27.7.03

11:36 AM :

J'ai besoin de vacances.

Ca meurt comment un blog ? Quand on n'y pense plus du tout ? Quand on ne pense plus assez pour y écrire, et que de toute facon le peu à quoi l'on pense, on ne veut pas, mais alors surtout pas le publier (j'ai dit le publier, pas l'écrire.) ? Quand on partage son temps entre dormir, voir des gens et Star Wars Galaxies ?

Hmmm...Non en fait, je crois qu'un blog meurt pour de vrai non pas quand il ferme ou qu'il n'est plus updaté, mais quand plus personne ne vient le voir. Vu comme c'est parti, bientot. Et c'est pas les 3 semaines de vacances au soleil des nuits rolistes que je m'apprête à prendre qui vont arranger les choses...Mais au fond, quelle importance ? Quand SWG m'aura un peu lassé et que je me remettrai à penser à autre chose, quand l'actualité me donnera des motifs de hargne misanthropique sortant de l'ordinaire, quand j'aurai assez fermenté, attendu et que je me serai assez reposé pour ne plus avoir peur de m'ouvrir ne serait-ce qu'un tout p'tit peu, et donc d'etre blessé un gros p'tit peu, ou quand j'arriverai à trouver un début et un milieu au bouquin qui me trotte dans la tete depuis un bout de temps, j'aurai qu'a l'écrire, et vous reviendrez tous d'un coup.

En attendant, pour au moins trois semaines, vous n'aurez que les archives à ronger, j'en ai peur.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

22.7.03

5:41 PM :

Merdalors

P'tain, d'un côté je me fade Tom Cruise, ce qui fait déja mal, mais en plus j'ai Flaoua comme mentor. C'est vraiment difficile la non-vie.



5:04 AM :

Sore wa...himitsu des'

Il y'a ces gens qui ne répondent pas aux questions. A qui l'on parle tranquillement et qui soudain se referment comme des huitres. Parfois gentilment, dans un sourire, un clin d'oeil malicieux qui veut dire "je veux t'en parler, mais cherches, cherches tout seul, cherches plus loin, trouves moi !". Parfois un gros blocage, hargneux si l'on cogne dedans, et qu'il vaut mieux laisser en état de siège pour le moment, en attendant le moment propice pour un remake de "Les Marines attaquent à l'aube" version inquisition discutatoire. Et puis ca lache, parfois. Ca finit toujours par lacher de toute facon, mais pas forcément avec soi. Mais quelque fois, ca lache. Ca te pète à la gueule, souvenirs ou vérités cachées, biscuit ou confession, rêve secret ou blessure enfouie. BLAM. Manges donc, manges toi ça, digères ca.

Ces gens-là sont toujours un peu mystérieux. Ces gens la sont toujours un peu séduisants par leur mystère. Mais ce qu'ils cachent derrière leurs murailles, leurs armures et leur guerilla sociale vaut toujours la peine d'être entendu, ou ressenti. Bon ou mauvais, douloureux et pénible ou tendre et surprenant, c'est quelque chose de rare et de touchant, d'arriver à percer un peu le mystère dont ceux-là se nimbent.

On me dit souvent secret, distant. On dit que je ne réponds jamais aux questions, ou alors par une cabriole ou bien une autre question. On se dit alors, parfois, que je suis de ces mystérieux qui cachent au monde entier des blessures ou un monde secret. La vérité est pourtant nettement moins envoutante. Si je ne réponds rien, c'est que je n'ai rien à dire. Si je ne dévoile pas ma vie, c'est que je n'en ai pas, ni aujourd'hui, ni hier, demain n'en parlons pas. Si je glisse un oeil amusé, un petit sourire ironique, c'est que je suis trop orgueilleux pour sourire et hocher la tête.

Dans la vie, y'a les heureux cons, et les cons tourmentés. Je suis naze dans les deux rôles. Je sais bien les imiter, très bien même, mais je ne suis rien de tout ça. Je ne suis rien tout court. Un miroir. Un patchwork de vous. Ni souvenirs, ni personnalité, ni caractère. Je suis une pate molle, un genre de blob urbain, ou de moussaka géante peut être. De tout ce que je fais, connais, partage, ressentais, rien n'est à moi. J'ai tout volé, ici ou la.

Le pire c'est que 3/4 des mes demeurés de lecteurs vont se dire "ha ha, il dit ca pour faire genre, pour cacher encore plus !". Tas de veaux. Je suis pas manipulateur. Je suis pas calculateur. Je n'ai jamais réfléchi le moindre mot, je n'ai jamais pensé à la moindre conséquence d'aucun de mes actes. Comme le disait ce con de psy entre deux "hum hum", tout cela est très puéril et très immature. Je dois m'être arrêté quelque part dans ma croissance sans doute...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

20.7.03

4:28 PM :

Holiday Out

Recu mes notes du DEUG. Avec surprise, je note que je l'ai pas mal réussi. Voire pas mal du tout, puisque j'ai quelques mentions. Pas mal pour quelqu'un qui a découvert ses courts une semaine avant le début des exams, non ? Oh biensur, j'en ai oublié les 3/4 depuis, mais tout de même. Ce qui confirme ce que je me suis toujours dit pour me rassurer : je bosse pas souvent, rarement même, mais quand je bosse, je bosse pour de vrai. Faudrait que je me trouve un taf ou on demanderait un gros coup de collier tous les mois ou deux, en fait. Ou tous les ans.

Pour le reste...Je dois des thunes a gauche et a droite, je rentre pas chez moi avant un mois d'ici deux semaines, je ne pense plus à quoi que ce soit. Donc j'écris plus beaucoup, forcément, puisqu'au lieu de tourner et retourner de l'opaque entre les draps je peins, je bois, je dors au soleil, je traine avec des gens, je bouquine un peu...Vie facile, oisive, qui durera pas longtemps, mais tant que ca dure...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

18.7.03

1:06 PM :

La phrase qui fait rire du jour

- Tu sais à quel point la moyenne des gens est stupide ?
- Oh, ca oui...
- Bah dis toi que statistiquement, la moitié des gens est encore plus con que ça.

Enfin bref, Discworld Noir rulez.


3:38 AM :

And the liar must always DIE ! Of thirst, for instance.

All those lies suit you. They are custom made to drive
you out of reality. Lies are true for you. You know, what
you do is reaching a point of insanity.

When you wake from your dream you know what is true?
Ring of bell inside your head is playing with your mind

Remember to pray, and what the Bible says and you will
live thru eternity You haven't hear of this?
There is something you missed - it will cost you so
heavily.

You must sleep in the stinking bed that you have made
When you're down where you belong hear what they say.

Stay for a while, stay forever. Sing for the times you are
bound to betray. Run for your life, run forever, your eyes
tell a lie and the liar must always die.

When you're done with him, you know where you have
been, He will treat us all equally.
Can you feel the fire burning

You must sleep in the stinking bed that you have made.
When you're down where you belong hear what they say.

Stay for a while, stay forever. Sing for the times you are
bound to betray. Run for your life, run forever, your eyes
tell a lie and the liar must die.

Sonata Arctica - 8th Commandment



1:42 AM :

Chose vomise, chose bue

Comme disait Thomas l'Ecrivain dans "Le Poulpe", "Riez, riez, travailleurs de la merde, buvez et riez car demain l'Océan prélèvera son dû".

Enfin bref, asi es ma vida loca

EDIT : Finalement, c'est le père de Marcel Pagnol qui a raison, "on appelle ca révolution parceque ca fait un tour complet".

17.7.03

9:02 PM :

Nation, piège à cons (oui, aussi.)

J'ai toujours été sceptique (non, avec un c, je suis pas une merde. Enfin si, mais pas sur l'instant. Je suis une merde à temps partiel, voila.) au sujet du 14 juillet. A vrai dire, je connais absolument personne qui s'adonne à ce sport là. Oh bien sur, j'ai regardé des gens regarder les beaux militaires défiler, pompon ou pas (comprenne qui pourra (c.a.d. deux personnes)), mais je crois pas connaitre qui que ce soit qui y voie quoi que ce soit d'interessant. M'enfin j'imagine que ca doit exister, quelque part.

A vrai dire, c'est même un peu choquant non, de faire défiler le kaki ce jour là ? Le 14 juillet, c'est théoriquement le jour où la canaille régicide, pour voler sans honte les mots de Desproges, a fait tomber la bastille. Donc, où des insurgés populaires ont piqué des canons (et des soldats avec) pour faire tomber le pouvoir en place. Pourtant, aujourd'hui, c'est le pouvoir en place qui défile. C'est sensé être un symbole. Un symbole de la liberté, de la révolte face à l'oppresseur. Oppresseur de quoi, oppresseur comment ? La Bastoche, avant d'être le rendez vous du Club Harley Davidcon et des punks et junkies assimilés, c'était la prison où le roi envoyait pourrir ses détracteurs, et d'une manière générale les gens qui l'emmerdaient. Les "libres penseurs". Ils écrivaient un petit mot et pouf, la maréchaussée vous tombait sur le poil et pouf, Bastille, pour une durée indéterminée. Depuis, on a inventé les perquisitions, l'obligation d'avoir un mandat, et un motif valable. Sauf que c'est le pouvoir en place qui décide quel motif est valable.

Et les "motifs valables" marchent sur la tête, même un ahuri vous le dira. Même un heureux comme Corsac, qui s'était fait enchrister pour un T-shirt. J'imagine que depuis Sarkozy ca doit être encore plus rigolo. On embastille pour "combattre l'insécurité" qu'on a soi-même créée...Bref, je divague comme un connard de gauche. Revenons au symbole. Le 14 juillet, ca devait être une sorte de mai 68 réussi, à l'époque. Ou pas. Si je me souviens bien de mes cours d'Histoire, et je m'en souviens bien, les têtes folles de cette révolution étaient les bourgeois. Oh bien sur, ils ont été soutenu par les péquenots, les ouvriers, les artisans, mais les ouvriers et artisans et pécores ont toujours été traités comme de la merde, alors ils ont toujours suivi ceux qui leur promettaient le meilleur, qu'ils portent une soutane, une cocarde ou un petit livre rouge. Mais le but réel était de voler le pouvoir aux nobles pour le donner aux bourgeois. Finalement, un peu comme mai 68, où les ouvriers avaient suivi les étudiants fils de nantis, quoi... "Bourgeois". C'est un mot si plein de mépris aujourd'hui. "Sale bourge". On ne me l'a jamais craché, mais j'en ai honte quand même. Et puis, les nobles restants gardent un certain statut, non ? On a toujours du respect pour les de quelque chose. On s'en moque, mais ils gardent le haut du pavé. Ils l'ont partagé avec les "bourgeois" pour le conserver, mais ils restent des "grandes familles françaises". De ceux qui font de la politique ou de l'éclésiarchie à grande échelle. De ceux que la flicaille n'embête pas trop.

Oh biensur, on enchriste tel ou tel politicard corrompu, tel De Machin défraie la chronique. Pour la forme. Pour prouver qu'on est pas intouchables. Que la Révolution a donné au peuple l'égalité. Pourtant, on sait également que "puissant ou misérable, les jugements de cour etcaetera etcaetera". Et mêmes les symboles se mettent à marcher sur la tête. Le pouvoir défile pour prouver que le pouvoir peut être abattu. Y'en a qui doivent se marrer d'une force...En tout cas les Corses doivent adorer. Un peu comme les Basques et les Bretons.

Ca ne m'a pas empêché de rire en voyant ce Commandant anonyme, au garde-a-vous ("garde-a-vous"...rien que ce mot veut dire tant..."Obéissez, faites ce qu'on vous dit, ou gare à vous...". Bref.), beuglant ses ordres aux bataillons d'apparat sur la Place du Parlement de Rennes, les pieds fermement ancrés sur un sable sur lequel se dessinait un "peace and love" de vieux bab'. La photo quand je l'aurai, ca valait le détour, pour le symbole.

Parcequ'au fond, tout ce qui nous reste, c'est des symboles...Oui je sais, tout cela est décousu, je suis bourré, faites pas attention...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

EDIT : ouais, ptet j'aurais du faire comme Corsac. Bon on va essayer "euh ouais j'ai vu le feu d'artifice, c'était trop cool, vive la vie". Ca passe moyen hein ? Mouais, je me disais aussi. En plus je l'ai même pas vu, le feu d'artifice, je dormais...

16.7.03

9:41 PM :

Bribes

Je rentre. Je me pose. Je suis un peu dans le gaz. Un peu beaucoup. J'ai pas l'impression d'être chez moi. Ca fait bizarre de se retrouver tout seul après 4 ou 5 jours avec du peuple autour. Impression de rentrée des classes bizarre. Je reconnais pas mes rues, j'ai l'impression d'être ailleurs. Impression de vague, yeux un peu dans le vide. Impression qu'on a tourné le monde entier à 90°. Fatigue, séquelles ? J'ai soif.

De ce qui s'est passé ce WE, on n'en reparlera plus. J'ai l'impression qu'on en a pas vraiment parlé en fait. Comme si à peine fini ca s'était passé il y'a longtemps. Ma mémoire part salement en vrille, je n'arrive à me souvenir que de bribes de choses qui pourtant se sont passées vendredi, samedi dernier...Alcool ? Fatigue ? Je n'arrive pas à dormir, pourtant je tombe presque.

Ce dont je suis sur, c'est que je n'ai rien ressenti, encore. Sales tripes, sales tombes, vous allez finir par rebouger, un jour ?

Enfin bref, asi es ma vida loca.

8.7.03

5:33 PM :

Merry fucking Christmas

Je ne fais pas souvent de cadeaux. A vrai dire, c'est très rare. Anniversaires, Noël, fêtes diverses et variées, j'en passe et des pires : ces cadeaux là n'ont pas d'importance. Parfois j'y pense, la plupart du temps non. En tout cas, la plupart du temps, ils n'ont pas de sens, ceux que je fais dans ces moments là. Ce ne sont que des objets échangés, donnés, parcequ'ils plairont peut être, mais sans la moindre signification à un sens plus profond que "j'ai vu ca en passant, je me suis dit que ca te plairait". Cadeaux bateaux. Un CD, une cravate, un stylo, un jeu vidéo, un bouquin a la couverture, au titre ou à l'auteur alléchant mais que je n'ai jamais lu, bouteille ou tshirt, rien de bien follichon. Ceux là ne sont rien. Ceux là, tout le monde s'en fout.

Et puis il y'a les "vrais" cadeaux. Ceux auxquels je réfléchis longtemps. Ceux que je passe du temps à choisir. Ceux dans lesquels je mets une part de moi, ceux auxquels j'accorde une attention monumentale du détail. Parfois ils naissent aux anniversaires et aux fêtes. La plupart du temps ils sont spontanés, ou générés par un évènement qui ne concerne que moi, que moi et la personne en face. Parfois aussi simples qu'un livre usé, corné, griffoné, mais qui me définit un peu, parfois aussi compliqués, alambiqués, préparés et théatralisés que certains de mes meilleurs souvenirs. Ceux-là ont du sens. Ceux-là sont uniques. Ceux la veulent dire "nous". Ceux-là existent pour souligner ou renforcer un lien particulier. Ceux-là n'appartiennent qu'à celui ou celle à qui je le donne. Biensur, tout cela reste du non-dit. Je n'explique jamais ça. Je fais confiance à l'autre. Il comprend, il sait. Il connait la valeur de ce présent-là, opposé aux autres.

Ou du moins, je compte sur lui/elle pour le comprendre, ce qui n'est pas toujours le cas. C'est pour cela que je me sens si profondément blessé, tellement trahi, quand ce cadeau est ensuite partagé avec d'autres, voire même juste quand son existence est révélée. Parceque je ressens cela comme un déni total de ce lien que je cherchais à établir ou à mettre en valeur ou à partager. Et donc, comme un déni de moi, et de l'importance que je peux avoir aux yeux de l'autre.

Et quelque part, il en va aussi de mes mots, murmurés ou écrits, criés ou peints. Ce que je te donne, gardes le pour toi, bien caché. Ce que je te dis, ne le répètes jamais. S'il te plait. Sinon je te mords.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

7.7.03

2:00 PM :

Simulacre

L'autre jour, avait lieu un diner chez mes parents. Diner d'amis, pas d'affaires, quoi qu'avec mes parents l'un cotoie souvent l'autre. J'en étais par hasard, parcequ'ils voulaient me voir et que j'avais réussi à esquiver le début de la semaine, j'y étais allé le dernier jour parcequ'il fallait bien, une amie sous le bras parceque je l'avais sur les bras, et puis aussi pour éviter les sempiternelles remontrances paternelles, aussi monotones que sempiternelles, parceque toujours les mêmes. Je crois toujours qu'il se fatiguera de me les faire subir avant que je ne me fatigue de les lui faire ronchonner. J'oublie toujours qu'il est auvergnat. Donc têtu comme un breton. Oui, je sais, j'ai de qui tenir...

Je ne me suis jamais senti aussi...fragmenté, que durant ce diner. Un genre d'ubiquité, mais dont les deux parties auraient le cul sur la même chaise. D'un côté, j'observais la mascarade, amusé. On parle pour parler, de grands sujets ou de plus petits, on parle société, on échange des Vues. Pas encore sérieux, mais sous les sarcasmes perçent les caractères et les opinions. On parle pour ne rien dire, parcequ'on est bien ensemble sans doute. Un genre de version "30 ans après" de nos soirées bières/spaghettis/canapé. Mais jamais on n'oublie dans quel milieu on est, la nocivité des opinions me fait parfois grimacer intérieurement. Sourires, non, même pas, regards complices avec ladite copine. On n'a pas besoin de se parler, on sait tous les deux ce qu'on en pense. On regarde ce grand cirque...comme un cirque. Un zoo. On est au cinéma.

Mais de l'autre, je sais que c'est moi, aussi, tout ça. C'est mon milieu. C'est ce que je deviendrai, je ne me fais pas d'illusion. C'est ce qu'on appelle "l'ordre des choses" je crois. Cette culture du sarcasme, de la vacherie amicale, je la porte profondément en moi, vous l'aurez sans doute remarqué, depuis le temps. Oui, moi aussi je deviendrai tout ca. Nous sommes les bourgeois, petits chefs de petites entreprises, pas encore Grande Famille Française que l'on moque, pas Président de multinationale pétant dans la soie du Ritz, une femme défraichie au bras, une pouffiasse siliconée aux couilles et que l'on envie et que l'on s'efforce de singer. Mais au dessus de la plèbe communisto-syndiquée, vulgaire et commune, qu'il est de bon ton de mépriser. De bon ton aussi de mépriser les fonctionnaires parcequ'on est dans le privé, de mépriser l'argent quand il est trop présent, mais de mépriser la pauvreté aussi parceque "z'avez qu'a travailler". De bon ton de ne pas aimer les racistes, mais de ne pas tolérer les arabes non plus. De bon ton de cracher sur les grenouilles de bénitier qui condamnent les homos, mais de bon ton aussi de se moquer des pédés. Et moi dans tout ça ?

Moi...on rit de mes frasques, avec tendresse ou condescendance. On sait que ce sont des rêves adolescents, que ca me passera, parceque ca leur, je veux dire, ca nous a tous passé. Et c'est normal. Et c'est bien.

J'ai peur de tout ça...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

6.7.03

8:18 AM :

Si même mon inconscient fait de la politique...

Je ne sais plus de quoi je rêvais. Je ne sais plus qui me disait ça dans mon rêve. Mais une phrase m'est resté gravée dans le cortex (oui, je sais, c'est pas dans le cortex les rêves. M'emmerdez pas la licence poétique, sinon on est pas rendus) : "Tu sais, de toute façon un gouvernement ca finit toujours par un roi tout seul sur son trône, qu'il soit entouré d'un Parlement, d'une Douma ou d'un Congrès".

Pourtant je sais que c'est faux. Je sais que le soi-disant pouvoir d'un Président des Etats Unis, ou d'un Premier Ministre français, est ridicule...Mais tout de même, à force de réformes réformant les réformes passées...Il est stipulé dans la Constitution américaine, ce texte quasi-biblique qui est sensé donner forme à tout le système politique, bien qu'elle soit à peu près aussi précise que la visée d'un myope astygmate, il est stipulé, disais-je, que si le Président s'occupait des affaires militaires, c'était au Congrès de déclarer les guerres. La politique américaine a toujours été comme ça, par conception, ca s'appelle "checks and balance" (laissez moi la joie de vous faire partager mes cours de Civ. US, j'ai l'impression d'être cultivé après) : un corps du gouvernement toujours controlé par les deux autres.

Depuis la guerre froide, les présidents américains ont toujours envoyé leurs soldats sans déclarer la guerre. Depuis la guerre froide, toujours, une polymégachié d'agences gouvernementales (CIA, NSA, vous voyez le genre) travaillent jour et nuit pour assoir et étendre le pouvoir de l'exécutif (comprenez : du président), faisant chanter les sénateurs et les Justices, corrompant, assassinant, infiltrant...La guerre en Irak était soutenue par 30% des Républicains, tandis que 20% des républicains et 100% des Démocrates s'y opposaient. Soit 70% du pays contre. Et pourtant...

J'ai lu sur un forum, je ne sais plus où, une discussion entre américains, qui se résumait à "Bush does the right thing. Clinton always did the popular thing.". Et l'autre répondait "Yes, but the principle of democracy is not to do the right thing. It's about doing what the people want, not what they should want.".

Un roi, tout seul...King George ? King Sarko ? J'ai pas envie d'y croire...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

5.7.03

8:52 PM :

BACKSTAB !

Viens de rentrer après une partie de Diplomacy, *le* jeu de gredin par excellence (note aux wesh' wesh' : j'ai dit gredin. Pas guedin.). J'ai l'impression d'avoir pas mal joué du tout, j'ai réussi, à la tête de l'Angleterre, à pas me faire rouler dessus par la moitié de la carte, réussi à manipuler et la France et l'Allemagne pour qu'elles se battent entre elles pendant que je colonisais tout le nord de la carte, tantôt défendant l'un, tantôt soutenant l'autre, statu-quo parfait entretenu par un machiavélisme total...

Si seulement je savais faire ça dans la vie...Manipuler à gauche et à droite pour défendre mes intérêts, trahir au moment opportun et sans le moindre remords...Mais c'est tellement facile de trahir dans un jeu, quand la partie est oubliée le lendemain...Et puis encore faudrait-il pouvoir cerner mes interêts...Et puis avoir assez peu de conscience pour pouvoir trahir...

Bah, de toute façon j'ai perdu quand les Turques et les Italiens ont rouleaucompressé toute l'Europe, s'alliant entre pays les plus puissants au lieu de s'entredéchirer. Ouais, comme dans la vie, quoi.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

4.7.03

11:52 AM :

Zzzzz...Zzzz*BLONK*

Je vais mourir dans 5 minutes, je vous jure, c'est pas possible autrement. Impossible de bosser. Trop les yeux qui collent. Impossible de dormir comme il faut, je suis entouré de "collègues de bureau" (qui mardi redeviendront autant d'inconnus. En attendant...). J'ai beau essayer de faire semblant, de poser ma tête sur ma main, mais *BLONK*. Oh, qu'est-ce qu'il fout là ce bureau ? Il était vachement plus bas avant.

Je rêve d'une sieste. Oui, une sieste a 10 11 heures du mat alors que je viens juste d'arriver au taf. Et alors ? J'ai sommeil. C'est pas de ma faute, mais ca change rien. Y rêvait d'un travail où faudrait pas pointer, où tu pourrais aller que quand t'en as envie.... Quand elle montera son café concept , j'imposerai à ultraorange l'idée d'un plumard de service. C'est pas humain. Bon, allez, encore 6 heures à essayer de pas sombrer. Putain, 6 heures...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

2.7.03

7:45 PM :

FRLIIIIDUUUUUUM !

J'ai bien fait de m'offrir le DVD de Braveheart pour mon non-anniversaire. C'est la première fois que je le vois en V.O., et je dois avouer que c'est une grande perte que de n'avoir pas connu ca plus tot. Je crois que je suis amoureux de l'accent écossais. Oh, biensur, ils l'éxagèrent, et il est faux et parodié, surtout sans doute celui de Gibson...Mais les entendre prononcer proud "prrreuwd" (enfin c'est compliqué de rendre les sons "à l'écossaise", il y'a du danois et du gaëlique dans cet accent...Rien dans mes cours de phonétique ne saurait rendre ça...), ca réchauffe le coeur. Si l'anglais de la BBC a de la classe et de la prestance, l'anglais d'Ecosse a du coeur, de la trippe, de la vie. C'est un accent rocailleux, qui sent le whiskey et les collines pleines de moutons, et la lande et les vieux chateaux hantés, et qui ne sent pas l'absence de menton et la dentition d'un poney comme l'anglais des vrais british.

J'aime l'anglais, je l'ai toujours aimé, souvent plus encore que le français. Mais l'écossais...C'est autre chose. C'est un peu comme le Marseillais, ca sent...l'ailleurs.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


4:02 PM :

Souvenir débile de y'a quelques jours (spoiler!)

La scène se passe dans le puits d'aération central de la Cité des Nuages de Bespin. Darth Vader vient de couper la main de Luke. Il lui a sorti la réplique qui tue, à savoir "Luke...I am your father.". Luke vient de se jeter dans le puits en beuglant "NAaaaaan c'est pas possible ! t'étais même pas la à la pièce du lycée, enculéééééééAAAAAARGH C'EST PROFOND CETTE CONNERIE DE PUITS D'AERATION !". Darth Vader éteint son sabre laser. Roh kchuiiiiii. Roh kchuiiiiii.

- Ahahaha. Ca marche a tous les coups, ce truc là. Roh Kchuiiiiiii.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


2:57 PM :

Parce que j'écoute *aussi* de la merde.

Une pupille noire entourée de blanc,
Le visage fatigué braqué sur un lieutenant,
L'ordre sera donné dans quelques instants,
Deuxième assaut de la journée et Marcel attend.
Il a placé au bout de son fusil une baillonnette
pour lutter contre une mitraillette de calibre 12.7,
Près de sa tranchée, placée à 20 ou 30 mètres,
La guerre des bouchers, nous sommes en 1917.
Tant de journée qu'il est là,
A voir tomber des âmes,
Tant de journées déjà passées sur le Chemin des Dames,
Marcel sent que la fin a sonné,
Au fond de sa tranchée ses mains se sont mises à trembler,
L'odeur de la mort se fait sentir ;
Il n'y aura pas de corps à corps, il sent qu'il va bientôt mourir...
Comment un homme peut-il accepter d'aller au combat ?
Et quand il sent au fond de lui qu'il ne reviendra pas ?
L'homme est-il un animal ?
Comme à cette époque le mal est déjà caporal...
La main du lieutenant doucement vers le ciel s'est levée,
La suite ? L'avenir est un long passé...

L'avenir est un long passé
Le passé, le passé, le passé...

Une pupille noire entourée de blanc,
Le visage ciré, son regard est terrifiant.
Placés à quelques pas de là, des allemands,
1944 Jean-Marc est un résistant.
Il a eu pour mission de faire sauter un chemin de fer,
Lui qui n'est pas homme d'action est devenu maître de guerre,
Après le cyclone qui frappa sa mère et son père
D'une étoile jaune ; idée venue droit de l'enfer
Tant d'années passées à prendre la fuite,
Tant de journées consacrées à lutter contre l'antisémite,
Jean-Marc sait qu'il n'a plus de recours
Le câble qu'il a placé pour faire sauter le train est bien trop court ;
La mort se fait sentir, mais il n'a pas de remords, comment le définir ?
C'est la nature de l'homme qui l'a poussé à être comme ça,
Se sacrifier pour une idée, je crois qu'on ne résiste pas...
Le mal est maintenant général
De toutes les forces armées occultes de la mauvaise époque de l'Allemagne,
Au loin le train s'approche et l'on peut distinguer sa fumée...
La suite ? l'avenir est un long passé...

L'avenir est un long passé
Le passé, le passé, le passé...

Une pupille noire entourée de blanc,
C'est ce que je peux voir devant la glace à présent ;
Je viens de me lever il y a quelques instants,
C'est difficile à dire à fond ce que je ressens...
Après la nuit que j'ai passé, dur a été mon réveil,
A tout ce que j'ai pu penser avant de trouver le sommeil,
A toutes ces idées qui m'ont causé que des problèmes,
La réalité et toutes ces images de haine...
Tant d'années passées à essayer d'oublier,
Tant de journées cumulées et doucement il s'est installé...
Je me suis posé ce matin la question :
Est-ce que tout recommence, avons-nous perdu la raison ?
Car j'ai vu le mal qui doucement s'installe, sans aucune morale,
Passer à la télé pour lui est devenu normal,
Comme à chaque fois avec un nouveau nom,
Après le nom d'Hitler, j'ai entendu le nom du front,
Et si l'avenir est un long passé,
je vous demande maintenant ce que vous en pensez ?
Comme Marcel et Jean-Marc ma vie est-elle tracée ?
La suite, l'avenir est-il un long passé...

Je vous demande ce que vous en pensez ?
Verrai-je un jour le mal à l'Elysée ?
La France est-elle en train de s'enliser ?
L'avenir, l'avenir est-il un long passé ?


Manau - L'avenir est un long passé.


1:25 PM :

Gros titres

Peut être est-ce de la paranoïa aigue, peut être juste du cynisme, mais j'ai toujours pris mes distances vis à vis de l'information. Qu'elle vienne du JT de TF1, des news AFP de yahoo, du Réseau Voltaire dont j'ai parlé dans un comment, et ainsi de suite...J'ai l'impression qu'aucune information quelle qu'elle soit n'est ni objective, ni "réelle". Tel ou tel blog, JT, news, journal montre des images de soldats américains en train de rosser un pécos, et l'on me dit que c'est partout pareil...Mais qui me dit qu'hors champ toute la population du village n'est pas en train de les acclamer parceque c'est un vrai salaud ? On ne montre que ce qu'on veut bien. On ne parle que de ce qui nous arrange et nous permet de démontrer une argumentation.

J'ai souvent fait ce rêve éveillé. Celui de prendre un avion ou un train pour y aller vraiment, non pas pour témoigner ou quoi que ce soit. Juste pour voir la réalité. Pour voir ce qui se passe vraiment, sorti d'un écran de télé ou de PC, sorti d'un papier glacé. "Salut G.I., je peux marcher avec toi ? Non non, pas pour écrire sur toi. Juste pour voir. Pour y être".

Evidemment, ca ne restera qu'un rêve...Parceque pas le courage, et puis parceque, au final, je m'en fous bien, de ce qui se passe dans le monde, à 2000 bornes de chez moi. Je me fous assez de ce qui se passe chez moi pour pas avoir le besoin impérieux d'aller ailleurs...Mais quel geste, non ?

Enfin bref, nanani nanana, nanani nanaNA !


1:17 PM :

Je suis une bande de jeunes à moi tout seul

Je crois que j'ai enfin mis le doigt sur ce qui me gonfle vraiment, mais alors vraiment dans les groupes d'une manière générale. N'importe quel groupe d'ailleurs. Que ca soit l'amicale des routiers syndiqués, tel ou tel parti politique, la blogosphère, #echoes et consorts, et même au niveau des nations. C'est cet autopompage de dard perpétuel. Qu'il soit explicite ou implicite, il est toujours là quand on le cherche du regard.

Cette volonté de s'entredire qu'on a raison, qu'on est les meilleurs, qu'on a tout compris, que les autres sont des pauvres cons ou des gentils cons ou des abominables cons, ces tapes dans le dos répétées, "ah, t'es vraiment un type bien toi" "mais non cher ami, vous en etes un autre" "ah mais non c'est toi" "de toute facon, c'est nous, hein ?" "oui, c'est nous." "et les autres c'est des cons hein ?" "ha ! les autres ! quels cons ! Ils ont vraiment rien compris !" "Mets une capote, j'ai envie".

Voila, ça, ça ca me fait chier à en crever. A en tuer. Aujourd'hui moins que jamais, je n'ai envie de faire partie d'un ensemble. Même pour en être le cracheur public. D'ailleurs mes personnalités forment pour une fois un consensus : c'est nous qu'on a raison de pas aimer les groupes.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


6:44 AM :

Animal Farm

L'Amérique ne cessera jamais de m'étonner dans cette capacité qu'elle a d'être en permanence en contradiction avec elle même. Depuis des années (voire des décennies) elle cherche à poser sur ses militaires le personnage du "good guy", le gentleman soldat qui, s'il te fait sauter ta maison avec 4 tonnes de bombes et un spray de napalm pour les finitions, t'offre gracieusement en contrepartie un stickers mickey, un pass a vie pour Disneyworld et 3 chewing gums. Oh, et ils la reconstruisent après. C'est sympa l'armée américaine, c'est un genre de gigantesque mouvement Brownien.

Bref, du coup, ca me troue le cul qu'ils essayent de faire passer aux authorités internationales une mention qui donnerait aux soldats américains une immunité TOTALE aux accusations de crimes de guerre. Biensur, le simple concept de ce genre d'immunité est aberrant, et on murmure dans les milieux bien informés que les SS réfugiés en Amérique du Sud disent que "putain mais c'est trop pas con, on aurait du y penser !". Mais surtout c'est tellement...opposé aux idéaux américains qui, si ils sont régulièrement baffoués ces derniers temps, ne sont pas moins vivants dans la population de base. Non, ne riez pas, c'est pas si faux que vous le pensez, tas d'antiaméricains primaires. Parceque ca veut dire quoi ce genre d'immunité ? Ca veut dire "nous, on a la droit". Donc en gros, l'Amérique a passé des décennies a se poser en gendarme mondial qui attaque les méchants Russes, puis le méchant Saddam, parceque c'est des salopards coupables de crimes de guerre, mais eux ils ont le droit, parceque bon, fight fire with fire, tout ca. Bientot chez vous. En tout cas ca va permettre aux soldats US en Irak de respirer, on pourra pas leur reprocher d'avoir mitraillé des tonnes de civils durant leur occupation de l'Irak. D'ici à ce qu'ils se mettent à rassembler les pécos dans leurs mosquées pour y foutre le feu...

Oh, j'oubliais le plus rigolo : cette mention est donc sensée être signée par tous les pays du monde. Démocratiquement quoi, si t'es pas content et si tu veux pas, OK, c'est ton droit le plus strict, on respecte grave ta liberté. Juste, on te coupe tout soutien monétaire, on te boycotte commercialement...Bah eh, nous aussi on est libres hein ? Comment ça abus de pouvoir ? Nous on a le droit, on est les good guys bordel !

Décidément, plus que jamais on est tous égaux, mais certains sont plus égaux que les autres. Vivement le mur.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

1.7.03

10:22 PM :

Flemme de passer en greyscale

You represent...loneliness

You represent... loneliness. Always alone and always sad about it... unlike angst, you don't have to look for a reason to be miserable. You want to be in the company of people but aren't sure how to act when you're with them. Sometimes you have to make an effort. You can't always wait for others to come to you.

What feeling do you represent ?

Gotcha, Val ;)


2:49 AM :

STOOOOOOP !

Arrêtez de me souhaiter un bon ou joyeux anniversaire ! Déja parceque moi, j'avais oublié que c'était aujourd'hui...Enfin hier. Bref, ca m'était complètement sorti de l'esprit :/

Mais surtout, parceque j'ai doublement l'air con. Déja parceque je sais pas quoi répondre (comme disait Bilbo, "I don't know half of you as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve !" (non, moi non plus j'ai jamais réussi à débrouiller cette phrase)), et ensuite, parceque moi, je sais pas quel jour c'est, votre anniversaire...J'ai jamais retenu l'anniversaire de qui que ce soit. Pas même le Sien. Je sais pas pourquoi...Parait que ca veut dire que je fais pas attention à mon entourage du tout. Mais c'est pas vrai...Enfin, peut être pas...Mais surtout, j'ai jamais considéré ça comme important...Je préfère retenir les dates de rencontre, ou les souvenirs d'évènements marquants ou touchants...Un anniversaire, c'est tellement machinal...Fêtez plutôt l'anniversaire de posts qui vous ont remué, ou l'anniversaire du jour où vous avez découvert N/B si vous l'aimez autant que vous le dites (j'en crois rien, je sais ce que je ponds. Mais c'est gentil de faire semblant, quand même). Bref, j'ai jamais utilisé autant de mots pour dire "merci les gens".

Et bref, asi es ma vida loca, you hear me ? LOCA !


2:34 AM :

Un bon rire vaut un bifteck

On a ri de choses complètement débiles. On s'est même pas forcés. On racontait juste des conneries astronomiques, même pas droles à la base. Mais on avait une nuit blanche dans les dents, complètement défoncés de manque de sommeil. Si je restais conscient quand je suis bourré, j'imagine que ca ferait le même effet. On a ri jusqu'aux larmes, pendant des heures. Pourtant, tout cela ne nous aurait pas tiré un sourire à jeun, ou dans un état de conscience normal.

Et vous, ca fait combien de temps que vous n'avez pas eu de fou rire, dans votre état normal ? Ca fait peur, hein ? Blasé, blasé...Doit bien y avoir un moyen de réapprendre...Doit bien y'avoir un moyen de ne plus "savoir"... J'ai besoin d'un verre.

Enfin bref, asi es ma vida loca.