30.12.02

1:10 PM :

Ceci est une bonne petite claque aux conos, qui pensent que le savoir ne peut venir que d'en haut, Raggamuffin est bouseux, Raggamuffin est pequenot !

Petites pensées (oui, bon...) en direct de la plouquie profonde...

C'est pas la société et la cité grise et bétonnée qui rend les gens tristes et poussiéreux, c'est les gens tristes et poussiéreux qui font pousser une société en béton gris...

Et à part ça ? A part ça tant de choses à dire, à expliquer et à faire comprendre, mais pas ici, pas comme ça...Tant qu'a faire souffrir autant être la pour pouvoir atténuer comme on peut, n'est-ce pas. Etrange cette situation. Je pense pas qu'on puisse la comprendre de l'extérieur en fait. On se dirait que je m'en fais pas, que j'ai la belle vie, ou que c'est profondément dégueulasse et que je suis un beau salaud...Et c'est vrai aussi. Mais pas que...enfin j'espère.

Et puis cette nuit je me suis rendu compte que je commençais à m'en foutre de me foutre de tout...Ca m'a fait peur mais, au fond, quelle importance ? Victoire de la vie contre moi, 6-0, 4-6, 6-2, 6-0...

J'aimerais quand même qu'elle me réveille...Enfin bref, asi es ma vida loca.


27.12.02

10:15 PM :

So open up your clouded eyes the conspiracy to see, If you wipe away their evil world,there's a chance of living free

Oui, parfaitement, finie la Masquarade (hint : ceci est un indice pour les quelques ames qui jouent encore au jeu du titre de post.). Alors comme ça je pars quelques jours et on en profite pour me hacker. Evidemment, dès que je l'ai su j'ai pris des mesures. J'ai fait /nick Ac|d_BuRn et j'ai changé mon password. Avant c'était GOD, maintenant c'est Staline, jamais ces imbéciles de Nicaraguayens d'importation le trouveront. Je suis surpuissant. I'm el33t.

Et à part ça ? Eh ben ça va, s'il s'passe que'qu'chose on vous l'dira. Passé Noël en commité restreint (à savoir mon père, ma mère, la grand mère, la soeur et le mec de la soeur.). Ca faisait longtemps que j'avais plus foutu les pieds à la maison de campagne. D'abord parceque c'est très chiant, il se passe rien, c'est paumé, y'a pas le net et y'a pas de bars décents. Ensuite (mais surtout) parceque j'abomine le principe même de la maison de campagne.

Du coup j'y vais que contraint et forcé...Ce qui fait qu'a chaque fois j'ai l'impression d'entrer dans une nouvelle baraque, puisque je prends dans la gueule tout ce qui a changé durant un an en un seul coup. Alors ce coup-ci c'est le four à pain dans le jardin, à moitié fini. Et puis le vieux PC qui trône maintenant dans ma chambre, 66 MHz de puissance 486. Ca impose le respect. Et puis la carabine, avec lunette et silencieux, posée dans un coin du salon. Ca impose encore plus le respect. Mon père se prend pour un sniper. C'est sur, un flingue, tout de suite ça fait viril. Ou roi des cons. M'enfin l'un est rarement différent de l'autre.

Aaaah ca fait du bien de se retrouver chez soi quand même, même si c'est juste pour une nuit, et même si j'ai fait un gros fumble horaires (mais quelle idée aussi t'as eu de partir du bureau si tôt toi, aussi ?).

Enfin bref, asi es ma vida loca.

24.12.02

5:57 AM :

I'm not much of a man by the light of day, but by night I'm one HELL of a lover !

Oh, j'oubliais, pour cause de vie familiale, de provincialisation aigue et de partouzes limouxines (non, le x n'est pas une erreur), N/B sera pas updaté avant le 2 janvier. Ouais, je sais, c'est dégueulasse, mais que voulez vous, life sucks (and so do I).

Enfin bref, asi es ma vida loca.

23.12.02

11:05 PM :

Ce soir ce soir c'est Noël, les étoiles brillent dans le ciel, ce soir ce soir c'est Noël, C'EST NOEEEEEL !

Je viens de me rendre compte d'un truc. Demain c'est Noël. J'avais pas percuté. Je crois que c'est la première année ou je m'en tamponne comme ça. Première année ou je compte pas les jours, ou je fais pas dans ma tête les additions de sous que je reçois tous les ans de tous les gens qui ont renoncé à essayer de comprendre ce qui me plait, ou qui au contraire le savent mais savent aussi qu'ils n'y connaissent rien et que plutot que de s'infliger le petit sourire d'un seul coin de la bouche qui veut dire "euh...j'ai déja ça..." ou "mais...c'est euh...naze ?" préfèrent que je me fasse plaisir tout seul (non, c'est pas masturbatoire d'offrir de l'argent a noel, sales pervers).

Première année ou je fais pas de plans sur la comète de ce que je vais m'offrir avec ces sous d'ailleurs. Pas de besoins, pas d'envies, ou alors toutes comblées je sais pas...Première année ou je m'en fous complètement des autres aussi. Enfin non, rectification, première année depuis que j'ai commencé à exister vraiment (c.a.d. 2 noëls si j'ai bonne mémoire). J'ai passé 19 ans à jamais rien offrir à Noël. Et puis je me suis mis à exister, et je m'en suis rendu compte, et ça m'a fait mal. Alors cette année la j'avais vraiment cherché, pendant un mois et demi, les meilleurs cadeaux possibles. Et l'année d'après aussi. Et cette année...Cette année rien. Noël c'est demain. J'ai sur mon bureau deux CDs, un pour ma soeur, un pour son mec. Et c'est tout. Et puis des CDs quoi...le truc qui veut clairement dire "je sais pas quoi t'offrir j'ai pas cherché"...Et vous savez quoi ? Je m'en fous. (car au dessus de moiiiii, il y'a mes copaiiiiiins qui chantent avec moooiiii ce meme refraiiiin...oops. Plus de Wriggles avant d'aller dormir, sinon ça fait ça.)

Enfin bref, asi es ma vida loca...


3:48 PM :

Keep him tight, it makes him well, he's getting better, can't you tell ?

Oui je sais, tout le monde est déja au courant, mais j'ai eu un WE chargé. Et la semaine aussi. Du coup j'ai chaque fois oublié de dire ça : I knew it. I knew tellement it que j'avais mis un lien vers chez elle pour pas avoir à le mettre quand ça arriverait. Gabu is back.

Girl, you're weak. Girl, I love your weakness. Welcome back, et puis y'a des pêcheresses à torpiller dans tous les bons bars de Paris, si un jour tu me cherches, c'est là que je serai.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

22.12.02

2:29 PM :

Etre né sous l'signe de l'Hexagone, on peut pas dire qu'ça soit bandant

Via Cassandra_quifaitrien_qu'afairedescochoncetés_avecJava :
Les caractéristiques du signe :

Une personnalité méditative, mélancolique, passionnée à l'excès, possédant la faculté de faire comme le Phoenix, renaître de ses cendres.

Vous êtes né sous la protection de Pensham, vous êtes animé de grands idéaux, vous vous montrez excellent dans des actions durant lesquelles vous n'hésitez pas à faire don non seulement de votre temps mais également de votre présence. Vous ne vous laissez pas impressionner par les problèmes quotidiens.
Aux yeux de certains vous passez pour une personne n'ayant pas le sens des réalités, car lorsque vous parlez, votre idéal semble réellement irréalisable.

Dans la tradition tibétaine, Pensham est associé au Gong de métal, ce qui explique que votre hypersensibilité faisant votre force mais également votre faiblesse. Mais grâce à elle, vous n'hésitez pas à aller au fond des choses, toutefois vous ressentez beaucoup d'instabilité.
Vous oscillez entre des moments d'euphorie complète puis d'un seul coup la mélancolie survient, puis l'instant d'après tout redevient normam. Tout ceci vous rendre réellement insaisissable.
Les autres vous respectent car vous savez tout simplement, tout naturellement inspirer ce respect en respectant vous-même autrui.

Au niveau sentimental :

Des hauts et des bas se font âprement sentir, vous n'êtes pas toujours facile à vivre, étant très exigeant envers votre partenaire. Il serait bon que vous appreniez à vous montrer un peu plus indulgent !
Vous pourrez trouver l'amour auprès des personnes nées sous les signes de Chandogya et de Prashandra.

Les professions au sein desquelles vous pourriez vous épanouir sont :

L'archéologie, la théologie, le professorat et avocat.

Vos chiffres porte-bonheur sont : 7, 19, 31


21.12.02

11:35 AM :

Who made you God to say "I'll take your life from you" ?

Message personnel
To : dekal@menestrel.org
From : moi, Dieu et mes potes bikers
Objet : Essaye encore.
Corps : Y'a pourtant assez de photos compromettantes de moi qui circulent en liberté (mal) surveillée sur le net. Etre obligé d'utiliser un fake...Comme c'est petit. La farce est puissante dans ta famille...Mais tu n'es pas encore un casseur.

HTKC.


11:26 AM :

J'ai une petite bombe atomique cachée dans le cerveau, les nerfs reliés au petit bouton, prêts à faire sauter la machine PAN PAN !

S'il n'y avait qu'une phrase à retenir de cette nuit, ce serait peut être cette question, posée sans vraiment y penser, mais qui me turlupine beaucoup depuis. C'est d'ailleurs étonnant que je me la sois pas posée avant...

Et si j'avais décidé que ma vitae, comme Il pleut, Fanfan, Ehlana, le square du Vert Gallant, et tant d'autre choses et lieux et instants et gens, resterait à Elle ?

Enfin bref, asi es ma vida loca.

PS : aucun rapport, mais je m'en souviens à l'instant : Nacara ? Tricher, cMal.

20.12.02

2:54 PM :

I don't believe in rock 'n roll illusions, I don't believe that what they say must always be the truth...

Un .avi qui se lit pas. Erreur. Ecran noir, mais y'a le son. Alors on fouille on googleise on downloade on installe. Et puis ca marche pas mieux. Et puis a tout hasard on essaye une connerie, juste pour avoir la conscience tranquille et pour pouvoir gueuler sur les enculés de branleurs de merde qui encodent leurs divx avec le cul et qui foutent sur le réseau des avi merdeux, et puis ça marche.

Ca m'a toujours foutrement étonné comment quelque chose de si précis, de si mécanique qu'un ordinateur puisse fonctionner aussi ératiquement. Que chacun ait ses petits trucs de grand-mère pour que tel bidule marche ("ah ouais c'est normal ca plante si tu fais ca comme ca, mais quand tu réduis ton bureau a 800*600 ca marche nickel"), comme si la machine était aussi complexe, instable, en fait tellement instable que quand elle marche c'est que tout est en train de se casser la gueule mais dans le même sens, bref, comme si la machine était un corps humain.

Y'a quelques années, quand j'étais encore au lycée, je voulais comprendre. Comprendre comment le corps marchait, pourquoi est-ce que les fourmis dans les pieds quand on s'assoit dessus, qu'est-ce qui servait à ce qu'on vive. Alors je suis entré à médecine (bon, pas *que* pour ça, a la base c'était aussi grace (a cause ?) de la chanson de Renaud, "Etudiant poil aux dents", vous savez ? "Et l'tiers monde qu'a besoin d'toi, la c'est sur que t'iras pas, malgré tous ceux qui vont crever, t'oublieras que j't'ai chanté qu'la medecine est une putain, son maquereau c'est l'pharmacien !".) et puis on m'a bien expliqué comme il faut qu'une cellule c'est fait comme-ci comme-ca, avec tel truc qu'on sait pas comment il est arrivé la mais que ca fait ci et ca et que ca marche, et puis tel echange chimique, et puis tel cycle a la con, et puis tel organe a la mords-moi-le-noeud qui fournit une enzyme a la con qui sert tellement pas a grand chose mais si elle est pas la tu crèves la gueule ouverte... Et plus on m'expliquait, plus ça devenait limpide. Mais...premiere année de fac avec sa liberté de glande qui te rattrape aux examens, le manque de courage, le "bah de toute façon maintenant c'est trop tard pour", j'ai laché.

Et puis j'ai fait de l'info, pour au moins capter les machines. Au début j'ai merdé, j'ai fait MIAS. C'est des maths, avec un peu plus de maths par dessus, et apprendre a faire des tableaux sous Excel. Et puis après je suis tombé sur l'info indus. Et la c'était nickel, on m'expliquait tout sous tous les angles. Comment un bout de sable marchait comme-ci comme-ca mais on savait pas pourquoi vu qu'a la base un transistor c'est une erreur de montage. Comment tel fil de cuivre branché comme-ci comme-ca ca transmettait ceci cela, comment en manipulant des interrupteurs on avait Laetitia Casta à poil sur un écran, pourquoi un disque dur ca marche, etc... Et puis plus on m'expliquait, plus ca devenait limpide, plus les miracles devenaient juste des boucles et des if. Et plus ça perdait sa magie.

Ca et puis continuation des années de fac, découverte de ce qu'il y'aurait après la fac, parqué dans un bureau, et puis la glande qui continue et que "de toute façon maintenant c'est trop tard pour..." meme si tout le monde me répétait que c'était pas trop tard, meme si moi je *savais* que c'était pas trop tard, j'ai laché...

Faut jamais faire de ce qu'on aime un travail. Faut pas que les choses qui nous font rêver perdent leur magie. L'ignorance, ca se chérit. Quand le monde pratique devient trop compréhensible, on a déja perdu.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

19.12.02

7:14 PM :

With tears of love the firstborn thrust his sharpest scythe deep into Abel's heart

Le côté intéressant de la fièvre, c'est que ca fait délirer pleins tubes quand elle est vraiment là, et que parfois c'est moins des conneries que d'habitude. Parfois. Mais la, non. Je vous offre ma nuit blanche (enfin mon après-midi blanc alors que j'aurais voulu dormir), tremblotante, frissonante, et avec tant de bonheur au fond de la gorge que même en buvant de la tisane j'ai l'impression d'avaler des lames de rasoir. Appelez cette théorie la comme vous voulez. Perso j'ai décidé de l'intituler "Il ne faut pas lire les règles de Vampire quand on a toute la partie gauche du cerveau pleine de fièvre et l'autre pleine de souvenirs a la con, ca donne des théories complètement ridicules". Mais je pense qu'on peut faire plus court comme titre. Bref.

Lorsqu'un homme nait, il a en lui une étincelle. On peut l'appeler comme on veut, énergie, bonheur, vie, étincelle. Puisque c'est une analogie à Vampire, moi je vais l'appeler vitae. Cette vitae nous permet d'être heureux, d'avoir des rêves, des envies, tout ce qui peut faire qu'on se sent vivant.

Et puis un jour, si on a pas de chance, ou plutot si on est normal parceque c'est les chanceux à qui ca n'arrive pas, on rencontre un vampire. Et ce vampire s'accroche à notre cou et l'aspire, l'aspire et l'aspire encore, pour se rassasier. Car lui l'a perdue avant nous, et il en a besoin. Alors, deux choses peuvent se produire. Le vampire peut rester, et alors on devient une goule, se nourissant de la vitae du vampire, qui n'est que la notre qu'il nous régurgite à petites doses. Ou le vampire peut se barrer, nous laissant brisés, mais surtout affamés. Parcequ'on n'a plus de vitae, et qu'on en a besoin, parcequ'on est mort-vivant, un corps vide qui n'a que faim, toujours...Alors on devient vampire soi-même.

Et alors on se met soi-même en chasse, alors nous aussi on a la Bête au creux du ventre qui nous pousse, encore et encore, à voler la vitae de ceux qui nous entourent. Et on sait au fond de nous qu'on ne peut faire autrement. Parceque la Golconde n'est qu'un mythe, un conte pour enfants-vampires. Et parceque la Torpeur est effrayante, angoissante. Parcequ'elle est trop dure pour qui que ce soit. Alors on continue à se nourrir des autres, jamais rassasié, jamais satisfait, et nous aussi dans notre sillage nous laissons des goules ou des vampires. Jusqu'a ce qu'on crève définitivement.

En pensant à ça, je me pris à envier le tout premier des vampires. Celui-là a du être l'homme le plus heureux sur Terre, parcequ'il se nourissait de la vitae des autres non par besoin, mais par envie. Il avait encore la sienne. Et puis je me suis demandé quand il y'aurait plus de vampires que de nouveaux-nés plein de vitae fraiche.

Peut être est-ce déja arrivé.

Quand j'aurai trop de goules dans mon sillage, quand j'en aurai assez de voler une vitae sur laquelle je n'ai aucun droit, j'entrerai en Torpeur. And the time comes... Let's just hope it happens before Gehenna...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

On cold wings she's coming
You better keep moving
For warmth, you'll be longing
Come on just feel it
Don't you see it?
You better believe it.

Within Temptation - Ice Queen (ca faisait longtemps que j'avais plus posté en musique...)


1:08 PM :

La vie maintenant c'est super cool, j'ai des masseuses pour chaque couille !

Hop, un nouveau fanart. Parceque je le vaux bien.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


12:49 PM :

Je ne suis pas dans le coma, je fais la gueule et c'est tout.

Première semaine sans Mercredix. La résistance s'organise. Bidibi nous propose de la méthadone. Let's give it a try.

1) Frédéric Lopez
A quel nom vous fait penser dek\ sur cette photo ?

2) 23
Que dire chez le toubib quand il fait -10 dehors ? (ok, je sors)

3) Les poules du Printemps
Quelles filles ne vous font *absolument pas* fantasmer ?

4) Paul Newman
Qui est le meilleur acteur de "La Classe Américaine" ?

5) 13h04
Dites une heure, la, comme ça, au débotté, cash, sans réfléchir.

6) Campo-Formio
Citez le nom d'une station de métro qui ferait rêver de soleil et de sourires si c'était pas juste une pauvre station de métro bien glauque comme les autres ?

7) Le dahu
A quoi vous fait penser le slogan "Liberté, Egalité, Fraternité" ?

8) vert d'eau
Quel couleur aimeriez vous que vos yeux aient ?

9) Un chapeau-cloche
Le comble du mec qui se donne trop de mal pour egayer l'atmosphère tout en se plantant complètement ?

10) "You'd better not mess with Major Tom"
What do you say when somebody sucks your cock ?

Mouais, c'est pas pareil quand même.


18.12.02

9:49 PM :

Who can say what's wrong or right ? The vision of a free life, his eyes had seen it all. For what ? He's asking

Je viens de recevoir un méta-spam. C'est troublant. Vous savez, c'est un peu comme les paradoxes temporels, genre "qu'est ce qui arrive si le moi de dans 10 ans tue le moi de maintenant" ? Bah voila, j'ai peur d'un paradoxe dans le genre.

Je viens de recevoir par mail une pub pour une boite qui sniffe les emails et crée des mailings listes de pub. De la façon dont je vois la chose, ca ne peut finir que de deux manières : le serpent se mord la queue et meurt, ou alors ca devient fractal et ca détruit le net par congestion de la bande passante.

Vous êtes prévenus. Enfin bref, asi es ma vida loca.


8:55 PM :

When I was a child, I had a fever, my hands felt just like two balloons...

C'est devenu une sorte de rituel hivernal. Un peu comme ces traditions à la con qu'on répète de génération en génération sans vraiment se rappeler d'où elles sortent. Mais c'est toujours comme ça.

Avec la fin de l'année arrivent les fêtes, très chiantes, mais surtout les vacances, très nécessaires pour supporter les os qui accusent la fin d'une année de plus, grinçant encore un peu plus. Mais surtout, c'est des vacances que toutes les zones académiques et toutes les écoles partagent. Certaines fac n'ont pas de vacances d'automne, ou de printemps, mais toutes ont les vacances de Noël. Même les entreprises ferment généralement quelques jours, libérant les gens pour un peu de gaité morose autour du sapin.

Du coup, c'est l'occasion de faire des plans, de retrouver des gens que leur planning nous avait arrachés, c'est la saison des bars, serrés les uns contre les autres pour combattre le froid qui s'insinue dans la salle chaque fois que quelqu'un ouvre la porte, et pour manifester le plaisir de se retrouver, et de se raconter un peu...

C'est la saison que chacun attend un peu, c'est les vacances reposantes par opposition aux vacances d'été dont on ressort encore plus crevé qu'au départ, c'est un peu le temps de l'hibernation sociale. C'est agréable, et on attend tous ça en tirant des projets.

Et systématiquement, trois jours avant, je tombe malade à en crever, et je vais mieux début Janvier. Cette année, ça n'a encore pas loupé.

Enfin bref, asi es ma vida loca...


6:53 PM :

Elle va bien s'amuser puisqu'ici rien n'a de sens

Ton message à la grande ourse
Et la trajectoire de la course
A l'instantané de velours
Même s'il ne sert à rien...

Le vent l'emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera...


Oh well, had to give it a chance, even though I didn't...


11:25 AM :

Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie, et l'aimer même si le temps est assassin et emporte avec lui le rire des enfants...

C'est drôle, ou triste, ou les deux, je me suis rendu compte au beau milieu d'une phrase que j'étais en train de dire à peu près exactement des mots que j'avais entendus y'a quelques temps...C'est drôle, ou triste, ou les deux, ils ont eu le même effet...

C'est drôle, ou triste, ou les deux, je tourne autour de gens dont je devrais tomber raide dingue, mais rien ne change, plus rien n'émeut. C'est drôle, ou triste, ou les deux, certains mots ont tellement pas l'effet auquel je m'attendais, même si ils arrivent premiers et sincères...

C'est drôle, ou triste, ou les deux, impression de suivre la route de quelqu'un d'autre, prétendument par instinct ou envie, surement plus par peur de l'inconnu ou par besoin de comprendre. C'est drôle, ou triste, ou les deux, j'ai l'impression de marcher vers la tombe de quelqu'un d'autre...

C'est drôle, ou triste, ou les deux, comme tous les efforts qu'on fait pour s'éloigner de quelque chose ou quelqu'un, d'une attitude ou d'une personnalité, ne font jamais que nous ramener vers cette vie-là qu'on voulait à tout prix éviter, ne font que nous y ramener plus vite encore qu'en vivant la notre. C'est drôle, ou triste, ou les deux, comme accepter une fatalité crée cette fatalité.

Enfin bref, c'est drôle, ou triste, ou les deux, mais asi es ma vida loca.

17.12.02

2:32 PM :

All your life...is such a shame, shame, shame !

Je suis sur que je vais regretter cette tof. D'une manière ou d'une autre. Mais bon, eh, QDLG quoi...

WHY DOES IT WORK EVERY FUCKING TIME ?



10:30 AM :

I want you to want me, I need you to need me, I'd love you to love, oooh I'm begging you to beg me

Well, I don’t know why I came here tonight,
I got the feeling that something ain’t right.
I’m so scared in case I fall off my chair,
And I’m wondering how I’ll get down the stairs.
Clowns to the left of me, jokers to the right,
Here I am, stuck in the middle with you.

Yes, I’m stuck in the middle with you,
And I’m wondering what it is I should do.
It’s so hard to keep this smile from my face,
Losing control, yeah, I’m all over the place.
Clowns to the left of me, jokers to the right,
Here I am, stuck in the middle with you.

Well, you started off with nothing,
And you’re proud that you’re a self-made man.
And your friends they all come crawlin’,
Slap you on the back and say, “Please, please.”

Trying to make some sense of it all,
But I can see it makes no sense at all.
Is it cool to go to sleep on the floor?
Well, I don't think I can take anymore.
Clowns to the left of me, jokers to the right,
Here I am, stuck in the middle with you.

Well, you started out with nothing,
And you’re proud that you’re a self-made man.
And your friends they all come crawlin’,
Slap you on the back and say, “Please, please.”

Yeah, I don’t know why I came here tonight,
I got the feeling that something ain’t right,
I’m so scared in case I fall off my chair,
And I’m wondering how I’ll get down the stairs,
Clowns to the left of me, jokers to the right,
Here I am, stuck in the middle with you.

Yes I’m, stuck in the middle with you,
Stuck in the middle with you,
Here I am, stuck in the middle with you.

Reservoir Dogs - Stuck in the middle with you

C'est marrant, j'ai l'impression d'être retourné au lycée, à relayer des petits papiers... Donc voila, ce post n'est pas à moi. Faites passer.

16.12.02

9:43 PM :

Car s’il fallait changer pour de bon, je retournerais tout à grands coups de bêche, pour retrouver nos illusions, pour retrouver notre jeunesse...

I am just a worthless liar.
I am just an imbecile.
I will only complicate you.
Trust in me and fall as well.
I will find a center in you.
I will chew it up and leave,
I will work to elevate you
just enough to bring you down.

Trust me.

Tool - Sober

Message personnel.

15.12.02

6:19 PM :

Les filles quand ça dit je t'aime, c'est comme un second baptême

Révulsion vérouillée. A l'instinct et depuis toujours faire comme ça : tout l'extérieur souriant, amoureux et paisible, et à l'intérieur l'envie de se vomir.

I feel soiled. I feel sick. Never, ever again. You ever felt yourself so dirty, no matter how much water you pour and how much soap you waste, it's utterly useless, because that dirty spot is the whole you ? Never, ever again.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


10:20 AM :

An' I told the boys me story, and we had another round

Je crois que j'ai compris pourquoi les irlandais et ecossais avaient une telle culture de la baston de pub. Mais peut être pas pour les mêmes raisons...Dans leurs chansons, ils se battent par plaisir, par amitié...J'étais tellement plein de rage, d'impuissance, d'inutile, que j'aurais pu prier qu'un poivrot me bouscule, pour que la rage s'envole et me vide. Casser la gueule de l'autre ou me faire casser la mienne, pas d'importance, c'est pas la baston qui compte, c'est la paix après...

Je vais essayer de parler lentement et de pas être trop direct parcequ'on se connait pas. Souris moi encore une fois comme ça et je te plante tes dents dans les yeux, connard.

14.12.02

1:23 PM :

Faut aimer son prochain comme soi-même, moi je prendrai soin d’aimer ma prochaine...

Moi j'étais la fille de l'air,
Toi tu étais la fille de joie
Demoiselle qui savait y faire
Je ne t'aime pas,
Je te vomis et j'en suis fière
Toi, la chienne à six pieds sous terre
T'as beau gémir, je ne t'aime pas.

Dans le palais des filles de l'air
On refuse toutes les filles comme toi,
Les jolies choses, faudra t'y faire
Dans ta tombe, elles n'existent pas.

Ces jolies choses des filles sans voix
Quand on y touche on brûle ses doigts
Elles sont sur toi et t'en rêves
Elles sont devant moi et j'en crève

Dis moi est-ce que c'est mieux en bas ?

En bas j'ai retrouvé le père
En bas j'ai retrouvé la mère
On est tous rongés par les vers
Je ne t'aime pas.
T'as réussi et t'en es fière
Maint'nant t'as l'occasion d'te taire
Tu peux partir, je ne t'aime pas.

Dans les tombeaux des filles de l'air
On rigole bien des filles comme toi
Les jolies choses nous on les danse
Et nos jours gris valent bien tes transes

Ces jolies choses des filles comme moi,
Quand on y touche on brûle ses doigts,
Elles sont sur moi et j'en rêve
Elles sont devant toi et t'en crèves
Mais toi, c'est moi...

Les jolies choses c'était nous deux,
Tout ce qu'on a fait c'était pour eux,
Alors les monstres qu'on les crève !
Sous leur merde il y avait nos rêves...

Je mettrai de l'or dans nos yeux
Pour qu'on ait plus jamais peur d'eux,
Leurs jolies choses c'est la mort
Maintenant Lucie, dors...

Axelle Renoir - La Fille de Joie (B.O. Les Jolies Choses)


7:18 AM :

I'm going to make me a good sharp axe, shining steel tempered in the fire, will chop you down like an old dead tree

J'ai horreur de ces nuits-là. Ces nuits ou tout ce qu'on dit nous revient en pleine gueule. Ces nuits ou tout demande à sortir. Ces nuits ou on a qu'une envie c'est de tout déballer, lacher la putain de bonde, et puis on pense à l'une ou l'autre, ou d'autres, ou toutes et aucune à la fois, et on s'imagine, on lui parle, on l'a devant nous, et tout sort sans retenue, comme en ivresse, les larmes aussi mais celles la sont pas graves, celles la sont faites pour être ignorées, c'est comme de la ponctuation. Et puis on les imagine réagir, on se rêve leurs mots, leurs gestes, et dans nos rêves ils et elles sont toujours parfaits, ils savent toujours quoi dire, ou quand se taire, quand laisser les yeux faire le boulot.

Et puis plus on en rêve, plus on en crève mais les appeler c'est pas possible, parceque ca se fait pas, parcequ'il est 4h du matin, parcequ'il faut pas déranger les gens, et puis on ravale tout, on remet la bonde, et puis on se dit que c'est pas grave, que ca attendra, et puis on s'imagine la prochaine rencontre, on se leur redit tout dans un autre décor d'images, mais c'est déja mort, c'est déja plus la peine, fallait être là, c'était le moment, c'était la personne.

Et tous ces moments qui passent et qui restent tellement des rêves qu'on croit qu'ils ont existés finissent par nous remplir, par prendre toute la place, et par n'être rien, rien du tout...

Vous etiez beaucoup à me manquer, cette nuit.

J'ai horreur de ces nuits-là.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


6:30 AM :

Quand on a quinze ans, la voix retentit, c'est simple finalement, l'armoire à pharmacie

Je suis le seul à trouver les sourires des Miss France-to be atroces...pleins de tristesse ? Je suis le seul à avoir l'impression qu'on les a prises en photo au milieu de larmes, qu'elles ont hativement séché pour étaler un sourire hideux ?

Enfin bref, asi es ma vida loca.

EDIT : En fait je crois que j'ai compris ce qui me dégoutait. Rien n'est plus laid qu'un sourire fait uniquement avec les lèvres...Du coup, je dois être souvent atroce...Quoi que non, moi ca brille toujours, même quand c'est mort dedans...


6:18 AM :

Alors les monstres, qu'on les crève, sous leur merde y'avait nos rêves...

Tout est devenu si mécanique, si automatique...Répondre "non" quand on demande si ça va, écouter sans comprendre, écouter sans s'intéresser, écouter sans écouter, écouter seulement la neige électronique dans sa tête, sourire creux, braindead, mettre les gens à l'aise et les faire parler en leur renvoyant leurs mots, mais ne pas être la, ne jamais être présent. Ne pas exister. S'en rendre compte parfois au détour d'une musique, et pleurer. Oublier, se vider pour arrêter. Recommencer.

Il n'y a pas besoin de Terminator ou d'Asimov pour créer les robots.

Pourquoi elle(s) et pas les autres ?

Est-ce que c'est ca, vieillir ?

13.12.02

8:44 AM :

- instrumental - (ha ha ! vous êtes bien feintés !)

Toujours dans l'esprit de Noël, encore un cadeau. Un chant de Noël. Qui n'adore pas ces chansons célébrant l'amour et la joie de cette fête du renouveau, du début de la fin de l'hiver ? Allons allons, réjouissez vous, prenez ce cadeau-là. Et chantez avec eux (et moi) : Happy Christmas my arse, I pray God it's our last !

Enfin bref, asi es ma vida loca.


8:29 AM :

With your empty smile and your hungry heart, Feel the bile rising from your guilty past !

The lamb and the lion - I destroyed you
I tore your world apart
I left the pieces bleeding in the dark
The light and the darkness - come between us
I built a wall of tears
I built it straight through your heart
it's in the blood - running through my veins
the pain inside is driving me insane
I've done it all before and I'll do it again and again
cause it's in the blood - it's in the blood
the dream and the nightmare
lay on the pillow beside you every night
cause what you see is what you get - from me
The light and the darkness - come between us
I built a wall of tears
I built it straight through your heart
it's in the blood - running through my veins
the pain inside is driving me insane
I've done it all before and I'll do it again and again
cause it's in the blood - it's in the blood
deep in my dreams
I'm all you want from me
I'm all of light, I'm electricity
The light and the darkness - come between us

Annihilator - in the blood

Sur une durée assez longue l'espérance de vie devient 0 pour tout le monde. Pour les gens autour de moi, la durée est nettement plus courte... Pourquoi est-ce que je détruis tout ce que j'approche ?

Enfin bref, tout ça tout ça...


8:24 AM :

It's safe to say you're never alive, a big part of you has died.

Je croyais pouvoir être fort. Je pensais pouvoir enterrer tout cela au fond de moi mais je ne peux pas, je n'y arrive plus. J'ai besoin de hurler, de hurler tout ça à m'en déchirer les cordes vocales, pour pas que la douleur m'étouffe...Alors hurle : CORSAC PUTAIN ! ARRETE CA, TU RESSEMBLE A RIEN AVEC TES CHEVEUX !

Ca va déja mieux. Autre sujet, une phrase qui m'est revenue ce matin je ne sais pourquoi, et que je trouve jolie, et que donc j'aime à vous faire partager : "Celui qui n'embrasse pas une femme à la fin de leur premier tête à tête est un gentleman. Celui qui ne l'embrasse pas à la fin du deuxième est un homosexuel.". Je sais plus de qui c'est, et je sais foutrement pas pourquoi je l'avais en tête en me réveillant, mais c'est cadeau. Joyeux Noël chez vous.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

PS : Bishop, tu vois que ca se voit moins quand j'ai rien à dire ?
PPS : Ou pas.

12.12.02

4:05 PM :

The Clans are marching 'gainst the law, bagpipers play the tunes of war

Etait-ce la bière ? Etait-ce Grave Digger que j'avais plus écouté depuis longtemps et que putain ca donne la patate ? Etait-ce autre chose ? Etait-ce les trois à la fois ? Aujourd'hui, je fus vivant pendant bien 20 minutes. Et putain j'en ai profité.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


7:32 AM :

Et la-bas je laisse mon bateau...

Y'a des jours comme ça, ou on *sait* que ca va etre une *longue* journée. Genre quand en levant le cul de son siège on met le pied dans un cendar. Ou quand American Gods termine un vol plané dans la baignoire (pleine, evidemment, sinon c'est moins drole) pour cause de sol humide et de pieds secs.

Ah je vous jure y'a des jours ou vaudrait mieux pas se lever se coucher la veille.



3:59 AM :

Aus schlaflos gelebtem Tagtraum erwacht, so bin ich der Sehnsucht Opfer...

Je repense au post de Flaoua sur le "bonjour"...C'est tellement vrai, et tellement con à la fois. La scène se passe dans un bar-tabac de la banlieue parisienne. Le jeune con, sans doute anarchiste comme tous ces bondious de jeunes, entre et secoue le froid de ses os. Il fait la queue pour des clopes. Il a un walkman, on l'entend depuis l'autre côté du rade, tellement il est fort. Ou alors c'est juste qu'il a des écouteurs de merde. Ou des écouteurs de communiste, c'est pareil. Il tape du pied en cadence (ou pas en cadence du tout, de toute façon il s'en rend pas compte), ca m'énerve déja. J'ai les dents qui grincent. Arrive son tour, il me laisse pas le temps d'en placer une. Il a même pas enlevé ses écouteurs, et vu le volume auquel il parle, il entendra absolument pas ma réponse.

- Un Winston Li... (Il sourit ce pédé. Il doit se foutre de ma gueule. Ce connard sort des thunes de sa poche. Il avait déja fait le compte avant de venir, petit merdeux.)
- Bonjour ! (Je lui ai flashé un regard de reproche a 10 000 volts, je te me l'ai cassé, allez, remballe petit con, sors de mon rade, crache ta maille et dégage, DEGAGE !)
- ... en 25 s'il vous plait


Le premier à qui ca n'est jamais arrivé peut me jeter de pierres. En fait il y'a une sorte de désespoir hystérique dans ce "bonjour" imposé, reproché. Du style "je hais ce que je fais, je me fais chier a longueur de journée, dis moi que j'existe, que je te suis utile, que tu me remercie de faire ce boulot de con juste pour toi, DIS LE MOI !"

Va dire bonjour aux gens qui t'aiment, que tu aimes. Va dire bonjour à ton chien. Je suis pas Mère Thérésa. ET J'ECOUTE RAMMSTEIN A FOND SI JE VEUX.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


3:36 AM :

Suddenly a gust of wind came up from the North, there appeared a lone rider, holding a sword of steel

Ante Scriptum : attention, ce post ne s'adresse qu'aux gens qui étaient consomateurs effrénés de livres dont vous etes le héros. Attention, ce post sera encore plus philosophie de comptoir que le reste, ce qui n'est pas peu dire. Prenez une Königsbier, et en selle.

La vie n'est qu'un livre dont vous êtes le héros. Je pensais (ouais bon, je tête_pleine_d'eau-isais, on va pas chipoter pour si peu) à ca en me baladant dans ce putain de bordel de dieu de froid qui s'abat sur Paris en ce moment (mais le froid glacial c'est bon, ca veut dire que la Troisième est ajournée pour cause de météo), et ça me faisait beaucoup rigoler de filer cette métaphore la jusqu'à ce qu'elle craque.

Mais bordel, c'est vrai quoi. La vie se résume a des choix plus ou moins imposés (mais plutot plus que moins, meme si l'imposeur c'est soi-même). Prendre la porte de droite ou celle de gauche. De toute façon les deux finissent toujours par aterrir au même endroit (que j'appelais des noeuds de convergence à l'époque, c'est dire si je me gargarisais déja de grands mots à la con). Derrière celle de gauche, il y'a des potions de soin. Derrière celle de droite, il y'a une épée +1. Admettons qu'on le sache. L'épée +1 semble vachement plus rentable. Mais peut être qu'un peu plus loin il y'a un squelette qui prend que la moitié des dégats tranchants. Ou peut être que le coffre où est l'épée est piégé de la mort qui tue, et qu'on a déja fait péter tous ses points de Chance. Ou encore que plus loin il y'a un blessé qui révèle des infos cruciales ou donne une épée +2 si on le soigne avec une potion de soin. Alors que choisir, au fond ? Chacun des choix est fait complètement au hasard, et amène un résultat tout aussi hasardeux si on admet que le LVDVELH est un méta-livre qui s'écrit au fur et à mesure qu'on choisit sa route. (je vous ai déja dit que j'aimais les grands mots ridicules ?).

Alors on peut se souvenir que le Magicien Fou du paragraphe 72 nous avait dit qu'il fallait passer par la porte de gauche, mais...Et si il mentait ? Et si il était fou ? Et si il était con ? Et si justement choisir la route la plus difficile (soit la porte de droite) était plus rentable ? Alors, au final, on ne fait que se suivre soi-même. Oh bien sur, on peut s'inventer des logiques, des règles pour avancer dans le livre, comme "toujours aller à gauche" ou "toujours aller vers le paragraphe le plus proche du 1" (vous aviez remarqué comme moi que les paragraphes les plus proches du 400 sont ceux où il vous arrive le plus de merdes ?). Mais ca ne sert à rien, ca ne change rien. Parcequ'au final, y'a que deux façons de se sortir du livre : mourir dans un combat, un piège, ou parcequ'on reste bloqué devant une énigme à la con, ou bien arriver à blâtrer le boss de fin et arriver au 400 (ou 350 pour Loup Solitaire, ou 800 pour le quatrième tome de Sorcellerie, ou X (où X change d'un bouquin a l'autre) pour les Quête du Graal, nous nous comprenons, cessez de pinailler pour montrer votre culture, on a la même, c'est stupide).

Mais quand on arrive au 400, le livre est fini. On a sauvé le monde, récupéré le trésor et baisé la princesse, mais ca change quoi ? Le 400 n'est qu'un autre paragraphe ne s'ouvrant pas vers d'autres paragraphes. C'est juste qu'il y'a marqué "vous avez gagné" au lieu de "vous êtes mort dans d'atroces souffrances". La vérité, c'est que dans les deux cas, le livre est fini. On le referme, et le passage de temps est fini, on s'emmerde à nouveau. De la à conclure que seules les emmerdes pour arriver au but sont intéressantes...

Y'en avait un qui avait compris ça (de LDVELH je veux dire), et où le dernier paragraphe renvoyait au premier, parceque le héros se retrouvait exactement à son point de départ. Me souviens plus lequel c'est, mais c'était à la fois génial et profondément frustrant. Et puis il y'en avait un autre, le dernier Voie du Tigre, qui ne se finissait pas. Ou plutot, qui ne finissait pas sur un happy end, mais sur l'évocation d'une poursuite du combat, de manière assez abrupte : le héros tombait dans le Rift, un abysse plus ou moins sans fond qui débouchait sur l'Enfer, directement dans les toiles de la Déesse Araignée, et les derniers mots étaient du genre "Peut être arriverez vous à la vaincre et à remonter. Mais l'aventure s'arrête ici.". Celui la aussi était à la fois génial et frustrant. Je me suis toujours demandé pourquoi il se finissait comme ça, avec ce goût de "pas fini". Est-ce que l'un des deux auteurs est mort en route, ou qu'ils ont décidé brusquement d'écrire autre chose ? Est-ce qu'il était sensé y avoir un autre tome après ? Est-ce que la frustration est voulue, façon "la roue du karma continue toujours de tourner" ?

Allez patron, encore une bière, et asi es ma vida loca.

11.12.02

6:05 PM :

The soap shoved in the mouth to cleanse the mind

Moi aussi j'ai le droit d'effacer des posts. Pas quand ils sont trop personnels. Juste quand ils sont trop ridicules. Ce sera le premier. You live and learn, kid.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


7:19 AM :

You lie so much you believe yourself, judge not lest yeh be judged yourself

Recu par ICQ de cette miss là :

"reçu par mail :
"Hum, tite question qu'on a du te poser plsu d'une fois (dsl) mais pourquoi Noir/Blanc est à part ?

1ere hypothèse : vous etes tres.. proche.
2eme hypotjèse : bah c'est deja l'homme de ta vie
3eme hypothèse : juste parcequ'il est mieu que les autres"

..."

Ca m'a fait sourire à un point...En fait je me demande lequel de nous deux ça a amusé le plus. Overspace, je crois que je vais commencer à faire comme toi et ma soeur, c'est encore plus marrant que les vrais cookies.

A part ça hmmm...Non, rien, vraiment rien...Passé la journée à végéter, une fois n'est pas coutume, fait mon tonus musculaire du jour pour sortir bouffer, puis...puis rien. Quand la lumière est arrivée dans ma journée, j'étais déja trop crevé pour l'admirer, je suis allé dormir. Ouais en fait, je crois que cette journée est un archétype des mots "gachis" et "dommage". Bof, quelle importance au fond...



6:03 AM :

For the tyrants fall, one and all, the Wheel is ever spinning round

1/ Si la dépense de la somme ne posait pas de problème, et si vous aviez l'assurance que personne n'en saura jamais rien... Achèteriez-vous les DVD de Benny Hill disponibles ?
Non, je crois qu'il faut que Benny Hill reste un souvenir. Définitivement.

2/ Si l'on accepte le "concept global" de Superman... est-ce qu'il y a un élément, précis cette fois, qui continue de vous choquer ? Une incohérence interne ?
Qu'il mette son slip par dessus ses collants evidemment.

3/ Vous n'aviez même pas commencé à boire ! A côté de vous s'assoit Rita Hayworth, avec son physique de la trentaine. "Euh, vous n'êtes pas...", balbutiez-vous. "Morte ? Si, ça fait douze ans. Mais ce n'est pas la question. J'ai envie de toi, baby...", répond-elle. "Ah, euh, cool. Il y a une condition, je suppose ?". Elle ricane et répond "Oui, une seule. Il se peut que lors de nos étreintes, tu aies la vision fugitive de moi dans mon sépulcre. Une seconde seulement, et ce n'est même pas sûr. Alors, tenté ?"
Je vous retourne la question. Et bien sûr, pour ceux que cela concerne, on remplace Rita par Errol Flynn.
C'est marrant, y'avait une nouvelle un peu comme ça dans le Scriptarium Veritas d'INS/MV deuxieme edition, a part que c'était Marylin Monroe au lieu de Rita Hayworth. Et qu'elle était devenue démon de Samigina, aussi (vampire, quoi.). D'ou la célèbre réplique, "putain je vais me faire sucer par Marylin ! Le sang, OK, mais sucer !"

4/ Au cours de cette promenade champêtre, vous vous êtes un peu perdu. Au bout d'un chemin, il y a un épais mur de broussailles, haut de deux mètres environ. Il y a quelque chose derrière, c'est sûr, mais quoi ?
La propriété d'un gros richard qui squatte 150 hectares de parc pour deux journées par an ?

5/ Par un hasard trop long à développer, vous avez la possibilité de recevoir l'une de ces personnes pour dîner : Bill Clinton, David Bowie, Catherine Zeta-Jones, Matthew Perry, Amélie Nothomb, Molière et le mec qui posait sur les boîtes de "MasterMind" dans les 80's. Qui choisissez-vous ?
Matthew Perry on est bien d'accords, c'est Chandler dans Friends non ? Alors clairement lui. Parceque c'est le seul parmi tous ceux la que si il dormait dans mon lit je dormirais pas dans la baignoire.

6/ Est-ce que certaines personnes ont un physique qui vous évoquent des objets ? Je pose la question parce que Jean-Claude Narcy m'a toujours fait penser à un flacon de poivre Ducros. Des exemples ?
Allez savoir pourquoi, Corsac me fait penser à 2 boites de 3.

7/ La première que vous avez pensé "pff, encore cette série de photos" en faisant la tournée des sites coquins sur votre sujet fétiche, vous vous êtes senti comment ?
Prépubère ?

8/ Quelle est l'idée la plus abominable que vous ayez jamais lue dans un conte de fée ?
"Et alors ils se marièrent..."

9/ Est-ce qu'il y a des douleurs que vous ne trouvez pas si désagréables ? (moi, j'aime bien avoir des courbatures musculaires, par exemple)
Oui, beaucoup. C'est marrant que tu poses la question d'ailleurs, parcequ'en ce moment j'ai mes dents de sagesse qui poussent, et ca fait mal en permanence, et pourtant je ne cesse de me concentrer dessus, de taper dedans pour voir jusqu'ou je peux avoir mal etc...

10/ Les goûts culturels de quelqu'un peuvent-ils être un obstacle à votre amitié ?
Hmmm l'occasion s'est pas encore présentée je crois...Enfin sauf si par gouts culturels on entend "supporter de foot" evidemment. Ou aquaphilie.

10.12.02

5:09 PM :

Don't matter what's wrong as long as you're all right

Je pensais à un truc cet après-midi, à propos du gouvernement et de la façon dont il fonctionnait. Je viens de remarquer une évidence, un truc tellement flagrant, tellement évident que c'est foutrement étonnant que je ne l'aie lu ou entendu nulle part. Je vous splique.

Tous les 5 ans, la tête du gouvernement change, les ministres sont tous virés, on en prend des nouveaux. Plus souvent si il y'a des remaniements ministeriels. Je ne sais plus exactement quelles sont les durées exacte, mais la même valse a lieu pour le Sénat et l'Assemblée Nationale : on change les députés en cartons pour d'autres députés en carton d'une autre couleur, et tout reprend au même rythme. Et toutes les organisations, groupes et sous groupes gouvernementaux ont droit a la même chose : les chefs des armées se passent les clés des tanks et ainsi de suite. Bref, tous les preneurs de décisions jouent en permanence aux chaises musicales, c'est le concept qui garantit la démocratie à perpétuité, afin qu'il n'y aie pas de vilain despote qui décide qu'il est le Roi de France parceque le lobe droit de son cerveau lui a dit.

Par contre, les sous-offs, les attachés ministeriels, les secretaires, bref, tous les acteurs desdites décisions, eux, ne changent pas. Ce qui veut dire que, que le gouvernement soit de droite ou de gauche, que leur chef leur dise rouge ou vert, ca ne change pas grand chose... Eux sont calés sur leur cul et ne bougent jamais d'un iota. Pendant que les têtes valsent, les mêmes mains font les mêmes choses, années après années. Ce qui veut dire que les pourris à ces postes la font leurs magouilles en permanence, suivent leurs propres agendas, retardent les procédures qui les ennuient, accélèrent celles qui les interessent, se font sucrer par les memes firmes privées et ainsi de suite... Au pire, ils n'ont qu'a attendre quelques années que les chefs changent de couleur, et basta...Au fond, ce sont les petits chefs qui ont le pouvoir, pas les huiles...

Dérangeant, non ? Enfin bref, asi es ma vida loca.


7:52 AM :

Pour eux elle n'est qu'une pute, pour son fils elle reste une mère

Passé chez Corsac, lu son post sur le diner de bloggers (j'étais pas au courant, ca me semble une bonne raison pour pas y aller), puis chez Joshua. Décidément le hasard s'acharne. Bon, exposons. Je n'ai jamais compris ni pourquoi ni comment les gens peuvent compartimenter ainsi leur vie. Le plus simple exemple c'est l'opposition IRL/net, mais d'autres vont plus loin...Corsac par exemple définit des "cercles" de connaissances dont il ne veut pas qu'ils s'entrechevauchent. Il a ses amis IRC (et encore, un cercle par channel). Ses amis bloggeurs. Ses amis de promo (mais moins, c'est un sale sans-ami). Galad faisait pareil avec CN, IRC...

Moi, j'y arrive pas. Les gens sont des gens, que je les aie connus par un stage de poterie dans le Larzac, au coin d'un bar parisien, au détour d'un chan ou d'un forum, au bureau, à l'école...Une seule exception : il est une personne que je n'ai jamais, au grand jamais, cessé de voir comme "la copine à untel" (copine dans le sens "qui partage la pine", evidemment). Et qu'ils se soient séparés depuis n'y fait rien. Pourquoi je la considère comme ça, j'en sais rien, mais c'est un fait. Pour le reste, dès que quelqu'un ou quelque chose fait partie d'un bout de ma vie, il/elle/it est automatiquement inclus dans sa totalité.

De fait, au bureau par exemple ca les choquait que je ne fasse pas de différence entre ma vie au bureau et ma vie dehors. Mais non, vraiment, je sais pas murer. Quand je déprime dehors, je pleure pareil au bureau. Et devant les amis. Et à l'école etc... Enfin y'a pas que les déprimes, mais c'est systématique : dès que quelque chose a un quelconque impact sur ma vie, tout est modifié. Ce qui peut être passablement gênant, allez expliquer à votre prof que si vous avez si bien réussi votre partiel c'est parceque vous avez eu un coup de fil juste avant, ou que si vous séchez les cours, c'est parcequ'un de vos amis "virtuels" (pourquoi le net serait un espace "virtuel" ? Les gens derrière l'écran sont aussi tangibles que le guichetier de la RATP qui vous fait la tronche tous les matins non ?) que vous n'avez jamais vu fait une déprime a 800 bornes de là...

Enfin bref, asi es ma vida loca.


6:14 AM :

Tu travailles toute ta vie pour payer ta pierre tombale

Et moi pendant ce temps, je dors en écoutant de la musique, à longueur de journée. Qui de nous deux a le plus tort ?

(Quoi ? fallait bien que je trouve un truc pour introduire le mp3 du moment)

9.12.02

10:22 AM :

I'm gonna leave this sad sad city, ain't no fun here in this town...

Est-ce de la peine, ou bien la fièvre, ou juste de l'ennui ? Je m'endors déja en tout cas...J'avais oublié comme elles étaient belles, ces goutelettes de rien du tout. Et quand je me réveillerai demain, elle sera à nouveau à sa place, celle qui n'aurait jamais du disparaitre...

"I don't need no arms around me, and I don't need no drugs to calm me..."...Demain tout ira mieux, tu verras...



10:12 AM :

C'est ptêt con, mais tout est con...

Joey est affalé, tournant les mouches
Le souffle du soir aime comme il tord la bouche
Il y a trois déserts a traverser encore
Et une pendaison à réussir d'abord
Quelle étrange pensée ah ... Joey

Tu dormais Joey ou étais-tu éveillé
Penses-tu quitter la vie sans t'en aller
Si ton corps se balance, verras-tu plus loin
Ou est-ce de la transe, dont tu as besoin ?

Quelle étrange pensée ah ... Joey

Assassiner son frère
Envahir l'Asie
Sauver la race humaine
Servir un mezcal
Oh oublier son nom ... Joey

Joey a traversé tous les souterrains
Les nymphes et la folie glissées sous ses reins
Va-t'il revenir là dans le corps d'un chat
Serait-ce pour ce soir ou serait-ce pour une autre
Serait-ce pour ce soir ou serait-ce pour une autre fois ?
Noir Désir - Joey I


10:10 AM :

Ashes to ashes, dust to dust, fade to black

Les mois s'étirent, jour gris après jour gris...Est-ce que c'est l'hiver qui est comme ça, ou est-ce que c'est la vie ?



7:08 AM :

P'tite conne, tu rêvais de Byzance mais c'était la Pologne jusque dans tes silences...

Je sais même plus pourquoi je suis triste. Je sais même plus de quoi je rêvais et de quoi je ne rêve plus, je ne sais plus mes illusions, je ne sais plus mes déceptions, je ne sais plus mes souvenirs tellement je les ai tournés, retournés, ressassés, changés au gré de mes fièvres et de mes délires...Je ne sais plus ce que je veux, je crois que je ne le reconnaitrais même pas si je l'avais sous les yeux, si je l'avais...Je ne sentirais rien même si je ressentais Hiroshima dans mes tripes...Quelqu'un m'a dit une fois "c'est pas possible que tu sois sobre quand tu écris certains posts". Et pourtant si, j'ai jamais écrit sous beuh ou sous bière, en tout cas pas que je me souvienne...Mais je nage en permanence dans un tel brouillard que c'est kif-kif...

Au fond, le monde n'est vraiment net qu'a travers le cul d'une bouteille...Ou d'une fille, peut être...


6:49 AM :

On ne devrait vivre qu'une minute et demie, le temps du premier baiser et du premier demi

C'est toujours la même chose, comme au collège au fond...On l'attend des heures dans le froid. Parfois parceque c'est la première fois et qu'on ose pas rentrer dans le troquet, de peur que le cafetier nous fasse les gros yeux et le c'est fini, plus jamais on osera. Parfois parcequ'on a marché 4 heures dans les rues, tournant et retournant pour marcher, pour ne pas penser, pour se concentrer sur le froid qui ronge jusqu'aux os, enfin n'importe quoi sauf au briquet perdu tout seul au fond d'une poche au lieu d'au fond d'un paquet.

Un néon s'est allumé depuis la dernière fois que je suis passé...N'espère pas, n'espère surtout pas, tu vas encore être déçu...Et pourtant...OUI ! Ils viennent d'ouvrir ! Cours pas...cours pas, t'es pas un junk. Demandes calmement tes trois paquets. Sois royal, laisse la monnaie. Sors. Ouvres en un tranquillement. Pas fébrilement, pas avec les dents, ne brusque pas tu vas tout foutre par terre avec tes doigts frigorifiés. Sors-en une...Allume...Et voila, ca revient, la meme chose qu'a la premiere, la meme chose qu'au collège. Les douleurs dans les jambes s'estompent parceque les jambes sont en coton. Le gout en est infect, parceque c'est la premiere depuis longtemps, et elle fait un peu mal au coeur, elle donne un peu envie de vomir...C'est la première. C'est tout comme la première. Mais à quel prix...Et voila, elle est déja finie.

Un jour, je profiterai d'un de ces soirs-là pour arrêter pour de vrai. Un jour j'aurai une raison de le faire.



2:13 AM :

Tu fumes pas ? Ben t'en as d'la chance, c'est qu'la vie pour toi c'est du v'lours

Je savais que j'aurai du m'arrêter à Denfert, mais j'ai pas eu le courage, il faisait trop froid. Du coup, j'en paye le prix. Déja trois heures de subies. Plus un gateau dans la cuisine. Plus une allumette, elles sont toutes noircies dans le cendrier, avec leurs boites. Les doigts pianotent sur le bureau. Staccato crescendisant. tictictactictac. Les dents grincent. Plus de bougies, elles ont toutes disparues une à une. Plus de bière, mais ça y'en avait déja pas au début. Plus de clopes surtout. Bordel.

Encore 3 heures à tirer avant que le premier troquet ouvre ses portes...tictictictactic...

7.12.02

8:25 AM :

Et entendre ton rire qui lézarde les murs, qui sait surtout guérir mes blessures

Pour une fois ce n'est ni la bière, ni l'intense fatigue (puisque dormi 5h en 3 jours) qui me rend euphorique. C'est juste que ca faisait longtemps que je n'avais pas autant ri, et pas d'aussi bon coeur. Mais je sais pas, c'est ces mecs la, a chaque fois qu'on commence à discuter, soit ça part sérieux et on s'engueule, soit ça part en couilles et c'est que du bonheur. Du coup ça m'a redonné un peu de pêche, un peu d'envies, au moins pour aujourd'hui.

Que viva la vida loca !

Et puis tiens, je vais lancer un petit jeu pour l'hiver ou pour tant que me durera ce concept de topic : vous l'avez compris, ce sont a chaque fois des phrases tirées de paroles de chanson. Le premier a me donner le nom de la chanson dans les comments de chaque post gagne un point. Les suivants perdent des points, parceque faut pas déconner non plus, sinon ca va partir en live. Décompte des points quand je veux, et lots que je veux sur le moment. Mais généralement, quand je dois quelque chose, j'offre une nuit. C'est commutable évidemment. Quoique. A bon entendeur...

EDIT : ah, oui, c'est rétroactif évidemment. Comprenez : vous avez déja des posts pour vous faire les dents.


6.12.02

6:08 AM :

Taste me you will see, more is all you need

J'ai faim. J'ai des envies de femme enceinte.

J'ai envie d'un gigot-flageolets avec le gigot bien cuit croustillant doré à l'extérieur et tout saignant juteux à l'intérieur, et les flageolets tendres comme le cul d'un ange. J'ai envie d'une assiette grecque avec de la viande super grillée, pas trop grasse mais beaucoup quand même parceque le gras c'est bon, et qui sente pas le pot d'échappement et qui aie eu le temps de roussir mais sans cramer, et des frites qui soient pas des éponges a huile, une assiette grecque DeLuxe comme on en bouffait en sortant de Saint Antoine dans ce petit grec que je me demande si il existe toujours faudra que j'aille y faire un tour.

J'ai envie d'une limande-sole grillée comme ma grand-mère me faisait quand j'étais petit, avec la peau et puis par dessus du beurre et des amandes grillées. J'ai envie de chataignes grillées dans la poêlle sur le feu de la gigantesque cheminée de chez mon autre grand-mère, que quand on les retire de la poêlle on se carbonise les doigts et on jongle avec et on essaye de les décortiquer le plus vite possible parceque si on pose un doigt plus de 3 secondes alors la c'est sur que la chataigne elle finit par terre mais moi je m'en fous par terre c'est propre de toute façon, ma grand-mère elle arrête pas de briquer et de balayer.

J'ai envie d'une andouillette sous la cendre, avec plein de moutarde autour, mais de la moutarde qui pique pas fort, la moutarde "à l'ancienne" avec les 'tits grains dedans, ou alors de la Savora si ca existe encore ce bidule bizarre de quand j'étais vraiment tout petit. J'ai envie d'un fraisier tout crèmeux, avec des fraises toutes pleines de jus et de sucre parceque les fraises acides c'est moins bon même si c'est bon quand même, et puis avec de la chantilly et de la glace par dessus pour être sûr de pas faire son choléstérol à moitié.

Demain, c'est décidé, j'arrête les Buitonis, je passe au Bolino.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

5.12.02

10:31 PM :

On and on, does anybody know what we are living for?

Allez, on va modifier légèrement le concept du topic, c'est plus riche comme ça. A part ça ? Rien. Rien de rien. Les jours se ressemblent. Levé, PC, PC, bouffer, PC, American Gods, dodo, rewind, play. La useless life à son point culminant. D'un autre côté, je peux pas tomber plus bas.

Enfin bref, asi es ma vida loca.

4.12.02

11:16 PM :

Grave Digger - Braveheart (William Wallace)

C'est ce genre de chose qui parfois encore me fait nostalgiser de DAoC...Non vraiment, cet anim flash tue *tout*. Jugez par vous mêmes.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


7:52 AM :

Grave Digger - Morgane Le Fay

See which Final Fantasy IX Character you are.


KAWAIIIIIII !
-hum-
Désolé. Promis, j'le f'rai plus. Mais c'est Bibi quoi.


7:18 AM :

Metallica - The Thing that should not Be

Rien à dire, la classe. Rien à dire, la biffe.

Yin-Yang style.


6:24 AM :

Beethoven - 9th Symphony

Allez, vous etes sympas, vous lui faites péter ses 200 hits. Dites lui que vous venez de ma part.
1/ Est-ce qu'à l'école, malgré leur infériorité numérique, certaines notes vous paraissaient plus "prestigieuses" que d'autres ? Un 14 plus classe qu'un 16, par exemple.
Ca dépend. Je suis beaucoup plus fier de certains 0 que de certains 15. Ceux obtenus avec la fierté et l'honneur d'être un p'tit con, par exemple.

2/ Quand vous approchez d'une porte à ouverture photo-électrique, avez-vous tendance à tendre la main d'un geste de puissance contenue, paume vers l'avant, comme si vous ouvriez la porte par télékinésie (ou grâce à votre maîtrise du magnétisme) ?
Non, moi j'ai plus le syndrome Pierre Richard, genre j'avance persuadé qu'elle va s'ouvrir, et *blonk*, en plein dans le pif.

3/ Est-ce qu'aujourd'hui encore, vous avez une sorte de pincement au coeur, l'impression - à modeste échelle - d'avoir trouvé le Graal, quand votre regard tombe sur les cartes "atout" du Mille Bornes (As du volant, Increvable, etc) ? Une impression de merveilleux, même en dehors d'une partie ?
(Mais où va t'il chercher tout ça ?) Bah euh non. D'un autre côté, ca fait super longtemps que j'ai plus ne serait-ce que vu un jeu de 1000 bornes.

4/ Quel est votre épisode préféré de La quatrième dimension ? (clin d'oeil à MrBungle, au passage)
Jamais vu :/

5/ Quand vous recevez un avis de passage pour lettre recommandée, et que vous devez attendre le lendemain pour savoir de quoi il s'agit... stressez-vous toute la nuit, même si a priori, tout est en ordre ?
Généralement c'est soit un paquet de polys de la fac, soit une commande Amazon, donc dans les deux cas, je dors bien, mais je mets mon réveil, une fois n'est pas coutume, pour y aller à la première heure (ne serait-ce que pour éviter les petites vieilles)

6/ Vous venez d'acquérir un nouvel objet, que vous chérissez d'emblée, au point d'en devenir maniaque. Au fond de vous, n'attendez-vous pas le jour où il va être pour la première fois abîmé, histoire de mettre un terme à l'obsession ? Un exemple ?
Décidément, ce type est maniaque. Non, j'attends pas qu'il soit pété, par contre ce qui est clair, c'est que je vais en abuser pendant une certaine période, pour ne plus jamais vraiment y toucher après, la plupart du temps. Exemple : les CDs de musique tourneront en boucle jusqu'a ce qu'ils me sortent par les yeux. Je passerai toutes mes nuits sur un jeu vidéo, jusqu'a ce qu'il me gonfle, et ainsi de suite

7/ Prenons un fait divers sinistre : une femme retrouvée pendue à un arbre, dans un coin de campagne paumé. Si on me dit que c'est en Angleterre, je me dis "Quel beau début de mystère". Aux USA, "Encore une victime de serial killer, il faut que le FBI enquête". Et si c'est en France, j'ai envie de vomir et je me sens glauque. Avez-vous ce genre de réactions "régionales" envers les faits divers ?
Hmmmm non, ici ou la-bas, qu'est-ce que ca peut foutre ?

8/ "Si la légende est plus belle que l'histoire, imprimez la légende". Vous êtes d'accord avec ça ?
Oui, clairement. Mais mettez quand même en préambule "Ceci est la légende, l'histoire réelle est consignée à tel endroit", on ne sait jamais.

9/ Les chinois considèrent le hasard comme un lien qui unit un fait anodin à un ensemble plus vaste et englobant, le détail et l'ensemble présentant la même "structure" à une échelle différente. Un peu comme une fractale dont chaque fragment reproduit, à une autre échelle, l'image de l'ensemble. Cela explique pourquoi ils pensent qu'un jet de pièces (dans le Yi King, par exemple) révèle effectivement quelque chose de la vie de celui qui les lance. Vous en pensez quoi ?
Que ça me fait penser aux scientifiques qui démontrent que bizarrement, les lois qui s'appliquent en macroscopie s'appliquent aussi bien en microscopie, mais pas du tout en scopie_tout_court. Après, étrangement, les philosophies sino-japonaises n'ont plus trop la côte avec moi, allez savoir pourquoi...

10/ Quelle mutation physique souhaiteriez-vous voir se généraliser chez l'humain ? N'hésitez pas à écrire tout ce qui vous passe par la tête, du moment que vous le souhaitez vraiment.
Chez l'humain ou juste chez moi ? Chez l'humain, pas grand chose, à part un développement cérébral et une capacité à l'émotion et à la philantropie. Chez moi...Bah ca rejoint un peu ta question sur les super-pouvoirs non ? Enfin ce qui me plairait vraiment le plus, je crois... C'est des ailes.



6:10 AM :

Wojciech Kilar - Le Roi et l'Oiseau

Putain, si même ça ça ne marche pas ou plus... Je viens de regarder Sen to Chihiro no Kamikakushi (a.k.a. Le Voyage de Chihiro). Je sais pas si vous vous souvenez de quand je l'avais vu la première fois, j'en avais fait une apologie içi même...Mais la rien. Rien de rien. J'en étais sorti débordant, crachant la joie de vivre par tous les pores de ma peau. Et la rien. Pas la moindre émotion. Pas le moindre petit papillon dans l'estomac. Pas le coin d'un petit rêve, pas même une larme...

Alors peut être que c'est parceque justement, c'est la deuxième fois que je le vois, et plus la première. Peut être c'est parceque je l'ai vu sur une toute petite télé, ou dans mon chez moi étouffant, ou parceque je l'ai revu sans dea, ou que je l'ai revu alors que je suis crevé...Peut être que tout ça mais... Mais moi je sais pourquoi, au fond...Toujours ce vide, ce vide à la con...

J'aimerais redevenir petit garçon...J'aimerais redevenir le petit garçon qui jouait à être heureux, qui jouait à être amoureux... J'ai l'impression qu'il est resté dans le pré, avec une balle dans la tête...Ah tiens, une larme...Il était temps...

Enfin bref, asi es ma vida loca.


3:06 AM :

Joan Jett - I Love Rock'n Roll

Je viens de me rendre compte d'une grosse boulette que j'ai fait. J'ai oublié de ménager un espace pour le mp3 du moment dans le layout. Alors oui, je sais, je pourrais le rajouter, mais la tout de suite, j'ai la flemme, et j'ai pas le temps. Du coup, changement de concept, les mp3 resteront ad vitam sur le serveur, suffira de retrouver le post ou je mets le lien. Free va me haïr, mais...so what ?

Enfin bref, asi es ma vida loca. Oh et, celui du moment est la.


2:48 AM :

Pink Floyd - Comfortably Numb

Lu chez Nac' : "Finalement je me rend compte que j'ai tendance à un peu perdre de vue qu'il me faut finalement pas grand chose pour être bien, et que la plupart des conneries sur lesquelles je focalise m'apportent plus d'inconvénients que d'avantages.". Un jour je me rendrai vraiment compte de ça aussi. Et ce jour la sera grand...Ou alors ce jour la je deviendrai un beauf de plus. Les deux solutions sont alléchantes.

Enfin bref, asi es ma vida loca.


1:01 AM :

Marylin Manson - I don't like the drugs (but the drugs like me)

Bon, j'ai fait celui sur l'argent, maintenant on va faire celui sur les drogues.

Java m'avait donné comme définition de drogue "tout ce qui me pourrit la santé". Moi je suis plus pour "tout ce qui permet de se sentir bien dans le réel et/ou de s'en détacher et/ou qui est addictif". Du coup, je classe plein de trucs dans ma catégorie "drogue". L'alcool, la beuh, les clopes, evidemment, mais aussi les livres particulièrement bons, les couettes, certaines personnes, le JdR...Et du coup, une fois de plus, je me demande pourquoi le Grand Public a une vision pareille du hash d'abord, du reste des drogues ensuite.

Je me souviens d'une discute que j'avais eu avec un pote sur l'herbe, et en gros son argumentation était "ouais mais non, c'est de la merde et puis j'ai pas besoin de ça". D'un autre côté, ce mec la pouvait pas bosser sans ses 3 cafés, et passait ses nuits avec au choix, une gonzesse ou son PC. Et quand on y regarde bien, tout le monde a ses "drogues", que ce soit le succès, le pognon, la fierté, la foi...Donc, partant de la, je comprends pas bien ce mépris qu'on peut avoir pour les tox et les junks...Bon les junks déja plus, rapport aux extrémités auxquels certains arrivent pour se payer leurs doses...Mais d'un autre côté, d'autres empruntent et s'endettent pour 20 ans pour une bagnole un peu plus rouge que les autres...Et il doit y avoir plus de morts par rentrage_dans_un_platane que par overdose...

Mais je crois que pour les junks, c'est un peu comme les fous, on les comprend pas bien alors ils font peur, en plus de faire pitié...Enfin bref, je me perds, ce que je voulais dire, en gros, c'est que je comprends pas ce que les gens du type "j'ai pas besoin de cette merde" tirent comme fierté de cet état d'esprit...Et puis, si y'avait besoin d'avoir "besoin" pour fumer un tar', ce serait dommage quand même...

Enfin bref, asi es ma vida loca.

When your plans go wrong and you turn out the light,
But inside your mind you have to put up a fight,
Where are the answers that we're all searching for ?
There's nothing in this world to be sure of anymore,
But if you're feeling happy someone else is always sad,
Let the sweetness of love wipe the tears from your face

Queen - Pain is so close to pleasure

3.12.02

11:33 AM :

Lacrimosa - Alleine zu Zweit

Ca vous est déja arrivé de remettre vos certitudes en question ? Ca vous est déja arrivé de remettre vos certitudes en question et de vous rendre compte que vous aviez parfaitement raison, même si vous l'acceptiez déja sans vouloir y croire ?

Décidément, je n'ai jamais rien compris...


2.12.02

5:37 PM :

AC/DC - Back in Black

Chère frère blanc,
Quand je suis né, j'etais noir,
Quand j'ai grandi, j'etais noir,
Quand je vais au soleil, je suis noir,
Quand j'ai froid, je reste noir,
Quand j'ai peur je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai je serai noir,
Tandis que toi, homme blanc...
Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu deviens bleu,
Quand tu as peur tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris,
.. et après ça, tu as le toupet de m'appeler "HOMME DE COULEUR" !



1:52 AM :

Angra - Nothing to Say

Un extrait des murs de ma chambre, puisque je n'ai pas grand chose à dire ou à raconter ce soir...

PERDICAN : Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu'on te fera de ces récits hideux qui t'ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées, le monde n'est qu'un égout sans fond ou les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange; mais il y a au monde une chose simple et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux.

On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : "j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois; mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui."

Alfred de Musset, On ne badine pas avec l'amour, (acteII, scèneV)

Enfin bref, asi es ma vida loca.