Ce post est entièrement destiné à un chevelu qui se reconnaitra sans doute sans peine, vu qu'en plus d'être chevelu il est pas trop con. Lu dans le dernier Pennac (oui, toujours le dernier que je lis, pas le dernier qu'il ait écrit, comme la derniere fois, sauf que c'est pas le meme dernier, vous suivez ?)
- Ah ! Et tu y ajouteras les Carnets de Cioran, avait conclu Loussa. Tu connais Cioran tout de même ! Un Roumain, qui trimballait sa prison avec lui. Tu verras, il dit des choses encourageantes sur l'inanité de l'évasion.
La reine Zabo n'était pas d'accord :
- Mais non, Cioran avait la clé de sa cellule dans la poche, et n'osait pas sortir, c'est très différent.
Tiens, dans tes dents Bob. C'est soyeux ca p'têt ? (si vous voyez pas le nouveau camshot, refresh...)
Enfin bref, asi es ma vida loca.Il y'a quelques années de ça, quand je trainais mes dernières années de lycée, j'avais commencé à réfléchir au problème qui occupe le cerveau d'absolument tout le monde, à savoir : "Comment faire énormément de thunes avec un effort proche de zéro ?". J'avais eu quelques idées bien farfelues, mais la meilleure d'entre elles, celle que j'aimais le plus, ou du moins qui me faisait le plus sourire était la suivante : faire breveter des inventions tellement séculaires que personne, nulle part, n'aurait eu le front de se les attribuer. Exemple : la roue, le pain, le couteau etc...voire même le feu. J'avais décidé d'aller un jour (le genre de "un jour" excessivement lointain) me faire attribuer le brevet de la roue, histoire de demander des royalties à toutes les entreprises automobiles etc..., royalties ridicules et négligeables pour elles, mais qui, au total, m'eussent assuré de vivre confortablement et ce sans bouger le moindre poil de cul.
Bon évidemment, je l'ai jamais fait, même si l'idée seule me faisait tordre de rire, de par son absurdité d'une part, et du fait que, conceptuellement et légalement, ca eut pu marcher. Bah un autre m'a soufflé l'idée en 2001. Dont acte. SALAUD ! L'histoire ne dit pas si le mec a pu demander des royalties a Renault, mais même sans, avoir dans son salon une patente d'Inventeur de la Roue, ca claque non ? Enfin bref, je suis dégouté. La prochaine fois que j'ai une idée débile, je la fais breveter pour de vrai.
Enfin bref, asi es ma vida loca.EDIT : L'humanité est magnifique. Jugez plutôt. Non, en fait, je vais plutot vous donner la source originelle de ces éclats de rire répétés, ca ira aussi vite : c'est ici.
Il est pénible ce post. Pénible au sens premier du terme : il fait éprouver de la peine...Et puis il culpabilise, aussi. Beaucoup. Normal, il est fait pour...Alors oui forcément, moi comme les autres, je culpabilise dessus. Je porte mon petit bout de la Croix Mondiale. Je ressasse ce que je me reproche quand je lis ce genre de texte. "Tu manifestes pas pour cette guerre, tu manifestes pas pour les autres. Tu ne savais même pas qu'elle avait commencé, cette guerre. Tu vis dans ton petit monde égoïste. Tu sais les guerres, tu sais les trahisons, les malheurs, les catastrophes, tu sais les hommes. Mais tu ne fais rien. Des milliers de cloches qui dorment dans le métro de Paris et toi petit branleur dans ton bel appartement. Mais tu ne fais rien. Et le Tiers Monde qu'a besoin d'toi, là c'est sur que t'iras pas..."...Ta gueule, Renaud. Ta gueule Kobal2, aussi...
Qu'est-ce que vous vous répondez, vous, quand vous faites ce genre de crise de conscience ? Moi généralement j'attends que ca passe, je me donne des excuses...Je dors...Et le lendemain, c'est fini...Mais je m'aime pas quand je fais ça...
Quand je me dis que je ne suis rien. Que je ne peux rien changer, même en me débattant. Que je fais tout ce que je peux pour aider les gens qui m'entourent et qui m'importent, tout le temps. Que je fais de mon mieux. Que j'essaye. Que la politique ne sert à rien, sortie d'une simple rue, parceque quand on demande a 50 millions de personnes ce qu'ils veulent, on n'entend qu'un brouhaha...Que les nations ne devraient pas exister, juste des villages de l'age de pierre...Je me dis que je ne peux rien changer, parceque personne ne peut rien changer, même pas ceux qui croient en avoir le pouvoir. Chefs d'états manipulés par les lobbys manipulés par les multinationales manipulées par des sociétés secrètes manipulés par des hommes persuadés de savoir où ils vont et ce qu'ils veulent et qui foncent droit dans leur propre mur, accélérant en pensant freiner, sans comprendre, sans réaliser...Qu'est-ce que je suis là-dedans, moi qui ne veux pas être chef, moi qui ne veut pas être esclave, moi qui ne tient pour sacré que ma liberté égoïste ?
Quand je me dis que chacun sa merde. Je me dis que ce n'est pas de ma faute. Je me dis que chacun peut décider pour soi-même de ne pas se battre. Chaque piou-piou américain peut mettre la crosse en l'air, selon sa conscience. Et pour les irakiens ? Bah oui, les irakiens, je sais...Mais j'y peux quoi si ils sont nés là-bas au lieu d'ici, moi ?...Changer le monde c'est bien joli, mais le monde ne change jamais...Il suit sa courbe d'entropie, c'est tout...Il ne va pas vers le mieux général, il va vers le rien généralisé...Et moi ? Moi j'essaye de survivre au milieu, du mieux que je peux...Egoiste ? Ouais je sais...
T'as une meilleure solution, toi ?...Perso j'donne ma langue au chat-grin...Enfin bref, asi es ma vida loca.C'est vrai que ca fait tout pile un an. Et moi j'ai pas eu droit à un p'tit mot, c'est dire si le souvenir n'est pas partagé...Pourtant dieu sait que je l'ai gardée longtemps, celle-là...Mais vous savez quoi ? Le 22 septembre, aujourd'hui, je m'en fous... Et c'est même pas triste de ne pas être triste sans vous. Comme quoi, on peut être positivement génial humainement, idéologiquement et littérairement parlant, et se planter, parfois. Mais c'est dur de faire un sans faute 50 ans avant, je reconnais.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Oui, pour une fois, donc, je mélographe (oui, c'est un néologisme. Ca veut dire foutre des lyrics sur son blog. Je vous l'offre, pompez si vous voulez, c'est gratos jusqu'en 2004) pas par message, mais juste parce cette chanson m'a sauté dessus par surprise au détour d'un pernicieux random winamp, et que, par duopéripathéticianisme, elle est putain belle, mais genre vraiment putain de putain de belle. Enjoy
Bien sûr, nous eûmes des orages,Vingt ans d'amour, c'est l'amour fol...
Mille fois tu pris ton bagage...
Mille fois je pris mon envol...
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes...
Plus rien ne ressemblait à rien,
Tu avais perdu le goût de l'eau,
Et moi celui de la conquête...
{Refrain:}
Mais mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore tu sais je t'aime
Moi, je sais tous tes sortilèges,
Tu sais tous mes envoûtements...
Tu m'as gardé de pièges en pièges,
Je t'ai perdue de temps en temps...
Bien sûr tu pris quelques amants,
Il fallait bien passer le temps,
Il faut bien que le corps exulte...
Finalement finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes !
{Refrain}
Et plus le temps nous fait cortège,
Et plus le temps nous fait tourment
Mais n'est-ce pas le pire piège
Que vivre en paix pour des amants ?
Bien sûr tu pleures un peu moins tôt,
Je me déchire un peu plus tard,
Nous protégeons moins nos mystères,
On laisse moins faire le hasard,
On se méfie du fil de l'eau,
Mais c'est toujours la tendre guerre...
{Refrain}
Jacques Brel - La Chanson des Vieux Amants
Ah ben tiens, je m'en rends compte que maintenant c'est marrant...Enfin j'avais pas fait le rapprochement. Ou j'y avais pas pensé. Enfin bref, je viens juste de percuter. Tant pis pour Barcelone, manifestement. Dommage, dommage, j'aurais bien aimé voir un peu les auberges, là bas...Et puis la voir elle enfin épanouie, peut être.
Tant pis. Cons de souvenirs, vraiment.Enfin bref, asi es ma vida loca.Oui, je sais, cet antépénultième (et sans dico !) post était bien bien cryptique. Bien bien embrouillé aussi. Normal, c'est un peu confus dans le dedans de moi aussi, faut dire. Je me demande si dans 6 mois je me souviendrai qui se cachait derrière chaque elle, derrière chaque il, derrière ce toi. Mais faut pas vous plaindre, c'est comme ça depuis longtemps : autant ca me gêne de moins en moins de balancer ma vie privée au coma du commun des mortels, autant la vie privée de ceux qui m'entourent, c'est sacré. C'est comme le travail : j'y touche pas. Ou plutôt j'y touche, mais c'est rien que pour moi. Oui, égoïste, je vous emmerde.
Et pourtant, dieu sait que j'en ai quand même balancé, de la vie privée des autres, au fil des posts...Comme quoi, ca dépend des moments, ca dépend des états...Je me pardonne pas, j'oublie juste...Comme d'hab. Ca ressortira un jour ou l'autre, je me fais confiance. Et au fond, quelle importance ?
Enfin bref, asi es ma vida loca.Un de ses posts me ramène en arrière. Cherchez pas pourquoi, cherchez pas l'association d'idée. Elle est compliquée et sans grand intérêt. Ceux (enfin plutôt celles, faut dire ce qui est, je me confie vachement plus aux jolies mômes qu'aux velus, sauf si ils ont des bandanas, et encore...) qui l'ont comprise vous le diront : c'est chiant comme association d'idée de toute façon.
Mais je m'égare. Je disais donc, regard en arrière. Pas perdu au loin, comme celle-la à appris a connaitre, la pauvre (Je la plains ? Allez, soyons fous, non. Y'avait autre chose à voir...). Non, passé simple. Faites l'accord, virgule, retenue, équation : quelques mois, quelques semaines à peine. A pain. Je me regarde, là derrière. C'est plus fort que moi, j'me marre. C'était moi ça ? Putain...Dire que vous avez pris ça au sérieux, vous tous, vous toutes (non, pas vous les lecteurs, vous c'est normal, suivez bordel !). Bon, je peux pas me moquer, moi aussi. Mais quand même...C'est d'un comique. Tragicomique ? Même pas. Juste comique. D'un autre côté, je crache pas dessus. Je renie pas. Je regrette pas. C'est tout de même un peu moi aussi. Passion du cinéma. Toujours en faire des caisses, même (surtout !) à soi même. La vie n'a d'intérêt que si elle est compliquée et seul le tragique a du sens, me dis-je. Ou pas, me répond-je (hmmm...dieu que ca sonne mal...tant pis, gérez au mieux) avec un grand sourire. Enfin, au moins la schyzo ordinaire reste, le permanent auto-dialogue. C'est rassurant, tout n'a pas changé. Ca devrait te plaire à toi, qui n'aime pas mes soi-disant incohérences...
Enfin bref, asi es ma vida loca.
EDIT : Au fond, y'a bien que toi qui ait pris ca avec dérision. Et putain, qu'est-ce que je t'en ai voulu sur le moment...Faudra qu'on s'essplique, un jour.
J'ai enfin pu mettre un nom à ce morceau de sax qui m'échappait depuis si longtemps. C'était Baker Street, par Gerry Rafferty. Merci Ashran. Et merde aux autres.
Enfin bref, asi es ma vida loca.1/ Vous est il arrivé de vous réjouir de la diffusion télévisées d'un de vos films préférés, alors que vous aviez ce film dans votre vidéothèque depuis des mois sans que l'envie de le regarder vous ait effleuré ? (Brome)
Bon, n'ayant pas la télé ici, et ne l'ayant plus regardée là-bas qu'avec une Playstation collée au cul depuis des siècles au moins, la question se porte sur "ces années-là" evidemment. Et donc, oui, clairement. Mais je suis très casanier dans le domaine : j'aurai toujours comme premier réflexe de revoir quelque chose que j'ai déja vu et qui m'a plu, plutot que de voir quelque chose de neuf dont je suis pas sur et certain qu'il me plaira. Pareil pour les bouquins d'ailleurs, je ne compte plus les fois ou j'ai relu Pratchett, Eddings et Tolkien pendant que Guy Gavriel Kay ou Feist ou Gaiman attendaient leur tour patiemment...Par contre, une fois lancé dans un nouveau domaine (réalisateur, écrivain, acteur...) qui me plait, il y'a de grandes chances pour que je m'en fasse l'intégrale.
2/ Lorsque vous ne savez pas comme écrire la terminaison d'un verbe ('é' ou 'er'), par quel verbe du 2e ou 3e groupe le remplacez-vous ? Par exemple : dans 'Jean-François courait pour sauver les meubles de l'inondation', on peut remplacer 'sauver' par 'mordre'. Vous souvenez-vous de quelle manière vous avez choisi ce verbe ? (Soja Calcium)
Je sais toujours comment écrire la terminaison d'un verbe. Je sais pas pourquoi, mais je me gourre jamais. C'est un des grands mystères des boyaux de ma tête : je suis absolument nul en grammaire française et anglaise. Je n'y connais strictement rien. Et pourtant, je les maitrise toutes deux assez bien pour faire illusion.
3/ L'industrie du disque semble envisager de plus en plus sérieusement la diffusion d'albums par internet. Si cette pratique se généralise un jour, comment vivrez vous la disparition du support physique (boîtier, CD, livret) ? (Brome)
Je pense pas que le support physique disparaitra. Je veux dire, on trouve encore des albums en cassette audio et en vynil non ? Et puis les lobbys Grandes Surfaces genre FNAC laisseraient jamais faire ce genre de chose...Pensez donc, les empêcher de faire la culbute sur chaque CD vendu...
Mais pour en revenir a la question, je m'en foutrais assez complètement : tous mes CDs sont rangés hors de leur boite, qui prennent la poussière en gros tas dans mon ex-chambre. Et je ne les utilise jamais : ma chaine Hi-Fi faisant office d'enceintes PC, je me contente de mettre mes CDs en mp3 et basta...
4/ Y'a t'il un crossover réalisable ou non que vous aimeriez voir par dessus tout ? (Bruce Lee VS Jackie Chan, Les 7 samourais rencontrent les 7 mercenaires...) (Mr Bungle)
Matrix VS WarGames. Ca ca serait *fun* ! Ou bien alors le héros de Versus catapulté dans Le Pacte des Loups, ca serait fnu aussi.
5/ Si vous pouviez effacer un moment pénible de votre vie, le feriez vous? (Bigcrado)
Oui. J'ai d'ailleurs souvent tenté, a grands coup d'Oblitérateur (comprenez : deux ou trois packs de bière). Ca n'a jamais marché, mais d'un autre côté, ca m'a transformé la mémoire en grumeaux (pfff pas envie de réexpliquer ma théorie sur les grumeaux. Demandez a Java.)
6/ Quand vous commencez à fréquenter une personne, comptez-vous le nombre de fois où vous l'avez vue, et si oui, à partir de quand cesse ce décompte ? (Frank Braun)
Nope, je compte pas. Ou pas vraiment : je sais "première fois", je sais "seconde fois", et après c'est "un(e) copain(e)". J'en profite pour caser une phrase de Guitry, tant que j'y suis : "Celui qui n'embrasse pas une femme lors de leur premier tête à tête est un gentleman. Celui qui ne le fais pas a leur deuxième est un homosexuel.". On se refait un narguilé ? ;)
7/ Connaissez-vous une réponse plus insupportable que "Un peu de tout" à la question "Tu écoutes quoi, comme musique ?" ? Il est vrai que la question elle-même... (Frank Braun)
Oui. "du hip-hop". Voire juste un nom de groupe, tout seul. Ou alors "j'écoute pas de musique". Tu vois, on peut toujours trouver pire...
8/ Malgré tout ce que ça implique comme complications, seriez vous d'accord pour devenir un loup-garou? (Mr Bungle)
Ha ouais, clairement. Pouvoir voir les odeurs façon Angua, ca serait le pied...Et puis, biensur, y'aurait l'immortalité relative qui va avec, et le fait de jamais être serré par la cohue du métro. Non, c'est cool les garous. Bon, évidemment, après faut se gérer les vampos, les mages, les feys, les hunters, les autres garous, le Ver, la Spirale...mais bon, l'un dans l'autre, ca se gère.
9/ Vous êtes propulsé au Moyen-Age tel quel, avec ce que vous avez sur vous à l'instant où vous lisez ces lignes. Vous avez 10 minutes pour convaincre les gens que vous êtes un être supérieur avant de vous faire écarteler. Quelle est votre stratégie ? (Mr Bungle)
De quel moyen age tu parles ? fin de l'empire romain, grandes invasions, féodalité, juste avant la renaissance ? Mais de toute façon, vu les fringues que je suis en train de porter, je choisirais l'approche "Je parie que je cours loin, très loin, super plus vite que vous !". (Bah oui, un tshirt Grave Digger avec des squelettes et des crânes de partout, c'est moyen sympa. Ceci dit ca peut le faire version "Je suis le Dieu de la Mort, incarné pour...*toi*)".
10/ Quel est le morceau de musique que vous avez mis le plus de temps à identifier (parce qu'il était passé à la radio sans être présenté, par exemple) puis, éventuellement, à vous procurer ? (Barry Morse)
Je l'ai toujours pas identifié. C'est un solo de sax, super super connu, qui fait un peu "tulu tuu tulutududuuuuu, tulu tu tududuuuuu, tulutu tulu tuuuuuuuuu tuduuuu"...Mais j'imite mal. Je le bruite mieux a la bouche. Bref, je le cherche quoi.
Hormis le fait qu'il est 17h, je suis de bonne bonne bonne bonne humeur ce matin, et c'est rien de le dire. C'est le matin parceque je me réveille, donc c'est forcément le matin voyons : qui me prouve que le soleil vient pas à peine de se lever comme moi hmm ? Et qu'il s'est pas précipité si loin dans le ciel super vite en marmonnant "merdmerdmerdmerde chuis a la méta-bourre" et en oubliant de fermer sa braguette ? Hmm ? Bon. Donc, c'est le matin de 17h.
Et j'ai une pêche...Non en fait, pas une pêche, parceque j'ai pas énormément d'énergie, mais je sais pas comment l'expliquer, j'ai un gros noeud de joie de vivre au milieu des poumons, c'est particulier, étrange. L'envie de voir rire des gamins et de rouler une pelle a n'importe qui dans la rue.
Mais c'est ptêt parceque j'ai arrêté de fumer hier soir...Bon, c'est pas tout ça, faut que j'aille au tabac moi.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Je sais, je sais, petit blog, je te délaisse en ce moment. Un post manque, et tout est dépeuplé. Mais c'est pas de ma faute, comprends moi petit blog, je peux pas être partout moi... Je voyage a Rennes, je passe des ouikaindes entiers pas chez moi, je peins comme un forcené (bah oui, les 'gurines de RdJ, c'est comme le DEUG : je me rends compte après 6 mois de procrastination que c'est du boulot quand même, et en plus faut que je les aies bien avancées d'ici fin juin...Parcequ'en juillet j'aurai moins de temps pour elles, et puis y'a mes 'gurines à moi qui attendent...Et puis le DEUG, aussi, un peu.), je potasse, et puis j'ai tant de gens à voir, à revoir ou que j'aimerais voir plus souvent...
Et puis faut que je me fasse une tournée des rades de Saint Michel histoire de me trouver un taf pour juillet, et puis faut que je bosse, et puis faut toujours que j'aille a Nancy et Lille...Ah la la, vous qui travaillez, et qui traitez les non-bossants de feignants, si vous saviez comme la glande peut prendre de temps et d'énergie...J'en suis exténué d'avance.
Et du coup, j'ai pas beaucoup de temps "vides". Comprends : de temps ou je n'ai rien d'autre à faire qu'a réfléchir à ci, ça, ceci, cela, tout, rien, la vie, la guerre, les conneries... Et donc, encore moins à écrire. Ah si, y'a bien cette nouvelle, pondue (enfin à moitié, il faudrait voir à la terminer, avant que j'oublie la fin...) une nuit d'insomnie, mais je suis sur que je la déchirerai quand je la relirai, alors...
Enfin bref, asi es ma vida loca.Oui, je crois que, n'en déplaise à ma cohorte d'ancêtres, tous plus protestants d'un côté, tous plus cathos de l'autre, je crois que même dans mes moments de foi, je crois beaucoup plus en l'Homme qu'en Dieu.
"Il ne faut pas se demander si l'on croit en Dieu, mais si Dieu croit en nous." - Le Petit Vieux Dans La Haine. Ou plutot, comme Guitry si mes souvenirs sont bons, "Si Dieu existe, j'espère qu'il me pardonne de ne pas croire en lui.". Ou enfin, mais dont l'auteur m'échappe, "Si Dieu existe, j'espère pour lui qu'il a une bonne excuse.". J'aime beaucoup la dernière, étonnant, non ?
Enfin bref, asi es ma vida loca.
Minuit se lève en haut des tours,
Les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd.
La nuit camoufle pour quelques heures
La zone sale et les épaves et la laideur.
J'ai pas choisi de naître ici,
Entre l'ignorance et la violence et l'ennui !
J'm'en sortirai, j'me le promets !
Et s'il le faut, j'emploierai des moyens légaux !
Envole-moi ! {3x}
Loin de cette fatalité qui colle à ma peau !
Envole-moi ! {2x}
Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots !
Envole-moi...
Pas de question ni rebellion,
Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés...
L'hiver est glace, l'été est feu,
Ici, y a jamais de saison pour être mieux.
J'ai pas choisi de vivre ici,
Entre la soumission, la peur ou l'abandon !
J'm'en sortirai, je te le jure,
A coup de livres, je franchirai tous ces murs...
Envole-moi ! {3x}
Loin de cette fatalité qui colle à ma peau !
Envole-moi ! {2x}
Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots !
Envole-moi...
Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi !
Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas !
Tire-moi de là, envole-moi !
Avec ou sans toi, je n'finirai pas comme ça !
Envole-moi !
Envole-moi, envole-moi, envole-moi !
Goldman - Envole moi
Enfin bref, asi es ma vida loca.
Question-réponse interne, motivé par le dernier Pennac (non, pas le dernier qu'il ait pondu, le dernier qui me soit tombé entre les pognes. Le dernier avant le prochain.) et une baisse de moral surprise, causé par une connerie si petite que c'en est risible. Je le sais, lucidement. Je sais que dans une semaine, un mois, je n'y penserai plus du tout. Que ça n'aura même pas existé. C'est, comme d'habitude, un grain de sable à gueule de montagne. Mais eh, qu'est-ce que tu veux, être borderline c'est un boulot à plein temps, et en attendant que le grain de sable retrouve son humilité, il me fait de l'ombre. Bref, réflexion. Instant Nutella - Wel Scotch.
Au fin fond du fond, il n'y a que deux raisons qui puissent pousser quelqu'un à faire un gosse : donner un sens à sa vie, ou l'avoir trouvé. Je me splique. Soit on a déja trouvé un sens à la vie, une raison, ou du moins on a jugé la vie, pourtant si cruelle, si triste, si décevante, si morose et grise, si insupportable, si ennuyeuse, bref, si vie, on l'a jugé digne d'être, et donc d'être reproduite à loisir. Ce qui est assez égoïste, quand on y pense, après tout ce qu'on a compris soi-même, son gosse ne le comprendra pas forcément...Mais admettons, il y'a toujours (et il y'aura toujours) chez les pères cette illusion amusante voulant que leur fils ou leur fille les écoutes et tire sa sagesse et sa personnalité de son père.
Ou bien alors, on a pas trouvé de raison a la vie. On ne l'aime pas. Mais elle est là. Et, pour lui donner une raison de continuer, on fait une gniard. Parceque c'est la réponse simple, automatique a toutes les questions. Pourquoi continuer à bosser ? Pourquoi on vit ? Pourquoi on supporte toute cette merde qui nous dégouline sur la tronche à longueur de saisons ? Pourquoi on supporte le flétrissement de Bobonne, les rhumatismes qui arrivent, les galères d'appart de bureau de loisir de vacances d'école etc...? Réponse : pour le gosse. D'où l'éternel "Ingrat ! Nous faire ça à nous, tes parents, qui nous sommes saignés aux quatres veines pour toi !". Ce qui est encore plus égoïste que la proposition précédente.
Bref, confirmation de mon ambivalence sur le sujet : je veux des enfants mais je ne veux pas d'enfant. Balle au centre, service Lucidité.
Et à coté de ça, pas moins de 3 popups de ces nouvelles pubs, mais si vous savez, ces pubs qui passent par la messagerie réseau, et qui vous font toujours penser a des messages d'erreur, bref, pas moins de 3 de ces saloperies ont éclos sur mon écran pendant la rédaction de ce post. Y'a pas, l'Internet, c'est plus fréquentable. Faudrait chasser les marchands du Temple. Au shotgun, comme Jesus.
Enfin bref, asi es ma vida loca.1/ A quelle occasion avez-vous eu le plus honte de penser « Ah, ça, c’est vivre ! » ?
Jamais. La honte, c'est pour les autres :)
2/ Quelle est la glace la plus bizarre (je parle de sorbet, crème glacée, etc) qui soit passée devant votre regard ou dans votre bouche ? Je demande ça parce que j’ai moi-même un souvenir confus de l’esquimau « L’empire contre attaque » (Telex, maudit sois-tu, je ne peux plus écrire mes questions en restant sérieux).
Hmmm la comme ça, a brule-pourpoint, je sèche.
3/ Vous recevez une curieuse lettre, qui ressemble à s’y méprendre à une lettre de banque. « Monsieur / madame, sauf erreur ou omission de notre part, vous auriez dû mourir le 12 de ce mois. Faute d’explication de votre part sous 8 jours, nous serons contraints de procéder à la saisie de votre existence sous contrôle d’huissiers. Si nos lettres se sont croisées, veuillez ne pas tenir compte de ce courrier. Cordialement, M. Trépas, directeur général » Que répondez-vous ?
Il est évident que c'est une erreur informatique, puisque je dois mourrir dans 9 ans.
4/ Trouvez-vous qu’il y a suffisamment de mots dans votre langue maternelle ?
Oui et non. Oui parceque je ne les connais pas tous. Non, parceque les plus importants ne veulent plus rien dire...
5/ Les westerns de Sergio Leone avec Clint Eastwood se passent grosso-modo à l’époque de la guerre de sécession. Avez-vous des difficultés à imaginer que Victor Hugo, chronologiquement parlant, aurait pu se trouver dans le décor ?
Non, chronologiquement parlant je suis nul.
6/ Quand on achète de jolies nouvelles chaussures, on se sent brusquement la personne la plus élégante de la terre. Le rôle de la chaussure dans l’effet produit sur autrui vous semble-t-il exagéré ?
Je me suis jamais senti le plus élégant de la terre, donc JOKER.
7/ Est-ce que « politiquement correct » a encore un sens à une époque où tout le monde essaie de ne pas l’être ?
La vraie question serait surtout de savoir si le P.C. a eu un sens un jour.
8/ Quel mot ne supporteriez-vous pas de trouver dans un poème (moi, c’est « mordoré ») ?
Goître.
9/ Si vous aviez une cassette vidéo ou audio en plastique bleu (des originaux du commerce, s’entend), un DVD ou un CD dont le boitier serait bleu aussi, arriveriez-vous à dormir ou auriez-vous l’impression terrible de posséder un faux ?
Plait il ?
10/ Cette journée est vraiment magnifique, et vous appréciez cette promenade au travers de ces vergers, des ces charmants sous-bois, au cours de laquelle vous ne rencontrez pas âme-humaine qui vive. Parfois, des sentiers vont se perdre sous des arceaux de plantes torsadées et fleuries. Un corbeau se pose sur votre épaule et croasse « Khalil Gibran ! ». Vous sursautez et le corbeau reprend : « Non désolé, je pensais que vous apprécieriez la référence. Cela dit… Vous n’avez pas oublié quelque chose ? ». Vous fouillez vos poches, mais non, vos clés sont là. « Ah, mais non ! Je parle d’oublier dans un sens plus large. Regardez autour de vous ! Ca ne vous dit rien ? ». Allez-vous décevoir le corbeau ? Il saura si vous mentez !
Doc, tu me fais peur des fois...Ca parle pas les corbeaux voyons !
C'est la première fois que je reviens de Rennes pour rentrer chez moi. Comprenez, dans mon nouveau chez moi. Ca fait tout bizarre. Ca cimente. Ca éternalise un peu. Ca scelle. C'est bien chez moi, puisque j'y reviens de voyage. Je sais pas si j'arrive bien à me faire comprendre. Pas grave. Je suis un peu bourré, là, alors rien n'est grave. Un peu bourré parceque bière, mais un peu bourré surtout parceque j'ai marché dans Paris. Ca faisait longtemps que j'avais pas marché juste pour marcher. En fait je crois qu'a part des tours de pâté de maison a Bourg la Reine, j'ai jamais marché dans Paris pour marcher. C'était toujours pour des clopes, ou pour un rencard, ou pour la FNAC, ou avec quelqu'un...Mais là non, il était 14h, j'avais pas envie de faire Montparnasse - Opéra - Opéra - Levallois sous Terre. Envie de voir le Paris dont parle Pennac. Le Paris pas pour touristes. Celui qui est loin des grands boulevards. Envie de chanter, envie de soleil mais y'en avait pas, envie de sourire et de faire sourire - pour une fois que la parano ne transforme pas les sourires des autres en blessures, je profite moi, "il faut toujours être à la hauteur de ce que la Vie nous donne", disait Léo le trompettiste (z'avez pas vu le film ? Z'avez pas vu Montparnasse-Pondichéry ? Vous manquez un grand instant Nutella, c'est moi qui vous le dis). Alors j'ai essayé d'être a la hauteur de ce gris premier jour de Printemps.
A vrai dire, je sais pas si je l'ai été, mais je m'en fous. J'ai beuglé Noir Désir et Brel tout autour du Quartier Latin, pleuré Saez et Brassens le long du Sebasto, a la recherche de Réaumur-Sébastopol qui décidément est difficile à trouver au pifomètre, et allégressé Tryo dans la ligne 3 qui, si elle est la ligne la plus useless de tout Paris puisqu'elle ne passe ni par Chatelet, ni par Saint Michel, ni par Jussieu, ni par Montparnasse, ni même par Gare du Nord, passe quand même par chez moi, et bon, faut faire avec. J'ai glané des sourires de jeunes filles par ici, des pots de peinture par là, des rires de gosses même pas aussi joufflus que Hoel à gauche, des petites ruelles désertes à droite, et maintenant que je suis chez moi, j'ai une paix royale. Non pas parceque les voisins sont silencieux, mais parceque, dedans le dedans des boyaux de ma tête, c'est enfin calme. Harmonie. Sérénité. Ca fait du bien parfois...
Enfin bref, asi es ma vida loca.En fait, manifestement, il n'y a que les trains qui vont vers *ailleurs* qui me peuplent vraiment la tête. Dès lors que je vais vers un endroit connu, dès lors que la destination devient routinière ou presque, le Voyage devient transport en commun...Un jour j'aurai épuisé les ailleurs...
A bien y repenser c'est étrange, mais ca ne fait que confirmer cette remarque (fort bateau il est vrai) comme quoi, si l'humain s'habitue à tout, il ne se satisfait jamais de rien. Toujours cette pulsion de chercher plus, plus loin, plus grand, plus fort...Pensez y. Regardez le monde où nous vivons, nous occidentaux. Nous ne cessons de nous plaindre, en permanence, mais nous vivons bien mieux que les rois d'antan...Alors non, nous ne sommes pas réveillés par 30 larbins en livrée dans un palais tout en or, mais nous avons libre accès à tout, tous les arts, tous les alcools, toutes les denrées du monde tout entier, et pourtant, nous ne sommes pas satisfaits. Et quand nous n'aurons plus besoin de travailler du tout, que tout sera gratuit, quand le monde sera utopique, que demanderons nous de plus ?
A bien y repenser, quelqu'un fera péter tout ça avant que ça arrive...Enfin bref, asi es ma vida loca.Zut, j'avais oublié, c'est la Saint Patrick aujourd'hui. Tant pis, cette année je rate la tournée des pubs...Pissez de la Guiness pour moi !
Enfin bref, asi es ma vida loca.C'était un petit bout de môme qui vivait dans ma tête. Depuis le temps qu'on m'en parlait, depuis le temps qu'on me disait qu'il avait le soleil dans la tête et le bonheur comme aura, je voulais tant le voir, le regarder vivre et dormir, lui raconter des histoires...Je le voyais déja comme un genre de Pierrot qu'est pas né dans la rue qu'est pas né dans l'ruisseau et qu'a beau etre belge ET breton (ce qui, on en conviendra, est quand même un joli cumul), qui serait un peu à moi aussi par procuration...Je me préparais tellement à en être fou, de ce lardon...
Encore un rêve brisé. Encore une illusion perdue. Ce moutard glaireux n'aime pas le Nutella. Il préfère la mayonnaise. Fils indigne.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Les gens sont venus juste pour nous voir,
Ca les rend contents d’entendre notre fanfare...
On a des uniformes verts des casquettes,
Moi pour faire mieux j’ai mis des épaulettes
Mon tuba s’enroule en boa constrictor
J'l’ai tellement briqué qu’on dirait de l’or
Son pavillon qui brille c’est mon auréole
On se voit dedans ça déforme ça gondole
Je marche tout derrière avec les tambours,
Les lèvres collées à mon embouchure
Tonnent les basses, résonnent les cymbales,
Tempêtent les trompettes : fête municipale !
J’aime bien parader habillé comme tout le monde
D’habitude on me moque
Alors j’aime bien qu’on me confonde avec
Le fils du notaire le gérant de l’épicerie
Moi j'ramasse les feuilles pour la mairie
Et les majorettes sautillent en cadence
Emmenées de main de maître par la reine de la danse
Elle s’appelle Nadège elle est drôlement belle
D’ailleurs on est tous amoureux d’elle
On dirait avec sa queue de cheval
Une sirène avec des jambes normales
Sa mini-jupe rouge que j’aime vachement
Parce qu’on voit sa culotte tout l’temps
Petit pont arrière, salto, fléchissement !
Un pas de côté le tout en souriant,
Elle lance son bâton qu'elle rattrape à tous les coups,
Et reprend sa marche en montant les genoux !
Parce qu’il y a un problème, c’est un militaire,
Qu’a un bel uniforme un vrai un de l’armée de l’air,
Il fait son service à la caserne d’à côté,
A la fête foraine Nadège l’a embrassé...
Moi aussi j’aurais pu avoir l'même uniforme,
Pourquoi c’est toujours les mêmes qu’on réforme ?
Parce que dans ma tête y’a un truc qui va pas
La patrie et Nadège y veulent pas de moi...
Des fois j'fais des rêves j’ai mon uniforme vert
Mais dans mon rêve c’est celui de l’armée de l’air
Je défile en tête sur les Champs-Elysées
Et Nadège elle est fière dans mon rêve on est mariés
Mais quand grand-mère me réveille
Je redeviens celui qui ramasse les feuilles
Le bon à rien qu’a pas toute sa tête
Et les enfants me moquent et me traitent...
Les enfants j’m’en FOUS ! D’ailleurs j’m’en fous d'tout,
Des jupes des majorettes et de c'qu’y a en dessous,
J’voudrais tous qu’ils crèvent avec leur fanfare,
Leurs vrais uniformes et leurs beaux militaires !
J’vais faire des fausses notesn saccager la Madelon
Pour que Nadège rate une fois son bâton
Leur gâcher la parade ! Leur casser les oreilles !
J'suis bon à rien la preuve
J'ramasse les feuilles mortes !
Benabar - Majorette
Oui, non, vraiment, depuis que je suis chez moi, faut vraiment que je trouve le temps de militer pour des journées de 36, voire 72 heures. Comment voulez vous que je case tout ce que j'ai envie de faire en 9 petites années ? Hein ? Choisir ? Ah non, c'est tout où rien. Ca a été rien pendant assez longtemps, maintenant je veux tout, sinon je retiens ma respiration et je tape des pieds.
Enfin bref, asi es ma vida loca.J'aime bien les tatouages. Enfin pas tous. Encore un domaine ou je suis très difficile a satisfaire, tiens...Les tatouages bateau (un coeur, un poignard, un serpent, un crâne ou le prénom de ta femme, y'a pas 36000 arrangements possibles...) me les gonflent assez. De même, le tatouage a outrance, comme les bras des quelques Hell's Angels qui sont pas encore morts, la colonne vertebrale en lambeaux à cause des vibrations de leur chopper Harley Davidcon (ah oui, parcequ'en motos aussi, je suis difficile. Les Harley me font chier, avec leur moteur tout à la fois poussif et faisant un bordel de tous les diables, même a l'arrêt.), c'est laid (par contre, un tatouage gigantesque, épousant les formes et les détours du corps, c'est souvent somptueux). De même, les tatouages pas assumés me font plus pitié qu'autre chose. C'est quoi un tatouage pas assumé ? C'est un tatouage qu'on planque. Qui est fait pour pouvoir dire "je suis tatoué" mais pas pour être vu. Genre les tatouages dans le cou, planqués sous des masses de cheveux. Ou sur les chevilles, planqués sous les chaussettes. Mais certains sont magnifiques, si la combinaison placement/image/couleurs est bonne. J'ai en particulier le souvenir d'un type, croisé dans le train allant a Limoux, qui avait sur l'avant bras un tatouage magnifique, le portrait d'une femme, un peu elfique, un peu fée, qui lui mangeait tout le bras...Splendide
Mais si le tatouage peut être beau "instantanément", c'est la peur de le voir vieillir qui m'a toujours retenu d'en faire un. Parceque les couleurs et les lignes, délavées et rendues floues au cours du temps, deviennent une autre marque du passage des ans, comme si les rides, la calvitie, les yeux qui meurent et le bide qui pendouille n'étaient pas assez. Parceque même en oubliant que le tatouage vieillit tout seul, la peau autour peut changer. Quoi de plus laid qu'un tatouage tout ridé, ou tout distendu par la nouvelle graisse ? C'est...non, pas laid, pathétique, voila. Maladif, décati. La pensée de voir mourir peu à peu quelque chose de beau me fait très peur.
Enfin bref, asi es ma vida loca.
Ca vous est déja arrivé de penser que les lieux qui pour vous sont communs ont peut être de la valeur pour d'autres, et vice versa ? C'est assez vertigineux comme idée...Regardez par la fenêtre. Regardez le banc public juste en bas de chez vous. Pour vous, à priori, il n'est strictement rien. C'est un banc parmi les 20 de la rue, les 200 ou 2000 de la ville. Juste un banc quoi. Sur lequel vous ne vous asseyez jamais, parceque les bancs publics comme chacun sait ne sont que des ports dans la lente transhumance des Vieux à travers la ville. Sur lequel vous relacez vos pompes. Sur lequel vous taggez parfois.
Mais peut être que pour quelqu'un, ce banc a une importance, une signification particulière. Cela peut aller du plus fort ("Et c'est sur ce banc public que s'échangèrent nos premiers baisers..." *air mélancolique*) au plus anecdotique ("j'ai dormi dessus, un soir d'été où j'étais rentré murgé, et où j'avais paumé mes clés"). Mais ce n'est déja plus juste "un banc". Ca devient "le banc".
Et maintenant, appliquez ce raisonnement a tous les bancs de la ville. A tous les lieux, a tous les endroits. Chaque porte cochère, chaque parc, chaque coin de rue, chaque quai de métro, chaque fenêtre, chaque cour intérieure...N'importe où. N'importe quel "un" peut se transformer en "le", il suffit de trois fois rien. De là a penser que dans une ville même aussi gigantesque que Paris il n'y ait pas d'endroit qui soit juste "un" pour absolument tout le monde...
Ca ferait un bon sujet de nouvelle pourtant. L'histoire d'un banc qui serait juste un banc. Ce serait vraiment exceptionnel, non ?
Enfin bref, asi es ma vida loca.EDIT : P'tain n'empêche, si un jour on m'avait dit que j'aurais ce genre de vertige en écoutant du Yves Duteil, poète a balledix s'il en est, je l'aurais vraiment pas cru. Et pourtant. Finalement, les explications de Gaiman sur d'où lui vient l'inspiration pour ses textes de Smoke and Mirrors sont tout de suite moins farfelues...
Le Grand Public est décidément une chose étrange. Il a une manière de penser qui me perturbe. Que je ne comprends pas, plutot. Je vous passe les "de toute façon, le Grand Public ne pense pas, le grand public c'est rien que des moutons", ca fatigue à force. Non, mais c'est cette façon de réfléchir sans réfléchir qui est déroutante. Démonstration.
Il y'a de ca quelques années, l'homosexualité était profondément débectante pour le Grand Public. Au choix, on leur crachait a la gueule avec dégout, ou on les humiliait, ou on se foutait de leur gueule pour les plus ouverts d'esprits. Ou alors on n'en parlait pas du tout. On n'y faisait pas allusion, ni mention. Pudeur. Et puis, les années 70 aidant, les pédales ont été peu à peu plus accepté(e)s. De nos jours, c'est même in. Enfin pas tous, faut dire ce qui est. Un pédé moderne, ca se doit d'être tout mignon tout rose et légèrement efféminé, mais pas trop, sinon ca fait folle. Et ceux qui cadrent pas dans ce moule, gare à eux. De même pour les lesbiennes d'ailleurs : c'est très à la mode d'être un peu gouinasse sur les bords, tant qu'on reste ultra-féminine et qu'on se tape quand même majoritairement des mecs. Les goudoues macho, carrure de camionneur et phallophobes, non, c'est pas cool ça.
Mais je me suis laissé emporter moi, à force de laisser filer le clavier sans laisse. C'est pas du tout de ça que je voulais parler. Non, ce que je voulais dire, c'est qu'avec l'avènement du Très Saint Politiquement Correct, ils sont devenus...une ethnie. C'est ca que je comprends pas bien. Ecoutez parler les gens autour de vous. Malgré la couche de vernis PC, il y'a toujours un peu (beaucoup parfois) de dégoût, souvent. Mais même chez les non-dégoutés, il s'est produit une étrange alchimie - les homos sont dorénavant considérés en bloc. Tout comme on dit "les Américains", on dit "les gays". D'ailleurs, cette néo-race supplante les autres. On dit d'un acteur "le célèbre acteur américain" s'il est hétéro, "le célèbre acteur gay" si il ne l'est pas. Néo-race, néo-blason, néo-prison. Un mec peut être prix Nobel, milliardaire, écrivain, philanthrope, altruiste, courageux, doué en tout, mélomane et musicien, socialiste, <insert quality here>, si il est gay, il est gay, c'est tout. "Prix Nobel gay" à la limite, mais tout juste.
Et cela va à l'encontre complètement de l'idée même du politiquement correct, quand on y pense. Le but du P.C. est de ménager les sensibilités des gens, d'être diplomate, de ne pas les blesser autant que faire se peu. Langue de bois hypocrite ? Evidemment. Mais pensez-y : à définir les gens avant tout par qui ils choisissent de piner, vous les blessez pas encore plus qu'en les traitant de pédales ? Bref, on en revient au post précédent : chaque lien logique du raisonnement a un sens, mais l'ensemble colle pas du tout.
(j'en sais quelque chose, j'ai eu une longue période pendant laquelle je me faisais passer pour une tarlouse pour draguer. Mais j'ai arrêté. Maintenant je me fais passer pour quelqu'un qui se fait passer pour une tarlouse, ca marche dix fois mieux. Bon d'un autre côté, ca marche bien que sur les nanas compliquées. Donc pas cheerleaders. Mais de toute façon, les cheerleaders m'ennuient. Et le premier qui dit que c'est parceque j'ai pas trouvé le moyen de me farcir des cheerleaders en étant laid et pauvre, je lui ris au nez : je suis même pas pauvre, je fête mon premier mois à solde positif. Cheers !)
Enfin bref, asi es ma vida loca.Lu dans "Johnny : Only You Can Save Mankind", enfin à peu près (parceque c'est une traduction approximative, et que j'ai pas le passage sous les yeux) : "chaque élément [du raisonnement sur la vie de Johnny] avait un sens, mais c'est l'ensemble qui ne collait pas". C'est une phrase tout con, toute simple, mais qui possède une profondeur hallucinante. Parcequ'elle peut s'appliquer à a peu près n'importe quoi qu'un humain a touché de près ou de loin.
Un peu comme les justifications des U.S.A. pour la guerre en Irak par exemple, qui sont toutes à la fois utilisables (et utilisées dans le passé) et sensées si tant est qu'elles soient vues de (très) près et pour peu qu'on soit un peu bas du front, et profondément ridicules quand on les regarde d'un point de vue plus éloigné, ou avec 3 neurones, au choix.
Ou comme mon PC, qui malgré qu'il soit un construct mathématico-physique des plus logiques et des plus aboutis, s'obstine a rebooter par surprise (mais assez aléatoirement pour qu'il ne soit pas permis d'en faire des statistiques utilisables) a tout bout de chant depuis quelques jours, quand moi ca m'arrange pas mais alors pas du tout. Je subodore d'ailleurs que les deux soient liées : il y'a de l'Axe du Mal derrière ces plantages, je suis sur que Dobeuliou serait d'accord avec moi. D'ailleurs je suis comme toi, W, je perds patience. Oui, je sais, la France sera bientot le Quatrième Cavalier de L'Axe du Mal, mais tout de même, comprends moi, c'est pénible, alors que pour une fois on bosse, de perdre une nuit complète de travail à cause de Oussama Ben Saddam, qui a surement commandité cet attentat contre mon alim. Oui, je sais, W, j'aurais du sauvegarder toutes les 10 minutes, mais toi t'aurais pas du être élu, ca nous fait 15 partout.
Enfin bref, si les inspecteurs n'ont pas trouvé d'armes de destruction massive en Irak, c'est que Saddam les cache. ( Je sais pas vous, moi celle la je la trouve infiniment plus drôle que tout rigoler.com)A quoi attribuez-vous le fait de remettre à plus tard ce que vous auriez déjà dû faire ?
Hmmm dépend du contexte. Soit par peur, soit par timidité, soit par flemme, soit parceque c'est tellement simple que ca prendra qu'une seconde de le faire, soit parceque tout connement je préfère faire autre chose.
Comment définiriez-vous l'humilité ?
Difficile question...Ne pas tirer un profit exagéré de ses capacités par rapport a d'autres qui n'ont pas les mêmes.
Il y a des moments où le temps paraît passer plus vite ou plus lentement. Chez vous, à quand remonte cette sensation ? Pouvez-vous trouver une explication ?
Cet après-midi. Je dormais à moitié, ou plutot j'étais réveillé à moitié, je rêvassais pendant ce qui m'a semblé être une éternité, et puis en fait ca n'avait duré qu'une demi-heure. Pour l'explication...La pensée va plus vite qu'on ne l'imagine ? Ou bien peut être est-ce une question de perception du temps...Ou bien peut être qu'il y'a dans mon appartement un genre de noeud d'espace temps qui compresse ou dilate le temps aléatoirement. C'est possible aussi.
Vous êtes publicitaire, votre agence est en contrat avec un collectif d'associations pour la citoyenneté et vous devez trouver un mot alternatif à "politique", moins connoté péjorativement. Quel est votre choix et comment le vendez-vous à votre client ?
Compromis Communautaires. Et je lui vends en passant sous le bureau, evidemment, parceque si je dois me baser sur ma tchatche on est pas rendus.
Quelles premières images votre esprit associe-t-il au mot "art" ? Qu'en déduisez-vous ?
Des images de peintures/sculptures classiques (genre le contenu du Louvre). J'en déduis que j'ai une vision vachement étriquée de l'art, somme toute. Pourtant je considère énormément de choses comme des arts en soi...
Pouvez-vous donner un exemple de ce qu'est avoir de la classe ?
Avoir de la classe c'est être chic dans sa manière de s'habiller. Rien de tel que de porter des sous pulls de chez Yohji Yamamoto.
Plus sérieusement...Ca dépend ce qu'on entend par classe. Y'a la "bonne" classe et la "mauvaise" classe. La mauvaise classe, c'est quelque chose qui est en soi relativement classe, mais qui est ridicule quand même. Style euh Top Gun par exemple. Bah voila : Tom Cruise dans Top Gun, il a la classe, mais il est profondément ridicule quand même. Et la bonne classe...Ce serait plus quelque chose du style cliché de film japonais, où le héros avance sur la route, seul et pas préparé, que des bandits lui sautent dessus par surprise et que lui les découpe sans hausser le moindre sourcil, sans changer de rythme de marche et en continuant a bouffer sa boulette de riz. Ca, c'est classe. C'est tres classe.
A quel moment avez-vous pris conscience que, quelle que soit la qualité des questions que l'on vous pose, ce sont vos réponses qui méritent de l'intérêt ?
Jamais, et toi ?
Juste pour faire chier DrTom, enfin pas que, mais tout de même, c'est la raison principale.
Day after day, love turns greyLike the skin of a dying man
Night after night, we pretend it's all right
But I have grown older and
You have grown colder and
Nothing is very much fun any more.
And I can feel one of my turns coming on.
I feel cold as razor blade
Tight as a tourniquet
Dry as a funeral drum,
Run to the bedroom, in the suitcase on the left
You'll find my favorite axe
Don't look so frightened
This is just a passing phase
One of my bad days
Would you like to watch T. V.?
Or get between the sheets?
Or contemplate the silent freeway?
Would you like something to eat?
Would you like to learn to fly?
Would you like to see me try?
Aah, no!
Would you like call the cops?
Do you think it's time I stopped?
Why are you running away?
Pink Floyd - One of my turns
1/ Quel produit de consommation courante, normalement réservé aux enfants, continuez-vous d’acheter ? (Menu Happy Meal, Mixa Bébé, albums des Pink Floyds…)
Arf, j'en connais un qui va gueuler :)...Bon voyons...J'imagine que les jeux vidéos, jeux de rôles et autres mangas, tu les classes pas dans la catégorie "trucs pour gamins" comme tous les gens sérieux autour de moi ? Bon alors...Non je vois pas, là tout de suite. Je dirais bien du shampoing, mais en fait je m'en cogne et je prends le premier qui me tombe sous la main, donc ca compte pas.
2/ Avez-vous déjà saoulé une assistance avec l’un de ces deux sujets : a) Les monolithes de 2001, L’odyssée de l’espace b) Bob dans Twin Peaks c) la différence entre art martial et sport de combat d) la nostalgie télé ?
Non, non, non, non. Enfin le 4 peut être, j'ai eu quelques rares périodes de "c'était mieux avant, tu sais, quand les X-Files étaient bien, ou avec Seinfeld et Dream On, ou quand les Robins étaient par sur Canal, ou quand y'avait Les Mondes Engloutis au Club Do"...Mais pas assez pour saouler je pense.
3/ Quel est le nom de médicament qui vous semble irradier le plus de puissance ? (Ex : « Fervex », rien que le nom me fait aller mieux)
les dragées Fucca. Je trouve le nom très graphique, si on a de l'imagination et qu'on pense aux bruitages.
4/ Pendant une nuit fiévreuse, vous vous retrouvez face à une étrange assemblée. A votre droite, le club des 5. A votre gauche, le clan des 7. Face à vous, les 6 compagnons. Un peu en retrait, vous reconnaissez la silhouette fuselée de Fantomette. Visiblement, ces gens cherchent à recruter. Qui allez-vous rejoindre ?
Je connais que les premiers et la derniere, alors ca aide pas...Bon, le club des 5 c'est out direct, faut pas déconner. Et Fantomette encore moins. Donc, j'imagine qu'a ma bonne habitude j'enverrai tout ce joli monde se faire foutre et que je mettrais ma fievre a profit pour délirer sur des trucs plus interessants.
5/ Le tribunal du Narcissisme vous a reconnu coupable d’au moins trois chefs d’accusation. Votre sentence : passer une journée, au choix, dans un décor d’Escher devenu réel, ou dans un tableau de Bacon. Quel sera votre supplice ?
Ah, sans hésitation, les décors d'Escher.
6/ Est-ce que l’un/e de vos ex représente aujourd’hui sinon un idéal, du moins, une espèce de figure irréelle, asse proche d’un personnage de fiction ?
ha. ha. ha. Oui et non. Ca a été vrai longtemps, maintenant j'en sais rien.
7/ Au fond, même si l’approvisonnement vous gâche la vie… N’êtes-vous pas un peu fier quand l’un de vos groupes fétiches est spécialement difficile à trouver dans le circuit Fnac / Virgin habituel ?
Non, pas particulièrement...
8/ Quel est le griffonnage que vous exécutez le plus fréquemment (au téléphone, sur une table, etc) ? (On m’apprend qu’une question assez proche aurait été posée aux 7 instants. So what ? You wanna sue me ?)
Tsss, Doc, on dit pas "You wanna sue me ?" mais juste "Sue me." T'as vraiment pas une once de classe. Bref, vous voyez le petit griffonage a droite ? L'espece d'étoile étrange ? Bah voila, le voila mon griffonage fétiche. Pas l'étoile en elle même, mais la maniere dont elle est concue : je commence par une forme simple (carré, triangle...) et ensuite, des bords de cette forme de base sont créés d'autres formes de bases, avec au maximum 2 traits non existants précédemment pour refermer la forme (c'est pas clair ? Tant pis). Celui ci est plein d'arrêtes vives, mais ca dépend des moments, parfois c'est plus régulier, ou plus liquide...En fait c'est même mon test de mood : selon la forme qu'il prend, j'en déduis mon état d'esprit.
9/ Les vampires ne sont plus ce qu’ils étaient, dans les supports populaires. Les princes du mal sont devenus des minets victimisés. Vous pensez quoi de cette dérive ?Tiens, ca me rappelle une partie de JdR Conceptuel ça...Je m'en contrefous sinon. J'ai jamais vraiment été un suppot vampirique...D'un autre coté, tu remarqueras que c'est vrai pour absolument tous les "princes du mal" d'antan. La faute a la psychanalyse, surement. Comme dirait un T-Shirt de Jaded : "Therapy has taught me nothing's my fault".
10/ Graphiquement parlant, et toute croyance mise à part, quel est le symbole religieux monothéiste (croix, croissant, étoile...) que vous préférez ?
J'avoue que je trouve l'étoile de David assez jolie. La Main de Fatima et la Huguenote aussi.
With a little help from my friend from the baker shop
Ah, c'est cool, son entretien s'est bien passé alors.
(Ante scriptum : je suis murgé a la bière et je reviens de chez JP où on a maté Six Strings Samurai, un film hautement culturel s'il en est, donc m'en voulez pas si ce post est tounul.). Je sais pas si c'est le gros tas d'images qui m'est revenu d'un coup, si c'est la bière, si c'est...Je sais pas d'où ca vient. Mais j'ai envie de me voir dormir. Après tout c'est vrai, c'est un peu injuste : avoir passé tant de temps à regarder les autres dormir, entendre les petits bruits qu'ils/elles font, regarder leur visage sans masque, regardez leur psyché et leur inconscient sans barrière, mais ne jamais l'avoir fait pour soi...
Je me sens exclus de moi même. Faudrait que je fasse comme Warhol, et que je me filme en train de pioncer...Mouais, bref, sommeil, dodo.
Enfin bref, asi es ma vida loca.(Merci à celui qui a commenté le dernier post, qui m'a rappelé la chose). On dirait que les gens des blogdor veulent sincèrement m'énerver. Déja ils me mettent dans les blogs intimes, alors que Noir/Blanc est définitivement humoristique. Ensuite, observons de plus près la liste des blogs "journaux intimes". On note déja que juste après moi, vient guenille. Ca se passe de commentaires : JE VEUX PAS QU'ON ME RAPPROCHE DE GUENILLE, C'EST CLAIR ?. La y'a même pas un demi-intelrligne entre nous, et cette promiscuité m'enrage. En plus je suis sur que Xas va se fendre d'un commentaire du style "ah bah voila, les tourtereaux sont réunis, et Kobal aime être dessus.". Si tu fais ça, Xas, n'oublie pas que pour l'instant je n'ai tapé que dans les nouilles (non, c'est pas une faute de frappe, bande de pervers).
Et ca continue : Mandarine aussi est dans la liste. Du coup, forcément, vais être obligé de voter pour elle. Non vraiment, z'êtes vexants. Je demande a etre passé dans les blogs suisses, si c'est comme ça.
Enfin bref, asi es ma vida loca.EDIT : Et en plus Blogarythme n'est même pas listé, nulle part. DrTom non plus. Ah, si j'avais été dans le jury, ca se serait pas passé comme ça, c'est moi qui vous le dis...
J'aime pas les blogs sans commentaires. Rectification : j'aime pas les blogs qui *avaient* des commentaires et qui n'en ont plus. C'est infiniment frustrant. Donc, parcequ'on ne bayonne pas la voix du peuple, même avec du jambon (oui, je sais, celle la je l'ai déja faite dans un vieux post, et elle était déja nulle à l'époque), je commente quand même, à distance.
Bah non, l'Empereur il avait un cerveau, lui. Voila. Il ne sera pas dit que je serai resté muet sur un sujet aussi sensible.
Enfin bref, asi es ma vida loca.J'ai toujours voulu avoir un grand-père comme dans les films ou les histoires pour gamins, un grand père qui aurait vécu, bien vécu, trop vécu, qui ne serait pas resté fonctionnaire toute sa vie, mais qui aurait fait la guerre, et puis été partout, et puis vu des milliers de choses, d'endroits et de gens, et qui aurait assez d'histoires dans sa tête pour me tenir éveillé des nuits entières.
Manque de pot, l'un a claqué j'étais tout môme, et le deuxième ne m'aimait vraiment pas...Alors j'avais un peu perdu espoir de trouver ça dans ma famille, mais peut être que ceux d'amis iraient, ou peut être que dans un bar...J'en ai trouvé un dimanche. Une cloche du métro, qui m'a taxé quelques ronds (pas grand chose, j'avais plus une thune sur moi, mais je lui aurais bien laché plus...) et puis qui m'a trouvé sympa, et puis qui a fait le trajet jusqu'a Opéra avec moi...A moitié murgé et puant la vinasse, biensur, mais ca aurait pas été pareil si ca avait pas été le cas. Je crois que j'aurais été un peu déçu. Capitaine (j'ai décidé de l'appeler Capitaine, allez savoir pourquoi. Je le reverrai jamais et j'ai oublié de lui demander son nom, alors...) a pas fait la guerre, mais il a fait mai 68, ce qui est infiniment mieux. Capitaine était marin, a voyagé un peu partout ("une femme dans chaque port et un porc dans chaque femme") et puis il s'est fait virer de son bateau, et puis il s'est marrié, a eu des gosses et des petits-gosses, a fait des petits enfants, a fait des petits boulots un peu partout...Capitaine a les yeux d'un marin, tout plissés à force d'avoir le soleil dans la gueule, il a les yeux un peu loin, souvent, mais quand ils sont là ils sont pas tristes, pas amers, pas vieux. Rieurs. Amusées. Capitaine prend la vie comme elle vient, il est à la rue mais il se plaint pas, il a pas mal vécu mais il en est pas fier ou honteux. Il est à la rue mais il trouve que la vie est belle quand même. Et puis j'ai quitté Capitaine, après lui avoir serré la pogne. "Bon courage pour la suite !" qu'il me dit. J'aime bien ce mec. Si je le recroise, un jour, je lui payerai un godet, y'a pas photo.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Je m'étais d'abord dit que c'était sans espoir, inutile et même sans interêt. Et puis, parceque j'ai retrouvé un reflexe oublié, je m'étais mis à en douter. A remettre en question, pour de vrai. Et puis j'ai lu des vieilles choses d'elle. Et puis j'ai vu d'autres choses, des choses que je n'aurais pas pensé trouver, et qui corroboraient ladite remise en question.
Alors j'ai essayé de les voir aussi en vrai, j'ai essayé de les faire m'apparaitre, et ca n'a pas marché. Alors, pour l'instant, je me sens forcé de revenir à ma première idée...Mais j'aimerais bien qu'elle me prouve le contraire, quand même, et je pense sincèrement qu'elle le pourrait...
Enfin bref, asi es ma vida loca.Toujours ce texte de Gaiman qui me remue les boyaux de la tête. Il est doué l'asticot...
Je me demande à quel moment, et pourquoi, Lucifer a été...hmm...diabolisé, justement. A quel moment il est devenu cette image de Prince du Mal, destructeur, père des cruautés, des injustices et ainsi de suite, je vais pas vous présenter le Diable, vous le connaissez tous. Et ceux qui jouent a D&D l'ont sans doute déja tué a la Vorpale +5.
Mais c'est tellement totalement opposé à la vision biblique du personnage...Enfin ceci dit je n'en sais rien, c'est justement ce dont il faut que je m'assure, compulsivement. C'est vrai que comme sources théologiques, Gaiman et In Nomine Satanis/Magna Veritas c'est pas très canonique. Mais il me semble pourtant que ces sources sont fidèles, au moins sur les points basiques. Si je me souviens bien, Lucifer, préféré parmi les Anges, s'est révolté contre son Créateur, non pas pour prendre sa place ou par mégalomanie ou pour détruire le monde, mais par compassion pour l'homme, parcequ'il jugeait Dieu injuste. Forcément, cela le rend sympathique : c'est le rebelle humaniste, jeté hors du Paradis par la répression divine. Che Guevara qui êtes aux cieux quoi. Et, toujours si mes souvenirs sont exacts, c'est son orgueil qui est jugé par Dieu, le fait d'avoir cru mieux penser que Dieu lui même.
C'est la faille entre les deux personnifications du mythe qui me chifonne : d'un côté le preneur de Bastille raté, de l'autre Landru...Y'a un gouffre quand même non ?
Faut que je mette la main sur une bible.Enfin bref, asi es ma vida loca.J'ai toujours eu beaucoup d'admiration et d'envie pour les gens qui savent dessiner. Qui savent bien, vraiment bien dessiner. Qui savent non seulement reproduire les images de la réalité, a coups de crayons, avec toute leur complexité, toute leur subtilité, tous ses jeux, mais surtout ceux qui arrivent à créer sur le papier. A donner une forme tangible à leur imagination, une forme graphique.
Envie, jalousie même. Parceque moi je ne sais pas. Je sais écrire, un peu, et mal. Mais c'est comme si on s'était planté en me créant. Ce ne sont la plupart du temps pas des textes que j'ai dans la tête...
Cette nuit, j'ai été frustré une fois de plus. Une phrase de Neil Gaiman, dans une des ses nouvelles de Smoke and Mirrors m'a frappé l'imaginaire : "and I wondered wether love and death went hand in hand.". Certes, l'association amour/mort n'est vraiment pas neuve, mais je ne sais pas, peut être était-ce le texte autour de cette phrase, qui m'avait emmené un peu plus loin que d'habitude, peut être est-ce le manque de sommeil, peut être est-ce la façon un peu rêveuse, un peu diaphane, un peu éthérée qu'on parfois les écrits de Gaiman, toujours est-il qu'en lisant cette phrase, une image est née dans ma tête.
Une esquisse au crayon, a la fois précise et un peu "griffonée"...J'en voyais chaque ligne, chaque trait. L'image représentait un baiser entre la Mort et l'Amour, représentés respectivement par une squelette dans une robe noire, et une femme nue (EDIT : a bien y repenser, la Mort n'a qu'un capuchon noir, et quand à la femme, si elle doit être nue, et l'est sans doute, aucun moyen de le savoir : l'image ne représentait que les bustes, ou plutot les têtes et les cous). Un baiser à la fois inquiétant, macabre, et très tendre, non pas un baiser fougueux, mais léger, lent...Je ne saurais mieux vous la décrire. Je n'y arrive pas. Mais elle était si belle...Et j'enrage, et je souffre de ne pas pouvoir la faire exister, cette image...
Alors j'écris ceci, pour que peut être elle reste gravée quelque part dans mon esprit. Pour pouvoir l'admirer encore, plus tard. Ou pour quand je saurai dessiner, puisqu'il parait que cela n'a rien d'un don.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Totalement ailleurs (pendant ce temps, à Caracas), au cas où (c'est possible non ?) des militaires, soldats, matelots, aviateurs, enfin bref, si a peine a peine un membre de la Force de Frappe Française Qu'Elle Est Belle Et Son Armée Aussi lisait ces lignes, je l'enjoins cordialement, au cas où il viendrait à notre cher et aimé escroc de...je veux dire président de la République l'idée saugrenue mais néanmoins probable de les envoyer massacrer de l'irakien ou, pourquoi pas de l'américain (on sait jamais hein, il pourrait s'énerver, à force de les voir cracher sur le calendos made in Normandie dans tous les canards locaux), je l'enjoins cordialement donc, à se remémorer ce passage trop souvent oublié de la vieille Internationale, et à le répandre autour de lui, si possible :
Les rois nous saoulaient de fumées,Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l'air et rompons les rangs !
S'ils s'obstinent ces cannibales
A faire de nous des héros,
Ils sauront que nos balles
Sont pour nos propres généraux.
D'avance merci.
Enfin bref, c'est la luuuuutteuuuuh finaaaaaleuuuuh.
EDIT : et puis tiens, tant qu'on est dans la politique...
A bien y repenser, lucidement, pourquoi mais pourquoi s'être cassé le cul à ce point ? Bon, admettons, les sentiments rendent aveugle, mais quand même, y'avait un putain de braille là !...Mais je sais pas, j'ai vraiment un problème avec le "elle se casse". C'est même limite marrant, je peux passer un temps fou à m'ennuyer profondément et me demander à longueur de temps "mais bordel qu'est-ce que je fous là ?", suffit qu'elle fasse mine de déguerpir pour que je me mette en quatre pour qu'elle le fasse pas. Ca doit se psychanalyser j'imagine. Peur de l'abandon, un truc du style. Ou dépendance affective, comme disait la maman d'Eve (anecdote amusante d'ailleurs : cette femme a parlé un petit quart d'heure avec moi, en attendant sa fille. Je l'avais jamais vue, elle avait jamais entendu parler de moi. Dans la bagnole, en ramenant sa fille, elle lui a dit ça, justement, "lui, c'est un dépendant affectif terrible, y'a qu'a voir son langage corporel". Ca m'a toujours un peu perturbé, cette histoire.).
Enfin bref, après un petit instant de borderline, tendance "je me noie dans un verre d'eau (vide)", je reviens à mes sens. Ne pas se laisser abattre. Ne pas abandonner pour si peu, si peu...Si tellement peu. Ne pas être déçu de la race humaine pour un seul de ses représentants. Après tout, je connais des représentants au dessus de la moyenne (de *ma* moyenne, qui est un peu biaisée, je l'avoue. Disons que je note un peu comme votre prof de maths, oui oui celle la, celle que vous pouviez pas sacquer, qui donnait jamais plus de 5, avec qui se choper un 9,5/20 c'était Carnaval, la vieille peau de vache. Et en plus elle puait de la gueule. Sûrement une mal baisée si vous voulez mon avis.). Le tout, c'est de continuer à en trouver. Et donc, de continuer à en chercher. Ca me rappelle que j'ai des mails en retard moi...
Enfin bref, asi es ma vida loca.Je m'échine a espérer des trucs sans les attendre, et c'est des trucs que je pensais acquis qui se cassent la gueule. Et deux pour le prix d'un, pour le coup. Peut être que je devrais vraiment arrêter de croire que ce qui me semble évident l'est pas forcément pour les autres. Peut être que je devrais vraiment tourner pessimiste. Peut être que je devrais vraiment cesser de demander autant aux autres que je me demande à moi.
Ou alors changer de gens...
Enfin bref, asi es ma vida loca.Bon ben voila, premier post écrit de chez moi (enfin quand ce gnmgngmgn de modem USB aura fini de me faire freezer ma machine toutes les 20 minutes...). Ca fait encore un peu "a l'hotel". Enfin a l'hotel en construction. Mais j'ai confiance, d'ici quelques jours j'aurai assez bordélisé l'endroit pour m'y sentir comme un cochon dans sa crasse.
Le seul truc chiant, c'est ce nouveau modem ADSL donc, et l'interface a la mords-moi-le-gland oh-oui-plus-fort qui va avec. Impossible de l'iconifier, et elle affiche en permanence la durée de la connection. Ca me stresse. J'ai l'impression d'être sur le téléphone de quelqu'un d'autre, vous savez, quand vous appelez depuis chez un pote sur ces téléphones qui affichent le chronométrage de la communication ? Et que vous avez l'impression en permanence d'avoir ledit quelqu'un derrière vos épaules, à taper du pied a chaque seconde qui passe...Bah voila, moi ca me fait cet effet d'avoir le minutage de ma com. Et que ca soit du gratuit et illimité n'y change rien.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Bon, ben voila, dans 2 minutes je vais commencer le démontage de mon tas de ferraille, en vue du transport, et donc du déménagement pour de bon puisque je suis ma machine, et non l'inverse. Oh, faudra encore faire 400 voyages et demi pour transporter chaque petit truc que j'ai du oublier, les papiers, les CDs, les bouquins qui trainaient et qui ont échappé aux premieres fournées de cartons...Mais l'un dans l'autre voila, ca y'est, je déménage.
J'ai un peu peur, je suis monstrueusement excité, énervé, c'est le Grand Bond en Avant version 2.0 (oui, il parait que le premier c'était Mao...PLAGIAIRE MAO !)...Voila. J'ai atteint le point à partir duquel ma vision de l'avenir est totalement obscure. Opaque. Je ne peux plus rien prévoir à partir de ce moment. Du coup je ne sais plus vis a vis de quoi réagir. Du coup, je suis forcé d'*agir*. De plus être passif...Est-ce que je vais être à la hauteur de mes espérances ?Time will tell, j'imagine, mais pour une fois, ce n'est pas un bitter farewell, n'en déplaise à Tarja.Enfin bref, asi es ma vida loca.Oui, je sais, je poste pas, vous en faites pas, c'est normal, il m'arrive rien puisque je partage mon temps entre tuer des gens à Splinter Cell, me ballader au soleil parceque je sais pas si vous avez vu mais y'a un soleil de folie en ce moment sur Paris, et noircir un quintal de papier que j'en aurai jamais fini et que jamais personne lira tout ça c'est pas possible.
Et donc, pour citer Droopy : you know what ? I'm happy.Enfin bref, asi es ma vida loca.EDIT : oh et à part ça, Bishop il critique, il se moque, il rit méchant, n'empêche qu'il fait du Noir/Blanc quand même. Péteux de plagiaire va ! :)
1/ Etes-vous parfois troublé en réalisant que le véritable nom de certaines entités (objets, lieux), bien que simple, n’est pas celui que vous lui donnez habituellement ? Exemples : sur les règlements du métro, il est bien précisé que le véhicule qui transporte les voyageurs est un train, et non, justement, un métro. Les McDonald’s sont des restaurants, et le mot hamburger ne désigne en fait que le plus simple de leur sandwiches, et non toute la gamme.
Hmmmm...Non. Non, vraiment pas. Mais elle me fait peur ta question.
2/ Quel est votre revêtement au sol (urbain) préféré ?
Les pavés parisiens. Oui, voila, ceux qui ont tellement impressioné crayon, ceux là.
3/ Qu’est-ce qui, chez vous, est en double épaisseur ? (vous pouvez comprendre cette question comme cela vous arrange).
Je refuse de répondre à une question aussi outrageusement pleine de double-sens.
4/ Avez-vous déjà, pour votre plus grande honte, employé de travers une insulte, ou en avez-vous écorché une ? Moi, par exemple, j’ai longtemps dit « va te faire reculer » parce que je ne connaissais pas le mot-clé (et de fait, j’étais bien en peine d’obtempérer).
<honte> J'ai passé tout un été à traiter ma soeur de "buine", quand j'étais petit.</honte>
5/ Quelle boisson vous refusez-vous à consommer dans un gobelet en plastique ? Trouvez-vous que, de manière générale, un gobelet en plastique influence réellement le goût ?
Ah oui, clairement. Enfin c'est pas tant une question de gout, mais c'est pas agréable les gobelets plastiques. Alors boire de la bière dedans pendant les concerts, j'aime vraiment moyen.
6/ Quel serait votre nom de super-héros ?
Useless Man biensur !
7/ Vous rappelez-vous clairement le jour, ou la période, pour faire plus facile, où vous avez arrêté de vous amuser avec des jouets ? Quel a été le premier substitut ? Hep, les geeks qui continuent d’acheter des figurines de Spawn… ne faites pas semblant de ne pas comprendre la question en répondant « j’ai jamais arrêté » ;-)
Hmmm ca dépend si on compte les figurines Games Workshop-like comme "jouets". Si oui, j'ai pas arrêté, j'ai même une pelletée de Fiannas de Confrontation à peindre d'ici cet été dernier délai. Sinon je sais pas, ca devait être des playmobils, avant d'entrer au collège je dirais (mais j'ai vachement peu de grumeaux de mon enfance dans la soupe de ma mémoire)
8/ De toutes les activités semblables à l’éclatement de plastiques de protection à bulles, au démembrement de trombones, etc… Quelle est votre préférée ?
Ca fait longtemps que j'ai plus fait tiens...Mais le rongeage de gobelet en plastique justement.
9/ Avez-vous un souvenir particulier (mélange de nostalgie, d’horreur, que sais-je) de votre ancienne MJC ?
MJC ? Jamais foutu les pieds dans ce genre de chose. Ca se mange ?
10/ A l’époque des cassettes audio (pas totalement révolue, il paraît), repériez-vous une cassette particulière parce que vous aviez soigneusement marqué le nom de l’artiste dessus, ou parce que vous aviez presque autant de modèles (marque, durée, etc) que d’enregistrements ? (Ex : « Ah, l’album des Pink Floyd ? C’est la BASF verte. Non, pas celle-là, la soixante minutes »)
Plutot la deuxieme solution, parceque je réenregistrais tellement souvent par-dessus...D'ailleurs c'est pareil avec les cassettes vidéos. Il est commun pour une mouche volant dans ma salle de bain-médiathèque de m'entendre marmonner "bon alors, les Tontons Flingueurs, je l'avais enregistré par dessus...hmmm...Tonnerre de Feu je crois. OK, donc c'est sur la cassette marquée Le Taxi Mauve. Bingo !"
Faut que t'arrêtes de me linker, ça me fait peur...Si tu voyais la tronche de ma courbe de visiteurs, on dirait un portrait mathématique de Rocco Siffredi à cause de toi. Et moi ca me fait peur, tous ces gens qui viennent voir...
Tu peux me promettre de pas faire ça trop souvent ? Je me sens tout nu tout d'un coup...
Enfin bref, asi es ma vida loca.Peut être que comme moi vous vous demandiez pourquoi sur le dernier camshot de Fla elle a un sparadrap et un gros bleu sur l'oeil. Comme je pense à vous un peu, mais surtout à moi, j'ai voulu en avoir le coeur net.
Alors je peux vous rassurer : non, elle s'est pas mangé une grosse mandale dans sa gueule, c'est juste qu'elle a paumé la boule au bout de son piercing et un jeu d'ombre.
Mais vous savez ce que c'est, perdre une boule c'est très vite un drame...
Enfin bref, asi es ma vida loca.Puisque j'ai rien à vous mettre sous la dent (enfin si, mais je veux pas), je vous livre les deux dernières perles de la campagne de Warhammer dans laquelle je suis. Les deux sont du MJ, evidemment (quand on est joueur, on se fout de la gueule du MJ, et vice versa. Et la c'est moi qui suis joueur, pour une fois).
- Bon bah tu perds aux cartes, mais pas de beaucoup, genre t'as un full aux 10 par les valets, et lui un full aux reines par les dames.
Mister MJ fait un plan sur le tableau. Vite fait. Tout pourri, on comprend rien.
- Mais il est super moche ton plan, on voit rien là !
- C'est normal, c'est la nuit, vous voyez rien de toute façon.
Pour citer mes propres mots d'il y'a 2 ans :
JE SUIS VIVANT, BORDEL !
Enfin bref, asi es ma vida loca.C'est d'espérer, mais sans attendre. Pas du tout évident à conceptualiser, encore moins à réaliser. Mais tant que ça tient, c'est d'un bien, vous imaginez même pas. De toute manière, ca ne peut pas être pire qu'avant. Puisqu'avant ca n'était rien.
Enfin bref, asi es ma vida loca.1) Comment pourriez-vous réagir si on vous apportait la preuve que, sur un point précis, vous vous comportez en violation d'un principe que vous ne cessez de clamer ?
Arf, question on ne peut plus appropriée. En faisant un swing a 180° peut être.
2) Quelle idée vous faites-vous du travail d'un syndicaliste ?
Selon les endroits/personnes, sucer le patron et enculer les syndiqués, ou bien être contre les patrons en toute circonstance.
3) Trouvez-vous nécessaire d'écouter l'antithèse d'un argument qui emporte immédiatement votre adhésion
Yeps. J'aime bien le doute, il est père de sagesse.
4) Quel le plus cruel sentiment que puisse éprouver un parent vis-à-vis de son enfant ?
L'indifférence murée ?
5) Quel est le moyen d'expression le plus adapté à l'expression d'un sentiment de rage ?
Excellente question aussi ça...Au choix, les poings serrés a s'en faire saigner les paumes, les dents serrés a s'en déloger les plombages, la baffe dans la gueule, le hurlement primaire, le long monologue haineux...Tant de moyens, tous aussi useless
6) Comment définiriez-vous "la société" ?
L'Enfer, c'est les autres.
7) Relisez-vous les anciens posts que vous avez rédigé ?
Ca dépend, la plupart du temps non, et puis quelque fois je me refais l'intégrale d'une période, par nostalgie/mélancolie/pour comparer avec maintenant.
Enfin bref, asi es ma vida vida vida vida vida vida vida loca.Virage a 180° sur le layout, comme dans la tête quoi. En espérant que ça dure.
Enfin bref, I FEEL GOOD (tananinaninanin)Ca faisait un bail que j'avais plus écouté de Miossec...Trop outrageusement dépressif, trop de peine dans ses mots, j'avais pas besoin de ça en plus du reste. Et puis ça me ressemble trop, dans les moments que j'aime pas. Mais comme maintenant...Enfin bref, j'en réécoute. Plein. Et je vous en fais profiter, y'a pas d'raison.
S'il fallait te raconter ma vie
On resterait là toute la nuit
Car pour quelques sourires alors
J'en ai connu des temps morts
Et malgré tout l'amour que tu me donnes
Tu n'en feras jamais assez
Car c'est l'alcool lui qui me donne
Les plus beaux rêves que je fais
Et dans ces moments là
La fille à qui je pense
La fille à qui je pense
Est plus belle que toi !
Je sais bien, je sais bien qu'autour de moi on dit
Que de jour en jour je me détruis
Car sans l'amour qu'elle m'avait donné
Ca ne sert à rien d'exister
Chaque fois que ton coeur lui me pardonne
Mes amis viennent me consoler
Car c'est l'alcool lui qui me donne
Les plus beaux rêves que je fais
Et dans ces moments là
La fille à qui je pense
La fille à qui je pense
Est plus belle que toi...
Miossec - La Fille à qui je pense
Enfin bref, asi es ma vida loca.
Elle me dit qu'elle a été trop bonne d'attendre,
Qu'elle aurait pu avoir des amants à la pelle,
Mais qu'au lieu de ça elle n'a fait que de se méprendre
Jusqu'à ne plus se retrouver telle quelle,
M'avait connu mais ça remontait aux calendes
Et que depuis elle en avait soupé du fiel,
Que les bons moments que l'on aurait pu prendre
On les a vu passer depuis longtemps dans le ciel,
Elle me dit que si ma tête essayait un jour de comprendre
Ce qui peut bien se passer en elle,
Elle gonflerait sûrement jusqu'à se fendre
Car je ne suis pas des plus spirituels
Et que mes amis sont bons à aller se faire pendre,
Qu'on est tous bons qu'à foutre le bordel
Et qu'à mon âge je devrais quand même apprendre
Que je n'ai pas grand chose pour moi et rien pour elle...
Elle trouve ça drôle alors elle rit
Je ris aussi mais moi c'est les nerfs...
Elle me dit que je ne suis pas fait pour surprendre,
Qu'on voit de loin toutes mes ficelles,
Et quand j'essaye parfois d'être tendre,
Elle voit le briquet mais pas l'étincelle;
Elle me dit que quand elle pense elle se demande
Comment elle n'a pas coulé avant une bielle,
Dire qu'à une époque elle me pensait capable de lui apprendre
Des trucs comme qu'est-ce qui se passe au ciel...
Elle trouve ça drôle alors elle rit
Je ris aussi mais moi c'est les nerfs...
Miossec - A Table
"Je m'en vais. Je t'aime, tu es un mec/une fille formidable, c'est pas toi c'est moi, on reste amis ?". Cette phrase, tout le monde l'a entendue au moins une fois. Cette phrase, tout le monde la hait. Pourtant tout le monde - presque tout le monde la sort un jour ou l'autre. Ironique non ? Ce n'est pas seulement le mensonge outrageux qu'elle est en soi qui débecte. C'est peut être aussi et surtout le côté profondément dégueulasse de la volonté qu'il y'a derrière. "Je viens de te ruiner, mais tu veux bien oublier ça et me procurer un peu plus de bonheur ** battement de cil ** ? Je suis sympa, je te laisse des miettes !".
Le pire, c'est que quand on est vraiment amoureux, à cette question on répond oui...Parceque l'idée de faire mal ou de retirer du bonheur à quelqu'un qu'on aime *exactement* (merci toi) est étrangère à l'amoureux. Parcequ'on est dépendant de sa présence, aussi. Quand on est pas amoureux, généralement, c'est plutot baffe_dans_ta_gueule et ciao. Parceque l'altruisme, le vrai, celui qui coûte et qui fait mal, celui qui veut qu'on oublie sa douleur pour le bien des autres, n'existe pas. Parceque mieux vaut souffrir pas trop dans son coin que beaucoup face à face.
On m'a souvent expliqué que "mais si, elle tient encore à toi énormément", après. J'ai jamais réussi à le concevoir. A le croire. Peut être parceque je suis binaire, là aussi - quand je tiens à quelqu'un, je m'y accroche. Que l'on puisse ressentir une chose et en faire une autre, je conceptualise pas. Ressentir une chose et en dire une autre, ça oui. C'est facile. Mais le faire...Cela ne rend t'il pas le sentiment faux ? Ou vain ? Parcequ'au final, les mots, les sentiments, n'ont jamais eu la moindre importance sans les actes qui vont avec. Et les actes découlent naturellement des sentiments, non ? C'est ce que vous appelez des "preuves d'amour" (trouvez le synonyme que vous voulez et qui vous convient le plus) et que moi je trouve naturel.
Sans ces "preuves" (qui n'en sont que si elles sont spontanées, forcément, calcul et sentiments sont toujours antithétiques), les sentiments n'existent pas. Et les mots sont pleins de vide.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Ca m'étonne de jamais avoir rencontré, où que ça soit, des mecs partageant mes psychoses, mes névroses, la façon dont je peux ressentir les choses, mes valeurs, mes idéaux et principes etc... Je connais des filles comme ça. Quelques unes. Ou presque comme ça en tout cas. Mais pas de mec. Ca me perturbe.
J'aimerais bien trouver un mec comme ça, pour qu'on soit les meilleurs amis du monde. Et pour pouvoir le décevoir en le trahissant.Enfin bref, asi es ma vida loca.Je sais plus quoi faire de plus. J'ai dit merde à tout le monde...Presque tout le monde. En tout cas à eux deux, ça c'est sûr. Je les vois plus. Je leur parle plus. Je pense plus à eux, jamais, à part quand je traine sur leurs blogs qui ont du mal quitter ma barre de raccourcis. Je suis devenu on ne peut plus lucide sur eux. Je sais que je n'ai pas ou plus besoin d'eux, plus envie d'eux non plus.
Pourtant la haine est remontée, la rancoeur et la jalousie aussi, sur quelques mots ici, sur un seul là...Si je hais, c'est que ca fait mal. Si ca fait mal, c'est que j'aime encore...Mais quoi ? Et que faire ?...
Enfin bref, asi es ma vida loca.
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