C'est vrai que c'était de pire en pire ces derniers temps. Je l'admets. Et oui, c'était peut etre de la vraie méchanceté, parfois. De la vraie amertume. Du vrai foutage de merde.
D'un autre coté, vous avez cherché à comprendre pourquoi ? A changer quoi que ce soit ?
Me parlez plus d'amitié, ca n'existe pas. Y'a que de l'interêt. Dans tous les sens du terme. GFY.
Enfin bref, asi es ma vida loca.EDIT : (non, en fait, au fond, ce qui m'inspire le plus de dégout, c'est plus ce coté "on pense du mal de toi mais on te le dira jamais en face, on prefere juste se démerder pour plus que tu sois là. Pathetic.)
Je me rends compte avec étonnement que je n'ai absolument pas avancé, en tout ce temps. Je suis à nouveau dans une période vide, creuse, "rien n'a d'importance". Si vous suivez N/B depuis longtemps, ca doit vous dire quelque chose...J'ai bouclé, je crois. Ou peut être juste évolué dans cette direction, je sais pas. Je me regarde, et me vois totalement insensible, à quoi que ce soit, presque autiste. Je ressens rien, ni en bien, ni en mal. Déconnecté. Pourtant, en ce moment, pas mal de choses pourraient, devraient me toucher, me révolter même. Un +b par-ci, un regard triste par là...
Je viens de regarder "Irreversible". Film décrié comme étant absurdement choquant, absolument imbuvable. Et quoi ? Et rien. J'en ressors exactement le même que j'y suis entré. Cette avalanche de violence et de dégout qu'est sensé créer ce film me tombe dessus et glisse par terre. Et je déteste ca...Exactement comme avant. Mais est-ce qu'il y'a vraiment eu quelque chose entre avant et maintenant ?
Me souviens d'une de Ses phrases : "si t'as l'impression d'en être au même point, c'est pas forcément que tu as fait un cercle. Ca peut aussi être une spirale." Mais vous y croyez vous ?
Enfin bref, asi es ma vida loca.Zappé le premier élément de la journée, à savoir "aller a la fac pour savoir si c'est normal qu'a 4 jour de mon premier partiel je n'aie toujours ni convocation, ni même d'information sur où à lieu ce bordel de partiel. J'irai lundi.
Ensuite, réveil à midi pour aller retrouver Nac dans Paris. Parceque Nac se faisait interviewer par Le Point et que je voulais absolument voir ça. Je m'explique : Le Point, c'est à peu de chose près mon journal comique préféré, bien avant Fluide Glacial par exemple. Je veux dire, lu avec ironie, biensur. Lu au premier degré, il est possible que ca soit la feuille de chou la plus haïssable au monde, evidemment. N'empeche, je voulais vraiment voir à quoi pouvait bien ressembler un journaliste du Point qui s'attaque au marronier du web à la mode, à savoir les blogs (enfin à la mode de y'a 6 mois, mais ils sont comme ca au Point, ils font leurs articles que quand c'est sûr et certain que c'est pas de gauche. Je veux dire que c'est sûr et certain de plaire. Vous aviez rectifié de vous même.), et si il s'averrait que la journaleuse en question était, comme je me l'imaginais, une baderne quelconque complètement à l'ouest sur son sujet et vaguement méprisante, de me foutre copieusement de sa gueule avant d'aller déjeuner.
Manque de pot, elle était plutot sympa, même si, malgré tout ses efforts pour le cacher, un peu bourgeoise_pouet_pouet sur les bords. Du coup, au lieu de lui envoyer des shitballs (c'est comme une fireball, mais qui tache), je me suis retrouvé à répondre le plus sérieusement du monde à ses questions. Je vous promets que j'ai fait tout ce que j'ai pu pour faire sauter ses à-prioris, du style "les bloggers sont une caste fermée qui se réunit entre elle dans des diners mondains" ou du style "les bloggers n'ont pas de vie à côté de leur blog" (même si forcément ce point-là était plus difficile à défendre pour moi :} ). On verra ce que ca donne, passé au filtre de l'interview, puisque comme dit Nac, le contenu de l'article à rarement de point commun avec l'interview réelle. N'empeche, ca me fait beaucoup rire d'avoir une chance d'être linké par le journal que j'abomine sans doute le plus au monde, avec Minute et le Figaro.
Et puis enfin, concert de Sonata Arctica. J'étais moyen motivé pour y aller finalement, puisque la personne qui était sensée m'y accompagner m'a fait faux bond et que je lui en veux à mort pour la vie jusqu'a demain, et puis j'ai croisé The qui m'y a réinvité, et au final c'était vraiment pas mal : j'ai découvert Fairyland, qui était à chier mais qui avait la chanteuse de Dark Moor dedans (oui, The, Dark Moor, pas White Skull, j'ai vérifié), Kamelot, qui est assez impressionant, et puis Sonata s'est vachement, vachement amélioré depuis la dernière fois que je les avais vu (en première partie de Gamma Ray) : le chanteur s'est acheté une voix et une paire de testicules, et le gratteux avait une putain de forme. Bref, je regrette putain de pas, même pas les passages euh...surprenants du show, du genre l'intro "Gaston y'a l'téléfon qui son", ou Tony qui nous fait K2000 a cappela.
En gros : "no gloom today, depression's gone away !"
Et bref, asi es ma vida loca quoi.Ils doivent être partis pour l'Espagne à l'heure qu'il est. Je me souviens encore de ces soirs où on en parlait au plumard, elle et moi. Un de ses Rêves. Un auquel j'aurais bien aimé participer, même Après. Et puis...Bah, disons juste que j'en suis pas, quoi. Parceque sans doute j'aime mieux les chemins pavés de verre pilé et de clous que les chemins de sable. Et aussi parceque, comme un con, je crois (ou j'ai cru ? Quelle différence, maintenant ?...) savoir mieux qu'Elle ce qui est mieux pour elle, pauvre connard que je suis.
Ouais, je regrette un peu. Un peu beaucoup. Mais après tout, je n'en suis pas à mon premier regret, n'est-ce pas ?...Je pourrai toujours regarder les photos et lire les récits...
Enfin bref, asi es...vous savez, merde...Bah accroche toi a ton siège connard : j'apprécie "Notre Dame de Paris". Oui, la comédie musicale avec Garou et tout. Bah j'aime bien l'écouter de temps en temps. AH ! Ca te la coupe ca, hein ? Il y'a deux morales à tirer de ceci. Premièrement : ne considerez jamais ce que vous *savez* comme acquis. Deuxièmement : n'ayez *jamais* d'idoles.
Enfin bref, asi es ma vida loca.EDIT : dont acte :
Tes mots d'amour sont des injures,
Tes serments sont des parjures,
Mon coeur déja se fait plus dur,
Je te mets au pied du mur :
DELIVRE MOI DE MA CEINTURE !
Viens en moi petite ordure !
Apprends moi l'art de la luxure,
Je t'aimerai si tu me jure,
Je t'aimerai si tu me jure
Qu'on la pendra, la zingara...
Notre Dame de Paris - La Chanson de Fleur-de-Lys
L'ami txx me fait passer ceci. C'est en anglais dans le texte, mais ca vaut le coup de le lire jusqu'au bout, même si c'est long et touffu. J'ai tout plein de choses à dire dessus, donc quand j'aurai du temps et de l'énergie et rien de mieux à foutre, je le traduirai, je le mettrai dans la section Textes et je ferai un commentaire aussi pertinent que le texte lui même. Mouais bon, je ferai un commentaire quoi.
Enfin bref, asi es ma vida loca.(J'ai d'ailleurs oublié pendant 2 semaines, c'est dire si c'est important) Le 18, c'est à dire dimanche dernier en 8, c'était mon bloganniversaire. J'ai rien reçu comme cadeau. Y'a eu personne pour reprendre mon layout ou celui d'avant, comme pour bingirl. J'ai même pas recu de mail, de commentaire, de strippeuse avec de la coke entre les seins, RIEN.
Vous êtes tous rien que des enculés, c'est tout.
Enfin bref, faites comme si je boudais depuis deux semaines.Ouaips, je pompe. Je pompe Brassens en l'occurence, qui dans une des lettres écrites à son père, avant de rencontrer le succès, quand le Grand Georges galérait comme un perdu pour se faire écouter, il lui écrivit ceci :
"Je souhaite pour toi que tu passes souvent pour un imbécile. Tu le dis toi même, il faut les laisser se déshonorer".
C'est une phrase qui me revient souvent à l'esprit quand on me prend pour un con. C'est d'ailleurs un autre avantage d'être invincible : on peut sourire et hocher la tête. Bon, ceci dit, elle me revient aussi quand il m'arrive de prendre les gens pour des cons. C'est l'inconvénient de l'impartialité.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Ca fait un mois, un mois et demi que je me pose cette question tous les soirs. Et depuis tout ce temps je n'arrive pas à savoir quelle est la bonne réponse, ni quelle est *ma* réponse. Alors, en attendant de les trouver, j'agis en suivant l'une des deux options, en fermant les yeux le plus fort possible, et en espérant que quand je les ouvrirai, je pourrai me dire "j'avais raison".
Qu'est-ce qu'un ami véritable ? Quel est le "rôle" d'un ami ? Un ami est il celui qui vous soutient toujours, quoi que vous pensiez, qui vous aide à vous convaincre que vous avez raison quand vous doutez, qui vous dit ce que vous voulez entendre, qui quand vous tombez, quand vous pleurez, vous assure que tout ira bien, que tout va s'arranger, qui vous donne de l'espoir, même faux, quand vous n'en avez plus des masses, bref, qui vous fait aller mieux aujourd'hui, même si aujourd'hui c'est tous les jours jusqu'a ce qu'il se barre ou qu'il crève ?
Ou bien est-ce celui qui vous colle des baffes quand vous le méritez, qui ne vous dit que la vérité, qu'elle soit bonne ou mauvaise, qui est prêt à vous faire du mal si à terme cela amène du bien, plus de bien qu'avant, et ce meme si ca lui fait mal,est-ce celui qui est prêt à se faire haïr de vous dans l'espoir que vous alliez mieux, qui vous contredit quand il ne pense pas la même chose de vous, qui ne vous soutient que lorsqu'il pense que cela est juste, qui est honnête vis a vis de vous ?...
J'espère juste que je ne regretterai pas plus d'ouvrir les yeux que de les avoir fermés.Enfin bref, et caetera et caetera...Je me demande ce que l'on peut ressentir, en tant qu'artiste, lorsque l'on se rend compte qu'on a atteint son apogée. Qu'on a fait son chef d'oeuvre, et que plus jamais on n'égalera ça. J'imagine qu'on ne s'en rend pas compte immédiatement, biensur, mais arrive forcément un point où l'on se rend compte qu'on a cessé de grimper, et qu'on ne fait plus que suivre la pente...
Je me demande ce qu'a pu ressentir Sheen après Platoon, ou Tolkien après avoir mis le point final au Seigneur des Anneaux...Ce qu'on peut ressentir après avoir concrétisé tout ce vers quoi on tendait, été aussi loin qu'on pouvait aller...
Enfin bref, asi es ma vida loca.
A partir d'une idée originale de dek\, coécrit par dek\ et Kobal2 en l'honneur et en l'inaltérable mémoire de The Mentor (Phrack 1986, on ne rit pas s'il vous plait), ladies en gentlemen, nous vous offrons The Slacker Manifesto !
Enfin bref, asi es ma vida loca.Il est facile d'avoir, ou de faire mal physiquement. Le corps humain est, ironiquement si l'on considère qu'il est l'espèce la plus puissante, ou du moins celle qui domine cette foutue planète, le corps humain donc, est profondément faible, imparfait. Ou plutot il est parfait dans son but, mais tout en restant faible, limité. Marchez sur un clou. Vos nerfs vous diront que vous avez très mal, vos nerfs vous empêcheront de marcher, sauf si votre vie en dépend, auquel cas vous serez assez gavé de came naturelle pour que vos nerfs soient saturés, éteints pour quelque temps. Le corps humain a appris à se défendre contre tout ce qui peut le détruire, c'est à dire à peu près l'intégralité de la création.
L'esprit humain, lui, est l'exact inverse. Parcequ'il est absolument invulnérable. La seule chose qui puisse le toucher, le blesser, c'est lui même. Ce sont ses propres pensées, ses propres émotions. Quoi qu'on en pense, même un autre être humain ne peut pas le blesser. Si un insulte, un mot, une insinuation nous blesse, c'est uniquement parcequ'elle résonne en nous, qu'elle y fait naitre un écho. Elle nous renvoie à nos peurs, nos incertitudes, nos doutes, à l'image que nous avons de nous et qui n'est jamais aussi bonne qu'on le voudrait. A ce que l'on voit dans le miroir. A nos échecs passés, présents, à venir. Ainsi, si une insulte porte, ce n'est pas parceque l'Autre est méchant, mais juste parcequ'il met le doigt sur ce que nous ne réussissons pas, ou ne voulons pas accepter, ou reconnaitre, ou admettre. C'est même pour cela que les attaques de ceux que nous aimons et qui nous connaissent nous font toujours plus mal, que ce soit parcequ'ils connaissent nos peurs ou parceque l'on estime plus leur avis que le notre, qu'on l'imagine plus "vrai".
Il est si facile de devenir invincible, pourtant. Il suffit de se regarder. De s'étudier. D'apprendre ses limites. Ce que l'on est, ce que l'on a été, ce que l'on veut être. Sans se mentir. Sans rien voiler. Sans complaisance, ni facilité. Se regarder tels que nous sommes, plutot que tels que nous voudrions être, ou tels que nous paraissons. Et plus rien ne peut vous atteindre que vous ne le désiriez.
Je ne suis pas parfait. Je ne pense pas mieux que vous. Je suis lâche, parfois jaloux parceque je crève de la peur du rejet. Je suis laid, faible, habillé comme un sac. Je ne suis pas intelligent, pas cultivé, je n'ai pas le sens de la répartie. Je ne sais pas communiquer ce qui m'est vraiment important, ni mes réelles émotions, au moins jamais directement. Je suis d'une timidité maladive. J'ai peur du rire, des sourires moqueurs, peur que ceux que j'aime ne m'aiment pas même quand j'essaye de tout mon coeur de leur plaire. Je parle parfois trop. Je ne suis pas digne de confiance, et je n'ai absolument aucune confiance en moi. Je n'ai aucun talent qui me soit propre, et je ne sais que recopier, plagier, étirer, développer le travail des autres. Je n'ai pas d'imagination. Je ne suis ni courageux, ni noble, ni juste. Je n'ai ni foi, ni certitude, ni raison d'être.
Mais tout cela, je le sais. Je l'ai compris, sinon admis. Je connais chacune de mes tares intimement. Alors que pouvez vous blesser en les montrant du doigt ? Je suis loin de votre idéal de perfection. Je suis encore plus loin du mien. Mais je sais où je suis, et qui je suis. Et je sais qui je veux être, et pourquoi. Et je travaille pour le devenir, que vous le croyiez ou pas. Peut être que je fais fausse route...Mais y'a t'il une vraie route ?
Posez vous la question...Etes vous invincible ? Pourquoi pas ?
Enfin bref, asi soy.Non, non, non je n'ai pas de quoi
Frimer quand le miroir et moi
Se regardent, je n'ai pas le choix,
Soit je me cache, soit je trouve là
Le courage de me montrer du doigt,
Le courage de me montrer du doigt,
Le courage de me montrer comme ça.
Prohom - Le miroir et moi.
Répétez vous aussi ce mantra ad nauseam. Comme il le dit si bien, "On dirait une méthode Assimil de la loose."
Give yourself over to the failure inside of you, and let it envelop your soul.
Failure is not out to get you, failure wants to be your friend,
The one you can count on when success, that is ever elusive,
Eludes you.
Failure is not out to fuck you, failure wants you to fuck it, to fuck it all.
Failure wants you to be proud of your lack of accomplishment.
Failure wants you to own your own incompetence.
Failure wants you to be confident in your inability to do anything.
Failure doesn't want you to try, Failure wants you to fail.
Failure wants you to get over your fear of failure,
And what better way to do that than fail, and fail again ?
If at first you don't succed, fail.
And fail again.
And fail again.
And fail again.
And walk tall, and stand up, and say "I am a failure" !
"I am a failure. I am a failure."
And if it is difficult for you to do this,
If it is difficult for you to think of yourself as a failure,
If, for example, you have a good carreer, a nice place to live,
A happy family, a lot of money, a sense of purpose,
Or belief that in the end everything will all work out,
Remember all the things in your life that you wanted to do,
But never, ever could.
Think of how when you were five, and you wanted to be an astronaut,
And then the Space Program went into the toilet.
Think of how much you wanted to have sex with such-and-such a person,
And you were rejected, or too shy to even try.
Think of how many times in your life things didn't go your way,
And remember, external forces are never to blame.
You are the center of your universe, the only force to ever affect you,
Therefore anything that doesn't work out for you is all your fault.
You are responsible for all of your successes, and the lack thereof.
And that is the essential point that Failure, your ever faithful friend, wants to make.
That your failure would not exist without you, without your stupidity,
Without your lies, without your mistakes, your uselessness, your lack of faith,
Your ineptitude, your unjustifiable confidence in your alleged abilities...
You stupid loser, Failure is your only friend, Failure is your only lover,
Failure is your only hope.
So befriend It. Make love to It. And believe in it with all your might.
Because Failure...is all there is for you.
King Missile - Failure
Je m'étais dit que je ferais un post sur les réflexions que m'inspire Matrix sur le monde de Matrix (bref, en gros, une analyse-pronostic des révélations_de_la_mort qui seront faites dans le 3), mais au final, ca a déja du être fait quelque part, et il est même possible que je foute un lien si je le retrouve dans mes archives ICQ (EDIT : voila, c'est ici, kudos to Nacara). Bref, pas d'analyse donc, c'est superflu. Pas d'analyse, mais une critique. Deux en fait.
Première erreur : la soutane. Je veux bien qu'il ait une image messianique, mais Néo en cureton ca le fait vraiment pas. C'est pas classe. Hors Néo est sensé être un élémental de Classe. Donc, erreur.
Mais trêve de plaisanterie, ce qui m'énerve vraiment dans cette saga Matrix, c'est ce que j'appelle le Syndrome X-Files. Je m'explique : quand je regardais encore, j'adorais les X-Files. J'ai commencé à les mater au milieu de la première saison, j'ai du arrêter a la quatrieme ou cinquieme. Pourquoi ? Parceque j'en avais un peu ma claque du principe de la conspiration exponentielle. Comprenez : vous imaginez et scénarisez une "conspiration", une réalité caché, un fait marquant qu'on essaye d'occulter. Bien. Maintenant, vous concevez autour de ça tout un univers cohérent, et vous amenez vos enqueteurs, qu'ils s'appellent Mulder & Scully ou Néo, à le découvrir petit à petit au cours d'un voyage initiatique qui change leur manière d'appréhender le monde et eux même.
Jusque là, je marche, je cours même. Bon, le truc, evidemment, c'est de laisser une fin assez ouverte pour pouvoir imaginer une suite, mais assez fermée pour que le spectateur comprenne à peu près ce qui se passe, et qu'en re-regardant le film / la série depuis le début il se rende compte de tous les petits détails qui confirment l'existence dudit complot, la véracité de ce qu'il découvre à la fin.
Le truc, c'est qu'il faudrait un peu savoir quand s'arrêter. Parceque, une fois la première conspiration déjouée/comprise, c'est un peu trop facile de dire "HAHA ! mais en fait non, il y'a encore un niveau de circonvolutions conspiratrices en dessous ! Ils *voudraient* que vous croyez qu'ils conspirent alors qu'en fait ils conspirent, mais PLUS !". Ca sent tellement la fellation de concept jusqu'a la dernière goutte que ca gâte complètement l'interet que ladite conspiration/histoire peut avoir au demeurant.
Bref, je suis super déçu qu'ils aient décidé que le monde réel de Matrix ne soit qu'une seconde Matrice. Ils ont intérêt à avoir de bonnes excuses dans le 3, sinon j'irai pas voir le 4.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Et plus on en fait, plus on en fait
Mais Dieu qu'il est bon de se laisser aller
Moins on en fait, moins on en fait
Jouisante paresse, c'est dur de décoller
Moins on en fait, moins on en fait...
Tryo - Plus on en fait
You're the sad smile,the one that regrets nearly everything and is constantly wondering about what could have been.You're not happy with your situation and usually blame yourself because of the bad things that have happened.Cheer up.
EDIT : J'oubliais.When I was a child
I caught a fleeting glimpse
Out of the corner of my eye,
I turned to look but it was gone,
I cannot put my finger on it now,
The child is grown,
The dream is gone,
And I have become
Comfortably numb...
Je vois des arbres si verts, et des roses rouges aussi,
Je les vois fleurir pour vous et moi,
Je vois un ciel bleu, et des nuages blancs,
La lueur bénie du jour, l'obscurité sacrée de la nuit,
Les couleurs de l'arc-en-ciel, si belles dans le ciel,
Et puis aussi le visage des gens qui passent,
Je vois les amis se serrer la main, se dire "Comment tu vas ?"
Ce qu'ils se disent, en réalité, c'est "je t'aime",
J'entends des bébés pleurer, je les regarde grandir,
Ils en apprendront bien plus que je n'en saurai jamais,
Et je me dis que quand même...
Quel monde de merde.
Ca y'est, la guerre est finie, Oncle Sam à gagné (même si, contrairement a la premiere fois, au lieu d'éclater tout le monde à coups de chars dans le désert, cette fois ils se sont fait bien allumer a coups de snipers dans les rues (bah oui, ils avaient plus de chars, les irakiens, plus que des fusils. Mais c'est arrangé. La prochaine, ils auront que des pavés à lancer. Des pavés de destruction massive.)), les forces conjointes du CowBoy et du LecheCul occupent tout le pays. Occupent.
Je me souviens de tous les films que j'ai vu quand j'étais gamin, sur la Seconde Guerre Mondiale. Je me souviens de ces films ou le trouffion allemand, posté au coin d'une rue, était le pire des salauds, l'Ennemi, celui qui venait jusque dans nos bras pour egorger nos filles, parfois même nos compagnes si vraiment c'était un salaud. Je me souviens des films qui glorifiaient les résistants, ces vaillants défenseurs de la Liberté, qui mettaient leur vie en péril pour faire sauter un pont sans importance, quelque part. N'importe où. L'important, c'est que le pont pète. Bref. Je me rapelle aussi de la propagande allemande, qui enjoignait le peuple français à dénoncer "les terroristes". Dans "les terroristes" on casait les résistants, les opposants politiques déclarés, les pédés et les juifs...
Je me demande si en Irak, quelque part, quelqu'un est en train de tourner La Grande Vadrouille Dans Le Désert.
La conclusion de tout ça, c'est peut être juste que, à l'époque, le Bien et le Mal n'étaient peut être pas si évidents que ça à distinguer. Ca doit être une histoire de point de vue. Je veux dire, entre ce gros con de Bush et ce salopard génocidaire multi-récidiviste de Saddam, c'est qui le Gentil ? Et surtout, c'est les femmes desquels qu'il faut tondre pour avoir une chance de passer pour des héros ?
Enfin bref, asi es ma vida loca.EDIT : Mais peut être que c'est différent maintenant...Je veux dire, ca fait tellement longtemps que le monde entier est une colonie américaine, cet occupation n'est finalement sans doute qu'une validation, une confirmation. C'est sans doute pas si odieux d'avoir des soldats américains qui imposent des rationnements et leur politique chez vous alors qu'ils ne savent pas placer votre pays sur une carte. En tout cas certainement moins odieux que l'occupation allemande de la dernière guerre, ou que l'occupation de l'allemagne qui en a résulté. Ouais, certainement.
Et si j'étais né en 17, à Leidenstadt
Sur les ruines d'un champ de bataille,
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été Allemand ?
Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
D'avoir à choisir un camp...
Goldman - Né en 17 à Leidenstadt
Il y'a un effet secondaire pervers au fait de trainer, voire de plus_si_affinité avec des bloggers/euses que je n'avais pas encore remarqué, ou du moins, pas avant d'avoir trop de temps à être obligé de pas bouger de devant un écran à me faire chier. Enfin je veux dire, je l'avais déja remarqué pour mon blog à moi, mais jamais encore chez les autres. Je me splique.
A gauche de votre écran, vous pouvez admirer la Tour Eiffel. Pouf-pouf. A gauche de votre écran (ou à droite si vous avez des problèmes de latéralisation (comme Nacara (enfin je dis ça je dis rien hein (pas comme si je colportais des ragots (mais bon, scoop, Nacara elle connait pas sa droite de sa gauche (ouais, hein ?)))))) il y'a un lien qui vous envoie dans les archives, qui sont des genres de logs de vie, ou du moins c'est comme ca que je les considère. Non pas nécessairement parceque j'y raconte des choses, mais parceque je laisse trainer dans mes posts des phrases sybillines, ou des etats d'esprit, enfin bref, des trucs qui me mettent "en situation" quand je les relis. Un genre de soirée-bar Anciens Combattants, "Ah ouais putain tu te rapelles de quand ...?" pour moi tout seul.
Evidemment, je vais pas visiter mes propres archives impunément. J'y vais quand je m'ennuie, ou quand je vais pas bien, ou quand j'écris mal, pour me dire que "c'était mieux avââânt". Et donc, forcément, ca me déprime. Ou plutot non, ca me rend nostalgique. Voila, mes archives, c'est un genre de Nostalgico'matic 2000.
Les archives des autres...C'est pire. Le weblog, c'est la mélancolie à portée de main. cMal.
Enfin bref, asi blah.Je m'emmerde. J'ai beau essayer de faire tourner la pendule plus vite en utilisant la quasi-intégralité des gaspilleurs de temps connus (la pause clope qui dure 3 chansons, la pause chiottes avec un bouquin, le "faire semblant de bosser avec un fond musical alors qu'on écoute de la musique avec un fond de travail", la lecture discrete mais de moins en moins sporadique de blogs, le répondage aux mails en retard et le rêvassage caractérisé), force m'est de constater : je m'amuse autant qu'à un concours de pousse de cheveux.
C'est pas tant le coté "traduire un charabia technico-commercial ridicule mais néanmoins imbitable" qui me pète les couilles, c'est plus d'être assis devant ce con de coin de bureau, avec les yeux mouillés parceque pas beaucoup dormi (mais si bien...), avec pas un divx ou un gens qui raconte des conneries qui font des "He HOOO" de Teletubbies sur ICQ, avec pas une bière, avec pas une couette magique, bref, dans un bureau quoi. Voila, c'est l'atmosphère qui m'étouffe toute vélléité de productivité avant même qu'elle pointe le bout de son nez.
Faudrait esspliquer ça aux managers de tous poils : c'est pas d'un cubicle strict dont l'homme à besoin, c'est d'un gros cocon tiède. Sans travail, et avec une sieste si possible, mais c'est peut être un peu trop demander.
Enfin bref, *yawn*.Impression qu'au fond c'est peut être moi qui fous tout en l'air, par...reflexe ? habitude ? C'est plus ce que je cherche pourtant...Un jour je saurai communiquer. Ecrire. Parler. Telephoner. Attendre. Ecouter. Comprendre.
Ou alors je me ferai à toute cette merde. Mais alors uniquement en dernier recours. Après le suicide.
C'est difficile de vivre sans accepter, sans concéder, sans s'adapter, sans se résigner, sans compromis, sans renoncement...T'as raison Corsac, quand on vit dans son rêve en permanence, il devient la réalité. Mais tu rêves de ça toi ? Tu rêves de si peu ? L'important, c'est de toujours rêver de plus, de ne jamais se contenter de moins que tout, de moins que plus que tout. Toujours chercher un bonheur plus grand, plus vivant, plus vrai, plus irréaliste. La caillou dans la botte, il est la exprès. Le caillou dans la botte, c'est pour s'en rendre compte en permanence des instants où l'on cesse de marcher, pour ne pas s'endormir, jamais.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Grey clouds, drifting patiently through a greyer sky, dark buildings underlined by glowing, eyepunching neon lights, the hive that was city that was village that was fucking tent keeps killing whatever was left of us, crushing every single spark of purpose with its dull yet unerring monotony. Failure.
Companies helping organizations build societies to create groups whose purpose is to design and develop tomorrow's firm. What should we do ? Why waste so much time, money, energy, why waste so many lives into producing emptiness ?
Burn it all. Burn the firms. Burn computers. Burn books, new and old. Burn art masterpieces, concepts, fashions, burn music scores. Forget history because it's going nowhere. Start it all over again. Reiterate it, for another 2000 years, because we're going nowhere way too fast.
Enfin bref, asi es ma vida loca.You are wrong, fucked, and overrated
I think I'm gonna be sick and it's your fault
This is the end of everything
You are the end of everything
I haven't slept since I woke up
And found my whole life was a lie, motherfucker
This is the end of everything
You are the end of everything
Slipknot - Everything Ends
There are times when you'd need someone, anyone to listen to you, to listen to you babble about what makes you tick, what you'd want or need, someone to go to to help you choose, to help you think, to put your thoughts down because they burden you with their nasty habit of circling endlessly behind your eyes.
Someone you could trust, someone who would be there when you need a hug and cuddle and a biscuit, someone who would be close to you, but yet distant enough not to suffer from your inner thoughts. Someone there not for you to call them. Just to know you could.
A friend. A real, deep friend.
I feel alone, kinda leftout...Wish you were here...or you, or you, or you, or you, or you...Where have you all gone to ? What have I found ? The same old fears...
Maybe it's just me who drives them away...But then again, I don't have any energy left to start it all over again...
Oh well, so's my fucking crazy life...Il y'a deux genres de Carpe Diem-istes (ou 10, pour les geeks) : il y'a ceux qui ne réfléchissent pas et n'ont jamais réfléchi, et qui pensent que la théorie de la Matrice est révolutionnaire, et il y'a ceux qui pensent et pensent et pensent encore, qui se sont pris la tête pendant des années avant de revenir à ce "Carpe Diem" originel, après avoir essayé/épuisé, sinon toutes, du moins un certain nombre d'alternatives.
Si les premiers m'ennuient, les seconds m'ont toujours fasciné. Je veux dire, autant le "Woaah, tu penses trop toi..." me donne envie de coller des coups de genou dans les couilles de celui qui le profère, autant la capacité des seconds à comprendre complètement chacune de vos angoisses, de vos questions, de vos problèmes, puis de les démonter calmement, avec le sourire, et de vous prouver (ou mieux, de vous amener à vous prouver à vous même, ca c'est Big Combo, Finish Him) qu'ils sont futiles et/ou que leur rapport interet/cogitage nécessaire pour arriver au résultat est vraiment disproportionné me remplit toujours de respect et même d'admiration. Ils sont les forces tranquilles, les génies qui sont arrivés de l'autre côté de la prise de tête, là ou tout est simple.
Ce qui est d'ailleurs profondément frustrant, parceque même si en leur parlant tout devient simple et paisible, dès qu'ils quittent la pièce tout redevient bordéliquement chaotique. Faudrait jamais sortir sans son moine Zen.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Etat comateux après avoir passé une journée d'hier assez comateuse aussi...On avait pas beaucoup dormi, PatrikRoy et moi. Ca doit être pour ça. On va dire que c'est pour ça que j'avais la tête occupée. Bref, Matrix 2, qui est bien des fois et long des fois, et dont au sujet duquel je parlerai plus tard, quand tout le monde l'aura vu ou aura décidé de pas aller le voir, et puis Shywawa Connection.
Soirée sympathique, avec du rhum et des femmes et tout, et du James Brown à la place de l'accordéon, enfin ca eut pu être cool si j'avais été un tant soit peu dedans, mais...On va dire que c'est la fatigue de pas avoir beaucoup dormi, et la maladie. Ouais, on va dire ça. Pas envie d'expliquer le reste.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Il y'a de ça longtemps, bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine, Corsac avait posté une technique de drague à base d'avoir toujours un briquet sur soi, pour pouvoir draguer les fumeuses en leur tripotant les mains subrepticement (il avait pas encore maitrisé le Curly).
J'ai trouvé mieux, ce soir, cette nuit, avant même de m'être cassé la tête avec PRoy qui est toujours aussi classe, et Bishop, qui est nettement moins pénible que dans mon souvenir. Bref, alors qu'on marchait vers le bar, une jeune fille mignonne comme tout nous a abordé sur ces mots "excusez moi de vous déranger, l'un de vous aurait-il un briquet ?". Comme j'étais le seul fumeur du groupe, je bombe le torse, je prends ma tête de quel_bel_homme (RIEZ PAS) et je sors mon briquet, commencant déja à l'allumer. "C'est pour ouvrir une bouteille, j'en ai pas et je sais pas les ouvrir au briquet de toute facon". Sur quoi la donzelle sort de son sac à main (rose) une Kro, et me la tend, l'oeil tout à la fois suppliant et reconnaissante du Héros. Sur quoi je fais péter la capsule en 2 secondes, et je pars, grand seigneur, avant qu'elle ait pu dire merci. Avant d'exploser deux mètres plus loin : "C'EST PAS LA CLASSE CA PEUT ETRE ?".
Tout ca pour dire : quand on se traine ma tronche, toujours avoir un briquet sur soi. On sait jamais quand ca pourra servir pour rendre les filles assez saoules pour qu'elles veuillent bien vous parler.
Enfin bref, asi es ma vida loca.En passant, pris le temps d'ajouter le fanart de The a ma collec. Parceque même s'il est toupouri (le fanart, pas The...quoique), y'a le Janitor dessus. Et le Janitor, il pwnz grave. Moins que Cox, mais carrément plus que Kelso ou même J.D.. C'est dire.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Ca vous est déja arrivé de trouver un texte, une image, un morceau de musique qui vous corresponde *exactement* ? Je veux dire, qui non seulement vous semble écrit/peint/composé en pensant à vous, spécifiquement, mais qui fait également résonner quelque chose en vous, qui vous fasse vibrer comme une corde de guitare ? Le genre d'oeuvre d'art à laquelle vous puissiez tellement vous identifier qu'il vous semble qu'elle à toujours fait partie de vous, qu'elle a toujours existé dans votre vie, dès le premier jour, quelque part, en filigrane, ou dans le coin de votre oeil, à cet endroit de la vision où l'on ne voit plus très bien mais où, si on plisse les yeux comme ceci on peut voir, parfois, danser les fées ?
Parceque moi, jamais. Mais celle-ci s'en rapproche vachement, à peu près autant que Y'a un joli garçon des Elles (même si bon, pour le "joli", c'est dur de s'identifier).
J'aime les gens qui doutent,Les gens qui trop écoutent
Leur coeur se balancer...
J'aime les gens qui disent
Et qui se contredisent,
Et sans se dénoncer...
J'aime les gens qui tremblent,
Que parfois ils ne semblent
Capables de juger,
J'aime les gens qui passent,
Moitié dans leurs godasses
Et moitié à côté...
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons...
J'aime ceux qui paniquent,
Ceux qui sont pas logiques
Enfin, pas comme il faut,
Ceux qui avec leurs chaînes,
Pour pas que ça nous gêne,
Font un bruit de grelot ;
Ceux qui n'auront pas honte
De n'être au bout du compte
Que des ratés du coeur
Pour n'avoir pas su dire
"Délivrez-nous du pire
Et gardez le meilleur..."
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons...
J'aime les gens qui n'osent
S'approprier les choses,
Encore moins les gens...
Ceux qui veulent bien n'être
Qu'une simple fenêtre
Pour les yeux des enfants,
Ceux qui sans oriflamme,
Les daltoniens de l'âme,
Ignorent les couleurs
Ceux qui sont assez poires
Pour que jamais l'Histoire
Leur rende les honneurs...
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons...
J'aime les gens qui doutent
Et voudraient qu'on leur foute
La paix de temps en temps
Et qu'on ne les malmène
Jamais quand ils promènent
Leurs automnes aux printemps,
Qu'on leur dise que l'âme
Fait de plus belles flammes
Que tous ces tristes culs,
Et qu'on les remercient,
Qu'on leur dise, on leur crie
"Merci d'avoir vécu,
Merci pour la tendresse,
Et tant pis pour vos fesses
Qui ont fait ce qu'elles ont pu..."
Anne Sylvestre - Les gens qui doutent
Cut my life into pieces,
This is my last resort,
Suffocation,
No breathing,
Don't give a fuck if I cut my arm, bleeding !
This is my last resort...
Cut my life into pieces,
I've reached my last resort
Suffocation, no breathing,
Don't give a fuck if I cut my arm, bleeding !
Do you even care if I die bleeding?
Would it be wrong? Would it be right?
If I took my life tonight,
Chances are that I might,
Mutilation outta sight,
And I'm contemplating suicide...
Cuz I'm losing my sight
Losing my mind
Wish somebody would tell me I'm fine !
Losing my sight
Losing my mind
Wish somebody would tell me I'm fine...
I never realized I was spread too thin
To live was too late
And I was empty within
Hungry
Feeding on chaos and living in sin
Downward spiral, where do I begin?
It all started when I lost my mother
No love for myself and no love for another
Searching to find a love up on a higher level
Finding nothing but questions and devils
Cuz I'm losing my sight
Losing my mind
Wish somebody would tell me in fine !
Losing my sight
Losing my mind
Wish somebody would tell me I'm fine...
Nothing's alright !
Nothing is fine !
I'm running and I'm crying !
I'm crying !
I'm crying !
I'm crying !
I'm crying...
I can't go on living this way...
Papa Roach - Last Resort
"Ô Seigneur, tandis que je marche dans la vallée des ombres de la mort, je ne craindrai pas le mal, car Tu es avec moi. Ton baton et Ta houlette sont là qui me consolent, car il est vrai que grâce et bonheur me suivent tous les jours de ma vie. Parceque j'ai un gros baton, et que je suis le plus gros salopard de toute la vallée."
Il est des films qui valent le coup d'être vus pour quelques instants seulement. Parfois juste pour une phrase, une réplique. Peur Bleue est de ceux là, et en vous livrant cette phrase qui me fait beaucoup rire, je dois l'avouer, je vous donne le seul et unique interêt de ce film.Il est clair qu'il n'atteint pas la semelle de Dog Soldiers, premier film d'horreur au monde où un type meurt, empalé sur un arbre, parcequ'il court sans regarder devant lui. Oui oui, il s'empale tout seul. Rien que pour ça, Dog Soldiers vaut le détour. Je le classe au panthéon des nanars mythiques, personnellement. Il vaut peut être pas Versus, mais il éclate complètement Crossroads.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Vous vous souvenez du texte dont je vous parlais y'a de ca quelques posts ? Le premier tout ça ? Sur les trois personnes à qui je l'avais envoyé, deux l'ont gardé, ou plutot ne l'ont pas paumé. Bon, ils avaient la premiere version, pas celle que je voulais (moi je voulais la version qui avait fait la navette avec Eve, s'étoffant à chaque fois de réponses et qui s'ouvrait sur...Bref, cette version la, y'a qu'elle et moi qui l'avions, et on l'a tous les deux effacée...). Je l'ai relu un peu. Ca m'a fait sourire. Qu'est-ce que c'était grandiloquent, démesuré, sans aucun sens de la mesure...Dramatisation a deux balles. Morceau choisi (pudeur ? puquoi ?) :
Ils ont tous tant d’amour, tant de bonheur…j’ai l’impression qu’on m’a volé ma part. Ils en ont trop, pourquoi moi je n’ai rien ? Je suis le cœur mort et déseché qui permet a tous les autres de battre, je suis la douleur qui fait que les autres ne souffrent pas, je suis les ténèbres qui soulignent leur lumière…
Vous voyez, je vous avais dit que c'était rigolo. Pourtant, sur le moment, c'était vraiment pas rigolo. D'autant, me suis-je dit, qu'a l'époque j'étais simple...Non, je veux dire, je n'avais aucune sophistication. J'écrivais pas ça pour me regarder avoir mal, je les écrivais pas pour écrire quelque chose de beau, pour encadrer ma douleur sur un mur, ni pour la placarder devant vos yeux, comme j'ai pu le faire par la suite. J'écrivais comme on vomit, pour que ca sorte. Et même si à l'époque ca me semblait beau, magnifique même (oui, j'avais pas non plus beaucoup de sens critique à l'époque), c'était pas le but premier.
Et donc, ca me perturbe qu'avec le temps, ca devienne ridicule. Que cela soit impossible de retranscrire la puissance des émotions de l'époque sans que ca prête à rire. J'en ai un peu discuté avec Kwi, qui de son temps à aussi commis ce genre de prose, et j'en suis arrivé à la déduction suivante : soit déja a l'époque j'étais plus égocentrique qu'un gyroscope, soit mes émotions étaient vraiment si démesurées à l'époque. Je penche pour la seconde solution. Mais de fait, c'est ce qu'il appelle "l'intellectualisation des émotions" : depuis j'ai appris à décortiquer, à analyser, à prendre de la distance, à gérer, à disséquer, à filtrer...Du coup, les émotions d'aujourd'hui sont pales, passées, sans puissance aucune. Je sais exactement pourquoi et comment j'en suis arrivé là, je sais quand j'ai commencé à faire ça et pourquoi. C'était la seule façon de ne pas crever, à ce moment là (parceque oui, Fla, on peut mourir d'amour...Mais faut être jeune.). Mais maintenant, je regrette ma naïveté d'avant.
Je suis persuadé qu'il doit y avoir un moyen de la retrouver, d'abolir les structures de pensée qui mennent à ça. Juste, je sais foutrement pas comment. J'ai envie de retrouver la matière première, l'émotion brute. J'en ai marre du plastique. Oui, on risquait d'en crever, mais putain, retrouver ces bonheurs écrasants, étouffants, ces joies tellement profondes qu'elles en faisaient mal...
Enfin bref, asi es ma vida loca.Un jour, faudrait vraiment que quelqu'un reprenne Renaud version Metal...Bah quoi ? Ils l'ont bien fait version rap...
Enfin bref, asi es ma vida locaJ'ai écrit quelque part que j'aimerais qu'on dise un jour "Il a été le Cyrano de son temps". J'avoue que j'aimerais qu'un jour quelqu'un dise aussi que "Kobal2 nous a quitté, trop tôt sans doute par rapport à l'immensité des conneries qu'il avait à nous dire". Ouais, je sais, je vise haut. C'est le dur fardeau de ceux qui ne se prennent pas (que) pour de la merde.
Enfin bref, pouf pouf.(C'est des sortes de p'tites tartes.) Ca fait plaisir de pouvoir faire plaisir sans rien avoir à faire. D'ailleurs, je pense que ce post ne fait que souligner la chose, puisque le souhait a déja été réalisé. M'enfin, voila, "outerspace camshot", c'est fait.
Z'avez déja vu une coupe qui soit plus "from outerspace" vous ?Enfin bref, asi es ma vida loca.Instant humour sombre, il est amusant de se souvenir que si on a choisi du subir Sarkozy, c'était pour éviter des fascistes au pouvoir. Il est encore plus amusant de se demander qui, parmi les hommes politiques de gauche, aurait fait voter les mêmes lois si la gauche avait pris le pouvoir. Bah eh, mettez vous à leur place, 20% de fachos qui votent, c'est 20% quand même. Ca en fait des votants à contenter pour être réélus. Les principes font la gueule devant la puissance mathématique. Sursaut démocratique mes couilles.
Enfin bref, asi es ma vida loca.
Ces bois que l'on dit de justice
Et qui poussent dans les supplices
Et pour meubler le sacrifice
Avec le sapin de service
Cette procédure qui guette
Ceux que la société rejette
Sous prétexte qu'ils n'ont peut-être
Ni dieu, ni maître !
Léo Ferré - Ni dieu ni maitre
En fait, géopolitique et vie de famille ne sont pas si tellement tant éloignées que ça...Je m'explique : dans chaque famille, à tout moment, naissent des casus belli. Genre "C'est toi qui a cassé le vase ?". Genre "Au lit !". C'est souvent les parents qui font dégénérer des situations simples en possibilités de guerre d'ailleurs, généralement en accordant trop d'importance aux rythmes solaires ou a l'intégrité physique de tel ou tel vase.
Au début, la relation parent-enfant est simple, un peu comme les relations Angleterre - Inde pré-coloniale : quand on a 40 piges, coller une tarte a un gamin de 12 ans ne demande pas une prise de risque colossale, et si le mouflet continue, on peut toujours coller plus de baffes. Du coup, le môme est plus ou moins obligé de suivre les injonctions parentales, en maugréant contre le joug fasciste qui l'oblige à faire ses devoirs, en contradiction avec la convention de Genève (la partie sur le traitement des prisonniers).
Et puis, petit à petit, l'enfant apprend à négocier avec l'occupant, et surtout à faire de la resistance passive, manifestant sa souveraineté relative. Et le parent réfléchit à deux fois avant de foutre une torgnole à un môme qui a appris à mettre du sucre dans un réservoir (non, non, c'est pas du vécu, même si j'ai souvent été tenté). Chacun comprend petit à petit que l'autre peut lui rendre la vie absolument infernale, mais qu'au final, l'escalade des hostilités demanderait des efforts colossaux des deux parties pour un résultat non désiré. Alors on apprend à négocier, à décoloniser...Enfin la plupart du temps. Quand la guerre éclate réellement, généralement, ca se passe plutot mal des deux cotés...
Enfin vient le moment ou l'enfant se rend compte que le parent n'a pas de réelle puissance. Qu'il est un genre d'O.N.U. qui rapelle ce qu'il serait bon de faire, sans avoir vraiment la possibilité d'appliquer ses décisions, parceque bon, on peut toujours se casser si ils gonflent trop. Le but de l'exercice étant qu'au moment où l'enfant comprend ça, il soit assez mature pour ne pas faire n'importe quoi juste parcequ'il en a la possibilité.
Tout ca pour dire, je sais pas vous, mais moi cette vidéo me fait chaque fois penser à George W. Bush et à son gouvernement. Allez comprendre. "Même punition, même motif", sans doute.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Je suis pas salaud, je vous file un contresort pour le mp3 précédent :
Tu t'souviens d'nous étudiants ? Je veux dire inscrits
Pour la sécurité sociale, les tarifs réduits,
De nos 30 m² pour 1420 francs,
En prime, le papier peint pourri qui fout l'camp
De ces soirées interminables, des spaghettis pour 10,
Des taches de vin sur le canapé, je passe les cendriers,
Tu t'rapelles la distribution d'prospectus ?
A l'entrée du parking, promo sur les autoradios
De ces gamins qui démarraient des B.M.
Sans en avoir les clés puis d'un signe de la main, dégagaient ?
Qu'est-ce qu'on est con a 20 ans,
C'est clair, mais quel plaisir on y prend !
Tu t'rapelles ? Toujours à contredire,
"Nous deux contre la terre entière !"
Ce qui m'rassure, on est encore capable d'en faire autant
Aujourd'hui,
Maintenant.
Aujourd'hui,
Maintenant.
Maintenant.
C'est clair, on a aussi pris de grosses claques,
De celles qui foutent en l'air, qui marquent,
De celles qui font du mal aux convictions.
C'est sur, on a pas été gatés,
Regarde ce qu'ils nous ont laissé
De vieux restes d'idéologies qu'on a toutes vues se planter
D'entrée, on était vaccinés contre l'espoir naïf, l'optimisme creux,
Les lendemains qui chantent, les jours heureux...
On n'a pas laché l'affaire pour autant,
Il y'a encore plusieurs sujets sur lesquels
On est restés intransigeants
On rêvait de danger permanent, de prise de risque perpétuelle,
Et quand vient la peur de la routine, des habitudes,
Au quotidien la lassitude,
J'ai envie de te dire : "Regarde ! On est vivants !"
J'ai l'impression qu'ca suffit pour faire de nous des débutants
Il y'a tant de choses que nous n'avons pas vues,
Tant de choses que nous n'avons pas encore vécues,
Ensemble ou séparément...
Ensemble...
Aujourd'hui
Maintenant
Experience - Aujourd'hui, Maintenant
(Oui, encore une découverte made in Joshua.)
Je vois pas pourquoi moi je serais tristoune et pas vous. Donc, je vous offre ca, cadeau empoisonné, c'est putain beau pourtant...Et ca vit.
J'ai pas réussi à trouver le texte, qui est un extrait de film en fait, si quelqu'un l'a...Enfin bref, asi es ma vida loca.PS : J'oubliais, faut bien évidemment se prosterner devant Joshua, vu que c'est lui qui m'a fait découvrir ça à la base.
J'aime beaucoup le nouveau layout de Mandarine...Ca lui va bien je crois. Même si quelque part il est un peu triste. Je suis resté devant longtemps, à me demander pourquoi cette image m'était si familière, alors que je ne l'avais jamais vue. J'ai fini par comprendre : c'est le même dessinateur que les 7 vies de l'Epervier.
J'aime aussi le dernier post de Fla, même si il me fait beaucoup trop partager son état à mon gout. La raison en est simple : ce texte ressemble comme deux gouttes d'eaux au début d'un vieux, très vieux mien. Le tout premier en fait. La première chose que j'aie écrit et qui m'appartienne. Le premier où j'aie parlé de moi, aussi...Ptêt même le seul.(cherchez pas, je l'ai perdu depuis. Ca m'a fait pas mal de peine d'ailleurs...) C'est marrant, ca me parait hier, mais c'était il y'a quoi...2, 3 ans ? Je l'avais écrit au cours de ma toute première déprime acceptée. Comprenez, il m'était arrivé de pleurer sur mon sort avant, mais ça ne se "faisait pas", alors je ravalais...Ce coup-là c'était un coup de trop, j'ai pas pu, pas su, trop de ravalé qui revenait...
En lisant le post de Fla, j'ai essayé de me souvenir de comment j'en étais sorti, et je m'en suis souvenu mais ca va pas tant l'aider que ça...Je me souviens avoir beuglé "Je suis VIVANT, BORDEL !" un matin où je m'étais réveillé, après avoir dormi, après avoir passé une semaine sans dormir, sans manger, mais foutrement pas sans boire...Oui, c'est en dormant que c'est passé, je crois. Ca et, evidemment, tomber profondément Amoureux et passer des nuits entières papoter avec Elle, parceque c'était la première à m'écouter. J'avais dit que ca aiderait pas...Pourtant j'aimerais bien, même si je fais peu (pas ?) partie de son Univers...
Faut que j'arrête de m'endormir bourré, je me réveille toujours sur des semi-rêves qui me mettent mal à l'aise, et sur cette putain de mélanco-nostalgie, si triste...
Enfin bref...ouais non, rien.EDIT : Maintenant que j'y pense, je crois que c'est aussi à ce premier texte que je dois ma profonde amitié avec Corsac. Et pourtant, à la base, je le lui avais cinglé dans la face parcequ'il était l'épitome du gens heureux de mon entourage de l'époque. Life has funny ways...
Je sais je sais, c'est assez petit de tirer fierté de phrases québécoises. Mais merde, quand je suis le premier sur une requete Google comme celle là, merde, y'a de quoi être flatté.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Il revient. Et il n'est pas content. Ca va dire des conneries dans les chaumières, pour sur.
Enfin bref, nanani nananaJe viens de finir VietCong (oui, je sais, j'avais dit que je bossais, mais bosser 24/24 je peux pas), et si j'en parle, c'est qu'il vaut le détour à plus d'un titre. D'abord, parcequ'il enseigne a tout un chacun les vertus de l'écologie. J'en vois déja qui rigolent. JE SAIS CE QUE JE DIS. VietCong est un jeu écologique. Parceque dans ce jeu, un arbre, c'est ton meilleur ami pour la vie. Quand tu en trouves un, tu l'aimes, tu le chéris, et tu te planque derrière comme une perlouse. Si t'es pas derriere ton arbre, tu crèves très vite. Derrière l'arbre aussi tu crèves vite, mais moins quand meme. Ceci dit, ca tombe bien, des arbres au VietNam, y'en a plein. Mais genre plein quoi. Un genre de spécialité nationale. Par contre, les batiments, les ruines tout ça, c'est pas tes amis, parceque y'a toujours plein de monde dedans qui campe comme le premier CSeur venu.
Et puis à coté de ça, c'est aussi le premier jeu de poumpoum que je finis, et c'est pas pour rien. Parceque les équipiers servent enfin à quelque chose. Ils sont même indispensables, vu que tout seul, même avec ton pote l'arbre, l'espérance de vie est de 30 secondes, divisée par le nombre de soldats en face. Et les équipiers, bah ils tirent bien, ils savent utiliser le tir de couverture, ils se planquent, et ils se font pas shooter comme des merdes dans les 10 premieres secondes. Ca tombe bien, quand l'un d'entre eux meurt, faut recommencer (c'est d'ailleurs le seul point particulièrement pénible et irréaliste du jeu - ca fait bizarre de tuer tant de monde sans prendre une seule perte).
Et puis aussi, c'est le seul jeu du genre ou les grenades servent enfin à autre chose qu'a se faire tuer en essayant de les lancer. Cruciales, les greuhs, dans ce jeu. D'ailleurs l'ordinateur les utilise péniblement bien - suffit que vous campiez à un endroit pour aligner les têtes qui dépassent et paf, les têtes disparaissent et vous entendez vos potes gueuler "HEADS DOWN ! CHARLIE GRENADE !". Avant d'avoir pu crier "OU CA, DUCON ?", zêtes éparpillé. Faut apprendre à les lancer au jugé quand on entend du bruit, ou juste pour faire sortir un nid de soldats de leur couvert...Excellent.
Et puis enfin, il est *logique* comprenez : y'a pas un viet planqué derrière chaque arbre, chaque coin de mur, comme dans les FPS habituels. Ils sont dans des endroits vraissemblables, et pour une fois avoir une "logique militaire" sert à quelque chose, et contourner un point qui sent l'embuscade à plein nez pour le prendre à revers, c'est souvent payant (alors que dans Splinter Cell par exemple, y'a toujours un nid de mitrailleuse à la sortie du conduit d'aération, vous voyez ce que je veux dire ?).
Alors bon, y'a des défauts aussi. Les niveaux dans les tunnels sont très chiants, ou en tout cas beaucoup trop longs. Le système de sauvegarde est un peu pénible aussi, on se retrouve parfois obligé de refaire plusieurs passages difficiles d'affilée. Enfin, les niveaux nocturnes en difficulté "VietNam" (la seule vraiment intéressante, puisque dans les autres les ennemis ont quasi pas de grenades, et que même dans le mode de difficulté juste en dessous on peut se prendre plein plein de bastos sans crever) sont un enfer, parceque les ennemis voient beaucoup, beaucoup trop loin, du coup on se fait headshoter sans rien pouvoir faire à part tirer dans le vent, ce qui est assez frustrant.
Mais en gros, VietCong c'est bon, mangez-en.Enfin bref, asi es ma vida loca.(Si avec un titre comme ca je double pas mes hits...Et attendez, le post est pire)
Force est de constater, la tolérance du grand public vis à vis du nu s'accentue. C'est bien simple, les couvertures des magazines d'aujourd'hui, même féminins (voire surtout féminins), auraient pu faire les centerfolds des magazines pornos d'hier. Amusez vous a compter les paires de seins en 4m*3m dans le métro c'est amusant, aussi.
Non que je trouve cette démarche mauvaise d'un point de vue moral (moquoi ?), mais elle a deux effets pervers. Premièrement, elle affine l'esprit critique. Avant, quand on arrivait à extirper un boudin de ses 30 kilos de jarretières, sous-jupes, corsets et autres friperies, on était content. On se rendait pas vraiment compte que c'était un boudin graisseux, à moins d'avoir une certaine expérience de la chose. De nos jours, même les puceaux peuvent se permettre d'être dédaigneux. C'est dramatique.
Le deuxième effet pervers est à la fois plus lointain et plus préoccupant : quand, en 4*3, on aura un bon gros gangbang, et que Madame Figaro aura un cumshot en couv', qu'est-ce qu'ils vont bien pouvoir mettre dans les pornos ? De la zoo-nécro-pédophilie ? (c.a.d. de l'egg-fucking, evidemment).
Enfin bref, asi es ma vida loca.Via kwyzx. Contrairement à lui, je poste aussi le graphe de référence, qui permet de souligner le fait que je suis, en fait, anarcho-Mitterandiste.


- A quoi sert un mot, un acte qui n'est pas spontané ? Quelle valeur ca peut bien avoir ?
- J'ai dans mes referers l'index des referers d'Immediate Purple Lifestyle. J'aime bien les serpents qui se mordent la nuque.
Je crois avoir compris le fondement même de ce blog. Ca s'est passé très vite, et par surprise (oui, un peu comme...non rien.). J'attendais Chiquita a la sortie de son taf, en bouquinant. Devant moi sont passés trois beaux spécimens de pétasse_de_base_option_friquées (mais c'est le quartier qui veut ça). Elles sont passées relativement vite, mais néanmoins ont empli mon univers d'un racontage de leur vie profondément ennuyeux. Pour moi, évidemment, mais je soupçonne que sans doute pour elles aussi. En tout cas, les deux qui composaient l'auditoire de la troisième avaient l'air de se faire chier. Oh pas ouvertement, mais bon, yeux ailleurs, sourire crispé, réponse automatique, bref, tous les symptomes du mode "screensaver".
Et c'est là que ça m'a percuté : je raconte ma vie péniblement chiante ici, où je sais que chacune de mes connaissances récurrentes vient plus ou moins régulièrement, ne serait-ce que pour se foutre de ma gueule, et comme ça ça me permet de faire des choses constructives tout le reste du temps.
Etonnant, non ?Bien, résumons ce jour de combat contre l'administration. Résumons d'abord les enjeux : je dois absolument avoir ce stage très très vite, puisqu'il est la condition pour que je me mette enfin à bosser sérieusement mon DEUG. Cherchez pas le lien de cause à effet, scompliqué. Donc, et parceque scompliqué aussi du coté du taf, il me faut une convention de stage. Je me souviens d'en avoir déja demandé une au début du BTS. A l'époque, ca s'est fait en une demi heure, sans rendez vous. A la Sorbonne, c'est une autre paire de manches.
Tout d'abord, feuilleter un peu la doc administrative perdue au milieu des cours. Ca dit : "pour toute demande administrative, consultez le secrétariat, ouvert de 9h a 12h les lundis, mardis, vendredis". Bien. En route pour le secrétariat, après une semaine passée a tenter d'y etre dans les horaires, sans succès (c'est la faute a Fla qui fait rien qu'a me faire rentrer a 6h du mat.). Secrétariat occupé par une secrétaire qui ne sait pas ce qu'est une convention de stage. Qui passe donc un quart d'heure à se faire esspliquer ce que c'est, pourquoi j'en ai besoin. Qui redirige sur le Bureau des Stages, deux étages et une petite pelletée de couloirs plus loin.
Le bureau des stages, lui, est ouvert de 14h à 17h les lundis, mardis et jeudis. Votre serviteur perd un peu son calme. Son temps, aussi. Bref. Après une attente ponctuée par un gros "PUTAIN MAIS C'EST DU FOUTAGE DE GUEULE LA !" qui fait sursauter tout le couloir, un papier se fait remarquer sur la porte. Qui dit que pour une convention de stage, on demande un papier de la mutuelle. "Ah, bon." Filage au bureau de la mutuelle : c'est ouvert que des 11h a 13h, mais tous les jours. Gmngmgnmgngmng. 11h30, toujours personne. Normal. Enfin l'incompétente arrive. "Ah mais non c'est pas ici, faut aller directement au bureau de la mutuelle." "Ah ? C'est où ?" "A Jussieu".
Arrivage donc au bureau de la mutuelle, en rage. Heureusement, je tombe sur une fille souriante, aimable, calme, déconneuse, serviable, compétente. Ca fait plaisir. Ca redonne l'espoir. En quoi, je sais pas, mais ca redonne espoir. Déjeuner a l'autre bout de Paris, et puis...Et puis réflexion après, née de l'observation de l'énervement profond qui me regagne. Ca me saoule de retraverser Paris pour retourner dans la Maison des Fous (oui, celle des 12 Travaux d'Asterix. J'ai pas *que* des références classes.). Alors, plutot que de m'énerver sur une guichetiere du Bureau des Stages qui ne m'aura rien fait, qui s'énervera a son tour sur tous les étudiants qui viendront la voir, qui a leur tour feront passer leur mauvaise humeur sur un nombre exponentiel de gens, créant par la même un ras le bol exponentiel débouchant possiblement sur un Vortex de Mal Absolu, voire sur l'Enfer lui même, tout ça parceque j'en ai marre de naviguer entre des bureaux ouverts 2h par jour, je rentre chez moi. Ils ont marqué un point. Mais demain, j'y retournerai mieux équipé.
Pense-bête : Equipement Necessaire pour toute Confrontation avec l'Administration Universitaire :
- Un bon bouquin. En fait non, un *long* bouquin. L'annuaire semble tout indiqué, pouvant eventuellement servir d'arme contondante à l'occasion (et les occasions sont nombreuses.).
- Des chaussures de randonnée, solides et compactes, pour défoncer les portes fermées.
- Un piolet, pour éventrer sauvagement les pénibles qui passent avant vous au guichet sans savoir ce qu'ils veulent et qui prennent un temps fou à se le faire expliquer.
- Des rations de survie, une carte, une boussole, pour l'exploration des couloirs, ailes, escaliers et autres ustensiles dédalistiques.
- Une corde solide, afin de ligoter les guichetieres qui veulent partir bouffer, ou a la rigueur pour se pendre de rage.
- Une petite boule antistress, ou une grosse tete de con, pour se défouler.
Marquise, si mon visage
A quelques traits un peu vieux,
Souvenez-vous qu'à mon âge
Vous ne vaudrez guères mieux.
Le temps aux plus belles choses
Se plaîst à faire un affront :
Il saura faner vos roses
Comme il a ridé mon front.
Le mesme cours des planètes
Règle nos jours et nos nuits :
On m'a vu ce que vous estes;
Vous serez ce que je suis.
Peut-être que je serai vieille,
Répond Marquise, cependant
J'ai vingt-six ans, mon vieux Corneille,
Et je t'emmerde en attendant !
Brassens - Marquise (stances originales de Corneille qui eut bien aimé tirer Marquise, réponse de Marquise par Tristan Bernard)
Gnmngmng. Pas une heure pour se lever, ça. Mais il faut. Il faut parceque je dois aller jouer à "qui est le plus branleur de nous deux ?" avec le secrétariat de la Sorbonne. Ouvert de 9h a 12h. Soit 3h de boulot par jour. Si j'étais pas confronté à eux, je les admirerais. Cette façon si directe d'affirmer, rien que par ses horaires "On est pas là pour bosser ou avoir une utilité, on est là juste pour dire qu'on existe". Un peu mon credo, quoi. Mais c'est bien connu que toutes les structures d'une Université marcheraient nettement mieux s'il n'y avait pas les étudiants, qui foutent la merde partout dans un système bien huilé.
Et puis ensuite, bouffe avec Chiquita. Je sais pas trop quoi lui dire, au fond. J'improviserai. Comme d'hab.
Et puis après, retour chez moi, à attendre un mail qui ne vient pas, à essayer de pas s'endormir sur la "Civilisation Américaine". C'est pas gagné.
Je sais pas vous, moi j'ai des journées passionantes.
Enfin bref, so's my crazed life.J'avoue avoir beaucoup de mal avec les prises au sérieux, dans quelque domaine que ce soit. Mis à part la bière, le cul et l'amour, je ne pense pas prendre quoi que ce soit au sérieux, dans le sens ou, sorti de ces trois domaines bien particuliers puisqu'ils constituent les seules raisons d'apprécier vraiment la vie, rien ne me semble digne d'un interet autre que passager. Entendez moi bien, je comprends qu'on puisse attacher une importance colossale, et dans sa vie publique et dans sa vie privée, aux idéaux politiques, aux religions, a la peur de la mort, a sa propre importance passée au polish devant un miroir, a l'oeuvre académique de tel ou tel penseur flappi (et mort, la plupart du temps, puisqu'on a du talent qu'après avoir eu du sapin (ou du chêne, pour les aristocrates)). J'ai moi même attaché pas mal d'importance à un certain nombre de conneries (mais, soyons honnête, ca a toujours été parcequ'il y'avait une fille dedans, ou autour, ou derrière, ou en relation quelconque avec). Simplement, ca me gonfle. Je trouve ca pénible.
J'ai du mal à encaisser la gravité. Du mal avec ces types autopersuadés de la profondeur de leurs mots (même si en l'occurence on pourrait décement parler de poids), de l'importance de leurs actes (ou par les types pénétrés de l'importance/de l'interêt des premiers). Qu'on puisse s'emplir assez la tête d'une idée, d'une idéologie, d'une manière d'être, au point de la défendre becs et ongles contre la critique, ca m'ennuie profondément. Toujours cette histoire de certitudes, sans doute. Se regarder parler, se gargariser de grandes phrases, se masturber l'égo en regardant combien l'on est engagé, combien on pense mieux, c'est si...fatigant, pour les autres s'entend. C'est gluant, voila.
J'en vois déja qui ricanent au fond : "Eh, un blog, c'est pas la meilleure manière de se branler l'égo ?". Si, sans doute, ca peut. Mais (je me plante peut être, c'est rare que l'intéressé se rende compte par lui même de ce genre de chose) j'ai pas l'impression de prendre ça au sérieux. J'écris pas tout ce fatras pour avoir une plèbe d'adulateurs courbés à mes pieds, où me léchant la raie en me répétant que "j'aime beaucoup c'que vous faites". Je serais vachement déçu si j'attendais ca, en même temps (surtout grâce à Overspace, qui émule vachement bien le type qui suivait le char de César en me répétant inlassablement "N'oublies pas que tu n'es qu'un pauv'type"). J'ai pas non plus l'impression de donner au monde la Bonne Parole, je suis le premier à reconnaitre que j'écris énormément de conneries, même si un peu moins que Marguerite Duras quand même. J'écris pour de rire. Pour passer le temps entre deux bières, ou pour souligner le trou entre deux amours, ou pour éluder la moinde allusion à mes histoires de cul. Parcequ'au fond, quelle importance ?
Enfin bref, asi es ma vida loca, comme vous mais euuuh...mieux, quoi.Il y'a des soirs où, sans raison, on se sent bien. Ou l'on est simplement content d'être en vie, pour rien, sans raison apparente. Des soirs ou on sourit au plafond, ou la couette est plus tendre que les autres, des soirs ou la joie de vivre déplace des montagnes, où les murs, les os même sont trop petits pour tout retenir. Des soirs ou la couleur déborde des cases. Des soirs ou la bière n'est pas là pour créer l'ivresse, mais pour la justifier, la souligner.
Et puis il y'a des soirs ternes, morts, sans plus de raison. Des soirs ou l'on broie du noir sans but, sans même de pensée particulière. Du noir informe. Des soirs ou l'on se sent mal à l'aise sans arriver à mettre le doigt sur le probleme exact. Des soirs ou la bière retombe un peu trop vite.
D'une manière ou d'une autre, c'est mieux que le néant...non ?
Enfin bref, asi es ma vida loca.On m'a répété, répété encore et encore que je lisais beaucoup, trop sans doute. Je suis inculte. On m'a répété, répété encore et encore que je parlais anglais. Je suis perdu dans cette "Civilisation Américaine", dans cette "Littérature Britannique". On m'a répété, répété encore et encore que j'étais un prodige informatique. Je sais faire marcher Windows. Et après ? Et après rien, quand ca merde j'appelle les potes.
Je sais rien faire. Je sais juste dire. Quand, un jour, j'encaisserai la carte bleue de bingirl_qui_ferait_bien_de_se_payer_des_permalinks au péage, je regretterai d'avoir perdu mon temps. Aujourd'hui, je préfère le perdre...pour passer le temps.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Un jour, sur la porte de mon appartement, il y'aura ça :
A l'origine il y'avait juste un écriteau, enfin un panneau qui disait "ATTENTION : Humain Méchant". Mais quelqu'un l'a arraché.
Un jour, sur mes murs, il y'aura toutes les images stockées dans le répertoire fallacieusement nommé "Mes Images". Un jour j'aurai une imprimante assez couleur pour les imprimer sans que ca casse toute leur beauté. Un jour mes murs ne seront plus si blancs, si hopitalement nus, si...tristes ? Je me souviens de ma chambre à BLR, qui avait été si pas à moi pendant 17, 19 ans, qui l'était soudain devenue à cause de la première Elle (la seule, en fait...). Je me souviens de toutes ces images. Je me souviens de l'imprimante si géniale à Axlog, que j'avais ruinée à force de la surexploiter. Combien de m² d'images j'ai pu imprimer dessus ? J'ai arrêté après, l'imprimante couleur de remplacement n'était plus si...Je sais pas trop quoi. Enfin, un jour je trouverai une imprimante couleur aussi bonne que cette vieillerie ruinée. Un jour. Demain ? Demain. Aujourd'hui, je taffe.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Généralement, dans chaque communauté/forum/chan, y'a un type qui "parle bien". Comprenez, qui utilise au moins trois mots de plus de six syllabes par phrase. C'est souvent un étudiant en lettres. C'est souvent un connard, aussi. Je m'explique : il existe toujours quelqu'un qui maitrise (ou qui croit qu'il maitrise, c'est nettement plus amusant) la Langue sous toutes ses coutures, et qui n'a de cesse de le montrer, parceque. Alors ils vous pondent des phrases ampoulées qui n'ont pas de sens à part celui de vous déployer tout le poids (et je baise mes mots) de leur vocabulaire sous le nez. Des genre de Desproges, mais sans le talent, et sans l'auto-dérision.
C'est gonflant. C'est pénible. Enfin un peu comme tous les gens qui ont une culture uniquement pour l'afficher, quoi. Et qui en profitent pour en tirer un mépris hautain de toute cette plèbe qui ne relève pas leurs référence au cinquième livre de Pétrarque ou au 6° film de Molav Mevaliekoviknov, vu entre deux admirations dans le miroir au ciné d'Arts & Essais le plus proche. Comprenez moi, je ne crache pas sur la culture, même du fond de mon inculture. Je crache juste sur ceux qui en font une fierté, ou plutot un outil pour mépriser son prochain.
De toute façon, le mépris est un telle perte de temps...C'est un peu ce que disait Corsac l'autre jour (pour une fois qu'on est d'accord, lui et moi...Ca doit être ca, la vraie amitié : quelqu'un qui n'est jamais d'accord avec vous, mais que vous vous couperiez un bras pour quand même EDIT : et qui vous déçoit profondément, parfois, aussi. Comme Desproges, mais euuhh...mieux, quoi.) : "Je comprends pas bien les gens qui, quand ils n'aiment pas quelqu'un, agissent pour le lui montrer, à tout prix" (tu me corriges si j'ai pas capturé l'essence profonde, la substantifique moëlle de ta pensée, gros.). Explikazzion : je comprend qu'on puisse ne pas aimer quelqu'un ou quelque chose, je le fais tous les jours. Je comprends nettement moins qu'on fasse des efforts pour le leur signifier, d'une manière ou d'une autre. Organiser des traquenards, déverser des hectolitres de bile sur leur dos, par écrit ou par oral...Non, vraiment, ca me passe au dessus. La vie est trop courte pour ça. La vie est déja trop courte pour vivre, alors...(et toi, Eve, t'as fini par trouver le temps de faire tout ce que tu voulais faire ? Parceque moi...)
Enfin bref, asi es ma vida loca.Enrobée peau de pomme
Elle se tartelait tranquille
Trognone dans sa robe de peau
Elle se tartelait tranquille
Un jour qu'elle était à fleur de pomme
Et qu'elle se promenait en ville
Elle sucra sa poitrine voulant séduire un homme
Elle s'enneigea glucose jusque par dessus les cils
En tant que tarte aux nuages
Elle ne séduisit personne
Elle s'enneigea glucose par dessus les cils puis elle se dit
Qu'est-ce que c'est bon de fendre en courant
Trois nuages au passage !
"Ola jolie junkie" lui dit un espagnol
Qui croyait fermement
Qu'elle sniffait de la colle,
Ses larmes coulèrent d'un coup
Comme d'un nuage ouvert
Arrosant sa poitrine d'une abondante rivière.
Sa robe soudain se mit, se mit à rétrécir
Se transformant très vite en trognon pathétique,
D'une poitrinerie rapide
Elle tenta d'esquisser, mais il était trop tard
Ses seins furent...écrasés !
Dionysos - La petite princesse aux seins écrasés
(Pour une fois, c'est moi qui fais rien qu'a copier)
En lisant son dernier post, je m'apercois d'une grave lacune. Enfin pas grave grave, mais néanmoins étonnante : c'est vrai qu'a part Bloodbowl (que j'ai plus ou moins arrêté), je n'ai jamais vraiment parlé des jeux auxquels je jouais, auquels j'avais joué. Ce n'est pas important, mais ca dit pourtant quelque chose : les gouts de quelqu'un sont aussi une manière de le connaitre/comprendre. Et puis, faut reconnaitre, l'objet "glander devant un écran" prend une part énorme dans le graphe de mes occupations quotidiennes. Vachement plus que "bosser" ou "aimer" par exemple.
Comme Nac, j'avoue que je suis très attaché a la SuperNes. C'est d'ailleurs la seule bécane pour laquelle j'ai toujours un émulateur sur moi. J'étais très fan de la série de jeux basé sur Star Wars, c'était des jeux de platformes assez basiques, mais qui avaient toute la magie de l'univers. Enfin j'y étais assez accro, j'ai du les finir un nombre incalculable de fois. J'étais on ne peut plus fan de Mario Kart aussi, mais uniquement a 2. Tout seul, c'était assez boulet, enfin c'était un jeu de course quoi. J'ai jamais aimé longtemps me battre contre un chrono. Mais le mode Battle...Ah la la...Le nombre de soirées qu'on a pu se faire avec Gaël et quelques autres, à se faire les pires coups de pute, à se battre pour savoir qui aurait la manette du perdant, à se battre parcequ'evidemment on jouait très "physique" (comprenez : si ton pote se mange une carapace rouge parceque t'as poussé sa manette au bon moment, ca compte). Je me souviens pas d'une seule partie qui ait pas fini en bataille d'oreillers d'ailleurs. Et puis y'a eu cette saloperie de Donkey Kong Country qui a fait fondre une puce quelque part dans la console. Je me suis demandé si j'allais en racheter une autre, et puis...Et puis quand même, à cette époque, la SNES déclinait sévère. J'ai revendu mes jeux pour une bouchée de pain (quels voleurs a Score Games quand meme) et puis je me suis acheté un PC a la place...C'était pas pareil.
Sur PC, quelques jeux m'ont énormément marqué. Fallout 1 & 2. Planescape Torment, qui est à mon sens le meilleur ersatz de jeu de rôle au format vidéo. X-Com, que j'ai découvert des années après sa sortie, sur un site d'abandonware, mais qui traine encore sur mon dur. Jagged Alliance 2, qui a l'avantage de ressembler beaucoup a X-Com dans un univers moderne, mais qui a le défaut de ne pas avoir toute la partie recherche scientifique qui était quand même excellente. X-Wing et TIE Fighter, qui m'ont ruiné quelques joysticks (mais c'est la faute à Gaël, il le maniait comme un bourrin). Counter Strike, parceque c'est le jeu qui m'a occupé la bande passante pendant bien deux ans, de la beta 2 ou 3 a la 6.2, enfin jusqu'a ce que le quota de boulets soit vraiment trop élevé même pour moi. Thief 1 & 2, qui ont une particularité : je les adore tous les deux (et c'est peu de le dire), mais dans aucun des deux je n'ai dépassé les 4 ou 5 premiers niveaux : ils me stressent énormément, me font sursauter souvent (pour ceux qui se marrent, on voit bien que vous avez jamais connu le garde_qu'est_pas_sensé_être_là). Du coup, j'ai toujours très peur de commencer un nouveau niveau, parceque je sais avant même de commencer que je vais flipper ma race. Et puis évidemment y'a la tripotée de jeux d'aventure (dont je regrette beaucoup la disparition) : toute la série des Lucas Arts (Indiana Jones, Sam & Max, Day of the Tentacle, Monkey Island...), les trois Discworld, les 3 Gabriel Knight, les 2 Baphomet...The Longest Journey aussi, qui m'a beaucoup plu. Parait que c'est un jeu de gonzesse. C'est peut être pour ça que je l'ai trouvé si extraordinaire.
Par contre, j'ai jamais pu piffer les jeux de "stratégie temps réel", à part peut être le premier Command & Conquer. Ca me saoule a une vitesse...De même pour les jeux de gestion, genre Sim City et consort. Ca va 5 minutes quoi...Oh, et j'ai jamais pu supporter Tomb Raider & Co. non plus.
Je m'apercois que tout ça c'est des vieux jeux...Je crois que j'ai compris pourquoi : depuis le warez, des jeux j'en chope treize a la douzaine, j'y joue un peu, je finis pratiquement jamais. Un nouveau jeu arrive, j'oublie le premier...Je le ressortirai plus tard, je le recommencerai du début et puis le meme schéma se reproduira...Du coup, je m'attache plus vraiment, contrairement à quand mon budget me permettait qu'un jeu de temps en temps. Un jour, quand je serai retraité et que j'aurai rien d'autre à faire de mes journées, je finirai tous ces jeux que j'ai trouvé très bons, mais qui se sont vus effacés par la nouveauté...J'entame ma deuxieme malette de 200 CDs gravés. J'ai interet à être vieux longtemps. Et c'est mal barré, vu certaine résolution.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Je viens de revoir "We we soldiers", vous savez, le dernier film en date sur le Viet-Nam, avec Mel "Wallace" Gibson. Ca raconte la toute premiere bataille sérieuse de la guerre. Et quelques jours avant j'avais revu "Black Hawk Down", juste pour rire, parceque ce film est une perle d'humour quand on le regarde d'un certain oeil. Mais autant Black Hawk m'avait juste fait rire, autant la combo des deux films me fait réfléchir. Développons.
Je ne sais plus qui a dit "Il n'y pas de films de guerre, il n'y a que des films antimilitaristes". Peut être Kubrick. Bref, l'auteur n'a pas d'importance, mais ce qu'il dit a du sens : du Pont de la Riviere Kwai a Platoon, de Full Metal Jacket à Apocalypse Now en passant par La Ligne Rouge, No Man's Land et Soldat Ryan, tous les films de guerre célèbres soulignent des impressions évidentes : la guerre c'est sale. Il n'y a pas de gloire dans un champ de mines ou dans une tourelle de tank. Il n'y a pas de sens. Les gens crèvent, s'entretuent sans avoir le temps de réfléchir, de se reposer. D'ailleurs, aucun de ces films n'a de "bonne" fin, heureuse à l'américaine. La plupart n'ont d'ailleurs pas de fin. Platoon finit sur Charlie Sheen qui rentre chez lui, complètement possédé par la guerre. Full Metal Jacket finit sur Joker descendant froidement une sniper Viet Cong, parceque dans le contexte, c'est la seule manière de garder une parcelle d'humanité, et ainsi de suite.
Dans aucun de ces films, il n'y a d'exaltation de la guerre, ni des bons sentiments qu'elle crée. Pourtant, BlackHawk et We were soldiers concluent tous les deux sur exactement la même note : "Quand tu es à la guerre, tu ne te bats pas pour un pays, un drapeau, une idée. Tu te bats pour tes potes qui sont dans la même merde que toi.". La guerre devient donc sa propre raison d'être, les macchabées qui ont pris une grenade de trop ne sont plus des victimes, juste des raisons de revanche, des moyens d'arriver à l'"esprit de corps". We were soldiers va même plus loin, puisqu'il montre aussi le côté Viet Cong de la bataille, on voit l'officier en chef faire ses plans, parler à ses hommes, pleurer ses morts et exalter la camaraderie de ses hommes exactement à la manière de Moore (le personnage joué par Mel "J'ai une grosse Claymore" Gibson). Et de tout cela ressort toujours cette impression de "on se bat pour ses potes, et c'est bien, et c'est Beau".
Cette tendance dans les films de guerre modernes à un je ne sais quoi de préoccupant, vous trouvez pas ?
Enfin bref, asi es ma vida loca.Instant réaction automatique (puisque je viens de me réveiller, que j'ai encore sommeil et les yeux collés) : quelqu'un, quelque part vient de dire a quelqu'une, quelque part : "Pfff, t'as pas le droit de dire ça, tu me connais pas !". Ce qu'elle lui a dit, ca n'a pas d'importance, mais la phrase en elle même en a un peu. Moi aussi j'ai souvent rétorqué que "Pfff, tu dis n'imp, tu me connais vraiment pas, d'où t'oses me dire ca ?".
C'est pas la bonne réponse, je crois, maintenant. En fait, c'est même le contraire : la personne en face a justement toute latitude pour dire des conneries, puisqu'elle ne me/te connait pas. Alors qu'il est vraiment blessant d'entendre des phrases amenant cette réponse dans la bouche de quelqu'un qu'on croyait nous connaitre sur le bout des doigts, on peut laisser les autres parler sans s'indigner. Sans même les détromper, parfois. On devrait pouvoir en tout cas.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Ca fait quelques jours que Free devient du grand n'importe quoi. Enfin il parait, moi ca fait quelques jours que je suis pas chez moi souvent. Mais quand je vois deux (2) blogs que je vais visiter X fois par jour qui sont détruits (enfin parait qu'il faut juste les réactiver), et un nombre incalculables de sites qui tout simplement ne répondent pas, force m'est de constater : ils ont du embaucher un marcheur sur prises de compétition.
Ultraorange, je t'en prie, dis moi qu'ils t'ont pas effacé ton bl...ton journal. Et puis reviens, aussi. Sinon je boude.
Enfin bref, asi es ma vida loca.
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