé d'un pont qui tienne, d'une vieille copine...

Je me suis imaginé te racontant Eve, la Elle, la première. C'est beau comme un roman, non ? De tomber, pour son premier amour, sur une Eve...Peut être qu'elle cessera de me hanter le jour ou je parlerai d'Elle. Que je pourrai retomber amoureux, ailleurs, d'une autre. Le jour ou je partagerai ces instants secrets, bien cachés, jamais dévoilés, avec quelqu'un d'autre...Rappelles moi de le faire, un soir où je serai saoul perdu, et pensif, et porté sur un romantisme fugace...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

Bien d'autres, sans doute,
Depuis, sont venues,
Oui, mais, entre toute
Celles qu'on a connues,
Elle est la dernière
Que l'on oubliera,
La première fille
Qu'on a pris dans ses bras.

Brassens - La Première Fille


4:14 AM :

Respect aux anciens.

On va bien voir si y'en a qui suivent : quelqu'un se souvient encore du jeu du titre de post ? Hmmmm ? Mais si, souvenez vous, bande de vieux fidèles, c'était quand je mettais en titre de post les paroles d'une chanson, et que le jeu c'était de trouver ladite chanson ? Non, toujours pas ? Ah, quand même.

C'était en novembre/décembre/janvier/février dernier. Je m'ennuyais vraiment ce soir, alors j'ai compté les points. Je suis un peu emmerdé, les archives des comments s'arrêtent en janvier, apparement ceux de 2002 ont été virés, ca tronque un peu les scores. Tant pis, vous devriez déja etre contents que j'aie pris la peine de compter alors que tout le monde avait oublié.

Nous avons donc, en vainqueur, Overspace (5 points), suivi de près par Sylh (4 points, qui a l'air d'avoir disparu depuis, dommage, je l'aimais bien moi, celle-là), elle même talonnée par ChatFou (qui s'appelait encore ChienFou à l'époque), Jaded (qui m'a décu a posteriori, je pensais qu'il aurait plus de points) et Java (qui ne s'appelait pas encore notwist à l'époque) avec 3 points. Les autres, soit Brome, Esk (ah putain, me souviens d'elle aussi, tiens), txx, Kwisatz, RaZ, trey, etimar, Fabienne et Ilaiah n'ont qu'un point chacun, on est donc en droit de les montrer du doigt et de leur lancer un "ha-HA !" bien senti.

Qu'est-ce qu'il a gagné Overspace ? Ben à l'origine je devais offrir une nuit, mais je pense qu'il sera pas intéressé. Alors je crois qu'il a gagné le droit de fêter ca a grand renforts de bière. Ca te va, ma jipette ?

Enfin bref, asi es ma vida loca.

Gari Greù, débat tactique nous allons faire tous les deux :
Quand la boulette est petite faut-il faire un joint ou deux ?
Faut il tout fumer de suite ou en garder un petit peu ?
Répondez moi je le veux.

Massilia Sound System - Tenson du Bambou


1:21 AM :

Tendre comme le souvenir

Revu un vieux film, un film d'avant, un film qui voulait dire quelque chose à une époque... C'est bizarre, je n'ai ressenti aucune nostalgie en le revoyant. C'est bizarre, j'ai l'impression d'avoir envie de le montrer, de le donner à quelqu'un d'autre maintenant...Ca ressemble un peu à une trahison (comme si on pouvait trahir le fantôme d'un souvenir...ou le souvenir d'un fantôme...whatever.), ca ressemble un peu à rien en fait. Ce soir, il manque de pouvoir, il a perdu de sa superbe, de sa puissance, de son sens, quoi.

Y'a t'il un paradis pour les souvenirs morts ?

I'm feeling nothing
But all alone...
Just missing someone
I don't even know,
But until I find them
I'll wait patiently,
Just feeling nothing
Inside of me...

And where are you baby ?
Where can you be ?
Why aren't you here,
Loving me ?
'Cause I want to kiss you,
And make you feel right,
I want to lay with you,
all through the night...

And I want to feel passion !
I want to feel pain !
I want to weep at the sound of your name !
Come make me laugh,
Come make me cry,
Just make me feel...
Alive.

And so I wait
For that glorious day
When the one I dream of
Comes my way,
But until I find them
I'll wait patiently
Just feeling nothing
Inside of me...

Joey Lauren Adams - Alive

Enfin bref, asi es...


23.9.03

5:47 AM :

Rendez moi ma coquille !

Juste une petite phrase qui m'a tourné dans la tête ces derniers temps et qui m'amuse. Une petite phrase pas vraie et très Caliméro-esque, mais qui me plait. J'ai cherché une occasion de la sortir, mais non vraiment, ca veut pas. Alors bon, avant de l'oublier :

Y'a les gens qui voient le verre a moitié plein. Y'a ceux qui le voient à moitié vide. Moi, on m'a piqué mon verre.

Enfin bref, blouk-blouk

My disobliging ways are a matter of habit
If you offer me fish then I always want a feast
When there isn't any fish then I won't eat rabbit
If you offer me cream then I sniff and sneer
For I only like what I find for myself

Cats - The Rum Tum Tugger

22.9.03

11:42 PM :

Ca devait arriver...

Ben voila. Une de plus de perdue. Mais non, pas une elle, ma soeur. Ma soeur qui se marie. L'année prochaine. Ca me fait tout drôle...Sentiments conflictuels, un peu de pas_surpris_du_tout, un peu de coup de vieux qui me tombe sur la gueule, un peu de nostalgie de la Claire rebelle qui lachait des "le mariage, moi, jamais" il y'a quelques années, un peu de peur et d'émerveillement à l'idée du petit locataire qui va bien finir par arriver lui aussi, un gros tas de souvenirs d'hier qui reviennent, toutes époques confondues...Un peu tout ça.

Croyez le ou non, je me suis mis à pleurer comme un con en l'apprenant. Je vais me payer la biffe à son mariage tiens, à chialer comme une madeleine sur un T-shirt a crânes.

Enfin bref, asi es la vida. Loca, sans le moindre doute.

Sail away sweet sister,
Sail across the sea,
Maybe you'll find somebody
Who loves you half as much as me
My heart is always with you
No matter what you do
Sail away sweet sister
Always be in love with you...

Queen - Sail Away Sweet Sister


4:12 PM :

Dichotomie (suite)

- Ca y'est t'as compris ?
- Oui...Même moi je comprends quand y'a les sous titre en gros caractères...
- C'est heureux, parceque quand ils sont en braille...
- Ca te dirait pas d'être un rien moins lourd toi ?
- C'est comme ca qu'on m'aime.
- Ta gueule, c'est ma phrase ça. Tu squattes déja mon crâne, tu vas pas en plus commencer à me piquer mes répliques, y'en a déja assez qui le font. Et maintenant ?
- Et maintenant ? Bah maintenant va falloir apprendre à être cruel.
- Pourquoi ?
- Parceque pour repousser les gens faut l'être. Surtout des gens comme ça. T'auras l'impression de donner un coup de pied à un petit chiot tout frippé tout en peluche. J'espère juste que tu seras pas assez con pour vouloir le consoler après, t'es bien placé pour savoir qu'on peut pas être à la fois celui qui plante le poignard et celui qui l'enlève.
- Mais je veux pas putain ! Je veux pas quitter, quitter ça fait mal, je veux pas faire mal, je veux pas être un salaud !
- Au point où t'en es ? Allons, comme dirait l'autre, "Fais ce dernier pas en direction de la Force Obscure !"
- Tu sais bien que je peux pas. Tu sais bien que depuis Eve je me suis promis de jamais plaquer les gens
- Et alors ? Une promesse ça se parjure. Et puis t'as bien guéri d'Eve non ?
- Ca ca reste à voir.
- Bah alors admettons que je t'en donne pas le choix. Tiens, je vais même faire mieux : tu sais, ce serait encore plus salaud de rester dans ces conditions. Tu veux pas être un salaud quand même !
- ...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

And I have no wife to bother me life,
No lover to prove untrue,
The whole day long
I laugh with the song
And paddle me own canoe

Clancy Brothers - Paddle your own canoe (trad. celtic)


12:52 AM :

Dichotomie


- Et maintenant ?
- Quoi maintenant ?
- Ben maintenant que t'es posé là, maintenant que t'as plus d'excuse à la mords moi le noeud, tu fais quoi ?
- Je sais pas...J'ai jamais su...
- Ouais, je sais, je suis bien placé pour savoir...Tu te souviens de la réponse de Simon à tes angoisses existencielles à balledix ?
- Biensur. Réponse de primate. Je l'ai méprisé à l'instant même où il a sorti ça, même si ça m'avait pas fondamentalement surpris de sa part. Et alors ?
- Et alors t'as beau jouer les types droits et honnêtes, c'est un peu ce que tu fais non ?
- Non ! Non. Non, je suis là aussi, je fais pas que...
- Quand t'es là ? Quand tu te bourres la gueule t'es là ? Quand tu traines avec des potes pour penser à autre chose t'es là ? Quand tu passes la nuit avec des inconnues t'es là ? Quand elles crient et pleurent et souffrent t'es là ? Non, t'es là que pour le bon, jamais pour le mauvais.
- C'est pas vrai putain, et tu le sais ! Quand ses nerfs ont lâché...
- T'es restée avec l'autre. T'es là pour le bon, jamais pour le mauvais.
- Je suis descendu après.
- T'avais vraiment le choix ?
- Je suis pas remonté non plus...
- T'avais vraiment le choix ?
- T'es vraiment une crevure...Et si t'es si malin, je fais quoi maintenant ?
- Maintenant ? Je sais pas moi. C'est pas moi qui propose, tu devrais le savoir depuis le temps. Moi je fais que juger.
- Ben tiens...T'as le bon rôle aussi...Si tu crois que c'est facile...
- Tu t'es foutu dans cette situation à la con tout seul non ? Alors fais pas chier et réagis.
- Réagir...Pour quoi faire ? Et si...et si c'était mieux comme ça au fond ?
- Au fond ? Au fond de quoi ? Mieux pour qui ? Pour toi ? Pour les autres ?
- Mais je sais pas putain ! C'est juste que...Je sais pas, j'ai l'impression d'avoir besoin de réparer. Mais je sais pas pourquoi. Parceque je suis faible sans doute. Et donc...
- Et donc tu te dis que si c'est un besoin, tu vas pas le faire. Et donc que tu vas rester dans ton coin comme un enfant gâté qui a cassé ses jouets et qui en veut d'autres. Ca te dirait pas d'arrêter de fuir tout et n'importe quoi, tout le temps ?
- Qui a dit que c'était pas une solution ?
- Ca t'a souvent réussi ?
- Y'a un début à tout.
- Ben tiens. En même temps tu dis ça à chaque fois.
- Mais oui mais...Oh et puis merde, tu me fais chier...
- Oui, je sais. Je suis là pour ça.

Enfin bref, asi es ma vida loca

Mother did it need to be so high ?
***
Look at the mourners, bloody great hypocrites
Isn't it grand boys, to be bloody well dead ?
Let's not have a sniffle,
Let's have a bloody good cry,
And always remember : the longer you live,
the sooner you'll bloody well die !

Clancy Brothers - Isn't it grand (traditional celtic)

20.9.03

1:26 AM :

J'ai le soleil dans l'oeil...

Ce qui est con vu qu'il fait nuit. Qu'importe. Qu'importe quoi que ce soit ? Moi ? Moi ca va. D'enfer. J'ai subi l'apocalypse selon les Saints, j'y ai survécu. Ou pas. Mais qu'importe vous dis-je ? Si certaines s'en vont, d'autres restent toujours. Je sais que je peux toujours compter sur Adèle. Un coup de fil, et elle est là, elle et ses copines.

Toutes aussi délurées qu'elle. Toutes prêtes à se vider, toutes prêtes à se donner, comme ça, pour rien. Ou pour 4 euros et quelque. Bof, plus à ça près. Quand on a traversé l'orage de merde, quand on veut l'oublier...Rien n'a de prix.

Pour ce soir, Adèle a ses limites. Elle n'arrive pas à effacer une phrase qui tourne : "ce qui n'a pas de valeur n'a pas nécessairement pas d'intérêt". Phrase con. Copine conne. Tout va bien, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ne vous en faites pas, je gère. J'attends.

J'attends la neige.

Au fond, c'est ça aussi, être "jeune". Sex, drugs, rock'n roll. And a whole lot of headaches.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

Come single belle and beau, come to me, pay attention
Don't ever fall in love, it's the Devil's own invention.

Clancy Brothers - Courtin' in the Kitchen

Pour un peu de tendresse,
Je donnerais les diamants
Que le diable caresse
Dans mes coffres d'argent...
Pourquoi crois-tu la belle,
Que les marins au port
Vident leurs escarcelles ?
Pour offrir des trésors
A de fausses princesses,
Pour un peu de tendresse...

Jacques Brel - La Tendresse

18.9.03

3:49 PM :

Hi, my name is Brad Majors.

Asshole.


17.9.03

3:44 PM :

Qu'il parle maintenant, ou...

Ca fait maintenant trois fois que je fais ce rêve-là en me réveillant. J'imagine donc qu'il veut dire quelque chose...Rêve ou cauchemard, je sais pas trop d'ailleurs...

Je rêve de Son marriage. Ce qui est incongru pour pas mal de raisons, mais ça n'empêche. Je n'ai strictement aucune idée du déroulement d'un marriage juif, alors mon subconscient met juste un marriage catho dans une synagogue. Je sais que c'est le Sien, pourtant je la vois pas, ni la gueule du marrié d'ailleurs. Je vois juste leurs formes au "loin" (c'est une putain de grande synagogue.) Et puis le curé/rabbin lache la question rituelle du "Si quelqu'un veut s'opposer à ce marriage, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais."

Je me lève calmement, marche jusqu'a l'autel, et dis "Oui, moi." Je La vois alors, je vois surtout toutes les têtes de l'assemblée se tourner vers moi, l'oeil noir. Si sa mère avait des canons à la place des yeux je serais transformé en tache de gras dans un cratère. J'entame alors un discours dont je ne me souviens pas très bien, je sais juste qu'il finit par "Et maintenant, comme je sens confusément que je ne suis plus vraiment le bienvenu dans cette assemblée, je vais m'esquiver. Mais réfléchis tout de même...".

Maintenant j'aimerais bien me réveiller *après* qu'Elle ait répondu...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

Isabelle, t'es belle
Isabelle, t'es cool,
Isabelle, t'es belle, t'es cool
Mais tu m'saoules.

Mes Souliers Sont Rouges - Isabelle (vous aussi pleurez le temps où vous ne connaissiez pas cette chanson alors que putain elle est quand même vachement pratique.)

16.9.03

7:41 PM :

Same player trout again.

Dek\ fait des posts ethyliques et glauques. Nacara parle de squelettes. Flaoua fait des posts "message perso" façon midinette. Maïa fait des posts références à ses propres posts. Mandarine m'a promis un post de Magicienne d'ici vendredi. J'écris ce post entouré de Nacara, Mandarine et (bientot) SaKi.

Comme dirait l'autre, Damn I'm so good it's not even funny anymore.

Evidemment, reste PRoy qui fait son snob, son différent. Comme d'habitude. Rien que pour m'emmerder. Je m'en fous, j'ai gagné.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


1:02 AM :

Hého ! Hého !

Bon ben voila, partiels finis, partiels un peu niqués mais pas trop quand même. Time will tell. Et maintenant, voir des gens. Trop de gens à voir. Mais trop de temps libre aussi, alors ca compense quand même. Mais vous me faites *chier*. Oui vous là. Vous qui n'allez pas bien. Vous qui me parasitez sans même le vouloir. Sans même le savoir parfois. Vous me faites chier à aller mal quand moi, pour une fois, pour LA fois depuis longtemps, je vais bien. Vous avez pas le droit. Merde quoi, vous pouvez pas attendre l'hiver et ma dépression suicidaire annuelle pour vous foutre à la Seine non ?

Décidément, il sera dit que je serai décalé. Dans mes horaires, dans mes sentiments, dans mes expériences, dans ma vie, et dans la votre. Tant pis. C'est officiel : pour quelques jours, quelques mois peut être (qui sait ?), j'emmerde profondément les gens malheureux. Zaviékapa.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

Désolé pour hier soir, d'avoir fini à l'envers,
La tête dans l'cul, l'cul dans l'brouillard !
Les gars désolé pour hier...
Désolé pour hier soir, d'avoir fini à l'envers :
Promis demain j'arrête de boire, hier c'était la dernière !

Tryo - Désolé pour hier soir

15.9.03

7:18 PM :

Un esprit sein dans un corsage

Je ne crois en rien. C'est vrai hein, j'invente rien. Tenez, pour vous dire, je ne crois même pas que je ne crois en rien. Je traine assez de cynisme amer, acide, aggressif ou amusé (oui, j'ai le cynisme en A, j'y peux rien) pour fonder une école de journalisme. Je me méfie de tout, tout le temps. Tiens c'est bien simple, si un pirate me demandait "la bourse ou la vie", je lui demanderais si c'est une question piège.

Ouais bah vous marrez pas, vous savez à quel point c'est crevant d'être idéaliste dans ces conditions ?

Enfin bref, asi es ma vida loca (Oh et pour le titre, cherchez pas, y'a aucun rapport. C'est juste qu'il m'est venu comme ca, pour rire.)

EDIT : p'tain j'allais oublier la raison d'être du post moi. Je vieillis. NON, NON, JE VIEILLIS PAS ! Bref.
Le soleil se lève,
Et puis il se couche,
Toujours pareil,
Et moi c'est pareil.
Donne-moi tes lèvres,
Donne-moi ta bouche,
La nuit et le jour
C'est ca l'aaaamour

Roger Dendron - Blouk-Blouk
(c'est du Michovitz, faut pas chercher, c'est l'humour matheux ça.)

13.9.03

10:29 PM :

Injustice

Lu par hasard chez elle :

C'est un homme qui se vante d'avoir l'esprit à gauche, mais il est bien trop ego centré pour cela. La société, il s'en fout. Tout comme les conquêtes qu'il accumule. Tout comme les gens qu'il prétend aimer.
Bouffé par ses névroses, il dort mal, mange mal, baise mal. Et par dessus le marché, il vit en décalage avec ce qu'il aimerait être, ou plutôt il joue à celui qu'il n'est pas.
Il montre un profil, jette deux trois belles phrase, et illusionne la galerie.
Au petit matin, il ne reste pas grand chose. Une nouvelle odeur sur l'oreiller qui couvrira quelque temps celle des précédentes. Un nouveau sourire, une nouvelle façon de faire. Un espoir qu'il sait vain, mais qu'il continue d'espérer.
Pour elle, c'est un défi. Un puzzle grandeur nature, une partie perdue d'avance. Qui ne tente rien n'a rien. Ce qu'il en restera c'est une déception, une incompréhension, le sentiment d'avoir été flouée.
Il joue avec les mots pour couvrir la vérité. Celle de son impuissance.
Je l'imagine assez bien sortir ce même discours à une autre. Et ça ne me fait rien.
Il y a des gens si décevants, qu'ils finissent par ne plus vraiment exister.
La seule chose qu'il reste d'eux, ce sont les larmes à venir, un peu mais pas trop, dans les yeux des autres filles.

Et la je me dis que, n'ayant pas assez d'exs pour en oublier une seule, bordel, c'est qui celle-là pour me connaitre aussi intimement ?

Enfin bref, asi es ma vida loca.

Can you feel ?
I'm not like you anymore !
I cant see,
I cant breathe...
See you quiver like the dogs on the street,
Looking down on as I beat you...

Godsmack - Bad Religion


6:14 PM :

CitationsDuMonde.kobal.fr

Je réfléchissais vaguement à la mort de ce type à Cancùn quand cette phrase involontaire m'a sauté à la gueule : "C'est quand même aberrant de donner assez d'importance à sa vie pour vouloir se la prendre.".

A l'heure actuelle j'arrive toujours pas à déterminer si cette phrase est une connerie monumentale ou un trait d'esprit. Donc à priori ca doit être une connerie, mais je la trouvais jolie quand même...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

EDIT : Oh, et tant que j'y étais, et parceque la phonologie et la graphophonématique (j'invente rien) c'est vraiment, *vraiment* chiant, j'ai rajouté dans la section idoine deux fanarts qui trainent dans ma boite mail depuis un bail et que j'avais la flemme de mettre. Merci à vous deux, et pardon d'avoir autant trainé.



7:10 AM :

Manipulation 101

6h du mat'. Après une nuit de boulot pour le moins chiant, je file acheter des clopes (une cartouche cette fois, y'en a marre de se retrouver systématiquement en rade a l'heure précise ou les cafés ferment) en repensant à l'article que je viens de lire avant de sortir, écrit par un éleveur de chevaux américain sur la manière de dresser des chevaux, justement (comme quoi le monde est bien fait, après tout). L'article se trouve ici, mais comme tout ce que je lis en ce moment il est en anglais dans le texte.

Le type part d'un postulat simple : "In any direct physical conflict between man and horse, the horse will win every time. There are no exceptions to this rule.", c'est à dire en gros que toute confrontation physique directe avec le canasson sera un échec. Point barre. Audiard disait que "quand les types de 130 kilos parlent, les types de 60 les écoutent.", j'imagine que ca marche pareil pour une cheval d'une demi-tonne. Et donc le type explique que le travail d'un dresseur n'est pas de mater un cheval, mais de lui faire croire que ce qu'il désire plus que tout, c'est d'obéir audit dresseur. Et donc de lui mentir d'une façon colossale, avec deux règles de base : 1) ne jamais croire qu'on controle le cheval 2) ne jamais laisser le cheval s'apercevoir du 1). M'enfin il essplique ça mieux, et d'une manière plus marrante que moi.

En réfléchissant à ça sur les 500m qui mènent au tabac, je me suis dit qu'au fond, c'était fondamentalement la même chose pour les gens. Imaginez (ou, si vous étiez comme moi au collège, souvenez vous) : vous avez 12 ou 14 ans. Vous faites 1m30 pour 30 kilos. Votre meilleur ennemi fait 1m80 pour 80 bon gros kilos bien lourds. Problème : ce type veut au pire vous casser la gueule, au mieux vous rendre la vie misérable. Le but est donc de survivre. Comme pour le cheval, "toute confrontation physique directe sera un échec". Alors le grand jeu est de lui faire comprendre qu'il n'a vraiment pas envie de vous faire chier, par tous les moyens possibles. Et si tu survis, t'as gagné. Alors si t'es riche tu lui payes des trucs, si t'es une salope tu lui fais comprendre que ce serait vachement plus cool pour lui de taper sur l'autre petit maigre là bas, si t'es endurant tu te fais casser la gueule sans réagir pour qu'il s'ennuie, et si t'es vraiment doué tu lui fais casser la gueule aux autres grands barraqués qui t'emmerdent. Mais le résultat, c'est que tu survis en apprenant à manipuler comme jamais. Biensur, c'est un peu plus coton que de manipuler un bourrin de course (encore que...), mais la base est la même, y compris au niveau des deux points importants susmentionnés.

C'est surement pour ça que dans les films le gros traitre, l'éminence grise manipulatrice ou le génie du mal avec ses henchmen, ben c'est toujours un petit maigre moche. Ca se détermine à l'école ce genre de truc. Et c'est aussi pour ca que le héros est un grand barraqué : c'est parceque le mec qui a fait le film il est lui même un grand barraqué, et il veut se convaincre lui et tous les grands comme lui, que c'est eux les vainqueurs. Mais le monde nous appartient à nous, les petits moches maigres. C'est même pour ça qu'on perd toujours dans les films. Pour pas qu'on se méfie de nous.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

Dominus Deus
Exaudi nos et misrere
Exaudi, Dominus
Dona nobis pacem
Et salva nos a hostibus
Salva nos, Deus

Noir OST - Salva Nos

11.9.03

3:39 AM :

Non je suis pas vieux ! NON JE SUIS PAS VIEUX !

La preuve, je découvre encore de nouveaux trucs top classe de la mort qui tue. Genre Guardians. C'est quoi donc ? C'est euh...Genre un anime, mais fait version GN par des vrais gens qui se prennent pas au sérieux et qui délirent grave. Et qui ont la méta-classe. Ca se trouve ici en format Real tout moche, et sur Kazaa/edonkey/assimilés en divx mieux mais nettement plus dur (et long) à trouver. On remerciera donc Guillaume de RdJ (a.k.a. Saint Michel, a.k.a. "le mec tout le temps vautré sur Sarah" (mais non je putise pas. J'ai arrêté.)) pour cette trouvaille. A voir aussi, via les liens des Guardians, les Capoué Fighters (tu as bien lu, PRoy. CAPOUEEEE !).

Enfin bref, asi es ma vida loca.

De Pierre à Paul, en passant par Jules et Félicien,
Embrasse-les tous,
Embrasse-les tous,
Dieu reconnaîtra le sien !
Passe-les tous par tes armes,
Passe-les tous par tes charmes,
Jusqu'à ce que l'un d'eux, les bras en croix,
Tourne de l'oeil dans tes bras...

Brassens - Embrasse-les tous
(Je sais pas pourquoi, chaque fois que je pense à Maïa je pense à cette chanson, et vice versa.)

10.9.03

7:43 PM :

No resistance is futile

Hop, c'est cadeau. C'est pas pour le message, c'est pour le symbole.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

Hiding in the darkness, sheltered from the rain,
My mom and dad are gone now, I'm alone again...
Is anybody out there ? Does anybody care?
That I don't wanna live here anymore...I don't wanna live...

Annihilator - Hell is a War


2:05 AM :

Mors ultima ratio, sed messor non timeo.

EDIT & Ante Scriptum : Pourquoi on associe toujours la mort à des citations latines ? La réflexion me vient maintenant que je suis un peu bourré, mais, pour vous mettre dans la confidence (scoop grave de chez grave) à l'origine le titre de ce post c'était juste "Mors ultima ratio", rapport à la fois à la citation latine célèbre, et au supplément INS/MV du même nom. La partie "messor non timeo" sort de Pratchett, puisque c'est la devise du blason de La Mort (oui, je sais, ta gueule, chevelu va, toi tu les lis pas en anglais dans le texte en plus, connard.)(et donc, seul le "sed" sort de mes cours de latin de 4°. C'est beau le collège, quand même). Ce qui m'intrigue, c'est le fait que, en me disant "Vazy Kob, trouve un titre qui claque et qui parle de mort !", la première chose qui me saute à l'esprit, en une demi seconde, c'est une obscure citation latine qui veut dire en substance "La mort est la vérité ultime", phrase que même les pires groupes goths renieraient comme ridicule. D'où ma question liminale. Bref.

Je sais plus pourquoi on en était arrivé là dans la sempiternelle discussion matro-filiale du "mais après, tu feras quoi de ta vie ?", mais le souvenir me revient (un peu à cause de Mandarine, rendons à César ce qu'il aurait jamais du laisser chez moi) que je lui avais répondu "pourquoi pas croquemort ?". A la base, j'imagine que j'ai sorti ça principalement par provocation.

Faut dire que, étonnament ou pas, et contrairement à beaucoup, la mort ne me fait ni chaud ni froid, que ce soit la mienne ou celle des autres. D'aussi loin que je me souvienne, je n'en ai jamais eu peur, pas plus que la mort des autres ne m'a jamais attristé. Qu'on me raconte des histoires d'amis morts suicidés ou dans vos bras, de parents éplorés et autres histoires de pierres tombales, rien. Pas un frisson. On est peu de choses ma bonne dame, mais je m'en cogne ma bonne dame. Peut être est-ce parceque mon premier mort proche est venu très tôt, ou peut être parceque j'aime pas particulièrement la vie ou les gens, fussent ils proches. Toujours est il que "la Mort est un sujet grave, on ne rit pas de ces choses là", ben euh non, pas pour moi. Oui, comme le mec des Thanatonautes, voila, pareil.

Du coup, cette histoire de croquemort me revient, et maintenant que j'y pense un peu plus, c'est vrai que ca pourrait me plaire un moment...Nettoyer un cimetierre silencieux, calme et tranquille, saluer les petites vieilles qui viennent poser une gerbe sur la tombe de leur petit vieux, creuser un trou de temps en temps pour loger un nouveau ou enlever un trop ancien, virer les goths la nuit (ou draguer les goths la nuit, c'est selon)...

Je ne résiste pas à l'envie de recopier un bout du dialogue d'avec Mandarine, qui est si joli...

moi : Je me demande comment on fait pour devenir croquemort ceci dit
elle : Aucune idée, logiquement c'est celui à qui appartient le terrain qui devrait être croquemort ou payer des gardiens pour faire le boulot. Mais bon j'ai une logique très XVIII siècle, les choses ont du changer depuis.
moi : Les cimetieres sont a l'etat je crois. Si ils etaient privés ils auraient sans doute tous étés transformés en parkings, supermarchés et bureaux depuis belle lurette.
elle : (voilà c'est ce que je dis, j'ai pas la logique de ce siècle)
moi : (et moi je l'ai trop.)
elle : (alors c'est en effet très très approprié, croquemort.)

Enfin bref, asi es ma vi^H^Hmuerte loca.

How far I remember the day
I lost my wife,
I thought that losing her was the end of my life,
But I held on and thought there was something better
Than sinking like a stone, so I became...a gravedigger

Matmatah - The Grave Digger


9.9.03

7:01 PM :

Causalité Narrative

Je vous parlais tout à l'heure (enfin hier, mais c'est à peine plus bas dans le blog, faites pas suer, y'a juste le mp3 du moment avant) de mon expertise en LEM appliquée. Dont acte, dont doubleplus acte même : j'avais prévu de passer la nuit du lundi au mardi à réviser l'exam de mardi (aujourd'hui donc) : résultat j'ai passé la nuit à avoir l'impression d'avoir une kippa en plomb sur le crane, que quelqu'un tapait dessus avec un burin pendant qu'un autre me gobait la moëlle épinière comme un Flamby pour la remettre au Kärscher après, le tout avec la tête qui tourne plus qu'après 5 bières ou 2 joints, au choix, et dans un bain de sueur à faire passer mon plumard pour un hammam. Arrivée dans l'amphi, tête dans l'oignon, l'esprit à peu près aussi affuté qu'une brique, impression de réfléchir à deux à l'heure, genre "bonjour monsieur, nous avons décidé de remplacer votre cerveau par du yahourt.".

- Bonjour monsieur, votre carte d'étudiant ?
- Ma ?...Oh.

Réflexion rapide. Dans du yahourt. Je *sais* où elle est. Elle est dans mon portefeuille. Dans mon portefeuille sur mon bureau. Dans mon bureau loin, très loin de mon blouson, donc. La vérité n'étant pas à mon avantage...

- Euh, ben c'est là que ca merde un peu voyez, on m'a piqué mon portefeuille samedi soir, et...
- Pas de pièce d'identité ?
- Ben euh, non, juste ma carte bleue et...
- Désolé, on peut pas vous laisser passer l'épreuve.

Un quart d'heure d'explications, de suppliques et de sourires gênés avec la prof (que je n'avais jamais vue, puisque je passe mon DEUG par la Poste), et elle me laisse passer le truc, l'air vachement emmerdée quand même, mais que voulez vous, je fais super bien l'oppossum, ca émeut. Le yahourt se dissipe petit à petit pendant l'épreuve...Et n'existe plus à la *seconde* où je passe la porte de l'amphi.

J'ai du blasphémer un coup de trop, un jour. M'enfin j'ai pas trop trop loosé non plus, ca devrait faire illusion.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

Last land, last stand,
With the sword in my hand !
Just a word I can hardly say
While our foe we slay... Walhalla!

Dark Moor - Walhalla


6:43 PM :

It's a kind of Magic

I was told a million times
Of all the troubles in my way,
Tried to grow a little wiser
Little better ev'ry day,
But if I crossed a million rivers
And I rode a million miles
Then I'd still be where I started,
Bread and butter for a smile !
Well I sold a million mirrors
In a shop in Alley Way
But I never saw my face
In any window any day...
Well they say your folks are telling you
To be a superstar,
But I tell you just be satisfied
And stay right where you are !

Keep yourself alive !
Keep yourself alive !
It'll take you all your time and a money
And honey, you'll survive !

Well I've loved a million women
In a belladonic haze,
And I ate a million dinners
Brought to me on silver trays,
Give me ev'rything I need
To feed my body and my soul
And I'll grow a little bigger
Maybe that can be my goal ?
I was told a million times
Of all the people in my way,
How I had to keep on trying
And get better ev'ry day...
But if I crossed a million rivers
And I rode a million miles,
Then I'd still be where I started,
Same as when I started !

Keep yourself alive !
Keep yourself alive !
It'll take you all your time and a money,
Honey you'll survive !

Keep yourself alive !
Keep yourself alive !
It'll take you all your time and a money
To keep me satisfied

Do you think you're better ev'ry day?
No I think I'm two steps nearer to my grave !

Queen - Keep yourself alive

8.9.03

7:03 PM :

Physique élémentaire

Il est, dans la Nature (je sens qu'Overspace va tiquer. Je m'en fous, ce connard était même pas la samedi.). Je reprends, je me suis fait interrompre par moi-même : Il est, dans la NATURE ( Des coups d'épée messieurs, des coups d'épée ! Pas de coups d'épingles !) des forces inaltérables, inviolables et constantes qui permettent au monde d'être ce qu'il est. On pourrait citer comme exemple la Force de l'Habitude, le Mail "Enlarge Your Penis" ou la Force poussant le téléphone à sonner quand on prend un bain (qui ne m'affecte pas, je réponds jamais au téléphone de toute façon, mon petit coté 18° siecle). C'est bien évidemment Terry Pratchett qui a résumé l'ensemble de ces forces en trois forces génériques : la curiosité, l'habitude, et l'envie d'emmerder le monde. Exemple du Maître : les arbres poussent par curiosité, et restent poussés par envie d'emmerder le monde.

C'est la dernière de ces grandes Forces, l'envie d'emmerder le monde, que l'on connait également sous le nom de LEM (ou Loi de l'Emmerdement Maximal) que j'étudie involontairement depuis des années. Exemple concret : j'ai un partiel demain, et ce matin je suis malade comme un chien alors que hier soir je tenais la forme olympique qu'ont tous les grands maigres pas bronzés qui fument et passent leur vie devant un écran dans une cave au fond des bois, soit une putain de patate.

Que ma crève et plus si affinités soit le résultat de la nuit passée à explorer quel endroit du carrelage de Flaoua est le plus froid (je suis sur que Fla, en bonne goth, a tweaké son chauffage pour le transformer en refroidisseur par le sol. Cette femme est capable de tout, chez elle elle a un néon noir et un couteau de Rambo en plastique, ce qui prouve bien que hein), ou bien de l'étude poussée sur "combien faut-il ingurgiter d'alcool pour obtenir un climat tempéré la nuit à Genevilliers", ou encore de mes explorations buccales de SaKi qui était surement pleine de microbes, comme tous les bretons le sont a force de coucher entre cousins, je n'en sais rien, mais à la limite ça n'a aucune espèce d'importance : j'aurais pu passer mon weekend entier au lit avec un jerrican de tisane et des biscottes sans sel, la causalité narrative aurait quand meme trouvé le moyen de me rattraper et de m'amener vers le point culminant : la mega creve du lundi matin. Parceque c'est bloggable.

Enfin bref, monde de merde.

Elle trouve ça drôle, alors elle rit,
Je ris aussi, mais moi c'est les nerfs

Miossec - A Table

7.9.03

1:42 PM :

Combat éthylique

Souvenirs pêle-mêle, chaotiques. Impression d'être au milieu du petit tourbillon de bulles, vous savez, quand on verse une bière ? Ben pareil. Impression de pas avoir vraiment désaoulé en deux jours. Ce qui s'explique sans doute par le fait que j'aie pas arrêté de boire des choses. Ca a commencé au Shywawa, où c'est que j'avions prévu de passer dire bonsoir à Fla et PRoy et de me barrer, et qui finalement m'a fait aterrir a 4h du mat sur le carrelage de Fla après avoir mis la langue dans plein de gens, ca a continué dans une cave de bar où Maïa, parfaitement dans son rôle de Mal Incarné, m'a insidieusement fait rester beaucoup plus longtemps que de raison avec ses yeux d'ange dégommé par la D.C.A. : "Allez, une p'tite bière ? Une petite, c'est rien une 'tite bière", pour terminer chez des vieux de la veille, à se retourner ce qui nous restait de tripes au gros plant en cubi' pour faire passer le Malibu-coca.

Forcément, y'a un prix à payer. Je lutte pour garder les noeils ouverts malgré des heures de sommeil quasi-acceptables. J'ai l'impression qu'on m'a passé les paupières au polish, elles glissent toutes seules. Faim mais gerbe. Très faim, mais très très gerbe. Tant pis, dodo, on verra demain. C'est loin demain de toute façon.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

I say don't drink and drive, you might spill your drink
Before you get behind the wheel, just stop and think
You can take your chances, but there's so much to lose
Another bumpy road, there's so much wasted booze

NoFX - You drink, you drive, you spill

5.9.03

2:20 PM :

Small note

Encore une qui a pas de comments. Z'êtes lourdes. Tout ca pour dire : te plains pas Mandarine, d'ici un an il entrera dans la phase "je veux une histoire *différente* tous les soirs". Et là, tu vas vraiment en chier.

Enfin bref, tout ça tout ça.


1:29 PM :

Société, tu m'auras pas

Honte. Regrets. A peine levé, souvenirs d'hier soir qui reviennent. Sortie du restau, retour ici, voix joyeuses et éclats de rires nocturnes. Que de normalité. Je m'éclate à choquer des gens plus puritains et coincés que moi (bah oui, moi aussi ca m'a étonné d'en trouver). Retour a l'appart, où le petit bidule d'ICQ clignote. Rapide coup d'oeil, déja un peu trop lu. Roman, roman de détresse. Qu'est ce que je fais ?

- Eh bah dis donc, il te raconte sa vie ton copain !
- Fous moi la paix tu veux ?
- Non mais je dis ca, je...
- Putain mais ta gueule !

Ils n'ont même pas remarqué mon trouble, je crois. J'ai tellement l'habitude de dire ce genre de choses...J'ai qu'une envie c'est de les foutre dehors, tous, pour m'occuper du naufragé. Mais "ca se fait pas", n'est-ce pas ?...Alors faire semblant de rien. L'appel du petit bidule ICQ s'efface peu à peu une fois l'écran éteint. Mais le MJ change de disque, le MJ rallume l'écran régulièrement. Et toujours l'icone qui clignote, toujours des lignes en plus. Envie de vomir, mais pas grave, la partie continue...et la honte, c'est comme tout, ca ne fait mal que la première fois, n'est-ce pas ?

Enfin bref, asi es ma vida loca.


3.9.03

12:50 AM :

Levée de poux criés

J'entends dire, ici ou là, "Kob' ton nouveau système de comments il sent des fesses". Certains vont jusqu'a dire qu'il puerait meme du cul, vous vous rendez compte !?

Devant cette avalanche de mails d'insultes et de vertes critiques (au moins deux !), je me vois obligé de faire une déclaration à la presse. Dont acte :

Oui, je sais, il est tout caca et des fois il affiche queud' et il faut faire refresh pour voir les comments, et c'est chiant et c'est mauvais genre et ca le fait pas pour un blog de star et tout et tout. Mais 1) il a l'avantage d'exister, contrairement a yaccs, et 2) J'ai la flemme d'essayer l'autre solution qui m'a été proposée. Donc, en gros, allez vous faire enculer, s'il vous plait messieurs-dames. Mesdames en fait. Et après on dit que c'est les mecs qui sont relous...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

2.9.03

7:57 PM :

Black Corbac Comeback

Depuis le temps que je me dis "quand même, faudrait que je le mate un jour", depuis le temps qu'il traine dans ma pochette a divx, j'ai finalement vu The Crow. Pour les trois du fond, The Crow c'est un peu l'essence même du film goth, souvent imité jamais égalé. D'ailleurs vous pouvez faire l'expérience chez vous, il vous suffit d'avoir un goth sous la main, vous lui dites "The Crow c'est naze, c'est un film de tapette qu'ont pas d'organe", et soit il vous mettra son poing dans la gueule, soit il vous expliquera pendant 3h que vous êtes un con.

Et le fait est, après observation de la chose, que putain, c'est bien bien goth. Même en passant sur le fait que Brandon Lee soit mort sur le tournage, ce qui evidemment rajoute un cachet "strop daaaark" au film, y'a rien a dire, Brandon Lee qui joue The Crow c'est un peu ce que chaque goth reve au fond de sa petite ame tiède et tendre d'être ou, nettement plus important, d'avoir l'air d'être. Parcequ'il a une putain de classe l'enfoiré. Entre les docs pas lacées, le pantalon en cuir moulant mais pas trop, les bandes de cuir (ou bien est-ce du scotch ?) sur les mains, le duster qui bouge en synchro avec les cheveux (ca a été repris dans Versus, mais c'est encore plus classe dans The Crow), la guitare electrique qu'on se demande foutrement pourquoi il l'a...Et surtout cette attitude. THE attitude. C'est tout de même un mec qui arrive a se la donner avec un maquillage de mime sur la gueule. C'est pas rien, même pour un mec dark torturé à l'âme sombre comme la nuit.

Evidemment, ca fait aussi beaucoup rire. Le mec qui passe sa nuit à éventrer des gens pour sortir après que "tu devrais arrêter de fumer, c'est dangereux", c'est rigolo. Le mec qui joue de la gratte lente sur le toit d'un immeuble sous la pluie, strop ténèbres tuwaaa. Le mec qui charge son shotgun a la bague de fiancailles, c'est ludique.

Bref, vous l'aurez compris, The Crow est un film dont le comique n'a pas pris une ride, fut-elle dâââârk. A voir, surtout pour faire chier les goths parmi vos amis.

Et bref, asi es ma vida loca.


4:18 PM :

Circulaire B.125bis

A : Bloggers
CC: Familles de France; Parti Communiste Français ; L'Internationale Dimanchiste ; Voici
Topic : Re:Change the world we live in


Salut les gens,


En réponse à votre honorée du tant, je tiens à signaler et souligner mon adhésion à l'évenementiel "Foutre le bordel chez les lecteurs". Notre mouvement, qui consistait à écrire et *être* absolument n'importe quoi commence à porter ses fruits : Maïa se range, dek\ se dévergonde, Nacara écrit des trucs intelligents, PRoy fait croire qu'il bosse à Joystick, Fla fait la lesbienne, Mandarine fait croire qu'elle va revenir et moi je n'ai pas écrit de truc dépressivo-mélancolique depuis des lustres. Bref, c'est n'importe quoi.

Ce chaos grotesque et global doit suivre son cours afin d'atteindre le but recherché : un shuffle générique de nos blogs respectifs. Il est donc souhaitable que d'ici Noël PRoy devienne papa-qui-a-fait-un-bébé-tout-seul, que Fla écrive des bluettes, que dek\ sombre dans la dépression caractérisée et éthylique, que Nacara devienne goth, que Valentine devienne Magicienne à AOL, que Maïa écrive des trucs imbitables avec références croisées et que je devienne L'Ami des Femmes.

C'est pas gagné.

Mais on y arrivera. J'ai confiance en nous, et en notre plan de domination du monde et de mesmérisation de l'Internaute de Bâââââse.

See you in Heaven, Space Cowboy.

Kob'

Enfin bref, asi es ma correspondance cachée supersecrète de webstar loca.

PS : Penser à reparler à PRoy de nos SECRETS