J'vais t'dire on est des loups
On est faits pour vivre en bandes
Mais surtout pas en couples,
Ou alors pas longtemps,
Nous autres ca fait un bail
Qu'on a largué nos p'tites,
Toi t'es toujours en rade
Avec la tienne et tu flippes,
Eh Manu vivre libre,
C'est souvent vivre seul
Ca fait p'têt mal au bide,
Mais c'est bon pour la gueule...
Quel con ce Renaud des fois...Enfin bon, Elle est plus amoureuse, Manu, faut qu'tu t'arraches...
PS : Le titre est évidemment à prendre avec tout le second degré en stock, mais vous l'aurez compris tous seuls...
Testalakon
hug from behind - you like to feel what the other person is feeling and see things how they see them. you tend to be serious and emotional. Ici.
Alors alors, c'était comment ? C'était magique, voila comment c'était. C'était un peu triste et un peu joyeux, un peu doux, un peu tiède, un peu tendre, mais tellement fort...Alors y'a pas eu Hexagone mais y'a eu Dès que le vent soufflera, y'a pas eu P'tit voleur mais y'a eu La ballade nord irlandaise, y'a pas eu C'est quand qu'on va où ? mais y'a eu Marchand d'cailloux, y'a pas eu Socialiste mais y'a eu Germaine, y'a pas eu Il pleut mais y'a eu Manu, y'a pas eu Société tu m'auras pas mais y'a eu Déserteur, y'a eu It is not because you are et Baltique et même une chanson d'Axelle Red, mais y'a eu Si t'es mon pote, Miss Maggie et 500 connards pour compenser, y'a pas eu Chanson pour Pierrot mais y'a eu En cloque, y'a pas eu P'tite conne mais y'a eu Pochtron...Et puis surtout y'a eu Renaud...
Laissez moi un peu vous esspliquer qui c'est Renaud, pour tous les petits jeunes qui connaissent pas, ou tous les vieux qui connaissent mais pas bien, ou qui connaissent mais qu'aiment pas (les CONS !)...Vous expliquer qui c'est Renaud pour tous les mecs et toutes les gonzesses qui comme moi ont grandi avec ses chansons plein la tronche ou son sourire de voleur et ses jambes arquées sur leurs murs...
Renaud, c'est tous les mecs bien de la vie qu'on a, en même temps, non, tour à tour. C'était notre papa quand il chantait Mistral Gagnant ou Morgane de toi, c'était notre meilleur pote qui venait nous consoler de la vie qu'est toute moche toute triste mais surtout toute seule quand il nous lancinait Manu ou Me jette pas, c'était notre camarade qui nous foutait un coup de pied au cul quand il nous crachait Où c'est qu'j'ai mis mon flingue ? ou Etudiant poil aux dents, mais surtout, c'était nous, son univers c'était chez nous...Manu, Titi, Lucien, Gérard Lambert ou Angelo, c'étaient nos potes (des vrais de vrais !) qui vivaient avec leurs blousons et leurs bottes dans notre petite piaule, Lolita c'était notre gamine ou notre copine, Dominique c'était notre Grand Amour, la bande à Pierrot (mais si vous les connaissez, ils sont beaucoup plus nombreux) c'étaient des sales cons, j'peux vous le dire...Renaud, c'est un peu tout ça sous des cheveux jaunes et avec une guitare qu'il tient comme un fusil...Un poing dans la gueule de rébellion permanente dans un énorme bol de tendresse...
Hier soir, c'était plus vraiment ça, mais on a fait semblant de rien voir. Tant pis pour la tremblotte, et les yeux cernés, et le bide, et la voix qui craint un p'tit peu quand meme, pas beaucoup mais un p'tit peu, hier soir quand même c'était notre papa qui nous prenait par la main pour nous montrer la vie qu'elle est triste mais qu'il faut aimer quand même, parfois c'était notre grand père qui venait chanter pour nous berçer, dans la chaleur de notre lit de gamin...Parfois aussi c'était notre pote un peu paumé qu'on avait envie de prendre par la main, quand il était tout seul dans le noir à fumer une clope pendant qu'Axelle chantait, ou quand il parlait un peu de lui...
Pourquoi je dis notre d'ailleurs ? Il a fait le concert rien que pour moi. D'ailleurs il m'a regardé dans les noeils tout le long, ca prouve bien que, non ? Il souriait gentilment, l'air un peu heureux, l'air de dire "j'suis fier de toi mon garçon", mais ptêt il se foutait de ma gueule en fait. M'en fous, j'étais tout seul dans le public à chanter avec lui, tout le temps, j'étais sur la scène, enfin à 5m mais c'est pareil, et on descendait des bières en rigolant...
J'ai fini le concert encore plus ruiné qu'à n'importe quel concert de métal, 3 heures il a tenu l'enfoiré, j'ai du sortir avec sa voix à lui, toute trainante toute cassée toute enfumée (qu'est-ce que ca pouvait sentir la beuh ce concert !), mais dans un autre monde...Même le pauvre panini et le pauvre Ice Tea qu'on s'est tapés après pour se remettre ils avaient des gouts de bouffe communautaire au 2eme dans mon H.L.M., c'est vous dire si c'était bien...
Enfin bref, ni Dieu ni maître !Faut que j'y aille, sinon je vais être a la bourre, et j'aimerais bien etre bien placé, meme si j'y crois pas trop...Allez, on y croit, on se bat, et de toute façon il est même pas vieux et il fait le concert que pour moi.
Enfin bref, asi es ma vida loca."Chez toi y'a plus rien..." Critique reçue y'a pas longtemps...Et c'est vrai, faut dire ce qui est. Mais je sais pas...Sans doute est-ce le vide qui rejaillit ici. Et puis ma vie du moment est divisée en deux parties : celle que je garde pour moi, et celle qui n'a aucun interêt pour qui que ce soit d'autre que moi. Alors y'a plus rien ici...
Mais demain Renaud, plus tard le déménagement, encore plus tard Rennes, ou Nancy, ou Lille, ou le printemps...Make me feel I'm alive...Enfin bref, asi es ma vida loca.1/ Fantasmez-vous sur une matière pour une raison X ou Y, qui vous la rendrait presque magique ? Exemple : moi, je suis obsédé par le balsa, que je n’ai jamais manipulé, à cause des bricolages de Croques Vacances.
Hmmm fantasmer c'est peur être un peu fort, mais j'avoue que je suis très intrigué par le mercure, j'aimerais bien en avoir un bol. Oh et la soie aussi, j'adorerais avoir des draps en soie, ne serait-ce que pour péter dedans.
2/ Sincèrement, existe-t-il une ou des personnes dont l’épanouissement vous importe plus que le vôtre ? Non, mais vraiment ?
A une époque oui...Maintenant, je m'en fous autant que du mien...M'enfin, si je peux aider à l'épanouissement de quelqu'un, je le fais généralement, même si ça m'importe peu.
3/ Avez-vous eu l’habitude de ramasser des objets à terre (capsules ou autres en ville, branches en forêt, etc) ? Si oui, quelle a été votre meilleure prise ?
Un couple de cailloux, récupérés à RdJ, magnifiques.
4/ Imaginez que vous ne rencontriez la personne qui est devenue votre meilleur(e) ami(e) qu'aujourd'hui seulement ; vos relations suivraient-elles la même évolution ?
Sans doute pas non, je pense pas qu'on revivrait une certaine crise maintenant...
5/ Parlez moi un peu de vos rapports à la pâte à modeler…
Let me tell you about my mother ! Plus sérieusement, sexuels, uniquement.
6/ En quelques décennies, nous avons atteint un niveau technologique effarant. Le gros de ce progrès vient des efforts démentiels fournis pendant la deuxième guerre mondiale (ordinateurs, transports, etc). Si vous pouviez choisir, sacrifieriez-vous votre confort technologique actuel au profit de l’annulation de cette guerre ?
A quoi bon ? Alors maintenant est-ce que je pense que l'ADSL vaut quelques millions de morts...D'un autre côté grâce à cette guerre on a inventé des centaines d'armes pour tuer encore plus de monde à la prochaine, ca va etre formidable.
7/ Vous êtes enfant, en promenade barbante au lieu de regarder la télé, et comme c’est dimanche, presque tout est fermé. Pour vous consoler, vos parents vous achètent un jouet dans l’une des seules boutiques ouvertes : une échoppe de souvenirs (tours Eiffel en plastoc, bateaux mouches, etc). Préfèreriez-vous encore ne rien avoir plutôt que l’une de ces choses ?
Franchement oui...Quand j'étais gamin j'étais déja très casse couilles, c'était un bouquin ou rien.
8/ Avez-vous déjà eu une pensée ou un propos à connotation raciste, dans le sens habituel du terme, et sachant qu’il s’applique de fait à n’importe quelle ethnie (cela inclut les Américains, les Britanniques et les Allemands, entre 192 autres) ?
Je comprends pas bien la question, mais oui. Sur les blondes en général.
9/ Masque vénitien, portrait de clown, poupée de porcelaine à l’ancienne : que souhaiteriez-vous le moins croiser en arrivant tard dans la nuit dans une location de vacances ?
Hmmm je dirais le portrait de clown, les deux autres j'adorerais.
10/ Vous sentez-vous très concerné par l’autarcie ? Par exemple, vous sentez-vous mieux si vous savez que chez vous (ou même dans un lieu plus petit), vous avez tout ce qu’il faut pour tenir un siège ? (merci à Antanagor de m’avoir suggéré la question).
Je me sens certainement mieux quand j'ai une cartouche de clopes sur le bureau que quand il me faut sortir a 6h du mat, sous la grèle, pour aller en acheter.
C'est presque drôle, ou presque triste, en fait, de le voir évoluer comme ça maintenant, plein de petites aigritudes, confit dans ses petites plaintes comme un vieux dans ses couches senior, toujours râlant, toujours grinçant, défendant son petit coin de bonheur misérable et sans envol...Oui, ca me fait presque de la peine. Presque, parceque tout de même, ça reste lui.
Mais tout de même, c'est pénible (au sens premier comme au sens accepté) de voir quelqu'un vieillir comme ça...Je me demande si les autres vieux ennemis vieillissent de la même façon...Et si moi aussi, sans m'en rendre compte...
Enfin bref, asi truc bidule loca.EDIT : changé le titre pour un bien mieux qui m'est revenu cet aprèm. Overspace marque un point quand même.
Ptain, la classe. Je suis linké par "A nous Paris", le journal gratuit du métro parisien. Enfin il parait en tout cas, j'ai pas vu la bête (si quelqu'un a un scan...) (EDIT : a vrai dire je le sais par ceci, dont le lien m'a été envoyé par une amie qui me veut du bien. En fait je crois que ce qui me touche le plus, c'est pas d'être dans Ici Paris, c'est d'être qualifié d'incontournable et d'être mis au même rang que Nac et binnie. Même si c'est pour une seule personne. Quand on connait Nac et binnie, ca fait tout chaud dans le dedans du ventre.)
Faisez gaffe les mecs, je deviens la fame de la fame, le mois prochain j'ai une interview pour Paris Boum-Boum, et la semaine prochaine un shoot photo pour le Reverbère. Et après, bah, la StarAc', minimum. Ou un one-man show a la Bourboule.
Enfin bref, asi es ma vida loca.(attention, pour le titre, y'a un piège, le 7 est encore mieux caché que la dernière fois)
En milieu de journée, comment faites-vous pour savoir si votre haleine est toujours acceptable ?
Elle l'est jamais. Winston Lights, vous vous souvenez ?
Avez-vous déjà été tenté(e) de payer pour une visite d'un site porno ?
Bah non, c'est con, c'est tellement simple de trouver du pr0n gratuit :/
Combien de temps restez-vous sous la douche ?
Déja j'aime pas la douche, il y fait froid, alors quand je peux je prends des bains. Et comme généralement j'y vais avec un bouquin ou de la musique ou un film (oui, on peut voir la télé depuis la baignoire, chez moi, c'est la classe), j'y marine souvent des heures en remettant de l'eau chaude régulièrement.
Etes-vous irrésistiblement attiré(e) par l'envie de jouer avec la cire chaude d'une bougie qu'on aura allumée ?
Arf, oui, j'adore ça. Ce qui a le don d'énerver mes MJs quand on fait des parties de JdR ambiance, dans le noir avec juste des bougies...
Quelle est la chanson de votre enfance dont l'air vous revient le plus fréquemment ?
Gaby gaby gaby gaby gaby ! L'ami l'ami l'ami des tout petits ! Tourne le bouton, le bouton tout rond, et je chanterai des chansons !
Etes-vous de ceux qui, bien que ne croyant pas à l'astrologie, ne peuvent s'empêcher de lire leur horoscope dans le premier magazine TV sur lequel ils tombent ?
Hmmm...Avec reluctance, oui.
A quelle fréquence consultez-vous les statistiques de votre site ?
Quand je m'en rapelle ou que je recois le mail mensuel, ou que vraiment je m'ennuie et que je veux voir mes referrers.
Je sais plus comment la prendre (les salaces dehors. C'est pas le moment.). J'ai l'impression qu'elle tire ses réactions au D20...Heureusement que c'est moins le cas en vrai...Enfin, on verra.
En attendant, une petite blague qui m'a toujours fait rigoler. Vous inquiétez pas hein, N/B va pas devenir Rires & Chansons, la programmation retrouvera son contenu dépressif dès la fin de ce post. Promis. Enfin allons-y.
La scène se passe entre un explorateur parachuté dans une région inconnue et son guide, qui lui connait déja la région sur le bout des doigts et appelle tous les animaux par leur prénom mais ca compte pas parceque lui c'est pas un Explorateur Civilisé, juste un gars du coin. Dialogue.
- C'est joli par içi...Et la faune, elle est comment ? Qu'est-ce qu'il y'a comme prédateurs ?
- Préda...Oh, les trucs qui mordent ? Bah ici, le plus dangereux, c'est le crocodilion, il est très féroce !
- Oh ? Et ca ressemble à quoi ?
- C'est une bête terrible et très féroce ! Il a la partie avant d'un lion devant, et la partie avant d'un crocodile derrière. Ca fait qu'il a deux gueules pleines de dents, une de chaque coté. Il est très féroce !
- Une tête de chaque côté ? Mais...et son cul, il est où ?
- Je vous l'ai dit ! Il est très féroce !
Parait que c'est l'anniversaire de binnie...Enfin de son blog (mais on finit par confondre...). J'étais pas au courant, forcément :/
Du coup j'ai fait ça vite fait à l'arrache, et sur le layout le plus simple de tous. Mais c'est pas juste pour ça que j'ai pris ce layout la, c'est que moi j'l'ai connu celui là ! J'chuis un vieux d'la vieille, un warrior, moi ! D'ailleurs, souvenez vous du petit texte qui allait avec son lien dans mon premier layout :
Bingirl
Parceque bingirl iz da shit. Parcequ'elle a des tshirts thinkgeek. Parceque des fois elle a une sale gueule. Parceque des fois non. Parceque ses textes. Parceque son blog est le premier que j'ai découvert. Parceque son blog tout court. Parceque son layout (enfin celui qu'elle a au moment ou j'écris ca, c'est vrai que le bidulasse rose cul de bébé c'était moyen). Parceque comme dit Bishop, "Ouais c'est une fille qui gagne a être conne. Connue je veux dire." (bon ok je triche, c'est moi qui avais lu conne. Mais je vous emmerde, c'est mon blog, donc ma réalité. Ce qui veut dire qu'ici je suis beau, musclé et même intelligent, c'est vous dire si l'Internet c'est fantastique).
EDIT : me suis levé a 14h. Pas de clope au réveil. Ai commencé à faire ce layout vers 14h20. Pas de clope entre le réveil et la, maintenant, où je file en acheter pour cause de manque tellement extrême que ça en ferait presque mal. Ai subi ledit manque pendant toute la réalisation du bordel de layout. C'est dire si c'est fait avec amour. Alors si c'est pas tout a fait comme il faut, pas le bon vert, pas la bonne taille etc, je vous emmerde. Pis si ca lui fait pas plaisir à elle, je l'emmerde aussi dans la foulée. J'veux bien être gentil les jours de fête, mais faut quand même pas pousser.
Zombie mais joyeux. Ou pas malheureux, c'est pareil. Les prises de tête recommencent à disparaitre. Nuits blanches ? Oui, toujours, mais plus pour les mêmes raisons. Plus de cogitations. Plus de soucis, plus de douleurs, plus de remâchages, plus de questions. Comme pour DAoC à l'époque, je me décérèbre maintenant à Blood Bowl.
Ne penser à rien. Penser à la partie qui se joue. A comment développer ses équipes. Entre les matchs, chercher des joueurs pour le match suivant. Ne pas penser au reste. A ceux et celles que je rends malheureux. A l'avenir en forme de trou noir. A demain. A hier non plus d'ailleurs. Jouer, toujours jouer, plus d'IRC, plus de tournée des blogs, plus d'ICQ, plus de bars, plus de nuits, plus de deux, plus rien d'autre que le terrain et les rosters. Lobotomie aigre-douce, mais reposante...
Demain tout ira mieux, tu verras. Demain ? Mais y'a pas de demain ! Demain c'est déja aujourd'hui. Une nuit blanche de plus. Ecroulé quand vraiment plus de force, quand l'écran se met à danser. S'endormir en deux secondes, bonheur si rare.
C'est rare, donc c'est cher. Va bien falloir payer la note, un jour ou l'autre. Mais demain, c'est loin...
Enfin bref, asi es ma vida loca.1/ Avez-vous déjà subi l'horreur d'un désodorisant de voiture accroché au rétroviseur central ? Lequel ? Ca donnait quoi ?
J'ai pas le permis, et mes parents ont a peu pres la meme appréciation que moi de ces bidules : c'est profondément kitsch et ridicule au plus haut point. Donc, non.
2/ Sans vous montrer trop précis, combien de temps consacrez-vous tous les jours - en moyenne, et dans le cadre de votre propre "routine" - à ce que vous aimez vraiment ? On exclut la phase de sommeil d'emblée.
Je passe, question suivante.
3/ Quel est le nom de ville qui vous donne le moins envie d'y aller ? Il y a une raison consciente ?
Knocke-le-Zoute et Bouesse. Knocke-le-Zout parceque c'est un nom atroce, et Bouesse parceque c'est le nom de ville que j'associe a la campagne profonde et coupée de tout.
4/ Est-ce que la compagnie de gens que vous considérez plus intelligents que vous vous indispose ?
M'indispose ? Non. Me met mal à l'aise ? Oui.
5/ L'île de Paques vous fait-elle peur ?
Pas depuis que les Martiens ont bowlingé les statues en faisant "Aaak Aaak Aak" dans Mars Attacks, non.
6/ Quand vous dites du mal de quelqu'un, avez-vous cet instinct paranoïaque qui vous pousse à vérifier si le numéro de téléphone de l'intéressé n'a pas été composé par erreur ?
Non, d'un autre coté je dis tellement de mal de tout le monde...
7/ Quel pourcentage de votre propre vision de l'existence constitue une extrapolation par rapport à la fiction, et non au réel ? (formulation alambiquée ! Pour donner un exemple, j'ai une certaine idée de la manière dont fonctionne la CIA, mais je suis bien obligé d'admettre qu'elle provient presque uniquement des films).
83,217%. Enfin à peu près quoi.
8/ Quelle est votre légende urbaine préférée ?
J'avoue que je n'en connais pas beaucoup, sorti des darwin awards, de l'etudiante en médecine "m'sieur c'est quoi cette cellule bizarre dans ma salive on l'a pas vue en cours"... Donc l'étudiante est vainqueur par défaut.
9/ Ecririez-vous différemment (je parle du style, bien sûr) si vous reveniez au stylo, abandonnant le traitement de textes ?
Hmmm bonne question, qui mérite réflexion. Ca fait longtemps que je ne l'ai plus fait, mais il me semblait être plus "larmoyant" au stylo à l'époque.
10/ Vous apprenez que la terre va être détruite par un météore dans 65 ans. Souhaitez-vous secrètement être mort naturellement avant cette catastrophe ?
Je souhaite ouvertement être mort d'ici 10 ans, ca compte ?
Oui, je sais, pas grand chose de posté ces derniers temps, mais c'est pas ma faute. Enfin si, mais non. D'abord parceque j'ai retrouvé un rythme complètement décallé à base de nuits blanches saines et régulières, et que la nuit les interractions sociales sont restreintes, mais surtout parcequ'en ce moment je passe tout plein de temps la-dessus.
Koizako ? Une version online de Blood Bowl, avec progression des equipes et surtout tout plein de joueurs en permanence. Koizako Blood Bowl ? Un jeu de plateau, créé par Games Workshop, abandonné régulièrement (parceque la boite de base suffit amplement pour jouer, et encore plus avec Death Zone, alors forcément, ca fait faire moins de fric par joueur si t'es pas obligé de claquer ouatmille brouzoufs en plomberie) puis ressortant plus tard et plus cher (parceque c'est une nouvelle nouvelle édition, mais si regardez c'est pas les memes illustrations !), bref, un jeu donc, de pseudo-football américain médiéval-fantastique très musclé.
Ca parait très chiant dit comme ca (pire, ca parait sportif !) mais c'est fun comme tout, tres rapide, avec des tonnes de variations stratégiques possibles pour qui aime ça, et des tonnes de grosses baffes à donner dans la tronche pour ceux qui aiment plutôt ca. En tout cas, moi j'aime.
Enfin bref, asi es...es...es ? Mais ma vida loca biensur, putain y'en a DEUX qui suivent.Encore un nouveau fanart. Qu'est-ce que je peux dire, il est magnifique. Je l'aime tellement que je vais le laisser en couleur, celui-là.
Mandarine, je veux te faire des bébés.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Corsac disait l'autre jour qu'en relisant ses logs IRC il arrivait à revoir les phases, les états d'esprits etc...
Les archives de blog c'est pareil, plus encore même...C'est marrant comme il y'a une "joie de vivre" dans mes posts de juin, même les plus dépressifs, qu'il n'y a plus maintenant (ou alors je la vois pas et je dirai la meme chose dans 6 mois...). Ou un enthousiasme, un entrain, je sais pas trop comment définir ça...En tout cas, je préfère les posts de cette époque. Mais quelle importance ?
Enfin bref, asi es ma vida loca.(attention, pour le titre, y'a un piège)
Qu'est-ce qui, pour vous, représente un réel effort quotidien ?
Se lever ? Exister ? Ne pas envoyer chier la majeure partie du monde ? Ou juste ne pas penser...
A quelle fréquence interrogez-vous votre serveur de mail ?
Ca dépend, ca dépasse. Si je me fais chier, une fois par minute. Sinon, la fréquence automatique est réglée sur 30 minutes, mais c'est rare que je laisse Outlook ouvert aussi longtemps
Quand vous empruntez les transports en commun et que ceux-ci sont bondés, laissez-vous votre place à la vieille dame qui vient de monter, ou faites-vous comme si vous ne l'aviez pas vue en espérant que quelqu'un se désistera ?
Encore une fois, ca dépend. Si je suis en train de bouquiner, ou de triper comme il faut sur de la musique, ou si je suis juste perdu dans mes pensées, je la verrai meme pas. Sinon, oui, je bouge mon cul. Pour les vieilles et pour les mignonnes. Eh, quand on a pas de Curly sur soi, on fait ce qu'on peut.
Quelle est la première image qui vous vient à l'esprit quand vous vous imaginez dans 50 ans ?
Une jolie pierre tombale. Par contre j'arrive pas à me décider sur l'épitaphe. "</life>" c'est classe, mais un peu réducteur tout de même.
Considérez-vous vos toilettes comme propres ? Qui se charge de les nettoyer ?
Oui, j'imagine...Y'a pas de mouches en tout cas.
Vous avez joué, perdu et obtenu un gage. Sur lequel porterait votre choix : passer l'après-midi dans une maison de retraite à vous occcuper de grabataires, cirer des chaussures pendant trois heures, ou regarder le Bigdil en entier ?
Va pour le Bigdil, ca dure moins longtemps que le reste, et avec le cerveau en mode screensaver ca passe encore plus vite.
Que pensez-vous de la théorie selon laquelle certains virus auraient une origine extra-terrestre ?
Que c'est une théorie. Vraie, fausse, quelle importance ?
On va bien voir ce que ca donne...l'experience pourrait être intéressante. Au pire, ca m'aura fait marrer 5 minutes, et c'est déja pas mal.
Enfin bref, asi es ma vida loca.Je me souviens...
Je me souviens d'une chambre, mais en fait c'est plus un monde à part. Je me souviens de la joyeuse folie de ses murs peinturlurés, taggés, graffités, écorchés. Ici, un article de libé, là bas des slogans de mai 68, en gros marqueur. Un bout de carton du Wall. D'ailleurs c'est marqué "The Wall" dessus, on peut pas se tromper. Des odeurs tièdes et tendres, des restes d'encens, des restes d'elle. Sous le plafond en pente, un matelas dans son petit coin, tout entouré de tentures, d'étagères. Un ventre-de-ma-mère accueillant, chaleureux, protecteur. En plein milieu, un hamac pendu au plafond. Glandodrome profilé. Je me souviens aussi d'avoir vu cette chambre la dans la lumière grise et triste de l'hiver parisien. Contresort. Antimagie. Les murs si chauds deviennent tristes et froids. Mais peut être c'est juste moi...
Je me souviens d'une chambre, mais en fait c'est plus un monde à part. Bordel innomable de bonbecs, de clopes, de cendars, des restes de la soirée d'avant, ou d'on ne sait combien de soirées d'avant. De toute manière, y'a toujours une soirée d'avant. Canapés griffus. Glandodrome encore plus étudié que l'autre. Tout à portée de vautrage. Un trou dans le plafond, qui va au dessus du plafond (étonnant, non ?). Une lucarne, d'où on ne voit rien. Que du blanc, sans aucun relief, sans aucune lumière ni chaleur. Mais ce n'est pas triste. On dirait qu'une fois la porte fermée, la pièce est placée en stase. Ou qu'elle dérive dans une mer de rien blanc. Impossible de décoller, impossible de bouger. L'air de cet chambre est un blob, une mélasse qui aspire toute forme d'énergie, d'effort. Mais peut être c'est juste moi...
Je me souviens d'une chambre, mais en fait c'est plus un monde à part. C'est une chambre dont l'on sort peu, on y vit. Poubelle pleine. Depuis au moins un mois. Entassement de déchets autour. Un jour on rangera. Bouffe, clopes, boisson, beuh, télé, PC. Des résèrves de siège. Chambre-blockhaus contre le gris, mais grise elle même. Chambre qui se voulait oasis, et qui n'est que touffe d'herbe. Glauque. Ca sent le mal-être et les larmes sèches. Ca sent l'oubli, bu et rebu, fumé et refumé. Partir ailleurs ? Pour quoi faire, ailleurs c'est ici. Ou c'est pareil. Mais peut être c'est juste moi...
Je me souviens d'une chambre...Non, celle la je m'en souviens pas, peu. Jamais vraiment à l'aise dedans. Sentiment d'être un virus constament viré par les anticorps. Mais je me souviens d'un salon. Grande baie vitrée sur le parc. Soleil qui rentre a flots. Dans un coin trône la télé. Quand elle en parle, c'est l'unique ustensile social de la zone. Moi, il me rapelle seulement Kenshin...Un vieux fauteuil jaune fatigué. Fauteuil useless : quand on s'assied comme il faut, on glisse petit à petit. Quand on se vautre, on est pas bien. Canapé...canapé. Souvenirs de matelas par terre rangés en quatrième vitesse. And I remember all the things we once shared...watching T.V. on the living room armchair.... Je me souviens de voir les souvenirs s'estomper dans la mémoire. Les gestes restent, les mots un peu aussi...Les émotions, parties. Tellement revécues qu'elles ne vivotent même plus. Triste et froid et gris d'hiver. Mais peut être c'est juste moi...
Je regarde une chambre, mais en fait c'est plus un monde à part. Ici, plus rien ne vit. Le temps s'est arrêté il y'a longtemps. On y entre, et tout disparait. Les images et les mots n'ont pas bougé depuis...depuis. Ah si, ici, un trou. Un truc qui faisait un peu trop mal et un peu trop rage. Arraché. Déchiré. Brûlé. Le trou fait aussi mal. C'est une chambre où l'on ne vit pas. C'est une chambre utilitaire. Un PC, un lit, c'est tout. Le reste, c'est du stockage. Les piles de vieux cours, de bouquins cornés, de mangas, de BDs, de jeux de rôle, de manuels de jeux vidéos, tout en bordel, en piles branlantes s'écroulant régulièrement. Ca ce sont les déchets de qui survit ici. Disposés en demi cercles, un autour du PC, un autour du lit. Alexandre_le_bienheureux-esque. Mais sans la joie. Enfin, peut être c'est juste moi...
Merde aux hommes, et merde à Dieu - il dit en raccrochant son bleu ; Mon enfant a compris mieux que moi le bonheur de faire péter tout ça...
Enfin bref, asi es ma vida loca.EDIT : mouais...je me souviens surtout que dans le train ce texte était vachement mieux que ça et que j'ai perdu et les mots et l'inspiration entre temps. Oh well, who gives a flying fuck anyway...
Depuis le temps qu'il me le promettait, je commençais à douter. Mais en fait non, c'est juste un que_de_la_gueule comme Nacara : ca prend le temps, mais ça finit par arriver.
Ladies & Gentleman, please welcome SuperBelge in my fanart gallery.
Enfin bref, asi es ma vida loca.EDIT : Finalement les mecs se font autant emmerder que les nanas quand ils se foutent à poil, du coup apu fanart. J'ai juste reçu un mail disant "No bitas desde la liberacion del Don Giuseppe - nHK hasta la muerte !". Ils commencent à me courir ceux là...
Appris hier par galad qu'il y'avait dans Paris (dans le XV° très précisément) un bar où on vendait des bombonnes d'oxygène aux clients. Argument de vente : respirez de l'air pur. Les gens qui ont quelques notions de biochimie amusante savent lire entre les lignes. Eux comprennent : shootez vous et planez jusqu'a Pluton.
Au fond c'est pas con du tout, ça doit bien être la came la plus difficile à interdire (et sans doute aussi la plus facile à se procurer).
Enfin bref, asi es ma vida loca.Stan se lève. Il a la tête dans le cul mais c'est pas grave. Il sourit. Se vautre dans le canapé, attrape un carambar, sourit encore (Stan sourit tout le temps). "Faut que je fasse mon anglais !". Enverra tout voler dans 10 minutes. "Bof, je le ferai pour demain".
Stan est beau comme un matador non-violent. Il ressemble un peu à rien, avec sa dégaine mi Gaston Lagaffe mi Tomasi-Romain Duris. En le voyant on a l'impression que les emmerdes lui glissent dessus comme l'eau sur les plumes d'un canard. C'est surement pas vrai, mais je le connais pas...
Stan a des yeux de folie. Magnifiques. Mais pas comme dans les films. Pas des yeux si-profonds-que-les-lacs-de-montagne-à-coté-c'est-de-la-pisse-de-chat, non. Des yeux ouverts. Des yeux rieurs. Les yeux du père de Cavanna, comme Cavanna les décrit. Des yeux qui aiment tout ce qu'ils voient. Innocents à s'en croire coupable. Des yeux où il y'a toujours un éclat, même quand il n'y a pas de soleil pour les éclairer, une petite lueur un peu moqueuse. Les yeux d'un mec qui a regardé la vie et qui a compris la blague.
Stan déconne. Stan hurle du Patrick Bruel a 2 heures du matin, avec les gestes. Se marre. Enchaine sur la starac'. Il déteste, il s'en fout, ca nous fait plus chier que lui, il adore. Se marre encore. Ou sourit comme il sourit. Roule un pétard. C'est reparti pour un tour.
Stan est dingue. Stan est passé en deux jours de "inconnu" à "personnal hero". M'en fous, je le reverrai sans doute jamais. Et puis faut lire Mandarine en parler, de toute façon. Moi j'raconte mal.
Enfin bref, asi es ma vida loca.En lisant le dernier post de Fla, je me suis demandé ce que je pourrais bien me dire si je pouvais retourner dans le passé et me rencontrer gamin...J'hésite entre me tuer (le suicide le plus indolore du monde, puisque c'est pas moi qui souffre) et "quoi qu'il arrive, meme en cas de danger, ne t'approche pas des gens. C'est dangereux."
Mais bon, tel que je me connais, je me croirais vachement plus malin que moi et je finirais par me prendre les mêmes briques. Pourtant je m'aurais prévenu.
Enfin bref, asi es ma vida loca."Mais pars ! Pars ! Quitte Paris, quitte tout ça, fous le camp n'importe où mais ailleurs, et merde à ceux qui ont besoin de toi !"... Ca semble si simple...Prendre un train pour n'importe où, écrire, arriver ailleurs, me poser dans un café ou sur la plage ou dans un hotel, écrire, et me reposer, revenir n'importe quand...Me reposer surtout...Je suis si fatigué...Je n'arrête pas de dormir, mais je me réveille plus fatigué encore que la veille...Depuis combien de temps je tiens comme ça ? Combien de temps je peux tenir ? Mais je peux pas partir...Je peux pas dire ce merde-là, ce serait faire comme Elle...
Enfin bref, asi es ma vida loca...A l'attention d'irma & Géradon (rapport à la discussion de ce matin), de mes vieux, de chiquita, et en gros de tous ceux que cette chanson peut concerner, qu'ils soient volailles ou sauvages...
Ô vie heureuse des bourgeois, qu'avril bourgeonne
Ou que decembre gèle, ils sont fiers et contents,
Ce pigeon est aimé, trois jours par sa pigeonne
Ça lui suffit il sait que l'amour n'a qu'un temps !
Ce dindon a toujours béni sa destinée
Et quand vient le moment de mourir il faut voir
Cette jeune oie en pleurs : "c'est la que je suis née
Je meurs près de ma mère et j'ai fait mon devoir."
Elle a fait son devoir, c'est a dire que oncques
Elle n'eut de souhait impossible, elle n'eut
Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque
L'emportant sans rameurs sur un fleuve inconnu.
Et tous sont ainsi faits, vivre la même vie
Toujours pour ces gens là cela n'est point hideux
Ce canard n'a qu'un bec, et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir, ou bien d'en avoir deux...
Ils n'ont aucun besoin de baisers sur les lèvres
Et loin des songes vains, loin des soucis cuisants
Possèdent pour tout cœur un vicère sans fièvre,
Un coucou régulier et garanti dix ans.
Ô les gens bien heureux, tout à coup, dans l'espace
Si haut qu'ils semblent aller, lentement, en grand vol
En forme de triangle, arrivent, planent et passent,
Où vont ils? Qui sont-ils ? Comme ils sont loins du sol !
Regardez les passer, eux ce sont les sauvages
Ils vont où leur desir le veut par dessus monts
Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages
L'air qu'ils boivent ferait éclater vos poumons.
Regardez les avant d'atteindre sa chimère
Plus d'un l'aile rompue et du sang plein les yeux
Mourra ; ces pauvres gens ont aussi femme et mère
Et savent les aimer aussi bien que vous, mieux
Pour choyer cette femme et nourrir cette mère,
Ils pouvaient devenir volailles comme vous
Mais ils sont avant tout des fils de la chimère
Des asoiffés d'azur, des poètes des fous.
Regardez les vieux coqs, Jeune Oie édifiante
Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu'eux
Et le peu qui viendra d'eux à vous, c'est leur fiente,
Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux.
Georges Brassens - Les Oiseaux de Passage
1/ " Plaisir d'offrir, joie de recevoir " : est-ce que ce slogan signifie quelque chose pour vous ? Le mot-indice, pour cette question, est " tirette ".
Nope, j'aime pas recevoir.
2/ Avez-vous un bon souvenir lié à quoi que ce soit de pneumatique ?
Pas depuis que j'ai immolé ma Real Doll Bingirl par le feu.
3/ Vous vous êtes endormi sous un arbre. A votre réveil, un lutin insiste pour vous amener devant trois dolmens. Sur l'un, ouvert, il y a un livre qui rayonne étrangement. Dans celui du centre, une épée est enfichée. Sur le dernier, enfin, il y a un bouclier flamboyant posé en équilibre. Le lutin vous demande de choisir l'un des dolmens, et ajoute " je vous préviens, la notice n'est pas fournie ". Quel dolmen choisissez-vous, et pourquoi ?
Le bouclier. Parceque le livre je dois surement l'avoir déja lu, et que la plume est plus forte que l'épée, or j'ai déja un blog.
4/ Est-ce que la mort d'une personnalité médiatique donnée vous affecterait plus que celle d'un membre de votre famille peu proche ?
Ils sont pas tous déja morts ?
5/ Avez-vous un avis sur les ummites, ces supposés extra-terrestres dont les lettres auraient permis à des scientifiques occidentaux de faire d'importants progrès ? (plus d'info ici) ?
A priori, non. Plus d'info DTC.
6/ Avez-vous déjà confectionné des cartes de membre d'un club qui n'existe que dans votre tête ?
/me regarde DrTom d'un air un peu effrayé et se dirige discrètement vers la plus proche sortie.
7/ Avez-vous déjà contribué, sur la base d'informations non-vérifiées mais par trop séduisantes, à propager une fausse rumeur ? (enfin : une vraie rumeur, mais infondée)
Méthode Overspace ? Oui, je m'y mets. Mais c'est déprimant, elles finissent toujours par devenir vraies...
8/ Combien de temps pouvez-vous supporter d'avoir les mains collantes ?
A la minute près ? Aucune idée :/
9/ Y a-t-il une connaissance étymologique dont vous êtes tellement fier que vous la servez dès que l'occasion se présente ?
Ha ça oui. Savoir que travailler vient de "trepalium", mot latin signifiant "instrument de torture". Je le sors a tous les profs qui me reprochent de pas bosser assez. Bizarrement, ça a l'air de les faire moins marrer que moi.
10/ 1958… Une fois de plus projeté dans le temps, vous errez à Liverpool. Alors que vous buvez un verre, un jeune blouson noir ivre mort vous agresse verbalement, puis physiquement. Les gens essaient de l'arrêter, mais il se jette sur vous. Vous le repoussez, il se cogne la tête contre un angle et succombe au choc. La police admet la légitime défense, et vous apprend que le voyou s'appelait John Lennon. Sachant que vous êtes coincé en 1958… Que faites-vous ?
Je prends sa place évidemment. Pour la musique, c'est Ringo qui gèrera, mais les paroles je les connais tellement toutes par coeur...En plus j'ai toujours voulu savoir pourquoi tout le monde détestait tant Yoko Ono...
Qu'est-ce qu'il faut pas entendre...Je suis outré.
EDIT : Modifié le lien vers le mp3 de Duteil. Working now.
EDIT2 : Mandarine est morte, vive Mandarine (nouveau concept : le post fourre-tout)
Lors d'un moment de blues, à quoi pensez-vous pour que ça passe ?
Je crois que la question à poser serait plutôt : "Lors d'un moment de joie, à quoi évitez-vous de penser pour qu'il dure un tant soit peu ?"
Quelle personne célèbre souhaiteriez vous voir tenir un blog ?
Renaud, mais seulement si il écrit comme il écrivait dans Charlie. Cavanna. Desproges. Brassens. Gaiman. Bénabar.
De quel dessin animé auriez-vous voulu être le héros / l'héroïne ?
Spartacus des Mondes Engloutis, Sanosuke dans Rurôni Kenshin...
La critique (littéraire, cinématographique, ...) est-elle utile ?
Faut bien gagner sa vie, j'imagine. Et puis vu le nombre de gens qui ne peuvent/savent/veulent pas penser par eux mêmes, y'a vraiment un marché.
Quel est le dernier achat dont vous auriez largement pu vous passer ?
Je peux toujours me passer de mes achats, à part les bouquins. Le reste, c'est juste de la flemme d'attendre que Kazaa fasse son boulot.
Y a-t-il des collections que vous trouvez absurdes ?
Toutes, donc aucune. Chacun son trip.
Quel est votre degré de tolérance vis à vis d'un fumeur qui enfreint l'interdiction dans un lieu public ?
/me regarde le plafond et sifflote.
Ca dépend du lieu public j'imagine. Je sais que dans les couloirs & quais du métro j'éprouve pas de gêne particulière à me canceriser la glotte. Dans le métro lui-même ca me viendrait même pas à l'idée. Tout comme je fume jamais à l'intérieur chez les gens à moins d'être vraiment sur de chez sur que ca gêne personne. Ceci dit, pour la clope comme pour quoi que ce soit d'autre, si quelqu'un m'arrête et me dit que ca le/la gêne, sauf circonstances particulières (encore pardon, déa...) je m'arrête.
Et voila, encore une fois...Encore une fois j'ai fait le voyage dans un brouillard épais de pensées, de tonnes de pensées, sur tout, sur rien, des histoires, des contes, des folies, des souvenirs sans remords ni regrets. Encore une fois de ce brouillard sont sortis de quoi écrire, des textes mis en forme, avec des débuts et des fins et des corps et des paragraphes, des posts, non même plus, presque des nouvelles...Encore une fois, dès la porte d'entrée claquée, tout s'enfuit. A croire que ma chambre est une zone de non-pensée. Qu'elle abolit tout ce qui n'est pas elle. Peut être qu'elle aussi a son armure...
Enfin bref, asi es ma vida loca.Je me demande pourquoi je ressens ces escapades en provinces comme des vacances, alors que je ne fais rien de mes journées à Paris...Quelle est la pression qui fout le camp ? Toujours est-il que loin, tout semble plus simple, plus calme, plus détendu...Peut être que vivre tout seul à l'appart fera comme ça aussi, enfin j'espère. Je crois que j'ai envie de vacances tout seul, un grand besoin d'isolement.
Ceci dit, va bientot falloir que je pense à rentrer, moi.Enfin bref, asi es ma vida loca.Encore une fois, à peine sorti de Paris, dès le train, la cervelle se meut, s'émeut. Plein de pensées, dans tous les sens, trop. Je regrette de pas avoir pris de papier, plein de délires sont perdus. Tant pis, y'en aura d'autres.
Mais c'est pas pour ça que je postais, à la base. Non, je postais pour dire ça : "Un fou dit à un autre fou "donne moi un chiffre entre 0 et 10" "Mercredi" dit l'autre. "Tu es fou ! Mercredi c'est en Amérique !"". Ceci est un carambar rennais. Comme quoi y'a des choses qui ne changent pas, même passé le Periph'.T'écris pas des blagues pourries pour Carambar...
Enfin bref, asi es ma vida LOCA !Réveillé au milieu de la nuit (mais c'est quoi la nuit ? Je m'étais endormi a 15h...) avec dans la tête une vieille chanson, pas entendue depuis au moins quoi...10 ans ? plus ? En tout cas un putain de bail, la primaire je crois...Je me souviens pas quand j'ai arrêté en fait. Je me souviens que je jurais mes grands dieux a Gaël que "mais non, j'écoute pas ça, j'écoutais ça quand j'étais môme !" mais quand...Au collège peut être ? Et puis parceque Gaël, les disques ont changé d'image, sont passés de souvenirs d'enfance a pauvre truc cucu catho bourgeois de droite ringards, et bon, disparus. Moqués. Et c'est vrai au fond, Yves Duteil, c'est bien cucul, bien catho, bien réac, bien ringard...
Mais le retrouver dans ma tête, là, ce matin sans savoir pourquoi, m'a presque forcé à en réécouter. Donc Kazaa, puisque les CDs ont tellement trainé, sont tellement rayés qu'ils sont inécoutables, puisque les vynils sont ailleurs, ou perdus, ou cassés, et que de toute façon la vieille platine est à la maison de campagne et ne sert plus que pour Brassens...C'est marrant, je pensais qu'en l'écoutant, des tas de souvenirs d'enfance tièdes et tendres me reviendraient, parceque j'avais ce rapport à la musique, avant : certains moments, imprimés dans ma mémoire, gardaient leur musique de fond, et que la musique appelait toujours le souvenir. Maintenant je colle la musique sur les moments...Toujours est-il que non, pas de vague de nostalgie ou de mélancolie, j'ai beau chercher ce que j'ai pu accrocher sur du Duteil, rien...Juste une toute petite image de rien du tout, et un peu floue.
Je ne me souviens pas de la gueule ni de l'age que j'avais. Comme disait Belmondo dans "Le Corps de mon Ennemi", quand on fouille ses souvenirs on se voit toujours avec la gueule qu'on a maintenant. Je ne me souviens pas de la gueule qu'avait le salon, des meubles qu'il y'avait meme si je sais qu'il n'y avait pas tous les meubles de maintenant. Je me rapelle du vieux tapis tout pelé qui a disparu je ne sais où, usé jusqu'a la corde. Je me rapelle des pieds du fauteuil sous lesquels je m'étais allongé, sur le marbre. Je me rapelle de la pochette du disque, rouge-orange chaude, avec des étagères et au milieu une statuette asiatique, en quoi ? En jade ? En porcelaine ? Je sais plus. Je me rapelle surtout d'avoir pleuré sur la musique, parceque la chanson était très belle et très triste. Je me souviens plus de la chanson (mais je suis en train de la chercher, j'ai retrouvé l'album à la pochette de mes souvenirs...). Je me souviens de mon père, aussi, qui entrait dans la pièce, s'accroupissait à coté de moi. "Pourquoi tu pleures ?" Un temps "C'est la musique..." "Faut pas l'écouter si ca te fait pleurer !" "Non ! Eteins pas !" "Bon, d'accord..." Je me souviens plus de ce qui s'est passé après. Je sais pas non plus pourquoi ce souvenir la m'est resté...
Enfin bref, asi es ma vida loca.EDIT : j'ai retrouvé la chanson. C'était "Le coeur gris, le coeur gros". J'ai pas repleuré en l'écoutant...Mais je me demande si j'ai pas pleuré ce jour la parceque j'imaginais pour la première fois la mort de ma mère...
Without further ado, I give you...Le Questionnaire Stupide d'Ashran !
- Quand on étrangle un Stroumpf, il devient de quelle couleur ?
- Il change pas de couleur. Par contre faut faire gaffe a ses potes. Ils sont nombreux, et ils sont tous de beaux pédérastes sous leur bonnet blanc, comme chacun sait.
- Comment les panneaux "DÉFENSE DE MARCHER SUR LA PELOUSE" arrivent-ils au milieu de celle-ci ?
- Héliportées évidemment. La question se pose même pas.
- Est-ce que les analphabètes ont du plaisir à manger un bouillon aux nouilles en forme de lettres ?
Ca existe encore ça ? Je croyais que ca avait disparu à mes 10 ans...
- Quand l'homme a découvert que la vache donnait du lait, que cherchait-il exactement à faire à ce moment-là ?
- C'est sexuel, évidemment. Une jeune paysanne qui s'entrainait a la fellation a l'abri des regards indiscrets...
- Puisque les chinois jettent du riz aux mariages, est-ce que les mexicains jettent des cactus ?
Il dit qu'il voit pas le rapport. J'aurais plutot dit des haricots sauteurs. Ou des sombreros.
- Si un mot dans le dictionnaire est mal écrit, comment s'en apercevra-t-on ?
En embauchant plus d'académiciens séniles. Comme ca on sait que "souriard" s'écrit "souriard" et pas "souriar" ou "smiley"
- Pourquoi "raccourcissement" est un mot si long ?
Surcompensation. Comme le chateau de Lord Farquad dans Shrek.
- Comment s'aperçoit-on que la cartouche d'encre invisible est vide ?
Bah en la regardant, s'te question. Si tu vois rien, c'est bon, y'a encore de l'encre.
- Pourquoi ce couillon de Noé n'a-t-il pas écrasé les deux putain de moustiques ?
Il faisait gaffe a son karma. Tu serais tout seul sur un bateau avec des serpents venimeux, des lions, des scorpions etc... tu ferais pas plus le fier que lui.
- On dit que les pattes de lapin portent chance... Pour les lapins aussi ?
Non, eux c'est les douilles de chevrotine. Chacun son folklore.
- Si l'homme descend du singe, pourquoi y a t-il encore des singes ?
Parcequ'il y'a encore des panneaux de basket (comprenne qui sera cultivé).
- Est-ce que les ouvriers de chez Lipton ont aussi une pause café ?
Je m'en fous, je bois pas de café.
- Pourquoi les moutons ne rétrécissent pas quand il pleut ?
Parcequ'a moins d'habiter dans un coin étrange, la pluie ne tombe pas a température d'ébullition.
- Pourquoi visse-t-on le couvercle d'un cercueil ?
Pour être sur que la belle mère y reste.
- Que comptent les moutons qui ne peuvent pas s'endormir ?
Des bouchers.
- Est ce que les grands brûlés ont une réduction au crématorium ?
Oui, tout comme les gens morts aux concerts de Rammstein.
Sommeil de merde. Quand je veux, quand j'ai besoin, il vient pas. Quand je veux surtout pas, je me réveille a 20h alors que je devais déja etre sorti. L.E.M. rules my life.
Enfin bref, asi es ma vida loca.EDIT@dek : tu crois pas que c'est une excuse que tu te donnes pour pas le faire ? On pardonne pour soi, pas pour les autres...
EDIT : et puis non.
EDIT2 : on me dit que les commentaires suivent plus si je change le post. Alors avant ca c'était "Renaud - Fatigué". Je change si je veux.
Je m'enfuis
Rien ne peut gâcher mon bonheur
J'ai envie
Encore une heure
D'essayer d'oublie les heurts
Je sens la vie
Tout doucement quitter mes veines
C'est ainsi
Gardez vos fleurs
Juste en avance de quelques leurres
Peu m'importent les raisons
Peu m'importe le poids de vos larmes
Je vous précède de quelques drames
Je voudrais juste
Partir seule
Je m'enfuis
Brûlez les fardeaux qu'il me reste
C'est ici que l'on se presse
Partagez l'amour que je laisse
Vous effacez les erreurs
Gommez les instants qui vous gênent
Je vous laisse, emblissez-moi
Mais laissez moi juste
Partir seule...
Dolly - Partir Seule
Calme après la tempête, peut être. Il fait toujours un peu plus tiède après avoir pleuré, après avoir été malheureux, plus que d'habitude, pour un moment. Ca passe. L'armure est la pour ça. La bonne humeur durera pas beaucoup plus longtemps, rapport à l'armure, toujours. Mais je sais un peu mieux où j'en suis, vis à vis de tout le monde d'ailleurs...La réalité n'est pas conforme. La réalité ne collait pas. Tant pis, résignation, être triste pour si peu n'y changera rien. Un peu plus, un peu moins...Ca ne changera pas le monde. (et si, Jean Jacques, il nous a déja changé...)
Et maintenant, quoi ? Comme d'hab, entre être une île et être un salaud, je choisis de ne vivre ni pour, ni par moi. Puisqu'après tout, à quoi ca sert d'être mort si on a quand même mal ?
Enfin bref, asi es ma vida loca.ULTIMATUM
LES FRANCAIS PARLENT AUX FRANCAIS
Je vous préviens, si je suis pas Blog Le Plus Déprimant 2003 je fais un malheur, je rage, je tape des pieds, je grogne, je pleure, je boude, je chante du Obispo, je prends une carte à Chasse Pêche & Traditions, je copie/colle du Zola au kilo, j'écoute du rap, je me fais pousser les dents, je déclare la guerre a l'Ouzbékistan et en plus je vous en veux à mort.
Vous êtes prévenus.A l'attention de Flaoua : oui, évidemment. C'est simple, rien qu'a voir ton camshot, j'ai les yeux qui puent, pire que quand je lis Le Point qui traine toujours au salon (bah eh, on choisit pas sa famille...). MOUTONNE ! Ceci dit, ca m'arrange, je suis différent.
Ceci dit, ca faisait un bout de temps que je guettais l'occasion de le placer, et puis a chaque fois j'ai oubliu, mais j'ai vu y'a un bout de temps que tu m'avais rajouté dans tes liens d'élitiste. Je sais pas si c'est juste parceque je t'ai linkée. Je me plais à croire que non, sinon ça fait moins plaisir.
1/ Vous rappelez-vous le buffet-bar de vos parents ? Quelles images son évocation fait-elle naître ?
Quand j'étais petit c'était un endroit un peu magique parceque un peu interdit, a cause que c'est la dedans qu'il y'avait (qu'il y'a toujours d'ailleurs) tous ces verres spéciaux pour alcoolos, avec des formes bizarres, marrantes, verres a porto, shots a vodka...Le tout ultra fragile et en cristal. Maintenant je connais un peu mieux, et je sais maintenant que c'est la que sont planqués les chocolats, aussi. Mais y'a toujours une odeur spéciale, étrange, un rien mystérieuse...
2/ Après les théories " stégosaure mutant croisé avec un lion " et " comte dégénéré maquillé en maori ", vérité doit être faite : quelle est votre théorie sur la bête du Gévaudan ?
Une manifestation de la peur et de l'incompréhension des gens ? Un loup plus gros et gras que les autres, ou plus malin ? Une mode, un truc pour faire peur aux bouseux histoire de justifier l'impot, un peu comme la Guerre du Golfe ?
3/ Avez-vous un goût particulier pour une ou plusieurs sous-marques alimentaires ? Exemple : préférer le Leader Quick au Nesquik.
Pas vraiment non...Je préfère le Coca au Pepsi mais c'est normal, ca a pas le meme gout. Je préfère la Wel a la Kro, mais c'est normal, la Wel c'est de la bière. De minette. Enfin pas plus qu'un autre, quoi.
4/ Eprouveriez-vous une forme de plaisir à faire partie de ce qui, de l'avis général, est une élite ?
Mais j'en fais déja partie voyons, je suis un blogger. (dédicace à crayon)
5/ Prendre un café ou autre chose au distributeur nécessite d'introduire une pièce : le paiement est donc apparent. Pourtant, prendre un bain ou boire un verre d'eau au robinet implique aussi une dépense précise (différée, certes, mais inéluctable). Eprouveriez-vous un malaise si le montant de votre dépense s'affichait en temps réel à côté de votre baignoire, lavabo, prise de courant, etc ? Et échangeriez-vous le principe des factures contre un paiement par pièces " en direct " ?
Disons que ca me rendrait sans doute vachement moins "je vais me pieuter en laissant toutes les lampes allumées et la télé aussi parceque j'ai la flemme de redescendre éteindre".
6/ Quel est l'objet que vous possédez depuis le plus longtemps ? Pourquoi l'avoir conservé ?
Bonne question...Je sais pas, il me semble que j'ai encore des cours de primaire...Ah pis un tableau fait en maternelle aussi. Pourquoi ? Pourquoi pas :/
7/ Quand vous croisez un policier, éprouvez-vous un sentiment de culpabilité fulgurant ? Et si ce n'est pas le cas, qu'éprouvez-vous tout court ?
Je me sens mal à l'aise, parceque bon, je sais que s'il est mal luné il peut me faire chier, et parceque bon, je suis pas blanc bleu non plus, j'ai du THC dans les cheveux tout ça...Mais bon, je suis moins mal a l'aise devant les flics que devant le service de sécu de la RATP par exemple.
8/ Pensez-vous qu'une société ou personne ne croirait pas en un ou plusieurs dieux aurait une chance de tenir, voire, serait préférable aux nôtres ?
Alors y'a une double négation, faut il comprendre "une société ou les gens croiraient *vraiment tous* en un ou plusieurs dieux" ? Mais c'est déja le cas voyons, t'as pas lu American Gods ? Que le dieu s'apelle Yahvé, Dollar ou Ego, tout le monde a un dieu...
9/ Au départ, m'a appris Antanagor, Fantasia de Disney devait sortir régulièrement, agrémenté de nouvelles séquences (les plus anciennes disparaissant au fur et à mesure). Quelle séquence sortie de votre esprit dément auriez-vous voulu voir ?
Jamais vu Fantasia :/
10/ Avez-vous déjà vécu la fin d'une peur comme une vraie et triste déception ? (ex : "Tiens ? Un loup, c'est juste un chien en plus joli, pas un truc de cinq mètres de long avec cent-trois dents ?")
Sore waa...himitsu des'. (traduction : regardez Slayers au lieu de poser des questions stupides.)
Tu comprends pas pourquoi je pleure ? Peut être que c'est justement pour ça que je pleure...
La question con de 13h19 (non, ca va pas devenir un gimmick, pour ça faudrait que je sois ponctuel.) : La passion, ca existe encore, passée la crise d'adolescence ? A quoi ca ressemble, un amour d'adulte ? Vous savez, vous ?
Enfin bref, asi es ma vida loca.7 instants.
"Selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir". Pensez vous que cet adage soit encore d'actualité ?
Bah oui, clairement...Chirac, anyone ?
Comment expliquez-vous que certains laissent trainer une pellicule dans l'appareil photo pendant trois mois pour ensuite choisir l'option du développement en une heure ?
Comment te dire ça sans te vexer...Je m'en branle royalement ?
Léchez-vous la languette quand vous ouvrez un pot de yaourt ?
Yurk, non, c'est tout sec tout digoulasse.
Lorsqu'une personne vous passe devant dans une file d'attente et qu'elle ne l'a vraisemblablement pas remarqué, comment réagissez-vous ?
Je m'en cogne, j'ai tout mon temps, mais ca m'énerve quand même. Mais je dis rien, parceque bon, je vais pas me prendre la tête pour si peu...
Contrôlez-vous le ticket de caisse après avoir réglé vos achats ?
Nope, et la monnaie non plus.
Quelle est la personne qui ne doit absolument pas connaître l'adresse de votre blog ?
Ils/elles le connaissent déja, alors bon...
Pourquoi répondez-vous aux questionnaires comme celui-ci ?
Parcequ'il est 6h30 du matin, que j'ai toujours pas réussi à m'endormir, que n'importe quoi plutôt que de penser à elle, ou elle, ou lui, ou tout, ou rien, ou quoi que ce soit. Parcequ'une lobotomie est de rigueur. Parceque The Wall tourne en boucle depuis maintenant 4 heures. Parcequ'il y'a plus de Wel depuis 4 heures...
Hey you out there in the cold
Getting lonely getting old
Can you feel me?
Hey you standing in the aisles
With itchy feet and fading smiles
Can you feel me?
Hey you dont help them to bury the light
Don't give in without a fight.
Hey you out there on your own
Sitting naked by the phone
Would you touch me?
Hey you with you ear against the wall
Waiting for someone to call out
Would you touch me?
Hey you, would you help me to carry the stone?
Open your heart, I'm coming home.
But it was only fantasy.
The wall was too high,
As you can see.
No matter how he tried,
He could not break free.
And the worms ate into his brain.
Hey you, standing in the road
always doing what you're told,
Can you help me?
Hey you, out there beyond the wall,
Breaking bottles in the hall,
Can you help me?
Hey you, don't tell me there's no hope at all
Together we stand, divided we fall.
Décidément, ce soir est musical sinon éthylique... Et une chanson de plus qui s'ajoute à la liste des chansons à ne plus jamais écouter, sous aucun prétexte, à moins d'une bonne vieille déprime de derrière les fagots, histoire d'amplifier, de retrouver les autres, de se lover dans leur brûlure...Et après tout, je suis plus souvent, tellement plus souvent triste que joyeux...C'est facile de croire que c'est mon état naturel...La au moins, je sais où je suis, je connais chaque recoin, chaque petite touche...Et je sais qu'après j'arriverai à nouveau au pays des morts, retrouver Jaded et Overspace...Mort de peur de vivre ou mort déçu de la vie, pareil au même, ca passe, enfin ca passe le temps surtout...
Enfin bref, asi es ma vida loca.La question à la con du soir :
Pourquoi quand on veut passer une soirée peinarde, juste un peu éthylique, on finit toujours effondré sur le premier canapé venu avec la tête qui fait des zigs zags, alors que quand on veut vraiment se péter la gueule et plus rien savoir, plus rien comprendre, plus rien penser, plus rien chercher, on reste lucide quelle que soit la quantité d'alcool ingurgitée ?
Enfin bref, asi es ma vida loca, et c'est pas la première fois.I'm gonna leave this Sad Sad City
Ain't no fun here in this town...
I'm gonna leave this Sad Sad City
I'm so blue and all alone...
There's a train that leaves for Texas
And there's one for New Orleans
I don't know which one I'm taking
But I'll soon be on my way...
You're my sad, my Sad City baby
But you're gone and I'm so blue...
I'm gonna travel all my life
And try to lose the blues I got from you...
Sue Foley - Sad Sad City
Ca faisait longtemps tiens...Je m'étonnais aussi que celle-ci ait jamais fait son apparition sur le blog. Enfin bon...prenez, ceci est mon sang...
Et ce vieux pressentiment qui n'en finit pas de me dévorer la tripe petit à petit...Et ce silence radio total, qui me fait plus peur que d'habitude...Et cette petite voix moqueuse, que j'avais plus entendu depuis si longtemps, qui ricane, fière d'exister après des mois d'enterrement..."Bah voila mon pote. C'est fini. Tu le sais. Quoi qu'il arrive après, c'est des formalités, des formes alitées...Ha ha, elle est bien bonne celle là tiens !".
C'est marrant, je pensais qu'en se distançiant assez, qu'en se forçant à s'en foutre, qu'en s'impliquant et se donnant le moins possible on pouvait éviter tout ça...Mais on s'implique toujours. Et que ça n'ait été qu'une bête histoire de cul, ou une jolie histoire qu'on se racontait pour mieux ne pas y croire, ou bien encore autre chose que je n'arrive pas à définir, ça ne change rien à cet espèce de vide bizarre, de vide par dessus le vide...Et la petite voix qui n'en finit pas de se moquer, "Après tout, tu t'en fous, et puis c'est toi qui as commencé non ?"...Ca grince, ca ricane, ca soliloque ironique, ca sarcasme...
Après tout, tu t'en fous, tu savais qu'la vie est dégueulasse...Enfin, j'en connais qui vont jubiler...Tant mieux pour eux, tant pis pour moi...Enfin bref, asi es ma vida...loca ?Pour ne pas vivre seul
On vit avec un chien
On vie avec des roses
Ou avec une croix
Pour ne pas vivre seul
On's fait du cinéma
On aime un souvenir
une ombre, n'importe quoi...
Pour ne pas vivre seul
On vit pour le printemps
et quand le printemps meurt
pour le prochain printemps
Pour ne pas vivre seule
Je t'aime et je t'attends
pour avoir l'illusion
de ne pas vivre seule
de ne pas vivre seule
Pour ne pas vivre seul
des filles aiment des filles
et l'on voit des garçons
épouser des garçons
Pour ne pas vivre seul
D'autres font des enfants
des enfants qui sont seuls
comme tous les enfants...
Pour ne pas vivre seul
On fait des cathédrales
où tous ceux qui sont seuls
s'accrochent à une étoile
Pour ne pas vivre seul
Je t'aime et je t'attends
pour avoir l'illusion
de ne pas vivre seul...
Pour ne pas vivre seul
On se fait des amis
et on les réunit
quand viennent les soirs d'ennui
On vit pour son argent
ses rêves, ses palaces
mais on a jamais fait
un cercueil à deux places...
Pour ne pas vivre seul
Moi je vis avec toi
je suis seule avec toi
tu es seul avec moi
Pour ne pas vivre seul
On vit comme ceux qui veulent
se donner l'illusion
de ne pas vivre seuls...
Firmine Richards - Pour ne pas vivre seuls (in 8 Femmes)
Oui, je suis un petit con qui fait durer sa crise d'adolescence. Oui, je suis un nombriliste égocentrique qui adore m'écouter parler. Oui, je suis un cossard fini, branleur extrême devant l'eternel, parasite entretenu et assisté. Oui, je suis un aigri profond de la vie, revanchard vivant dans le passé, stockant l'amertume et les rancoeurs à répétition. Oui, je suis un gros lâche qui vit dans le passé par peur d'affronter le présent. Oui, je suis un petit morveux irresponsable. Oui, je suis un salopard égoïste qui détruit tous ceux et surtout toutes celles qui l'approchent.
Oui, je suis tout ça. Mais avant ça, je vous emmerde, tas de cons.
EDIT : Corsac sur camsto maintenant. Décidément ce garçon suit tout ce qu'il est possible de suivre. Mouton va. You're a tool, you're a tool, tool tool tool, an extraordinary annoying tool.
C'est pratique ça, y'a plus de chansons avec des 7 qu'avec des 10. Enfin j'ai moins l'impression de sécher sur le titre que pour les mercredix. N'empêche, DrTom, arrête d'être beau sur les photos, tout musclé tout velouté, et recommence à poser tes questions étranges. Tu manques dans le paysage. Bref, 7 Instants.
Imaginez ce qu'aurait été votre vie sans Internet.
Hmmm dur comme question, vu comment Internet a pris une place phénoménale dans ma vie et vu les changements drastiques qu'il a permis...La comme ça de but en blanc je dirais que j'aurais jamais évolué comme je l'ai fait et que je serais resté le pauvre type effacé/timide/résigné que j'étais, toujours claquemuré, toujours un peu tout seul, mais au fond, ca fait quand même pas mal de temps qu'on s'aime, mon modem et moi, alors qui sait, peut être que j'aurais connu une évolution équivalente mais d'une autre manière...Peut être pas, ceci dit. C'est con comme question, j'aime pas les "si".
Pourriez-vous aimer indéfiniment quelqu'un qui ne vous aime pas de la même façon ?
*rire tellement jaune que c'est même plus drôle* oui, j'imagine...
Que s'est-il passé la dernière fois que vous vous êtes senti(e) ridicule ?
Je me sens relativement très très souvent ridicule, donc je compte plus vraiment, je me souviens pas particulièrement de la dernière en date. Mais généralement je me sens tout con, et je donne une parfaite imitation de Pierre Richard, dans le style maladroit à gifler.
Pourriez-vous faire votre vie avec quelqu'un qui ne peut pas dormir sans peluche ?
Ca me rapelle des souvenirs tiens...Je sais pas, je pense que je me sentirais gêné que la peluche nous mate en train de copuler.
Ambassadeur(drice) auprès d'une délégation d'extra-terrestres, vous devez leur expliquer ce qu'est la religion. Comment vous y prenez-vous ? Ne perdez pas de vue votre responsabilité de représentant !
Je leur parlerais de l'intense besoin de la moitié des hommes de diriger les autres et de les enculer à qui mieux mieux, et de l'intense besoin de l'autre moitié d'être des esclaves-enfants...
Que vous inspirent les crimes passionnels ?
Ca dépend de quoi on parle...Un type qui tue sa femme parcequ'elle le trompe, j'ai envie de lui donner un baiser d'orc (comprenez : un coup de boule vicieux). Un type qui tue sa femme puis se tue après pour que leur amour ne se perde pas, ca me fait déja plus vibrer la corde à Chateaubriand. Quoique, au fond... Enfin je peux pas cracher dessus, j'ai tellement eu envie de tuer, quelques fois...
Si vous aviez le pouvoir de ressusciter une seule personne, qui serait-ce ?
Renaud. Ah non merde, c'est vrai, il est pas encore mort. Bah Desproges alors. Brassens c'est pas la peine, il bande encore. Ou alors Eve...
Fait chier. Quand j'étais chez l'autre bouseuse, ou dans le train, j'avais la tête pleine de trucs, des souvenirs aigres-doux, des théories à la mords-moi-le-braquemard, des rêves par tonneaux, même des idées pour ce foutu bouquin qui existera un jour, peut être, même si c'est déja trop tard.
Et puis la, depuis que je suis posé sur mon cul dans ma chambre, plus rien. Pourtant j'essaye, je fais tout pareil. Je me pose dans mon lit. Je remonte la couette jusqu'aux oreilles. Je soupire d'aise. Je souris. Je lache la bride à ma tête. Et rien. Rien que du vide. Même pas des entrelacs de pensées éparses qui ont juste la coloration d'une émotion quelconque, pas vraiment définie. Juste du rien. Peut être que c'est la chambre qui fait ça, finalement. Ou la ville. Peut être que c'était m'enfuir un peu de tout ça qui faisait ça. Ou peut être que c'est cette putain de fatigue qui me quitte plus depuis que je suis rentré qui me bloque. Peut être que c'est les nouveaux gens qui m'ont donné un peu de souffle.
Je sais pas trop...Je verrai bien quand je requiterai Paris, le WE prochain (eh ouais, entre Rennes, Nancy et Lille, je vais devenir international dans les prochaines semaines...Et après, le déménagement tant attendu. Peut être que des nouveaux murs amèneront un nouveau souffle).
Enfin bref, asi es ma vida loca.Retour à Paris après une bonne grosse semaine passée à l'extérieur du Périph'. Je survis. Je vous épargne le calcul des heures de sommeil qu'il me manque et que c'est pas encore ce WE que je vais te me les rattraper, je m'y perds moi meme dans le compte, à partir de 1 mes doigts sont tous flous j'arrive plus a compter.
Je vous épargne aussi le récit foutrement pas palpitant de mes aventures ferroviaires, qui ont consisté à chercher une position pas trop inconfortable sur leurs banquettes de merde histoire de roupiller un chouïa avant d'arriver à port (y'a pas de bon ports) et quand, une fois ladite position à peu près trouvée et les putains de momes braillards de merde qu'est-ce qu'ils foutent dans le wagon fumeur de toute façon ces chieries de gosses de merde, parents irresponsables, viande à DASS, quand enfin, donc, on arrive à fermer ses yeux pour de bon, soupir d'aise, je sens la vie s'échapper un peu et cette connasse de mégère de merde qui me tape sur le bras, pas un mot, elle m'agite impatiemment son billet sous le nez, désigne le petit papier "reservé" de la place à côté de la mienne. CONNASSE DE MEGERE DE MERDE ! Des places vides y'en a plein ce bordel de wagon à la con ! Mais non, il te faut ta petite tienne, tu l'as payée t'y as droit, la regle c'est la regle, tu chies où on te dit de chier, même si ca implique de chier sur la gueule des autres bons cons qui essayent juste de se remettre de tes putains de fêtes à la con que tu leur imposes parceque merde, c'est Noël quoi.
Je disais donc, tout ça c'est chiant, pas la peine de raconter, je vous l'épargne. Alors je dis quoi ? Bah je dis juste que je retrouve ma chambre à moi tout seul, dans ma maison à moi pas_tout_à_fait_tout_seul_mais_ca_viendra, je fous mon bordel à moi, peinard, et ici y'a personne pour me faire chier. Dans demi heure, chiquita viendra me priver de sommeil, j'adorerai ça, de toute façon j'ai toujours adoré ces espèces de périodes bizarres, quand t'es tellement en manque de sommeil que tu pètes la forme ou bien que t'es zombie amorphe tu contrôle plus rien, même pas (surtout pas) tes pensées, et ça fuse, ca palpite derrière ton front, c'est 14 juillet dans les synapses. Enfin j'ai déja du poster ma théorie sur la créativité du manque de sommeil quelque part.
Et bref, asi es ma vida loca. Mais faudrait jamais quitter Montauban.EDIT : à la relecture, nom de Dieu, c'est encore du simili-Cavanna. Quand je vous dit que je suis une pate molle, je prends toujours le style de la derniere personne que je lis. M'enfin bon, c'est pas pire.
Juste deux trucs à dire sur la province sinon : petit un : 15 ans bordel. Petit deux : cochonnerie d'accent a la con, je vais encore mettre une semaine à m'en défaire, donc je vais me faire chambrer pendant huit jours. Enfin un peu plus que d'habitude quoi.
Enfin bref, asi es ma vida loca, faut que j'aille vérifier les extrémités froides de Corsac avec la bouche, c'est Eledhwen qui demande.EDIT : kudos au mur sur lequel apparement Corsac aurait lu ça, en tout cas la phrase est tellement putain belle que ca serait dommage de la laisser perdre sur un blog aussi minable que le sien : "Les amours pas sages èrrent". C'est beau comme tout, non ?
EDIT2 : quand j'y pense, cette phrase ça fait affolément Miss Tic, non ?
Bon, oui, je sais, pas posté des masses ces derniers temps, m'enfin bon, entre les sorties dans des boites a la con ou on se fait chier comme des rats morts jusqu'a la fermeture parceque bon, y'a que ca a faire de toute facon dans ce bled à la con, et les soirées "ostracisons les parigots" chez Fred, pas eu des masses de temps de veille constructif. Et puis peut être aussi que je commence à m'en foutre un peu, de Noir/Blanc, au final. Faut bien dire ce qui est, y'a plus l'enthousiasme des débuts. C'est pas encore le charbon, mais c'est plus l'orgasme non plus. Et merde, quoi.
Enfin ceci dit, ce matin j'aurais pu, j'avais un rêve à raconter, à noter, un pas-pour-de-vrai rêve en fait puisque je devais être à moitié réveillé, un truc atrocement atroce, gore et tout, ça avait exactement la structure d'un film de série Z, mais avec des détails bien bien crades, à gerber, j'avais beau ouvrir les yeux essayer de me réveiller, rien à faire, les images gerbantes qui restaient. Du coup je me suis rendormi.
Mais bref, la je sais pas, c'est la faute à Cavanna, j'ai un vieux souvenir qui me revient, et l'envie de le raconter avec, c'est toujours comme ça avec Cavanna, d'ailleurs je me rends bien compte que la j'écris pareil que lui, mais bon, merde quoi, ici c'est chez moi, si je veux me prendre pour un de mes modèles je peux. Bref. Souvenir. Cinéma cinémaaaa, tchi-tcha.
Ca se passe au lycée, en première je crois, ou peut être en terminale. Je saurais à peu près le resituer dans ma chronologie de ma vie extérieure aux études, je sais que c'est quand j'ai commencé à socialiser un peu avec les mecs d'IRC de l'époque, Overspace, Poischich tout ça, première cuite, découverte de la dive bouteille...Et bref, c'était l'anniversaire d'un pote du lycée. Comme tous les potes du lycée, c'est vachement moins un pote qu'un type aussi emmerdé que moi par les autres, aussi exclus, et bon, faut se serrer les coudes sinon on en prend plus dans la gueule, et c'est toujours mieux que d'être tout seul. De fait, le type en question était un vrai boulet la plupart du temps. De fait, à son anniversaire y'avait 5 personnes, dont lui et sa petite soeur. Sa petite soeur elle elle est carrément pas boulette. Au contraire. Mignonne en plus, ce qui gêne pas.
Arrive la fin de la soirée, on va pour se pieuter, y'a plus de bonbecs et "C'est arrivé près de chez vous" est fini, mais bon, pas trop envie d'aller pieuter en fait, sa soeur sort une bouteille de tequila d'on ne sait trop ou. Ou peut être c'était du gin. Enfin bref, un truc à boire. Comme tous les petits cons, on commence à faire des jeux à boire. D'abord élaborés. Mais c'est vite lourd, on va faire simple : on lance chacun un dé, celui qui a le plus gros chiffre avale un verre. J'ai toujours eu de la chance aux dés. Sur la fin, le gin, je me le torche au goulot. La frangine pareille. La bouteille est vite torpillée, du coup, mais on a bien bouffé avant, ça va, tout le monde gère.
Et puis bon, l'alcool délie la langue, on recommence à délirer, à se raconter des conneries. Je sais plus comment ni pourquoi la première fois, la frangine en question me tombe sur les genoux. Ohla ! Bordel, c'est Noël ! Première fille que j'approche à moins de 10 mètres sans me faire foutre de ma gueule. Et puis un peu gentilment beurré que je suis, aussi. Bisou timide, discret, en falche. Elle bouge pas. Je me marre en dehors, je suis tout gêné en dedans. Deuxième bisou, un rien moins discret. Elle saute comme un ressort, éclate de rire, moi aussi, la discute continue. La môme me retombe dans les bras. Même jeu. Elle est pas plus beurrée que moi, elle joue à faire la fille beurrée. Enfin bref, au final, on va se pieuter, elle me lache un dernier sourire, BLAM, la porte de sa piaule me claque au nez. Bon, ok. Mais quand même, ca me trotte dans le dedans de la tête, merde, c'est pas n'importe qui non plus, depuis le temps que je la trouve sympa.
Le lendemain je crois que je l'ai pas vue avant de repartir, peut etre qu'elle était déja partie, peut etre qu'elle dormait encore. Toujours est-il que moi ca me trottait encore dans la tête. J'ai toujours été comme ça, enfin, je l'étais énormément à l'époque. Du coup, tout le reste du WE, tourne la machine à tourner les choses en boucle. "Et si ca voulait dire quelque chose ? J'y connais rien moi aux gonzesses, mais quand meme quoi. Elle était pas complètement torchée, si ? Enfin peut être que si. Mais peut être aussi que non, et si je passe à coté de quelque chose je vais encore m'en vouloir.". Et bon, au final je lui avais écrit une lettre. Je me souviens plus du texte, à vrai dire, c'est con, ca devait être marrant. Je sais juste que c'était du genre "je sais pas pourquoi mais j'étais vachement bien quand t'étais dans mes bras l'autre soir, on se revoit ?". Con et archi-con, méta-cucul, forcément, c'est de moi plus jeune qu'on parle.
Je me souviens pas de la lettre mais je me souviens du chemin à faire pour la poster. Méga-honteux. Un pas en avant, demi-tour, non connard te dégonfle pas, de toute façon t'as rien à perdre. J'ai fini par arriver à la boite jaune au coin de l'école primaire. Je reste comme un con devant, j'y vas, j'y va-t'y-pas ? Allez, et merde quoi, t'as des couilles au cul ou t'es une lopette ? La lettre glisse. Deux secondes passent. J'ai déja envie d'éclater la boite jaune a coups de talons pour récupérer la lettre. Mais bon, c'est fait c'est fait.
J'ai jamais eu de nouvelles de la lettre en tout cas. Peut être qu'elle est pas arrivée. Peut être qu'elle a fait le tour du lycée, mais je pense pas, c'était pas une connasse cette fille. Enfin je l'ai pas revue depuis non plus ceci dit. Enfin j'ai du la croiser dans les couloirs du lycée ou a la cantine, au début en baissant les yeux tout honteux, et puis deux semaines après j'avais oublié l'épisode. Ou je m'étais forcé à, ca revient au même.
Et voila, première expérience proche de la gent féminine. Je me demande encore parfois ce que cette fille est devenue, et si elle a reçu ladite lettre ou pas. Ca a pas grande importance, m'enfin encore une fois, la retrouver une dizaine d'années après, ca serait poilant.
Enfin bref, asi es ma vida loca.
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