30.4.03

2:35 PM :

Siouplé patron...encore une bière

Ca faisait tellement longtemps, maintenant que je m'en rends compte...Mais c'est comme le vélo, ca s'oublie pas. Repris le vieux "rôle" (mais en est-ce encore un ?). Il me va comme un vieil anorak. Alors ca s'est passé un peu comme avant : j'ai encore joué mon androgyne, y'a eu le moment où on dit des conneries, celui où on les fait et puis après, quand on est juste bourré comme il faut, le moment où on parle. Et puis le moment où faut rentrer mais où on reste quand même. Et celui où finalement on rentre, et on se retrouve à dormir par terre sur un quai de métro en beuglant (ouais, bon, coassant serait plus exact) du Noirdez pour profiter de l'accoustique inimitable d'une station de métro vide.

Ouais, c'était comme avant. Avec des gens nouveaux. Les rôles restent, faut juste savoir qui à quoi, et après on s'en sort. Plus ou moins bien d'ailleurs, parceque bon tout de même, j'en connais un qui doit s'être un peu fait chier sur la fin, parceque le moment où j'invente la société idéale pendant 3 heures, bourré comme une vache, ca doit être pénible. Qu'importe.

Ca me manquait vachement, je crois. En tout cas ca me manque maintenant, déjà...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

PS : J'oubliais un détail : mon discman m'a dit "plus de batterie" en sortant de la bagnole. Moi je lui ai dit "vazy fépatapute". La musique a duré jusqu'au pas de ma porte très exactement. Ah, c'est donc ca la Magie.

29.4.03

6:20 AM :

Live archives

Retrouvé ça griffoné sur le quatrième de couv' d'un bouquin. Me souviens pourquoi je l'avais écrit. Ca n'a pas vraiment de rapport avec mon "actualité" (à quand N/B au JT ? Nice Kobal2 ? Naaaaah), mais je l'avais écrit pour le poster à l'époque, alors bon, tant que j'y suis...A vrai dire, c'est pas tellement si pas d'actualité que ça. Les cibles changent, les e-cailloux restent. C'est pratique au fond ces posts aggressifs, c'est réutilisable..."Les mots, c'est des armes pour partir à l'assaut. Alors ma librairie, elle s'appelle L'armurerie".

Ils vivent, jour après jour, de la même façon. Ils savent par coeur leurs désirs et leurs envies, leurs buts, leurs victoires et leurs défaites. Quand ils parlent, ils ne posent pas de question. Ils ne cherchent pas de réponse. Ils ne dissertent pas : ils énoncent. Ils sont "des gens très bien".

Chez eux, rien n'est droit, rien n'est direct, rien n'est rectiligne. Hypocrisie, sarcasme, faux semblants, non-dit, insinuations et petits sourires en coins, sourires de la bouche mais pas des yeux. Jamais de franchise, jamais d'honnêteté. Ca ne se fait pas, on leur a bien expliqué que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Plutot qu'un "je t'aime pas" franc et massif, ils préfèreront toujours dire un "je t'aime" allié à une froideur, une méchanceté ou quelques crocs-en-jambe. Ne jamais, jamais dire "je t'aime pas", sinon demain, quand tu auras besoin d'eux à nouveau, tu ne pourras pas lui dire "on a toujours été amis". Ce sont des "braves gens".

Et pendant qu'ils m'expliquaient le savoir vivre, pendant qu'ils me racontaient ce qu'est une bonne vie, ce qu'il faut faire et ne pas faire parceque parceque, ce qu'il faut penser et comment, je cherchais sans les écouter comment ne pas vivre comme eux. Tant de pièges à éviter, tant de doutes à cultiver pour ne pas tomber dans le piège des certitudes...

Ils sont si jeunes, mais déja si vieux...Et moi je suis si fatigué, si tellement tant fatigué de me battre pour être jeune et con...

Enfin bref, asi es ma vida clandestina.


5:49 AM :

Encore plus dingue que moi

Ne croyez pas que je ferais qu'un petit tour,
Gratuit de ce manège qui consiste en un jour,
A regarder son visage de plus en plus près,
Jusqu'à voir le personnage qui derrière s'est caché ;
Je veux affiner mon regard et mon flair,
Ce petit tour devient une gigantesque affaire,
Et je paierai comme les autres pour ne découvrir,
Qu'à ce petit jeu, rares sont ceux qui s'admirent...

Non non non je n'ai pas de quoi,
Frimer quand le miroir et moi,
Se regardent, je n'ai pas le choix :
Soit je me cache soit je trouve là
Le courage de me montrer du doigt,
Le courage de me montrer du doigt,
Le courage de me montrer comme ça...

Ne croyez pas que j'agisse pour le plaisir,
A l'heure du dernier jugement je m'attends au pire,
Et si le miroir me dit que je suis le plus beau,
C'est juste pour rire, ce ne sont que des mots !
« Caresse-moi dans le sens du poil »
« Cache-le moi si tu vois du mal »
Mais le miroir ne ment pas,
Le personnage en face c'est toujours moi...

Non non non je n'ai pas de quoi,
Frimer quand le miroir et moi,
Se regardent, je n'ai pas le choix :
Soit je me cache soit je trouve là,
Le courage de me montrer du doigt,
Le courage de me montrer du doigt,
Le courage de me montrer comme ça...


Prohom - Le miroir et moi

Oui, j'ai oublié de le préciser, mais le snail mail a fini par arriver jusqu'ici (un jour, faudra vraiment que je sache *où j'habite*). Quel snail mail ? Bah ca, Prohom quoi. Un CD, offert sur un coup de tête (plutôt un gros coup de boule, vu l'expéditeur), au détour d'une phrase, alors qu'on se parle si peu...Ca fait plaisir, même si ma chaine a gardé la mauvaise habitude de sauter horriblement sur les 6 premières tracks. Pas grave, il tourne en boucle dans le lecteur DVD.

Mais je persiste, t'es dingue. Complètement.

Ca fait plaisir, à ton age, papy.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


28.4.03

10:26 PM :

Friends will be friends...yeah right.

Ils sont tous là. C'est facile de les appeler : suffit de plus cacher qu'on va pas si bien que ça. Une phrase suffit : "c'est pas le moment...". Ils comprennent tout de suite. "Kobal2 a encore one of his turns". Don't be so frightened, this is just a passing phase, one of my bad days !. Ils sont tous là. Tous prêts à écouter. A consoler. Il y'a Corsac le Vieux, le fidèle sauf quand il oublie de l'être (mais qui l'en blamerait ?), il y'a SirCarma qui tente de renvoyer l'ascenceur, lui dont j'avais été vraiment content d'entendre les histoires de Vrai Amour, tellement chagriné aussi...Il y'a Mag', qui ose pas mais qui dit qu'elle ose pas, alors ca compte quand même. Il y'a Eled, qu'on n'a pas parlé depuis des lustres mais qui soudain ré-existe. Il y'a Lol, et puis dek, et puis iria (pas beaucoup mais un p'tit peu), il y'a Mandarine si elle était là, il y'a Sara qui dit rien mais dont le silence parle. Ils sont tous là.

Mais ils sont tous aussi inutiles les uns que les autres. C'est pas à vous que j'ai envie de parler. C'est pas vos oreilles dont j'ai besoin qu'elles m'entendent, qu'elles m'écoutent, un peu. C'est pas à vous que j'ai envie ou besoin d'expliquer, de questionner, c'est pas vous que je veux comprendre. C'est gentil de votre part. J'aurais fait la même chose a votre place. J'aurais su autant que vous l'inutilité de la chose...

Enfin bref, asi es ma vida loca.


10:16 PM :

Playlist (+'t')

J'attends la nuit
J'attends que l'on m'efface...
Je laisse sur le lit les traces de mon insomnie,
J'attends ainsi que mes amours se lassent aussi...

Pas d'envies, pas d'avis ce soir
Je me laisse attirer par le noir (je pars)
Pas d'amis, pas envie ce soir
Je me laisse attirer
Mes pensées, mes idées sont noires///

Et j'attends encore,
Mon ombre me fait du tort...

J'efface, j'efface tous les souvenirs, tous les remords !
J'efface, j'efface mais jamais je ne vire de bord !
Je m'efface, je m'efface,
Les ombres me suivent, elles me dévorent...
Je m'efface, je m'efface,
Si mon avenir brille comme l'or...

Pas d'envies, pas d'avis...

J'efface, j'efface
Je m'efface, je m'efface
Même si je brille comme l'or...

Dolly - J'attends


3:17 PM :

Toi, ta gueule

Essayez d'être triste...Essayez de vous focaliser sur cette douleur sourde qui vous emplit la tripe. Essayez de ne pas oublier ces yeux jadis toujours éclairés, toujours brillants, dont la patine de blasé, d'ennui, de je sais pas quoi au fond (et c'est même sans doute ce qui m'attriste le plus...) vous troue la tête...Essayez pour voir.

Si vous avez pas de chance, comme moi, Winamp vous enchainera P'tite Conne, Hey You et Show Must Go On. Comme ça, d'affilée.

Si même mon PC se met à être pénible...

27.4.03

10:27 PM :

Now what ?

Quand on a plus rien à donner,
Quand on a déja tout donné,
Quand on a déja fait écouter toutes les musiques, montré tous les films,
Fait lire tous les livres qui nous font ou nous on fait,
Quand on a vécu chacun de ses rêves avec l'une ou l'autre,
Quand les rêves qui restent ne sont pas réalisables,
Quand on a déja tout dit sur soi ici ou la, a l'une ou l'autre,
Quand notre passé, notre présent, notre futur sont dévoilés, démontrés, expliqués,
Quand elles savent le début, la fin et la suite,
Quand on connait chacune de leurs parcelles de peau, d'esprit et d'espoir,
Quand on a plus de bière pour oublier tout ça...

On fait quoi ?
Et surtout, pour quoi faire ?


12:54 AM :

Si nous déposions les armes...

La porte poussée, la lumière allumée, je rentre chez moi. Ligne droite vers le frigo, une bière, puis deux, puis toutes...Sans effet. Envie de vomir. Envie de crever ou de plus exister, envie de dormir et d'oublier. Non en fait, envie de rien. Plus envie de rien, de rien du tout. Le bordel qui me faisait sourire parceque c'est le mien, les rues qui commencent un peu à me connaitre, le boulot qui vient, les amitiés nouvelles qui se profilent, le concert, les calins d'avant, les rêves d'après, toutes les petites joies, les petits riens qui m'occupaient la tête et qui faisaient que j'étais foncièrement content de vivre, envolés, disparus, recalés...Une pièce du puzzle, qui n'existait presque plus et qui n'avait plus d'importance, a recommencé à ne pas exister, mais au premier plan, et elle prend toute la place. Horizon bouché.

Couloir de métro anonyme, situation banale. Tant de retenues. Envie de la serrer dans mes bras tendrement. Envie de hurler, de tout éclater a coups de pompe, de faire sortir la douleur en la transmettant. Envie de lui dire que je comprends pas ce qui va pas, ce qui allait et ne va plus, ce qui a changé. Envie de savoir pourquoi elle s'enfuit quand je tente de l'approcher, pourquoi ses yeux se font vides et lointains quand je tente de lui parler. Envie de lui dire tout le chagrin, toute la peine que je ressens quand elle me dit "non, j'ai pas le temps de te voir en ce moment..." et que je sais que ca veut dire "non, pas envie du tout". Comprendre pourquoi, quand hier encore on n'avait jamais assez de temps à nous. Envie de lui parler longtemps, envie de lui parler, envie juste de la voir un peu, d'être avec elle un peu. Juste pour comprendre. The silence gets us nowhere way too fast...

Au lieu de ça, rien. Rien ne sort. Tourner le dos pour cacher les larmes, s'écrouler par terre une fois hors de vue. Juste dire "C'est pas grave..." quand elle voit enfin un peu de la tristesse. "C'est pas grave". Pas lui faire de peine, pas être un poids pour elle. Même si t'as envie de te jeter d'un pont, toujours faire bonne figure, ne pas lui ternir son moral à elle...Pauvre con.

A quoi sert quelque chose qui ne soit pas éternel ? A quoi sert un instant qui ne soit pas parfait ?...


26.4.03

6:09 PM :

Life has a funny way of kicking in your teeth

Parceque rien de mieux à foutre (enfin si, plein de choses, mais pas l'énergie pour), parceque je me souvenais plus d'y être jamais passé, parcequ'on connait jamais assez les gens, je suis tombé la-dessus :

QU'EST-CE QUE TU AIMES LE MOINS CHEZ TON IDEAL PETIT COPAIN(INE) ? La jalousie je crois

La vie a l'ironie méta-mordante, ces derniers temps, vous trouvez pas ?

Enfin bref, asi es ma vida lo...lo...loquoi ? MAIS LOCA PUTAIN VOUS SUIVEZ OUI ?



2:45 PM :

Fuck copyrights

Je sais pas si vous vous souvenez, il y'a quelque temps de cela, DrTomorrow avait inventé le concept du Googlewish, à savoir répondre à la requete Google d'un referer. J'avais trouvé l'idée excellente à l'époque, mais je voulais pas lui piquer l'idée. D'un autre côté, DrTom il a fait ca qu'une fois, donc j'ai plus de scrupule.

Voici donc, pour un anonyme, du "football décalé".

Enfin bref, asi es ma vida loca.

25.4.03

6:27 PM :

Ca fera l'affaire

To my mother, to my father,
It's your son or it's your daughter,
Are my screams loud enough for you to hear me?
Should I turn this up for you?

I sit locked inside my head
Remembering everything you've said
This silence gets us nowhwere!
Gets us nowhere way too fast!

The silence is what kills me
I need someone here to help me
But you don't know how to listen
And let me make my decisions

'Cause I sit here locked
inside my head remembering everything you've said
The silence gets us nowhere!
Gets us nowhere to fast!

All your insults and your curses make
me feel like I'm not a person
And I feel like I am nothing but
you made me so do something
'Cause I'm fucked up because you are
Need attention, attention you couldn't give

I sit here locked inside my head
Remembering everything you've said
This silence get us nowhere!
Gets us nowhere way to fast...

Staind - For You

Message personnel évidemment.


12:46 PM :

Arrivent, planent, et passent...

Je devrais arrêter de la survoler tout le temps en ne la lisant vraiment que rarement. Je suis certain que je passe à côté de plein de trucs du même calibre (5.56mm). Mais bon, aussi, elle écrit trop, des tas de rôpavés, et moi je suis comme tout le monde à l'ère du net : j'ai la capacité d'attention et de concentration d'un poulet mort. Alors les rôpavés, ca me fait peur. Sur un écran en tout cas.

Anyway, grapillé chez elle (mais qui d'autre ? (un jour, faudra vraiment que je prenne le temps de prendre mon temps histoire de passer du temps avec elle, ne serait-ce que pour tuer le temps qui passe le temps)) cette phrase tout à la fois innocente et pleine de sens, ou plutot qui fait écho à énormément de choses dans le dedans de ma tête : "C'est dur d'être son propre marionettiste." Damn yeah.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

24.4.03

10:48 PM :

Well secluded, I see all...

Je les avais regardés lui donner leurs conseils a deux balles. Des conseils de grande_personne_adulte_et_responsable_qui_connait_la_vie. Qui savent que leur vision des choses est la meilleure, la plus sensée, la plus logique, qu'elle est sans faille. Et c'est possible, peut être. Pour eux. Ces gens là négligent toujours de prendre en compte le fait que la personne en face ne leur ressemble que rarement. Ne leur ressemble jamais en fait, parceque ces gens-là n'ont pas besoin de conseils. Ils savent, toujours. Enfin bref, je les avais regardés, sans rien dire, sans quitter mon masque de neutralité. Envie de les gifler un peu, de secouer la tête, excédé par tant d'inutile, d'erreur...Je l'avais regardée elle aussi me supplier des yeux. En un seul regard elle a fait passer tellement d'exaspération, d'ennui...Et puis rien. Je l'ai laissée patauger au milieu, parceque...Parceque c'était pas mon problème, parceque j'avais pas envie de me les coltiner surtout. Qu'ils parlent donc...Qu'ils sachent donc...Tant que c'est pas moi qu'ils étouffent...

Aujourd'hui, j'en regarde d'autres, dans le même cas. D'autres qui s'entrebalancent des bonnes claques dans le dos pour se congratuler d'être si doués dans la science relationnelle. Ils ne se posent pas plus de questions que les autres. Ne doutent pas plus que les autres. "A ta place je..."...Autant envie de gifler les nouveaux que les anciens, et puis...Et puis c'est pas mon problème, au final...C'est pas moi qu'ils brisent, qu'ils manipulent, qu'ils "c'est mieux pour toi", alors ? J'ai plus envie de jouer les samaritains...depuis très longtemps.

Je préfère rester dans mon coin.Personne ne cherche ce qui est mieux pour moi. Personne ne me donne de très bon conseils. Personne pour me si_j'étais_toiser. Et ca me va trèèèès bien. Et les autres ? Qu'ils se démerdent, je me suis bien démerdé pour foutre dehors mes emmerdeurs...C'est très difficile de dire "non" (pour moi, en tout cas). Mais c'est très facile de se casser.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


10:17 PM :

Rions un peu en attendant la Mort

Misogynie à part, le sage avait raison :
il y a les emmerdantes, on en trouve à foison,
En foule elles se pressent.
Il y a les emmerdeuses, un peu plus raffinées,
Et puis, très nettement au-dessus du panier,
Y'a les emmerderesses !

La mienne, à elle seule, sur tout's surenchérit,
Elle relève à la fois des trois catégories,
Véritable prodige !
Emmerdante, emmerdeuse, emmerderesse itou,
Elle passe, elle dépasse, elle surpasse tout,
Elle m'emmerde, vous dis-je !

Mon Dieu, pardonnez-moi ces propos bien amers,
Elle m'emmerde, elle m'emmerde, elle m'emmerde,
Elle m'emmerde, elle abuse, elle attige !
Elle m'emmerde et j' regrette mes belles amours avec
La p'tite enfant d' Marie que m'a soufflée l'évêque,
Elle m'emmerde, vous dis-je !

Elle m'emmerde, elle m'emmerde, et m'oblige à me cu-
rer les ongles avant de confirmer son cul,
Or, c'est pas callipyge !
Et la charité seule pousse ma main résignée
Vers ce cul rabat-joie, conique, renfrogné,
Elle m'emmerde, vous dis-je !

Elle m'emmerde, elle m'emmerde, je le répète et quand
Elle me tape sur le ventre, elle garde ses gants,
Et ça me désoblige...
Outre que ça dénote un grand manque de tact,
Ca n' favorise pas tellement le contact,
Ell' m'emmerde, vous dis-je !

Elle m'emmerde, ell' m'emmerde , quand je tombe à genoux
Pour cetaines dévotions qui sont bien de chez nous
Et qui donnent le vertige,
Croyant l'heure venue de chanter le credo,
Elle m'ouvre tout grand son missel sur le dos,
Ell' m'emmerde, vous dis-je !

Elle m'emmerde, elle m'emmerde, à la fornication
Elle s'emmerde, elle s'emmerde avec ostentation,
Elle s'emmerde, vous dis-je.
Au lieu de s'écrier : "Encor ! Hardi ! Hardi !"
Elle déclame du Claudel, du Claudel, j'ai bien dit,
Alors ça, ça me fige !

Elle m'emmerde, elle m'emmerde, j'admets que ce Claudel
Soit un homme de génie, un poète immortel,
J' reconnais son prestige,
Mais qu'on aille chercher dedans son oeuvre pie,
Un aphrodisiaque, non, ça, c'est d'l'utopie !
Elle m'emmerde, vous dis-je !

Georges Brassens - Mysoginie à part

23.4.03

2:23 PM :

Démonétarisons

L'avantage, quand on a pas de thunes, mais genre vraiment pas, c'est qu'on peut claquer sans compter. Donc acte, puisque je viens de m'offrir quelques DVDs qui me manquaient depuis longtemps (entre autres, "The Crow" (oui, je sais, c'est très très la honte pour un goth de pas avoir The Crow. Ca tombe bien, je suis moyen goth. Mais tout de meme), et "Déja Mort". Ouais, que du joyeux.), mes places pour les Wriggles (oui, mes, parceque mon appel a accompagnitude à porté ses fruits, qui a dit que les blogs c'était useless ?) et un quintal de bouquins. C'est pas raisonnable, je sais. Et après ?

Je suis dans le rouge depuis si longtemps que c'est même plus drôle, et étant donné que je n'ai rien qui m'appartienne en propre, donc rien à saisir, who cares ? Oui, je sais, faut pas trop tirer sur la corde, mais bon, avec le p'tit job ca devrait passer...non ?

Enfin bref, asi es ma vida loca.

22.4.03

10:20 PM :

Panoramique

Il y'a une grande baie vitrée qui donne sur la terrasse, mais les rideaux sont quasi-toujours tirés à cause du soleil qui s'accorde pas bien avec le PC. Il y'a une canapé lit vachement plus lit que canapé, en bordel, jamais fait, mais c'est pas grave, une couette ca se fait pas de toute façon. Il y'a une table basse recouverte de vieux journal, de pots de peintures, de bouts de plomb. Pleine de taches de partout, la table. Les pots sont vieux, ils s'ouvrent mal, et quand ils s'ouvrent, il eclaboussent. Tant pis, c'est qu'une table. Il y'a une bibliotheque Ikea que j'ai tellement montée et démontée avant de trouver ce que je voulais exactement que les livres tiennent autant la bibliothèque que la bibliothèque soutient les livres.

Il y'a un bureau, sur le bureau un PC, sous le bureau une chaine Hi-Fi toujours à fond pour faire plaisir aux voisins, autour du bureau, en arc de cercle, de la bouffe et des déchets de bouffe. Parfois les uns se confondent avec les autres. Il y'a aussi des cendars qui débordent et qui sentent le cendar. Il y'a assez de miettes sur la moquette pour monter une biscuiterie. A vrai dire, c'est pas très grave, la moquette, on la voit pas. Trop de trucs dessus. Fringues, bouquins, DVDs, fringues, Doc Martens trop petites, cours...En strates. Celle du dessous est pas encore fossilisée, mais ca ne saurait tarder. Il y'a, au beau milieu du couloir, un aspirateur, parcequ'un jour j'ai décidé de passer l'aspirateur, mais que finalement ca m'a saoulé. Alors l'aspirateur est resté la, comme un reproche.

Bref, c'est chez moi, quoi.

Je me souviens qu'un jour elle m'avait dit "Si tu déménages pour de vrai, faudra que je vienne te rendre visite avant 3 jours, sinon ce sera plus vivable". Elle est pas venue finalement. Elle viendra plus, je pense...J'ai pas le courage de lui dire "pour de vrai" que ca me rend triste, un peu...

Enfin bref, asi es ma vida loca.


10:03 PM :

Hahaha

Décidément, cette Bd, c'est d'la balle. La bande d'aujourd'hui m'a fait pleurer de rire, la preuve. Ca se passe ici, j'ai déja du les linker une fois ou deux, mais quand on aime, on compte pas. Word.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


8:08 AM :

Papa, maman, faut qu'on cause.

Mom and dad,
How'd you get so rad?
When exactly did you get so hip?

Wearing teenage clothes,
You're always coming to my shows
And telling me that I should mellow out !

It's absurd...
They're singing every word !
You're not supposed to like my bands !
Things I like you don't understand !

So please put down that rum and Coke,
That's not behaviour for old folk,
Can we just hang on holidays ?...

Dad and mom,
What planet are you from ?
And what convinced you to pack up and leave ?

Doing drugs,
And asking me for hugs
What's the matter with parents today?

Not again...
When will it end?
Dad's dressing like Motley Crue !
And why is mom's hair dyed bright blue ?

And stayin' out till 2 or 3,
Then having sex publicly,
I thought the apple fell far from the tree...

Mom and dad, I think you ought
To quit smoking so much pot
And hanging with my friends...

Laying round, on the couch,
With my Misfits records out
Softly banging your head...

Maybe its just a passing phase ?
What's the matter with my parents these days?

NOFX - What's the matter with parents today ?

J'aimerais bien, si j'ai un gosse un jour, qu'il puisse chanter ça...Mais j'en doute. Je suis sur qu'il écoutera du rap ce petit con. Ou pire, du Lorie-like. Mon gosse, c'est vraiment un petit con.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


12:28 AM :

J'suis comme l'Europe, j'suis un vrai bordel...

J'ai (re)vu l'Auberge Espagnole. Ca n'a pas ramené de souvenirs. C'est marrant, j'étais pourtant certain que si, et puis rien. Faut croire que les souvenirs ne reviennent que quand on en a envie, ou besoin. Ou peut être que c'est juste des phases, des périodes, des instants, des états d'esprit qui les appellent...Non, pas eu de souvenirs, mais ca m'a fait sourire, comme la première fois, de voir ce type paumé, un peu comme moi, un peu comme vous, au milieu de sa vie compliqué, mal foutue, mal rangée...

Et puis je me suis dit que sans doute, quelque part, il y'avait sans doute un type, même plein de types si ca se trouve, qui ont des vies carrées, rangées, logiques. Qui savent d'où ils viennent, qui ils sont, où ils vont et pourquoi. Qu'il y'avait sans doute des types qui ne supportaient plus les gens comme moi, les branleurs, les bordéliques, les communautaires, les gens qui n'ont pas de cases où être et qui ne veulent pas de case où aller, des gens qui se disent que les gens, vraiment, c'est n'importe quoi, que le monde serait mieux si tout le monde pensait un peu comme eux, rangé, clair, logique...Parceque finalement, on est toujours le gens d'un autre, non ?

Si ca se trouve, ce type-là, il a même un blog, quelque part...J'aimerais bien le rencontrer.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

21.4.03

5:54 AM :

Mais enfin...

Mais enfin Fla...tu trompes personne, tout le monde voit bien que t'es goth. Ton blog est noir et t'as une épée autour du cou. Donc t'es surement sataniste, roliste sans doute, pire, si ca se trouve, et ca m'étonnerait qu'a moitié, t'es jeune. Alors hein. Fais pas genre. En plus t'as un chat noir. Donc tu es surement une sorciere, graine de Wiccane, tout ça tout ça. C'est pas goth la Wicca peut être ? Non, vraiment, y'a pas à chier, t'es goth, stou. Et je dis pas ça parceque selon les gens je suis goth, métalleux, skinhead (enfin plus maintenant), punk, branleur, pire, parait que je suis gentil. Les salauds.

Fla, le problème, c'est pas les gens qui mettent les gens dans les cases, le problème c'est les gens qui vivent dans les cases. Ou, à défaut, les gens.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

19.4.03

10:36 PM :

Victory !

Je suis venu, j'ai vu, j'ai attendu, mais j'ai vaincu quand même. Suite à un déluge de posts, j'ai enfin réussi à faire passer l'image de Garfield dans les archives. Du coup, mon layout est redevenu pur, et pas décallé de quelques millimètres sur la droite à cause de l'image que j'avais la flemme de resizer. Donc, plus de moitié de carreau tout dégueulasse.

De la à déduire que quand on à un problème, il suffit de s'assoir et d'attendre qu'il meure de lui-même...

Enfin bref, asi es ma vida loca.


9:43 PM :

Bis repetita

Je sais, c'est pas la première fois que je fais un post dessus, et c'est sans doute l'une des choses les moins intéressantes au monde avec les spaghettis au chocolat, mais j'avoue que je reste perplexe sur le sujet. Essplication.

Pièce à conviction A : mardi, j'ai un entretien d'embauche le matin. Qui débouche sur un boulot. Un petit boulot, mais n'empeche, qui demande de moi, pour un mois ou deux, que j'aie des heures de vie plus ou moins standard. Bien. Pièce à conviction B : Lundi, en rentrant de Nancy, je suis passé à Montgallet pour acheter les bouts de PC dont j'avais besoin et, l'informatique étant ce qu'elle est, j'ai passé deux nuits blanches dessus, agrémentées d'aller-retour à Bourg la Reine respectivement par le dernier et premier métro histoire de récupérer d'autres bouts de PC dont je pensais pas avoir besoin. Donc, complètement décallé dans mon sommeil, je dormais le jour.

De ces deux éléments contradictoires, on en déduit qu'il était nécessaire que je me recalle. Donc, après la nuit blanche de jeudi a vendredi, j'ai passé mon vendredi à rester éveillé. Après un dur combat contre les yeux qui se ferment, les baillements et tout, je tiens jusqu'a 21h. Fier de moi, je me laisse tomber dans le sommeil. Je m'endors en 2 millisecondes, confiant. Ha. Me suis réveillé a 3h du mat, soit approximativement 6 heures de sommeil. Après 24h de veille. Bon, admettons. Et puis plaf, réendormi a midi, et la je me réveille.

J'ai l'impression que mon cycle du sommeil est un gros chien con-con mais plein de bonne volonté, vous savez, le genre Saint-Bernard qui fait les pires conneries mais qui a toujours cet air demeuré et souriant, et qui est très étonné de se faire engueuler parcequ'il croyait bien faire. Le genre de clébard qui bat si frénétiquement de la queue quand il vous voit qu'il éclate la moitié du mobilier. Ca ou alors un genre de Yoda psychotique, ricanant, qui veut juste me faire chier. Faut dire ce qui est, je suis pas très tendre avec mon cycle de sommeil. Sale petit rancunier.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

PS : je vous avais prévenu que c'était pas intéressant.


3:26 AM :

On se retrouve après la pub

Juste un mot histoire de dire que le projet de DrTom a abouti, vous et moi sommes donc dès à présents acteurs d'un wiki global sur le thème du souvenir. Ca se passe ici, et c'est aussi cool qu'un gros plat de lasagnes.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

18.4.03

1:52 AM :

Postpensage

Suite aux commentaires du post précédent (vous voyez que les comments ca sert pas juste a dire des trucs pseudo droles !), me suis mis à penser que finalement, si c'est toujours "mieux avant", c'est peut être qu'on se souvient que des choses vraiment marquantes...De la même manière qu'effectivement, y'a sans doute toujours eu des Britney depuis l'aube des temps (Tino Rossi, anyone ?), simplement on se souvient que de Mozart et Metallica; les pénibles cul-pincés qui se plaignent, entre deux portos, de la disparition des grands auteurs, de vivre dans une époque d'une pauvreté intellectuelle ma bonne dame si vous saviez, les pénibles donc oublient sans doute comme moi que pour un Hugo, même à l'époque, il devait y avoir 36 écrivaillons de soupe...

Ce qui, accessoirement, pose la question de ce que retient l'histoire...Qu'est-ce qui fait qu'une oeuvre, un mode de vie, etc... passe ainsi d'une génération à l'autre ? On a gardé Pink Floyd et Frank Zappa, mais y'avait tant de petits groupes sympas aussi à l'époque, qu'on peut redécouvrir en fouillant comme un perdu dans les vieux magazines, les boutiques de vieux disques...Est-ce possible pour tout, depuis des siècles ? Y'a t'il moyen de retrouver les partitions de tous ceux qui ne furent pas Bach ou Mozart ? Les écrits de tous ceux qui ne furent pas Zola ou Terry Pratchett ? Et surtout, considérant le fait que certains considèrent encore Claude François comme une merveille du monde connu pendant que Ten Years After est totalement oublié, qui sait le nombre de chefs d'oeuvres underground on a perdu ? Parceque bon, Hugo c'est un peu le Goncourt du passé quoi, le bouquin qui, même à l'époque, devait s'acheter pour être sur une bibliothèque pour faire genre on l'a lu. "T'as lu le dernier Hugo ?". Si ca se trouve, y'avait déja des Neil Gaiman, dans le temps...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

17.4.03

6:23 AM :

Inquiétudes & Mélophagie

Chaque époque a eu sa "musique de style". Son groupe phare, tellement phare que quand on prononce le nom du groupe, tellement d'images d'archives y sont associées dans l'inconscient collectif (COLLECTIVISONS L'INCONSCIENT CAMARADES !) qu'on en arrive a une sorte de zapping de l'époque. C'est pas bien clair ? Bon ben par exemple, années 60, paf, c'est les années Beatles. Je vais répéter pour être sur : Beatles. Voila, z'avez plein d'images de chevelus décalqués à l'acide au fin fond de l'Inde, vous avez Kennedy qui se fait faire une lobotomie éclair, vous avez la mode de l'époque, la tronche des bagnoles, la guerre froide tout ça tout ça. Rien qu'en un mot. Et puis tout le monde connait au moins la moitié de l'intégrale Beatles par coeur de tête, non ? Bien.

La décénnie suivante...allez, quelques phares au hasard, Pink Floyd, Deep Purple, Jimi Hendrix...Voila, c'est l'époque des décalqués à domicile parceque l'Inde mine de ca fait une trotte, le Viet-Nam, la guerre froide, Woodstock, Mai 68, bref, un joyeux bronx, des chevelus mais plus mous. A coté de ca y'a aussi le disco mais c'est nettement moins écoutable, et le punk qui est écoutable mais avant faut se mettre une épingle a nourrice dans le nez. M'enfin tout le monde cadre un peu la période aux noms de groupe. Zappons dix ans, on en arrive aux eighties. Bon, moi j'associe cette période a Nirvana, les Guns, Queen et Metallica (eh oui ma brave dame, c'est vieux tout ça...), mais faut dire ce qui est, c'est les années Top 50. Mickael Jackson, Madonna, Telephone, Goldman...D'un coté les premiers hardos, cuir-clous-lunettes noires, chevelus mais plus gras, de l'autre les minets, cuir-clous-lunettes noires, cheveux impécables et sourires Colgate. Ca devient un peu plus flou, mais on arrive encore à saisir l'idée de l'époque.

Et puis viennent les années 90...essor du rap qui vend, de la techno qui vend aussi (oui bon, du "hip-hop" et de la "musique électronique", cassez pas les couilles). Prodigy. IAM. Du coté plus généraliste, Spice Girls, Celine Dion et clones d'icelle. Boys/Girls Bands d'un côté, platine de DJ de l'autre. Age des ravers, des ecstas (parait qu'on dit "xeu" maintenant) par packs de 12...Epoque Chevignon aussi...Plus on se rapproche, plus c'est flou, plus c'est difficile de trouver une icone, un symbole. Trop de courants en parallèle, sans compter les casse-pieds qui retournent aux époques d'avant histoire de foutre la merde dans mon post.

Et aujourd'hui, ce serait quoi ? Les Années Britney ? Ca serait un peu la lose non ? L'Age de la Branleuse de chez Lolita Lempicka ? Moi j'aimerais bien pouvoir dire a mes momes que j'ai fait mes 20 ans dans les Années Noirdez...M'enfin vu comme c'est, je penche plutot pour les Années Avril Lavigne...

Enfin bref, asi es ma vida loca.


12:56 AM :

De la philosophie en tant que perplexifiant

Considérons un être humain quelconque. Il nait, et dès lors peut affirmer qu'il pense, donc qu'il est. Il est donc absolument irréfutable que cet homme existe, puisque d'une part il a conscience de son existence, et que d'autre part les gens qui l'entourent acceptent qu'il existe puisqu'ils recoivent son affirmation, quelle que soit sa forme (écrite, parlée, crachée etc...). Tuons maintenant cet humain quelconque, de manière pas trop sale si possible. Dans son lit par exemple. Une crise cardiaque, c'est très bien, ca ne tache pas.

Bien. Cet être humain est mort. Il ne peut donc plus affirmer qu'il est. Toutefois, ses proches gardent un souvenir de lui, tandis que ses elements constituants (70% d'eau et 30% de viande diverses, merci Desproges) se transforme sans perdre leur consistance, en vertu de la loi élémentaire de la physique selon laquelle rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Etant donné qu'il est mort, l'homme ne peut affirmer "je ne pense pas, donc je ne suis pas". Les gens qui l'entourent, on l'a dit, se souviennent de lui. Donc, puisqu'il est impossible d'être sur qu'il n'est plus, et que son entourage le considère comme existant (ou du moins ayant existé), cet humain existe encore in potentia. Lorsque ses proches mourront, les proches de ses proches se souviendront d'eux, et donc d'eux se souvenant de lui, et il existera encore.

En admettant qu'il est impossible pour qui que ce soit de n'avoir absolument aucun proche, puisqu'il est nécessaire pour être de naitre, et pour naitre d'avoir au moins une mère et un Esprit Saint à proximité, il est donc impossible pour qui que ce soit de cesser d'exister. Si en revenche on réfute cette impossibilité, si l'on admet donc qu'il est pensable qu'un être humain meure sans que qui que ce soit se souvienne de lui, il n'aura *jamais* existé, puisqu'il ne sera alors ni en mesure d'affirmer "je suis" ni "je ne suis pas", et nul ne pourra affirmer "il est" ou "il n'est pas".

De ce raisonnement, on déduit donc qu'une personne quelconque existe à jamais, ou n'a jamais existé. Etendons maintenant ce raisonnement aux objets. Un livre par exemple. Si un livre est écrit, il sera forcément lu au moins une fois, par l'imprimeur. Donc, même si ce livre est brûlé, il continuera a exister dans la mémoire de l'imprimeur, et comme il a été démontré qu'une personne existe pour toujours ou n'a jamais existé, le livre existera à jamais ou n'aura jamais existé. On en déduit donc que, quelque soit l'objet observé, l'objet existe pour l'éternité, ou n'a jamais existé.

Vous êtes donc soit en train de lire un post d'une durée éternelle, soit qui n'a jamais existé. Dans le premier cas, étant donné que logiquement, pour lire un texte infini il faut un temps infini, vous n'avez pas interêt à vous faire choper par votre patron, parcequ'une éternité de temps de travail improductif, ca fait mauvais sur une feuille de salaire. Observons maintenant la seconde possibilité : vous êtes en train de lire un texte qui n'a jamais existé. Hormis le fait que vous devriez sans doute vous faire enfermer (parceque les personnes qui voient des choses qui n'existent pas finissent souvent à l'asile), cela implique deux possibilités : soit vous n'existez pas, soit je n'existe pas. Comment on en arrive à cette conclusion ? Simple. Vous lisez un texte qui n'a jamais existé. Pourtant je peux affirmer que je me suis beaucoup amusé à pondre ce fragment cacopédique. Donc, si je peux affirmer que je l'ai écrit, le texte existe. Donc il existe pour l'éternité. Hors vous êtes en train de dire qu'il n'a jamais existé. Donc, soit vous n'existez vous même pas, et n'avez jamais existé, ou alors c'est moi qui suis dans ce cas là. Et donc vous êtes en présence d'un site web écrit par quelqu'un qui n'a jamais existé.

Classe, non ?

Enfin bref, asi es ma vida loca (et grand merci à Umberto Eco et son entrée de la Cacopédie sur les WIM et les WOM dans Comment voyager avec un saumon (que je ne vous conseillerai jamais assez), qui m'a inspiré ce joli fatras)

16.4.03

1:41 PM :

Pour citer quelqu'un de très connu...

J'ai vraiment pas l'habitude de m'auto-citer, mais celle-ci était assez mignonne pour vous la faire partager.

Nacara (7:38 PM) :
(ça oui j'ai remarqué que le nombre de merdes augmentent de façon exponentielle au nombre d'users)
Kobal2 (7:38 PM) :
(comme dans la vie quoi :} )

Enfin bref, asi es ma vida loca.


12:28 PM :

LCI-style

Nous interrompons momentanément nos programmes pour un flash info d'une importance capitale, veuillez nous en excuser. Hein ? Quoi ? Non, rien à voir avec l'USMC qui fait mumuse en Irak avec option Syrie (et puis tant qu'on y est, Iran, Azerbaïdjan, Afghanistan, Turquie, Pakistan et on finit en Corée du Nord, Alexandre le Grand-style), ca vous pouvez vous renseigner n'importe où.

Non, je signale juste qu'il va y avoir une nouvelle série de concerts des Wriggles à la Cigale, du 22 au 26 si je me souviens bien. J'ai déja vu le spectacle deux fois. Quelqu'un veut venir avec moi ? :)

Merci de votre compréhension. Les programmes habituels vont reprendre à présent. Asi es ma vida loca, vous comprenez.

15.4.03

5:06 PM :

They may take away our lives, but they can never take away...OUR FREEDOOOOOOM !

Il est une chose sur laquelle, que ca soit une bonne ou une mauvaise chose, je n'ai jamais accepté de tergiverser. De faire un quelconque compromis. Bon, on est d'accord, ma nature de petit con de base me porte peu au compromis en général, je vous l'accorde. Mais pour le coup, encore moins. Doubleplus moins. Il s'agit du chapitre de ma liberté personnelle.

On m'a souvent rétorqué que "la liberté de l'un s'arrête ou commence celle de l'autre", que "si chacun fait ce qu'il veut, c'est le bordel", que c'était "pas bien", en gros. Les moins intelligents m'ont dit que ce n'était pas moral. Ceux qui le sont un peu plus m'ont rétorqué que "et si on te faisait la même chose ?".

Eh bien justement, si on me faisait la même chose, je m'en cognerais gentilment. Parceque c'est le principe aussi, c'est admis d'entrée de jeu. Je ne fais rien que je refuserais qu'on m'inflige sans que ca me soit pénible. Dès lors que l'on fait ce qu'on veut sans aucune considération pour qui que ce soit autour, là oui, c'est le bordel.

En l'occurence, c'est pas le cas, à part dans ma chambre (faudrait que je range, un jour. Un jour quoi.). Ne croyez pas pour autant, quand je vous dis que je m'autorise énormément, que je sois d'un sans gêne rare. Non, et plutôt l'inverse même, une éducation dont j'aimerais bien me débarasser parcequ'elle est putain contraignante à force de penser à tout le monde m'amène à sortir fumer à la fenetre ou dans le couloir sans même demander, à tenir la porte aux dames, à laisser ma place aux vieilles dames (même les plus acariatres, du genre qui donnent des coups de parapluie dans les mollets si on la lui laisse pas) dans le métro, je baisse un peu le volume quand j'écoute de la musique a 3h du mat', et ainsi de suite. Je fais attention aux gens, quoi.

D'un autre côté, quand on me reproche de m'autoriser l'inconvenu, de ne pas "faire comme les autres", de ne pas "m'adapter aux règles", et ce sans me proposer de raison valable, généralement je zappe de gens. Qu'un pisse vinaigre me sorte qu'en gros, "ca ne se fait pas parceque ca ne se fait pas", et il passe directement en case "Aigri de merde" sans passer par la case départ et sans toucher 20.000 francs (3044 €). Et oui, c'est moi qui juge si c'est valable ou pas, evidemment, traitez moi d'élitiste de merde ou de connard égocentrique, de jouisseur invétéré et de mauvais chrétien si vous voulez. Faites vous plaisir merde, c'est la dernière fois qu'on se verra. Qui a assez de temps pour le perdre à ceux qui s'imposent des barrières pour le plaisir ?

Je ne vous demande pas d'ailleurs de faire des efforts pour vous adapter à moi, puisque j'en fais peu pour m'adapter à vous. Quel interêt ? Bref, je tourne en rond.

Pour les ceusse qui n'ont pas le courage de tout lire, résumé du post : si je vous fais chier, dites le moi ou cassez vous.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


2:54 AM :

Message à caractère informatif

Val, c'est pas pour dire, mais putain tu fais chier. Tu vas quand même pas m'obliger à chercher un aspirateur de site histoire de faire un backup régulier de tes posts non ? Hein dis ? HEIN DIS ? DIS LE QUE TU LE FERAS PLUS ! DIS LE BORDEL !

Connasse.

C'est quand même dingue ça. Je prends des vacances en province pour me reposer de mes vacances à Paris, et blam, tout d'un coup, tout fout le camp, Nacara fait des choix, Mandarine efface des posts, y'a la guerre en Irak, Fla met du blanc, enfin bref, c'est le plus-que-bordel. Faudrait jamais quitter Montauban. Faudrait aussi que vous commenciez à vous prendre en main un peu hein, surtout toi G.W., je serai pas toujours derrière vous moi.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


2:14 AM :

Putain, j'oublie tout en ce moment

Genre de vous dire, à vous qui vous en tartinez joyeusement le nombril (vous avez raison) ou qui vous en préoccupez réellement (vous avez vraiment rien de mieux à foutre de vos neurones_a_préoccupation ?), de vous dire donc que j'avais enfin vu Bowling for Columbine en entier (oui parceque jusqu'ici j'avais vu que la fin, rapport au niveau du fait que j'avais réussi a pomper que le deuxieme CD du divx), en VO s'il vous plait, dans un cinéma qui risquait a tout moment de s'écrouler sur nos gueules surprises, a nous 3 (dont je tairai les noms, mais y'avait que du l33t bloggah, je traine pas avec n'importe qui vous savez, on est clairement pas du même monde vous et moi, vous vous en rendez bien compte j'espère), ce qui ajoutait une petite touche de "putain t'as pas entendu le mur grincer ? C'était dans le film ?" à la séance.

Mon bilan, après avoir vu 3/4 du film en plus (le début donc), me confirme le constat fait en ne voyant que la fin : c'est bien fait, carrément pas objectif mais on s'en branle, et agréable à voir sauf les deux dernières séquences qui sont vraiment trop démago, tellement démago qu'elles laissent un sale gout de foutage de gueule à tout le reste, puisque ce sont justement les deux dernières, donc celles qui marquent le plus. Et en plus c'est du démago chiant et sans aucun interêt, même d'un point de vue partisan.

A coté de ça, rien à redire, puisqu'au lieu de faire dans le très très simple pour neuneu (y'a des morts a cause de Marylin Manson), au lieu de faire dans le très simple (c'est pas a cause de Manson, c'est juste qu'il y'a trop de flingues dehors), au lieu de faire dans le simple (c'est a cause des disparités de revenus, trop de pauvres trop de riches tout ca), Moore analyse chaque piste l'une après l'autre, sans vraiment laisser de zone d'ombre où que ca soit. Ah si, l'identité des responsables. Beppe Grillo, lui, il balançait photos et état civil de ses "banksters". D'un autre côté, Beppe Grillo, il est vachement moins grand public, et vachement plus italien. Et du coup, il risque vachement moins de se prendre un vieux coup de calibre 12. gauge dans le (gros) ventre.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


1:50 AM :

And the winner is...

Et la palme du Truc Pénible de l'Année est attribué a...*décachetage d'une lenteur délibérée de l'enveloppe* *crissement du papier tout près du micro* *pause dramatique, mimique à la lecture du nom du gagnant* *regard droit dans la caméra, sourire ravageur* l'utilitaire de formatage interne à Windows 2000, pour sa merveilleuse capacité a formater 120 Go pendant une heure avant d'annoncer que finalement, en fait, compte tenu des circonstances, 120 Go c'est trop grand pour lui.

/me donne des high kicks a son écran

Enfin bref, asi es ma vida loca.


1:42 AM :

Délation

(oui, je sais, j'ai du retard, que voulez vous...) Corsac il ressemble à rien, et il est tellement souvent sous linux qu'il pue des yeux.

Enfin bref, asi es my coup bas loca.

14.4.03

9:27 PM :

Arithmétique sentimentale

"Mais si, quand tu y réfléchis bien tu peux toujours résumer une relation à ce qu'elle t'apporte.". So sayeth Kwisatz. C'est pas la première fois qu'il me sort ça lui. C'est d'ailleurs pas le seul à m'avoir sorti ça, je crois que l'autre Mathieu, celui de RdJ, me l'avait dit a l'époque de 7th Sea (je vous emmerde, j'ai les repères géographico-temporels que je veux, je suis chez moi, et essuyez vous les pieds avant de cliquer BORDEL JE VIENS JUSTE DE FAIRE LA MOQUETTE !). Il doit sans doute y avoir un bouquin qui dit ca quelque part. Un genre de "Relations for Dummies". Ou "Relations for Mathieus". Toujours est-il que se poser devant une feuille de papier, avec sa petite colonne "+" et sa petite colonne "-" (ou pour les plus ingénieurs, un genre de tableau/graphique échelonné et équilibré et tout, Djipay tu me trouves les mots scientifico-trouducutoires pour ce genre de trip, c'est ta branche les stats), a essayer de "noter" une relation quelconque, non, vraiment, ca me parle pas du tout. Ca me révulse même un peu. Parceque ca sous-entendrait que l'on considère la personne comme un ensemble de caractéristiques. Genre "faites la feuille de personnage de votre ami(e)".

Déja qu'en jeu de rôle, le principe de la feuille de stats me parait plus être un mal nécessaire qu'une justice faite au personnage qu'on a dans le dedans de sa tête (mais chacun sait que son personnage, au fond, est beaucoup plus que sa feuille de stats, et que si dans la case "Personnalité" il n'y a que quelques mots, on pourrait en parler pendant des heures), mais en "vraie vie", c'est d'un réducteur... Et puis comment qualifier, quantifier ce qu'apporte ne serait-ce qu'une simple virée dans un bar ?...Non vraiment, je ne comprends pas ces gens qui veulent gérer leurs relations de manière scientifique, ordonnée. Je ne comprends pas ces gens qui veulent avoir une vie ordonnée, mathématiquement logique. Ajoutez à ca le fait que mon PC n'est toujours pas plus décidé à me lacher les basques au retour qu'a l'aller, et vous comprendrez à quel point, ce soir, la science en général et les scientifiques en particulier peuvent me les briser menu. De la micro-gonadoclastie, voila.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


8:41 PM :

Ouesh ouesh Cace-dèd'

Parcequ'il faut bien qu'il reste quelque chose de nos bars, et que le reste est impostable, je ne dirai que ces quelques mots : "Je comprends ton point de vue, je comprend tout a fait que tu puisses penser comme ca, mais arrête, quoi."

(et, dans un domaine plus mesquin "non mais j'attends rien de toi, mais quand meme la moindre des choses serait de.")

Enfin bref, asi es ma vida loca.

13.4.03

2:21 PM :

Votre mission, Jim, si vous l'acceptez...

Je sais, je triche, on avait dit qu'on en parlerait pas avant. Mais j'en parle pas d'abord, j'y allude pour moi même histoire de pas oublier, voila. Toujours est-il qu'on avait un bête de projet dans les starting blocks, mais j'ai l'impression que le Pinder social actuel n'est pas dans une phase propice à projection. Projetage. Projetitude. Bref. Voila exactement, y'en a qui lisent l'avenir dans les astres ou le marc de café, moi c'est dans les prises de gueule.

Vous en avez pas marre, a votre age, de Bozo le Clown ? La boite à rire s'use quand même vachement, après 1, 2, 3 années d'utilisation intensive même...Du coup, ne reste plus que l'espece de rire angoissant du Joker à a la fin de Batman, quand il est explosé sur les pavés. Et moi, ca me fatigue, mais d'une force...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

12.4.03

3:38 PM :

No milk today...

Du au fait que d'une part je suis au fin fond de la plouquie est-périphérine, et que d'autre part mon PC m'a assez gonflé ces derniers temps pour que j'entame des grands travaux qui a terme l'ont totalement anéanti, y'aura pas gras de posts avant quelques jours. Oui je sais, moi non plus je sais pas bien comment je vais survivre. Mon existence sans PC m'est une torture. La vie me pèse. Je n'en peux plus. Je pense de plus en plus a trouver la salvation sous un pont ou au bout d'un barillet, ou, au pire, a bouger mes os jusqu'a Montgallet, un jour, quand je reviendrai. Je sais pas quelle solution est la plus douloureuse. Ah, choisir, toujours choisir...

Enfin bref, asi es ma vida loca.


11.4.03

11:36 AM :

Je vois pas pourquoi moi j'y aurais pas droit

- Bonjour!
- ...
- ...euh donc je vais commencer par vous parler un peu de ce qu'on fait...
- ...
- ...euh... donc bon voilà on dévellope des middleware pour des clients souhaitant faire évoluer leurs systèmes d'information, axé sur les nouvelles technologies notamment .NET, et...
- ....
- .... bref voilà en gros... Euh... Et si vous nous parliez un peu de vous ?
- ... Je suis... KOBAL2.
- Ecoutez, il y'a beaucoup de monde qui s'est présenté à cet entretien, qu'est-ce qui vous fait penser que vous seriez à votre place au sein de cette boite ?
- Je suis...KOBAL2.
- C'est cool mais...Vous savez faire *quoi* ?
- Ce que je sais faire ? Je suis KOBAL2 !!
- Et ?
- Et il y'a beaucoup de Refuseurs dans le monde et beaucoup d'Agapis aussi...Mais je suis...KOBAL2.
- Eeeeeet ?
- Etes vous KOBAL2 ? Non vous n'êtes pas KOBAL2. Corsac n'est pas KOBAL2. Bingirl n'est pas KOBAL2. Mais moi...
- Vous êtes KOBAL2 ?
- Exactement.
- ....... OK, vous êtes pris.

10.4.03

1:54 PM :

Oh et puis...

J'avais un gros tas de posts a mettre d'un coup. Parceque, pour une fois, enfin pour la re-première fois depuis un bon bout de temps, j'ai eu énormément de mal et à m'endormir et à me réveiller. Du coup, avant de m'endormir j'ai refait le monde, et avant de me réveiller j'ai fait des semi-rêves totalement délirants. Vieilles habitudes qui reviennent...

Oui mais voila, il est 14h, je devais appeler ce matin pour un stage et je dormais, je dois faire mon sac pour aller en plouquie plus-que-profonde, j'ai des tonnes de mails en retard, j'ai des pensées a refouler pour au moins un temps, j'ai du boulot...Enfin bref, j'ai tout oublié.

C'est ironique quelque part non ? Je veux dire, le fait qu'un blog soit là pour qu'on y raconte sa vie, mais qu'on ait ni le temps ni tout à fait le besoin dès qu'on en a une, de vie...Pas ironique, paradoxal, voila. Bref, les posts, un autre jour.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

8.4.03

11:26 PM :

Parle avec elle

Être aimé ? La belle affaire...Non, c'est être préféré que je voudrais...

Enfin bref, asi es ma vida loca.


8:30 PM :

That's the story of my life

J'avais décidé d'arrêter de courir et de bosser enfin. J'avais décidé que procrastiner jusqu'a aussi tard, jusqu'a ce qu'il ne reste qu'un mois et demi pour apprendre tout ce tas de papier, c'était déja une jolie perf, mais qu'il fallait arrêter de pousser.

J'avais mis les petits plats dans les grands : viré toutes les distractions possibles et imaginables, coupé portable, PC, musique, rangé pinceaux et peintures, stocké des rations de travail...

Je me suis endormi sur mon cours d'histoire.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

7.4.03

11:30 PM :

T'as l'impression d'être invisible...bah t'as pas tort !

Vous avez jamais l'impression de hurler dans le vide ? Que vous avez beau parler, personne n'écoute, personne n'entend ? Pas grave, ca passera...Rien que quelques bières, quelques clopes, quelques joints ne puissent gérer.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


9:20 PM :

True, true...


6.4.03

7:36 PM :

- Oh don't be such a Cassandra
- But I *am* Cassandra

Je sais pas pourquoi, je sens la tonne de galères variées poindre le bout de son nez...Tous mes instincts me hurlent de partir loin, mais alors tres loin de tout ça. Ce qui évidemment constitue une raison imparable pour rester, voire même plonger au beau milieu de tout ça.

Enfin pour le coup, c'est pas moi qui décide...

Enfin bref, asi es ma vida loca.


2:19 PM :

!!!

Décidément, je devrais essayer de me tenir plus au courant. Le 30 mai, a l'élysée, concert de Sonata Arctica (oui oui, le groupe tout speedé qui est en download un peu plus bas sur la page). Et je savais pas. Comment dire...YEAH !

Bon, en espérant que la guitare et le chanteur soient moins enrhumés que lors de leur dernier passage...Mais au pire, y'a Kamelot en première partie. Donc on va pas s'emmerder.

Anyone wanna come ?

Enfin bref, asi es ma vida loca.


1:32 PM :

Bagdad@home

Juste en face de chez moi, il y'avait un immeuble. Notez l'imparfait. Parcequ'il a été détruit. Petit bout par petit bout, pas dynamité non....avalé par des dragons. Jour après jour, une grosse pelleteuse à tête de machoires draconiques l'a mâché, avalé, digéré. Ca donnait un spectacle étrange, hors du temps, fantastique. La facade qui faisait face à mon appart restait debout, mais derrière, c'était déchiqueté, dévoré...Ca faisait un genre de décor de cinéma, cette facade sans building à facader...Et ces planchers, plafonds et murs détruits, cette poussière partout, ces bruits assourdissants qui faisaient vibrer tout mon immeuble...Quand j'entrais clandestinement dans le chantier, la nuit, que cette armature d'immeuble occupait tout le champ de vision, j'avais vraiment l'impression d'être entré à l'intérieur d'une des photos de Brest-Jérusalem...

Maintenant l'immeuble n'existe plus. Même la facade a été dracophagée. Ils ont creusé un grand trou, viré les caves, recouvert de terre, aplani...Et je n'arrive plus à me rappeler à quoi ressemblait l'immeuble qui était là avant. Un grand blanc dans ma mémoire. Comme si il n'y avait jamais eu d'immeuble, de dragon....Depuis quelques jours, ce terrain vague a toujours été là...Est-ce que les immeubles, comme les éléphants, vont se cacher pour mourir ? Y'a un cimetière pour les vieux immeubles ? Qui se souvient de ce qu'il y'avait avant ?

Enfin bref, asi es ma vida loca.


12:22 AM :

Antiorganectomie

Malgré tous les progrès que j'ai pu faire sur le plan de la jalousie/envie/rancoeur et des regrets/remords, il est une chose qui m'a toujours semblé d'une injustice profonde. C'est...iniquement dégueulasse, voila. Y'a pas d'autre mot. Je ne supporte pas de n'avoir pas eu droit ni à l'appendicite, ni aux végétations, ni aux amygdales. Ni aux dents de sagesse, d'ailleurs.

Tous ces petits organes surnuméraires qu'on excise a coups de scalpel au cours de la jeunesse quand ils se rapellent à notre bon souvenir (parceque, en bons trucs useless, ils ne servent à rien, mais peuvent foutre la merde quand même. Un peu comme W. Bush en fait. A quand l'excision du fils à papa ?). ET C'EST PAS JUSTE !

J'ai l'impression d'être mis a l'écart de la mauvaise santé. Et puis c'est autant de jours d'école pas loupés. Bon, je me suis rattrapé la dessus, faut dire ce qui est...Mais tout de même, régulièrement, ces petits bouts de tissu organique me narguent par leur présence. Je me demande si ca se fait au couteau de cuisine...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

5.4.03

10:12 PM :

Deux en un (oui, comme le shampooing)

C'est la première femme mariée avec qui je traine. Ca fait bizarre, moi qui ai l'habitude de lézarder avec des lycéennes (oui, je sais, mon père me répète assez que je les prend au berceau, pas besoin d'en rajouter)...Ca fait bizarre aussi de se dire qu'elle était déja en licence quand je flemmais la fin de mon bac. Pourtant ca ne se voit ni ne se sent. A vrai dire, j'en étais sur le cul. Ca ne dénature pas du tout les rapports qu'on peut avoir, ni ne réduit les gentilles ambiguités qu'il y'a toujours quand je traine avec qui que ce soit, mais c'est...surprenant. Disons que l'idée qu'il soit possible que je ne fasse pas chier quelqu'un qui ait dépassé la crise d'adolescence me semblait assez peu crédible. Comme quoi.

Autre gens, autre moeurs. Message. Allez savoir pourquoi (enfin je sais pourquoi, moi) mais ca me semble approprié de répandre à nouveau cette chanson...qui n'est plus liée à la même personne, étonnament. Je pensais pas que ca soit faisable de faire cohabiter différentes situations/souvenirs/personnes à la même chanson. On en apprend tous les jours.

Tu m'excuseras mignonne
D'avoir pas pu marcher
Derrière les couronnes
De tes amis branchés
Parc'que ton dealer
Etait peut-être là
Parmi ces gens en pleurs
Qui parlaient que de toi
En regardant leur montre,
En se plaignant du froid
En assumant la honte
De t'avoir poussée là...

P'tite conne tu leur en veux même pas,
Tu sais que ces charognes sont bien plus morts que toi...

Tu fréquentais un monde
D'imbéciles mondains
Où cette poudre immonde
Se consomme au matin,
Où le fric autorise
A se croire à l'abri
Et de la cour d'assises
Et de notre mépris
Que ton triste univers
Nous inspirait malins,
En sirotant nos bières
Ou en fumant nos joints...

P'tite conne tu rêvais de Byzance
Mais c'était la Pologne jusque dans tes silences...

On se connaissait pas
Aussi, tu me pardonnes,
J'ai pas chialé quand t'as
Cassé ta pipe d'opium,
J'ai pensé à l'enfer
D'un téléphone qui crie
Pour réveiller ta mère
Au milieu de la nuit,
J'aurai voulu lui dire
Que c'était pas ta faute,
Qu'à pas vouloir vieillir
On meurt avant les autres...

P'tite conne tu voulais pas mûrir,
Tu tombes avant l'automne juste avant de fleurir...

Et t'aurais-je connu
Que ça n'eût rien changé,
Petite enfant perdue
M'aurais-tu accepté ?
Moi j'aime le soleil
Tout autant que la pluie,
Et quand je me réveille
Et que je suis en vie,
C'est tout ce qui m'importe
Bien plus que le bonheur
Qu'est affaire de médiocres
Et qui use le coeur...

P'tite conne c'est oublier que toi t'étais là pour personne
Et qu' personne était là...

Tu m'excuseras mignonne
D'avoir pas pu pleurer
En suivant les couronnes
De tes amis branchés,
Parc' que ton dealer
Etait peut-être là
A respirer ces fleurs
Que tu n'aimerais pas,
A recompter ces roses
Qu'il a payé au prix
De ta dernière dose
Et de ton dernier cri

P'tite conne allez, repose toi tout près de Morisson
Et pas trop loin de moi...

Renaud - P'tite Conne

Penses-y, toi...Surtout que pour toi, le "personne était la", ca marche pas...Pas du tout.

4.4.03

4:04 PM :

Ambigu

Quand j'ai découvert cette chanson, y'a quelques années, j'avais tout d'abord eu une haine aussi dévorante qu'instantannée pour Nougaro. Non mais c'est vrai quoi, se moquer de Renaud méchament, ca mérite des poings dans la gueule, salaud, connard ! Et puis, comme tous les trucs qu'on hait, je l'ai beaucoup écoutée et analysée dans le dedans de ma tête, et en fait, j'en arrive à me demander si il se fout si méchament de sa gueule que ça...Y'a tout de même une tendresse certaine...

Et puis je me suis rappelé que les idoles, c'est pour les cons, que la dérision a du bon aussi, que au fond moi aussi je lui crache un peu dessus quand meme, Renaud, des fois, quand je réimprime qu'il n'est qu'un fils de bourge qui joue au zonard (qui jouait plutôt, mais Renaud il est un peu figé en 80, il existe plus, c'est son image d'alors qui palpite encore, pendant que Mr Séchan tremblotte péniblement sur la scène) alors je l'ai écoutée sans a priori, et j'aime beaucoup, au final. A se demander si la haine, ce serait pas juste de l'amour qu'on veut pas reconnaitre...

Il porte un nom de bagnole,
Mais il préfère les bateaux.
En c'qui concerne la fiole
Y a du Viking et y a du poulbot...
Autour du cou l'chiffon rouge,
Le p'tit foulard sec noué
Que son grand-père lui a donné,
Paraît qu'son grand-père, c'était un rouge,
Un homme taillé comme un roc -
Belle gueule et fière mine
Qu'avait longtemps joué du rock
Avec sa pioche pioche pioche dans la mine !

Il est tatoué, vous savez ?
Les yeux savamment délavés...
Le p'tit prince du gros pavé !

Il nous raconte ses patrouilles -
Vous sentez la rime venir.
C'est vrai, l'a pas froid aux couilles,
Renaud, il a de qui tenir !
Il fait des raids dans les zones,
Il disparaît dans des fugues,
Se glisse comme un chat jaune
Dans un décor de poubelles qui fument...
Il porte un nom d'chevalier
Comme dans les contes médiévaux,
D'seigneur qui se fait saigner
Quand sonne le cor à Roncevaux !

Il est tatoué, vous savez ?
Les yeux savamment délavés...
Le p'tit prince du gros pavé !

Sa guitare en as de pique
Il casse le carreau des cœurs,
Gagne un trèfle astronomique
Avec ses gros tubes vélomoteurs,
Mais c'Bonaparte destroy
Le v'là rev'nu tout cocoy
Lorsque dans ses bras se love
Sa Lolita sans Nabokov...

Alors il change de refrain,
Il a son âme sous la main
L'voyou devant sa voyelle
Par une flèche d'arc-en-ciel
Se sent le cœur transpercé,
Ainsi s'poursuit l'odyssée
D'messire Renaud Séchan...
A qui j'dédie ce chant !

Il est tatoué, vous savez
Les yeux savamment délavés...
Il en pince pour les pavés !

Claude Nougaro - Rock à Renaud


12:42 AM :

Rein, Raus (tiefer ! tiefer !)

Je comprends de moins en moins comment elle marche. A quoi elle marche plutot. Depuis le temps qu'elle en peut plus, qu'elle tire sur la corde...Je sais qu'elle me ressemble beaucoup. C'est même ça qui me la rend insupportable, parfois. Souvent. Et qui fait qu'elle m'est sympathique, voire symbiote le reste du temps, forcément.

Mais plus ça va, moins ça va. Elle efface ses posts une heure après. A répétition. Hurle sa rage, sa colère ou sa haine, puis a honte et ferme sa gueule, retire ses mots un peu plus tard. Je connais ça pourtant. J'ai pas beaucoup censuré N/B, mais je l'ai fait...pour les mêmes raisons d'ailleurs. Pas faire mal pour rien, pas se dévoiler de trop, pas taper au risque de s'en prendre encore plus plein la gueule en retour, et puis la honte surtout, la honte de parfois pas aimer les gens, honte d'en vouloir, honte de mes rancunes, de mes attentes, de mes déceptions...Toujours ce petit bout de cerveau qui fait double emploi : garde-fou, et auto-critique dévastatrice...

Non, ce que je comprends vraiment pas, c'est la durée. Je suis bien placé pour savoir qu'on finit toujours par s'habituer à tout, même au pire, mais quand on s'habitue, on ne fait plus attention, on ne souffre plus du tout...Ca devient du décor, du quotidien, du banal...Et quand ca ne le devient pas, ca craque vite. Plus ou moins vite, admettons. Mais à force de creuser, on finit toujours soit par crever le fond du trou et crever avec, ou par ne plus pouvoir creuser plus loin et par remonter, effrayé par ce qu'il y'a derriere le fond du trou...Ce qui m'intrigue, en fait, c'est la profondeur à laquelle elle arrive à creuser, toute seule comme une grande, sans en être encore arrivée ni à un point, ni à l'autre. Et ce qui me fait un peu peur aussi, ce la perspective que partie comme elle est, il est possible, peu probable mais possible, qu'elle aille encore beaucoup, beaucoup plus profond...Surtout compte tenu de son évolution : un pas vers le haut pour tenir, trois pas vers le bas pour détruire...Angoissant.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


12:27 AM :

C'était mieux pendant

Quand on est môme, ou en début d'adolescence et de la crise qui vient avec, on attend toujours fermement le jour où on sera grands. Au début c'est pour pouvoir faire les trucs interdits, genre se coucher après 21h30, regarder la télé aussi longtemps qu'on veut et avoir une voiture, plus tard c'est pour casser la gueule à la vie. Défoncer la famille. Et puis, quand on est adulte, on regrette ses jours d'enfance. Jours ou il n'y avait pas de soucis, pas de jalousie ou si peu, pas de tiers provisionnel, pas de responsabilité, pas d'enfant à charge, pas de divorce, pas de mort à la fin...On se dit que c'était mieux avant.

Et donc, si on réfléchit bien, on a encore la un cas parfait du syndrome "jamais content" de l'homme...Et on se retrouve avec des grands gosses de 40 piges qui vont se faire l'intégrale Albator ou Le Manège Enchanté parcequ'ils aiment pas leur adultitude...Moi, je crois que le mieux, c'est de n'être ni enfant, ni adulte. Adolescent. C'est vraiment la période reine. Pas encore de boulot, plus vraiment d'interdits, on fait vaguement des études dont on sait pertinament qu'elles ne servent strictement à rien, qu'elles ne nous préparent à rien d'autre que d'autres études et au final, le grand blanc, le premier jour de boulot où on se rend compte que le boulot qu'on doit faire n'a rien à voir avec les études qu'on a du faire...Oui, vraiment, la fin d'adolescence, c'est le Grand Pied. Et moi j'ai envie d'y rester...Alors je joue les prolongations. Je traine. Je fais avec le cours du temps comme mon grand père faisait le chemin de l'école à chez lui quand il avait eu une mauvaise note, à faire le tour de tous les arbres et à prendre le chemin le plus long...

Oh, j'ai conscience que c'est un combat complètement dérisoire, un match perdu d'avance...Une défaite aussi évidente avant même le début du match que celle du Club de Bridge Senior de la maison de retraite la plus proche contre le PSG (quoi que, si mes souvenirs de quand j'avais la télé sont bons, le PSG ca fait rire. Bon ben remplacez par une équipe de stars, ceux qui connaissent). Mais, de la fin d'enfance pas tout à fait finie, j'ai toujours gardé deux choses : l'éternité, et la magie. L'éternité, c'est ne pas se rendre compte du temps qui passe, et du temps qui va passer. L'éternité, c'est quand l'enfant regarde ses parents, et se dit qu'avant qu'il soit aussi grand, il se passera assez de temps pour deux ou trois vies. Et la magie, c'est d'avoir la conviction que ce que l'on pense, que l'on espère de toutes ses forces devient réel. Alors je me dis que si je crois assez fort que ca durera toute la vie, ca le fera. Pourtant, l'autre partie de moi n'est pas dupe, c'est ce qu'un pote à moi, passablement pénible d'ailleurs quand il entre en phase "holier than thou" pour me faire la morale, appelle le principe de réalité : où que tu fuies, y'a toujours le mur du réel au bout, l'impasse inéluctable. Mais grâce à l'éternité, l'impasse est loin...

Aucun rapport, mais quand j'y pense, ca doit être la moitié enfant qui traine avec mes ex, vu qu'a chaque fois que je me fais plaquer je fais comme si ca n'avait pas eu lieu, en espérant de toute mes forces qu'en posant la question d'une autre manière, la réponse sera différente...Ca commence à en faire beaucoup, des "moitiés de moi" ceci dit. Peut être que je devrais centraliser un peu.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

3.4.03

2:57 AM :

Metal up your ass !

(Eh oui, le DTC primal, c'est pas Rambo, c'est ce qui aurait pu etre le titre du tout premier album de Metallica. Comme quoi.) Ca faisait longtemps que j'avais plu écouté de trucs qui claquent vraiment. J'écoutais quelques violences choisies, des morceaux puissants d'une certaine manière, mais...Mais pas du métal, en somme. Du rock. Du bon rock hein, Noir Dez, Dolly, tout ça...Aujourd'hui, je me suis rendu compte grace a une erreur d'enchainement de mp3 que ca me manquait vraiment, sans que je m'en rende compte, les gros trucs brutaux qui claquent. Et meme les petits trucs nerveux qui électrisent, comme ceci. Enjoy !

Enfin bref, asi es ma vida loca.

All those lies suit you. They are custom made to drive
you out of reality. Lies are true for you. You know, what
you do is reaching a point of insanity.

When you wake from your dream you know what is true?
Ring of bell inside your head is playing with your mind

Remember to pray, and what the Bible says and you will
live thru eternity You haven't hear of this?
There is something you missed - it will cost you so
heavily.

You must sleep in the stinking bed that you have made
When you're down where you belong hear what they say.

Stay for a while, stay forever.
Sing for the times you are bound to betray.
Run for your life, run forever,
Your eyes tell a lie and the liar must always die.

When you're done with him, you know where you have
been, He will treat us all equally.
Can you feel the fire burning

You must sleep in the stinking bed that you have made.
When you're down where you belong hear what they say.

Stay for a while, stay forever.
Sing for the times you are bound to betray.
Run for your life, run forever,
Your eyes tell a lie and the liar must die.

Sonata Arctica - 8th Commandment

2.4.03

1:08 PM :

On est déja mecredi ? Merde alors...

...le temps passe si vite que ca fait déja 6 mois qu'il faut que je bosse. Passons.

1/ Etes-vous souvent perturbé quand, en parcourant la base d'un édifice que vous trouviez labyrinthique étant à l'intérieur, vous le trouvez bizarrement petit ?Souvent, non. Ca m'est arrivé une fois, en retournant dans les couloirs du collège, en Terminale, quand je faisais mes adieux au batiment...Le sombre couloirs des salles d'Allemand/Anglais semblaient nettement moins sombres, la cour inférieure des salles de maths/techno était nettement plus petite (surtout que ces salauds ont mis des préfas au milieu...), quand au CDI n'en parlons pas...Des hectares d'étagères qui ont disparues...Un genre de déforestation urbaine...


2/ Dans votre salle d'eau, êtes-vous parfois envoûté par ce quasi chant des sirènes qui consiste en une polyphonie d'air passant sous la porte, de bruits d'aération sifflants, d'eau qui goutte, etc ?
Hmmmm...A moins de m'être sérieusement défoncé avant, je peux honnetement dire que non. A ce propos j'ai d'ailleurs toujours fait preuve d'une incompréhension totale pour les gens qui chantent sous la douche, prétextant qu'il y'a une meilleure acoustique que dans la rue. Ou plutot des gens qui considèrent moins bizarre le fait de chanter dans son bain plutot que dans le métro par exemple.


3/ Quels produits préférez-vous réchauffés ou en voie d'être rassis plutôt que frais ?
Les boules de coco des traiteurs chinois, clairement. Froid ca ressemble à de l'espece de gloubiboulga ou de slime cuit, tiède c'est des petits seins...Facile de choisir, dans ces conditions.


4/ Quand un anglais se balade avec l'Union Jack dans le dos, on se dit "tiens, un fan des Who". Quand c'est un français avec le drapeau tricolore, on se dit "tiens, un électeur de Mégret". D'où vient le problème, à votre avis ?
Trois facteurs : 1) le fascisme anglais n'est pas vraiment réputé pour ses 20% 2) après la guerre d'Algérie, il est devenu très facile de faire un amalgame patriotisme/chauvinisme/racisme 3) L'anglais, on sait de base qu'il a de bonnes chances d'être méprisant, chauvain et cul-pincé passé 30 ans. Pas besoin de le souligner.


5/ Quel est votre meilleur souvenir de "livre dépliable" (ces livres pour enfants avec des animations en carton qui se déploient à chaque page) ?
Aucun. Je suis passé directement des abécédaires aux Livres Dont Vous Etes Le Héros. Et après on s'étonne d'avoir un enfant rôliste, donc sataniste et goth :)

6/ Vous avez rendez-vous avec quelqu'un que vous adorez, et que vous avez très envie de voir. La personne sera en retard d'une heure et sans véritable raison, mais ça, vous l'ignorez ; pour l'instant, vous attendez. Décrivez l'évolution de votre attitude, jusqu'à l'arrivée de la personne si vous êtes patient.
Généralement c'est moi qui arrive une heure à la bourre...Sauf avec déa, qui arrive aussi une heure à la bourre, et donc on arrive tous les deux à l'heure une heure plus tard. Mais j'imagine que je me ferais du soucis pour elle, passé un certain temps. J'envisage toujours le pire du pire dans ces cas là...

7/ Quelles étaient - et sont peut-être encore - vos cartouches de stylo préférées ?
Les petites, parceque c'est nettement mieux pour faire 1) la collection de ces petites perles de plastique qui leur servaient de bouchon, et qu'on récupérait en éventrant la cartouche une fois celle-ci finie, et 2) pour les envoyer a grande puissance avec un "POP" triomphant en utilisant un squelette d'effaceur, un crayon a papier et la pression de l'air comprimé dans la nuque du petit con de bosseur du premier rang, voire du prof si c'est Chanal (dans ce cas là, il est de bon ton d'envoyer une cartouche pleine). Pour la couleur, j'adorais le violet Waterman, mais malheureusement il était souvent réduit au role de souligneur, et comme je ne souligne jamais...

8/ Quel est le film qui vous a le plus tenté dans un vidéo-club, sur la durée, et que vous n'avez loué que très tard, voire jamais ?
L'intégrale Bruce Lee. Le seul vidéo-club que j'aie fréquenté jusqu'ici l'avait, mais j'avais 13 ans, j'y allais avec mes vieux, et mes vieux ils aimaient pas les films de Kung Fu. D'ailleurs il en est ressorti que j'ai été très déçu en voyant mon premier Bruce Lee en entier (celui ou il se bat contre Chuck Norris à la fin) : il n'était pas du tout à la hauteur de sa cristallisation.

9/ Quelle pièce d'habillement fortement liée au sexe opposé - sans parler de travestissement - seriez-vous tenté de porter ?
A part certains bijoux qui sont de toute façon assez "neutres" sexuellement parlant...Hmmm...Peut etre les blousons de cuir pour filles. Mais je me vois moyen en débardeur ou en jupe (a part le kilt pour les concerts de Grave Digger, évidemment.)

10/ Non, pas de doute, il est encore là, assis au bord de votre lit. Cette fois, il a pris l'apparence d'un homme élégant d'une cinquantaine d'années, au costume un peu désuet. "Je voulais vous parler", vous dit-il. Vous vous frottez les yeux et lui montrez votre index droit. "Allons, allons, vous savez qui je suis !", reprend-il. "Voilà ce que je vous propose. Soit je vous emmène en Enfer tout de suite, là... Vous mourez, donc. Soit je vous laisse choisir le jour de votre mort". Vous bégayez "Euh, n'importe lequel ?". "Oui, n'importe lequel. Même dans mille ans. Mais je veux une date et une explication, si vous choisissez cette option". Votre réponse ?
Putain c'est difficile comme choix...C'est vraiment difficile de vivre en connaissant le jour de sa mort...D'un autre coté, si on sait qu'on mourra le tant, on peut se permettre de faire absolument n'importe quoi avant ça, et qu'on n'en mourra jamais. Par exemple, décider de mourir dans 1000 ans et entre temps faire une guerre a soi tout seul, et la gagner. D'un autre coté, il précise pas si y'aura pas 666 ans de coma avant la mort...Non, je pense que je l'enverrai se faire foutre, au final. Le doute est finalement le mieux, dans ce domaine comme dans tous les autres.

1.4.03

6:21 PM :

Blogger m'a tuer (les noeils)

(Merci à la petite Gabu, de Mulhouse, qui m'a signalé la chose. Tu nous chantes quoi ? Tes parents sont dans la salle ?)

Je sais pas si c'est une blague, ou si c'est juste un des mecs de Google qui, ne connaissant pas bien les locaux, a marché sur la prise qu'il fallait pas, mais Blogger m'avait purement et simplement effacé mon layout. Comme ca, cash. Pour rigoler. Je vous raconte pas comme j'ai paniqué pour retrouver mon backup...Surtout considérant le fait que mon PC est à peu près aussi bien rangé que mon appart. Comprenez : y'a des trucs empilés partout les uns sur les autres sans aucune autre logique que "y'avait de la place là quand j'ai eu besoin de poser ça".

Désolé pour vos yeux, morts dans une Apocalypse Orange...Spamafot. Juré.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


8:16 AM :

Shit happens

C'est le genre de chose qui n'arrive qu'aux autres. Surement pas à soi. Jamais à son entourage. Impossible. Ca fait partie des choses qui n'existent que dans la rubrique "Faits Divers" des journeaux, ca n'arrive qu'a des gens éthérés, sans réelle existence. Des gens qui n'existent que dans le journal.

Ou du moins ca faisait... Deux fois en quelques mois que des evenements sautent des faits divers, des romans, des télés vers mon entourage. Et je sais pas comment gérer ça. Comment en tenir compte sans que ca prenne toute la place ? Comment empêcher qu'a l'intérieur de son crane, ces gens se retrouvent sous l'étiquette "la personne a qui est arrivé ça" ? Alors on fait semblant de rien, tout en évitant toute une gamme de mots qui pourraient rappeler l'évenement. Un peu comme les ricains et le 11/09. On fait comme si on n'avait jamais appris la chose. Et la personne en face se retrouve niée, abolie. Elle n'existe plus à cause de ce qui lui est arrivé...

Il faut apprendre à vivre avec les faits divers quand on les subit. Mais aussi quand c'est un(e) ami(e) qui prend...

Enfin bref, asi es ma vida loca.