J'ai arrêté un peu de lire, j'ai posé le livre sur une chaise, éventré pour ne pas perdre ma page. D'habitude je corne les coins de page. J'avais un ami qui detestait cette manie que j'ai de corner les pages, plutot que de noter le numéro, ou d'utiliser un marque page. Il disait qu'un livre doit se traiter avec respect, qu'il fallait le préserver. Fuck that.

Mes livres, j'aime qu'ils vivent. Un livre qui vit est un livre heureux. Rien de plus heureux au monde qu'un livre au dos défoncé parcequ'on l'a lu d'une traite, en une nuit blanche. Les coins cornés, les annotations dans la marge, les pages gondolées par l'eau, les taches de thé... C'est le pouls d'un livre. Comment pouvez vous supporter de voir vos livres momifiés dans vos bibliothèques, aussi neufs que lorsque vous les avez achetés ? Non vraiment, une livre faut que ça vive, faut que ca traine dans une poche de blouson ou de sac à dos, faut que ca porte la marque des lunettes qu'il a étreint une nuit ou je me suis endormi dessus, faut pas qu'il grince d'effort quand on l'ouvre, faut que ça respire, un livre, sinon c'est malheureux...

Mini reflexion au réveil, inspirée par une réplique d'un personnage de Pratchett : y'a t'il au monde quelque chose de plus inutile qu'un serment, que "donner sa parole" ? Réfléchissons 5 minutes. Déja, quelqu'un qui jure par quoi que ce soit ou qui me donne se parole que "truc", admet implicitement que des fois, voire souvent, il me dit des choses qu'il ne fera pas ou qu'il ne pense pas. Donc déja, jurer est une preuve d'hypocrisie.

Mais même à côté de ça, à quoi ca peut bien servir ? Si je fais confiance a quelqu'un, quoi qu'il dise je le croirai. Et si je ne lui fais pas confiance, il peut me promettre tout ce qu'il veut, je ne le croirai que sur les faits. Au fond c'est assez samouraï comme réflexion, maintenant que j'y pense...Le samouraï n'a pas besoin de donner sa parole, parceque chacun de ses mots est sa parole...Mouais. Bon, encore une fois, ça vient pas...Si ca dure, ca va finir par me faire de la peine.

Bon, comme promis (et comme ça traine depuis un certain temps), je vais essayer de cohérer (oui, j'ai le droit, c'est une licence poétique, c'est tout.) mes pensées sur l'argent. Avant toute chose, je dis pas que c'est universel comme vision. C'est juste ce que moi je pense, pour moi, et par rapport à moi. Non, je dis ça pour pas que Overspace ou les banquiers parmi mes lecteurs m'envoient des mails d'insulte en plus des mails de découvert. Bref. On with the show.

Pour résumer en un mot, je pourrais juste dire "l'argent, c'est useless", mais c'est un peu trop résumé. Disons que je pense que passé un certain niveau de salaire, l'argent "en plus", c'est useless. Du moins pour moi, et pour la vie que je mène en ce moment (et que je mènerai jusqu'a la mort, ou les enfants, selon ce qui vient en premier). Je m'explique. Une fois passé le cap salarial du "je peux me loger, je peux bouffer, je peux me fringuer, et j'ai assez de bonus pour les loisirs qui me suffisent", tout le reste, c'est du bonus. Evidemment, je cracherais pas dessus si j'avais, mais si j'ai pas, c'est pas grave. Un lit, une pauvre chambre quelque part ou je suis tout seul, un PC avec l'adsl, et ca suffit. Un peu plus pour les bières et les bouquins, et... c'est tout. Après, tout ce que peut donner l'argent, c'est du temps (mais ca j'en ai déja boucoup boucoup) et de l'échelle. Et l'échelle, c'est profondément useless.

Qu'est-ce que j'appelle de l'échelle ? Rouler en Ferrari plutot qu'en R5 par exemple (ou en RER, en l'occurence, mais j'admets que la bagnole a ses avantages en cas de coup de tête desquels on me prévient pas (*regards insistants*)). Ca ne change rien, au fond. Se murger à la Königsbier ou au champagne, ca fait vomir pareil. Acheter les bouquins en poche ou en Pléïade, c'est pareil. Bouffer au resto ou un grec a 20 balles, kif-kif. Mater les films au ciné ou sur un 17 pouces, pareil.

Enfin encore une fois, je cracherais pas sur un niveau de salaire supérieur au minimum, mais bon, pas besoin, ni foncièrement envie. Tout est une question de rapport entre les gains et l'effort, finalement. Et j'ai un niveau de tolérance a l'effort assez bas, faut dire ce qui est. Du coup, à moins de piquer le boulot de vanes, j'imagine que j'aurai droit qu'au minimum...Mais c'est tout à fait assez.

PS : je sais pas pourquoi, en relisant ce texte, il m'énèrve. D'une part il représente pas bien ce que je veux dire, d'autre part il est écrit avec les pieds pour ce qui est du style. Mais je sais pas, en ce moment, ca vient pas.

PPS : oh et, j'ai appris que selon certains, j'étais "l'un des 3 blogs les plus connus, avec Nacara et bingirl". Si c'est pas la motherfucking classe ça monsieur. Je dis pas que c'est vrai hein, venez pas me coller de procès. Mais c'est ce qu'on m'a dit. Oui, je suis d'accord avec vous, qu'est-ce que ca peut foutre ?

@Flaoua (gnmgngm de ... Encore une qui devrait s'offrir une boite de commentaires a nowel) : En meme temps, c'est pas comme si c'était moi Prohom hein, tu mets les paroles que tu veux chez toi... Surtout qu'a priori la personne qui nous a fait découvrir ca a tous les deux doit être la même, alors...Et j'avais saisi le coté private post, aussi. Forcément. (Enfin encore une fois si on parle du même gens).

Et puis de toute façon, faut jamais s'excuser de ce qu'on fait. Parceque ca sert à rien. C'est déja plus constructif de compenser en faisant quelque chose de bien...(genre euuh pour toi euuuuh venir ici aussi souvent que moi je suis chez toi ? :} )

Lu en marge d'un nouveau manga, "Vagabond" (manga sur Miyamoto Musashi) : "Ne pleure de joie à la victoire que celui qui connait l'amertume de la défaite. Ne peut jouir pleinement de la vie que celui qui a regardé la mort en face. Le bonheur, est-ce de se satisfaire du moment présent, quel qu'il soit ? Cela semble tout à la fois simple et compliqué - Takehiko Inoué"

J'en ai assez. J'en peux plus. J'en peux plus de me foutre de tout, j'en ai assez que rien ne me touche plus, je me rends compte que je suis devenu exactement ce que je détestais, quelqu'un de figé, d'apathique, de confit dans ce grand rien qui me remplit des pieds au crâne...Plus de révolte, plus de haine, plus d'amour, plus de douleur, plus de bonheur, plus de colère...Juste un grand vide...Et dans un sens, c'est ce que je voulais, oui...Mais si j'ai si bien su y arriver, si j'ai su me déconstruire assez pour en arriver à cette résignation indolore, incolore, sans odeur et sans vie, je sais pas comment m'en sortir à présent que je m'appercois que cela non plus, cela ne m'apporte pas la paix ni même l'oubli. Juste cet espèce d'amer miasme plein de regrets...J'ai détruit moi même les illusions qui me restaient, mis à bas les principes, les fiertés, tout ce qui faisait que parfois je me sentais mieux que la masse, tout a brulé ou plutot non, tout a pourri...Et je reste la, au centre de la désolation, pas plus avancé, me détestant un peu plus qu'avant, et tout ça...pour rien.

Je voulais m'envoyer tout au fond du trou, creuser, creuser jusqu'a en avoir les mains en sang, aller jusqu'au fond du noir pour trouver l'autre côté, ou pour aller jusqu'au point ou, ne supportant plus les abysses, j'en sortirais enfin...Mais ca ne sert à rien. J'ai creusé, et je m'en contrefous. Je me suis blindé pour creuser plus loin, et je me vois maintenant, assis dans mon armure, fatigué, mais surtout sans aucune envie, ni même un besoin, de continuer d'un coté ou de l'autre... Et une partie de moi ne le supporte pas, plus... Je n'ai plus mal quand mes amis vont mal. Je n'ai plus mal quand *moi* je vais mal. Je ne ressens plus cette espèce de faiblesse, de tremblement, de chaleur mouvante dans les tripes en lisant ultraorange ou mandarine. Je viens de m'en apercevoir. Ca fait un peu mal mais au fond...je m'en fous... Je cherche plus rien, j'attend plus rien...J'attend juste de me perdre dans ses bras pour tout oublier pendant un instant, pour me sentir vide mais au chaud, endormi éveillé pendant quelques instants...

Dites moi comment changer ce que j'ai derrière les yeux...J'aimerais qu'on me donne un manuel pas à pas...Pas de grande phrase, pas de principe, pas d'état d'esprit, juste...juste un How To de la vie, de ma vie...J'aimerais avoir un guide, une conscience...J'aimerais ressentir à nouveau...I just wish I was just who I was when I just *was*...

Un truc que j'ai *vraiment* du mal à supporter, sur le net, c'est les gens qui écrivent "kom sa". Ca m'énerve profondément, parceque c'est désagréable à lire, et parceque j'aime bien les jolis beaux mots de la jolie belle langue que je manie si mal (enfin ca dépend des contextes évidemment.). Raison principale invoquée pour ce massacre généralisé de l'orthographe : "bah oué ms sa va plu vit kan on tape pa vite". Et alors, tas de veaux ? Vous vous permettez pas d'écrire comme ça au stylo sous pretexte que ca va plus vite, que je sache (sténo et notes d'amphi mises à part evidemment).

Et puis je sais pas, ça me donne toujours l'impression que le type qui écrit comme ça est un mongolien antipathique, allez savoir pourquoi.

Je viens juste de rentrer de chez dek\. Correction : je viens juste de rentrer de chez déa chez qui j'ai été directement après avoir passé l'après midi au bar avec une copine, et avant ca je revenais de chez Joshua après être parti de chez dek\. Apadormi (ou si peu), atoucrevé, aFROID.

Je crois que quelque part, une heure et demie passée dans une gare du RER C à 20 heures un jour de grève permet d'apprendre au moins une chose : la nuit, il fait froid. En hiver, c'est pire.

A part ça, malheureusement, je n'ai pas reconnu l'enfant de dek\. Pouf pouf. Je n'ai pas reconnu dek\. Du coup, c'était pas lui dans les toilettes en 72. Tant pis, il fait bien bien plaisir quand même, même si (mais ca commence à devenir une habitude) il collait pas en vrai à l'image que j'avais de lui en faux. Mais il est mieux. Et plus mignon, aussi.

Ce soir, c'est le Grand Soir. La Lutte Finale. On va enfin savoir la Vérité. Il n'y aura plus d'Annonymat, ni de Masques. Ca va etre la Merde, peut etre. Toujours est il que ce Soir, je vais enfin voir Dek\ en vrai. Et donc je saurai Enfin si on a Couché ensemble. Ce Doute ne peut Plus durer.

Et a celle que ca concerne : oui, oui, oui, et quand tu veux, de toute façon je fais rien demain, donc tu peux même passer en sortant des cours. A l'autre que ca concerne : désolé, pas possible, je vois la première personne que ca concerne, mais je t'avais prévenue, tant pis pour ton riz au lait maison tiède tout ça. Tu sais pas ce que tu perds.

/!\ ATTENTION ! POST CHIANT ! /!\ (enfin plus que d'habitude si c'est possible)

J'entends dire, ici ou la, "mais Kobal2, comment on fait les bébés ?". Et je réponds "GFY", mais personne comprend. Pouf Pouf. Je me suis gourré la gueule, c'était pas du tout ça que je voulais dire. Rewind, Pause, Play.

J'entends dire, ici ou la, "mais Kobal2, pourquoi tu t'appelles Kobal2 ?". Et je réponds "GFY". Euh non, pardon, pouf pouf, je réponds "Bah allez voir dans les archives, j'ai déja du poster ca quelque part". Or, après vérification, il apparait que en fait non. Donc voila, je vais faire un post complètement useless, je vous préviens. C'est très chiant comme histoire, ca vaut meme pas une bière. M'enfin je vous aurai prévenus...Here it goes.

Il était une fois, dans un monde merveilleux et rempli de bonheur...Non, déja je pipote, ca commence mal. Il était une fois, dans un monde pourri de partout, un jeu de rôles qui s'appelait In Nomine Satanis / Magna Veritas, où l'on jouait soit des anges, soit des démons, et qui était très second degré, très cynique, très rigolo et surtout très n'importe quoi. Et parmi les démons, il y'avait dans ce jeu des Princes Démons, qui symbolisaient chacun un aspect du Mal, comme les Archanges représentaient chacun un aspect du Bien (note aux puristes : oui, je sais, je simplifie, mais il faut, si vous connaissez INS/MV vous savez comment c'est vraiment, la je vulgarise pour les incultes.). Et dans ces Princes Démons, il y'en avait un qui s'appelait Kobal, le Prince Démon de l'Humour Noir. Celui que le gag du mec qui marche sur un rateau fait marrer que si le mec s'empale le pied, et qui ne rit au gag de la peau de banane que si le mec qui glisse tombe dans un ravin et meurt. Fin de l'introduction.

Il était une fois, dans un monde en route vers sa fin et dérivant au gré de l'entropie, un jeune garçon lucide et pas encore dépressif mais déja asocial, qui découvrit un jour (mais je me souviens vraiment plus du tout pourquoi ni comment, ce qui me perturbe assez d'ailleurs) le monde merveilleux d'IRC. Il lui fallait un pseudo. Il choisit naturellement une de ses idoles, il avait donc le choix entre Sim et Kobal. Il prit Kobal, et s'amusa comme un petit fou sur #joystick a dire des conneries et a en lire, parceque c'était du temps ou #joystick c'était encore tout à la fois élitiste et drôle, puisqu'il y'avait encore Gana et eXXos et Yaourth et YuB et tout. Mais il ne venait pas sur IRC n'importe comment : en effet il était a la fois jeune, con, et dépendant pour sa connexion au net de la présence chez lui du portable de sa môman, puisque son PC a lui n'avait pas de modem. Et comme en plus à l'époque y'avait ni ADSL, ni cable, ni rien, ca douillait grave pour se connecter.

Et comme il restait souvent des nuits entières à dire des conneries, la facture de téléphone de sa môman fit une crise d'apoplexie. Et donc, par un retour naturel des choses, elle lui dit en substance "GFY" et lui sucra ledit portable. Fin de la grande aventure du net.

Ou pas. C'est dur de vivre en g33k sans le net. Alors bon, un jour, n'écoutant que son portefeuille, le petit Kobal_qui_n'avait_pas_encore_de_2 acheta un modem en catimini et se brancha tout seul comme un grand. Retour de Kobal sur les ondes, ou il fut acceuilli en triomphateur par les bots. Et par des tas de gens qu'il connaissait pas et qui le prenaient en query pour continuer la conversation de la veille alors que la veille il avait pas le net. Le pauvre enfant comprenait que tchi a ce qui lui arrivait, lui, si asocial au demeurant, c'était quoi ces gens qui l'aggressaient avec leurs "'soir" et leurs "ca va ?". Il entrait dans la Huitième Dimension au moins. Et puis il comprit. Oooooh oui, il comprit.

Il comprit que durant son absence d'a peu près quelques mois, quelqu'un a qui il avait parlé, voyant qu'il avait quitté la toile, s'était jeté sur son nick redevenu libre comme un vautour sur une charogne putrescente. Et pas juste en prenant "Kobal" hein. Non. Môssieur était un w4r70rD. Il avait pris "k0bAl". Honteux, triste et affaibli par ce coup porté par la race humaine, le petit Kobal_qui_n'était_plus_Kobal chercha, chercha, chercha en vain un autre nom lui correspondant assez. Mais quand il changeait de nom, ses *vrais* amis ne le reconnaissaient plus, il était à chaque fois obligé de rappeler qui il était vraiment, qui il avait été, que sa vie lui avait été ravie avec son identité et tout et tout. Puis vint l'idée salvatrice, le coup de génie du déja pas con du tout Kobal_qui_allait_bientot_etre_Kobal2 : Il décida de se coller un 2 au cul pour bien dire "oui c'est moi, mais comme l'autre crevard m'a piqué l'original, je me pose comme mon propre clone, et je vous merde."

Et tout alla a nouveau pour le mieux dans le pire des mondes. Et puis un jour, k0bAl disparut lui aussi. Alors le petit Kobal2 se dit "je vais enfin pouvoir m'exciser ce chiffre honteux, misérable". Mais le Destin en avait décidé autrement. En effet, on peut faire plein de jeux de mots avec Kobal2. Ca fait "kobold" déja. Et puis ca fait "cobalt", donc "cobol", et ainsi de suite. Et puis en plus, à bien y regarder, Kobal2 ca ressemble un peu au vrai nom de famille du petit garçon. Alors il choisit d'arborer son 2 avec fierté et superbe et panache, ils se marièrent et eurent plein de petits marcassins.

Voila, c'est fini. C'était chiant hein ? Je vous avais prévenus, venez pas vous plaindre. Et asi es ma vida loca.

Goodbye, Papa, please pray for me
I was the black sheep of the family
You tried to teach me right from wrong
Too much wine and too much song
Wonder how I get along
Mamas & Papas - Seasons in the Sun

Je sais pas si je dois le remercier ou lui retourner une taloche, mais grace/a cause d'un pote, je découvre Eminem. C'est du rap oui. Et oui, je supporte, voire j'aime bien parfois. Oui je sais, moi aussi ca m'étonne beaucoup, plus que ça même. Mais d'un autre côté, ca me pendait au nez, à force de toujours écouter que les paroles des chansons...Enfin toujours est-il qu'une chanson en particulier me marque et me force a l'écouter en boucle, a la meme façon que la chanson qui fait office de titre à ce post. Parcequ'elles expriment au fond toutes les deux le même état, mais deux facettes...

Et même si cette facette la, j'ai toujours su la supprimer, la museler avant qu'elle ne fasse trop de dégats (et encore...faudrait demander a d'autres que moi...), elle n'en est pas moins putain présente parfois...Et puis bon, a coté de ca, c'est quand meme une "chanson" (en fait c'est plus un film, quelque part) à écouter, ne serait-ce que pour sa puissance émotionelle et son côté "twisted"...

Kudos à Jaded, une fois de plus. Ca va vite devenir lassant si tu continues à faire plaisir comme ça à tout bout de champ, tu sais ?

Comment haïr profondément le rythme de gens normal qui m'est imposé par mon body en deux leçons. En deux mots : fuck, FUCK !. Si j'avais été encore debout, j'y serais allé avec eux, forcément. Fuck. Doublefuck. Comment je peux dire après que j'ai une vida loca moi ?

Décidément, ce concept de titres marche très bien, il fait même de l'ironie. Bref. Juste un petit mot pour Flaoua qui n'a pas de commentaires : en même temps, c'est juste moi ou tous les mecs de Friends sont amoureux de Rachel, de Monica, voire même de Phoebs, ou l'ont été a une époque ? Je dis ça je dis rien hein, forcément.

Ah oui tiens d'ailleurs, hors envie de mordre, c'est un truc que je comprends pas très bien ca, ce questionnement permanent sur les blogs. Tous ces gens qui demandent "mais pourquoi les blogs ?" "Pourquoi tu fais ça ?" "c'est quoi l'interet de lire/ecrire un blog ?". Je veux dire, personne va mailer les mecs de gamekult pour leur demander pourquoi ils testent des jeux vidéos par exemple. Pourtant, ils font la meme chose : ils testent des jeux vidéos. Donc ils donnent leur avis. Personnel et futil. Sur un jeu vidéo. Futile. Alors pourquoi pour eux ce serait plus normal que nous (bloggers et diaristes confondus d'ailleurs) ? Posez vous la question : c'est quoi l'intérêt de lire une critique de film, de jeu, de lire, d'écrire ? Bah voila, vous avez votre réponse.

Je veux dire, pourquoi un site web tout court a la base ? Pourquoi faudrait il une raison à tout ? Pourquoi faudrait il une raison à quoi que ce soit ? Je blogge parceque je blogge parceque je blogge. Après, qu'on apprécie ou pas, c'est une autre histoire. Mais j'avoue que mettre en question la raison d'être ou le droit d'exister de quelque chose, c'est un peu ... con, non ? Enfin non, pas con, mais ça me parait étrange.

Bon, OK, j'aime qu'on me haïsse, mais la ca commence à me gonfler. Ca fait un peu trop dans la même soirée, on va dire. On va jeter quelques e-cailloux, si vous le voulez bien.

Première chose, si vous n'aimez pas les blogs, que ce soit parceque vous trouvez que leurs auteurs sont des cons pédants, fats, prétentieux, vaniteux, qu'ils écrivent comme des pieds, qu'ils n'ont pas le droit d'être dépressifs parcequ'ils ont la chance d'avoir un ordinateur sur lequel cogner ledit blog (pardon, saisir, excuse moi ardea), ou pour quelque raison que ce soit, qui vous est personnelle et que d'une part j'admets, accepte et respecte, et dont d'autre part je n'ai absolument, profondément et définitivement rien à branler, permettez moi je vous prie un petit conseil : n'y venez pas. Ne lisez pas. Il y'a assez de variété sur ce putain de net pour que vous trouviez votre bonheur, quel qu'il soit, et si ce putain de net vous suffit pas, vivez. Je vous en empeche pas. Mais, en gros : ME FAITES PAS CHIER.

Ensuite, si vous aimez, ou plutot que vous détestez pas les blogs en général, mais que moi vous pouvez pas me piffer parceque bon, parceque délit de sale gueule, parceque le noir vous va très mal (pourtant le noir ca va avec tout, en particulier plus de noir), parceque vous n'aimez pas les schizophrènes en pleine crise d'adolescence perpétuelle, bipolaires etc... etc...(j'ai déja du faire l'index de mes névroses diverses, variées et surtout nombreuses quelque part), ou pour tout autre raison qui vous est unique, personnelle, que j'admets, j'accepte et respecte, mais surtout dont je me tartine le nombril avec un couteau à beurre, permettez moi un conseil d'ami : ne venez pas.

Enfin au fond je m'en fous comme de l'an 40 que vous veniez ou pas. Ce qui me crispe, c'est plus que vous veniez me le dire, en fait. En termes meme pas choisis, la plupart du temps. Une vitupérance bien écrite, avec beaucoup de sarcasme mordant, d'ironie calcinante, de vérité douloureuse, au moins, c'est toujours agréable à lire, et j'aimerais en recevoir plus souvent. Pour le reste, faut il que vous n'ayiez rien à foutre pour que vous preniez la peine de me prendre en query IRC, ou laisser un comment pour exprimer votre avis sur moi, votre avis de gens auquel, je le répète, je m'intéresse à peu près autant qu'a la migration des éléphants en pays limousin entre 1912 et 1923.

Mais pour couper court à tout cela, laissez moi faire une déclaration que je remettrai jamais en question, promis, juré : vous avez raison. Vous avez Raison. Vous êtes mieux que moi, sur tous les points qui vous intéressent. Vous êtes moins fats, moins prétentieux, moins ridicules, moins utopistes, moins de gauche (ou plus, c'est pareil), plus intelligents, vous écrivez mieux, vous pensez mieux, vous vivez mieux, vous aimez mieux, vous baisez mieux, vous etes plus beaux, plus vrais, plus grands, plus célèbres, plus heureux, plus mûrs, plus responsables, plus raisonnables, plus surs de vous, plus adultes. Mieux, quoi. Vous êtes l'épitome, l'apogée de l'espèce humaine. Je me hasarderai meme a emettre l'hypothèse selon laquelle le but premier de la création de l'Univers fut que vous puissiez y exister. Je le sais. Vous le savez aussi. Tout le monde le sait. Donc, pas besoin de le dire, d'une quelconque façon que ce soit.

D'un autre côté, permettez moi de m'en contrefoutre. Ainsi que de toutes les critiques pas constructives, en général comme en particulier.

Coincidence amusante, le dernier post de sank fait écho à la discussion d'hier. En gros j'expliquais à une copine (j'ai le droit de dire ça ? oui, non ?) que j'essayais toujours, autant que possible, quand je discutais avec des gens, d'introduire en eux le doute, de les faire se poser des questions, de briser leurs certitudes (quelles qu'elles soient) etc... Sur quoi elle m'a répondu un truc à la fois très vrai et très innatendu : "C'est dégueulasse".

Et d'un certain coté oui, c'est vrai, si ils sont heureux comme ils sont (ce que je peux tout a la fois comprendre et accepter sans problème), pourquoi foutre la merde ? A cette question je sais pas vraiment quoi répondre...Est-ce de l'humanisme ou de la jalousie destructrice ?

"Random Winamp, je t'aime. Tu me comprends si bien.". Je suis sur que y'en a deux qui vont avoir le même sourire (un peu jaunâtre) que moi en lisant cette phrase la chez elle.

Take the Rurouni Kenshin Quiz by xceres.

Perso j'aurais préféré être Saito, ou bien Tomoe, mais ca colle assez tout de même...non ? Bon ok, je casse pas des rochers à mains nues, mais sinon c'est vrai que je l'aime bien, Sano.

Appris aussi ce soir que ma mère venait lire ici, parfois...Pas cherché vraiment à savoir quand, comment, à quelle fréquence...Me suis demandé ce que ça changeait. C'est d'autant plus ironique que la question avait été posée dans le questionaire de mandarine...Et en fait, non, rien. Ca change rien. Je m'en contrefous... Je lui ai tellement reproché de ne pas me connaitre, lui en refuser les moyens serait hypocrite non ? Peut être cela la fait/fera pleurer, encore. Peut être pas. J'ai arrêté de vivre pour d'autres il y'a longtemps...Et une fois de plus, peut être qu'un jour elle comprendra, et qu'elle arrêtera de pleurer pour rien...

Fiou, en voila un post qu'il était long. Faut que je fasse gaffe, je vais passer pour un diariste après. Bref, juste une petite pensée avant de retourner au lit me plonger dans Night Watch : le monde serait sans doute bien meilleur si les nations n'étaient pas réunies par culture, par ethnie, mais par convictions et par idéaux. Peut être que c'est pour ça que le net me plait tant parfois...Sur le net, il n'y a pas de culture, pas de nationalité, pas de tradition extérieures. Juste des pseudonymes et des mots. Juste des groupes de gens s'accordant sur leur façon de penser sur tel ou tel sujet, grand ou petit...Vivement la Matrice et ses deckers. Vivement Virtual Nation.

Quelqu'un peut m'esspliquer pourquoi, alors que je me suis pieuté a minuit, que je tombais de sommeil, et que la veille je me suis réveillé a 8h du mat, comment ça se fait que je me réveille aujourd'hui à cette heure a la con ? Oui, bon, je sais, c'est la faute a la biere, au champagne et au pinard. Oublié de boire mon litre d'eau de post-alcool, ca pardonne plus (à mon age, vous savez...Vous verrez quand vous serez aussi vieux...)

Bref, ma soeur. Ca faisait une éternité qu'on s'était pas vus. Peut être qu'elle a énormément changé entre temps. Peut être c'est moi qui découvre des trucs que j'avais encore jamais vu. J'en sais rien, toujours est il que j'ai réalisé énormément de choses d'un coup hier soir. Quand elle faisait sa présentation de thèse, toute sérieuse, engoncée dans son tailleur, j'ai cru voir ma mère avec 30 ans de moins. C'était vraiment frappant. Copie conforme. Mêmes gestes, mêmes intonations, même voix... Et quand on a parlé ensemble, je suis sur que ses mots auraient tenu sans problème aucun dans la bouche de mon grand-père paternel. Le même emportement passioné, les mêmes concepts, le même mépris des faibles, la fierté de se battre contre la vie et de gagner...C'était toujours aussi frappant.

De quoi on a parlé ? De elle, de moi, de la vie...Le genre de discute que j'eus préféré avoir en comité bien plus restreint, dans un canapé, plutot que dans un resto devant les parents de nous et de son mec et devant ses potes, m'enfin, quand j'ai une occasion de lui parler pour de vrai, la première en X années, je vais pas la laisser passer comme un con, faut toujours saisir ce que la vie nous envoie.

On a parlé de fierté. Car ma soeur est fière, très. Sans ironie ni péjoration, elle s'aime beaucoup, et elle est fière de ce qu'elle a déja réussi à accomplir. Alors d'un côté elle a raison...Mention très bien au bac, prépa véto réussie du premier coup, thèse reçue avec mention honorable, félicitations du jury et possibilité de prix de thèse, une maison, un mec, un boulot qui lui rapporte son autonomie...De l'autre, pourquoi être fière de tout ça ? Elle n'est pas la première, elle ne sera pas la dernière...Alors non soeurette, je suis pas fier de ce que j'ai fait jusqu'ici. J'ai pas eu tes éloges, mais je n'en veux pas particulièrement...Et non, je ne serais pas fier d'être autonome. Pas fier d'avoir du travail, pas fier d'écrire mon bouquin ou un livre pour enfants. Parceque, comme je te le disais, n'importe quel connard conçu à tâtons derrière une porcherie peut le faire. Ce qu'il me faudrait pour être fier de moi ? Je ne sais pas bien...Je crois que je serais fier de moi si j'arrivais à changer quelque chose au monde, au système, à la société dans laquelle on vit, aux gens. Je crois que je serais fier si je faisais quelque chose d'unique, de nouveau, quelque chose qui n'a jamais été fait et qui ne sera plus jamais fait, et qui restera. Je crois que je serais fier si j'étais heureux. Je crois que je serais fier si j'arrivais à rendre quelqu'un heureux. Je serai fier si j'avais la conviction de ne pas vivre pour rien, de ne pas être juste un gâchis d'oxygène. Tu vois, j'ai pas des critères si faciles. Tu vois, c'est normal que je sois pas fier de ce que j'ai fait. Je suis fier de trois mois de ma vie, que je remets en permanence en question.

Et puis je t'ai dit aussi que la fierté ne devait pas venir de ce qu'on faisait, mais de ce qu'on était. Et non, la non plus je suis pas fier de moi. Je sais que je ne suis ni exceptionnel, ni spécial, ni unique. Je sais que les quelques traits de personnalité que j'aime, les quelques certitudes que je veux garder, les quelques utopies que je maintiens envers et contre tout, sont noyées dans une banalité affligeante, une faiblesse de tous les instants, et surtout, je sais que je suis un connard qui ne vaut pas mieux que ses semblables. Alors non, je suis pas fier d'être ce que je suis. Je le serais si je représentais tous mes idéaux, tous mes modèles, je serais fier de moi si j'étais plus qu'un humain de base. Tu vois petite soeur, j'ai pas des critères si faciles.

Alors oui, je recherche une vie "sans efforts" comme tu dis. Je cherche un travail qui me permette de survivre, et absolument rien de plus professionellement. Je cherche du temps, du temps libre, toujours plus. Je ne cherche pas à réussir ma vie dans le sens ou toi tu l'entends. Je ne cherche ni stabilité, ni comfort, ni famille, ni enfants, ni reconnaissance. Qu'est-ce que je cherche alors ? Je n'en sais pas grand chose à vrai dire. Mais je te l'ai dit, j'ai décidé qu'a aucun moment de ma vie je ne m'ennuierais. Et j'ai aussi décidé de ne jamais rien faire parceque "il faut", parceque "c'est comme ça". De toujours vivre selon mes codes à moi, selon mes envies à moi, selon ma propre façon d'être. De ne rien me laisser imposer, par qui que ce soit. Je veux changer le monde et qu'il ne me change pas, si tu veux. Même si le monde se limite a moi. D'aider ceux que je pouvais. D'essayer de répandre le bonheur quand j'en ai ou quand j'en ai les moyens.

Et je ne veux pas de certitude, surtout pas. Je ne veux pas cesser de chercher, de questionner, de douter. Parce qu'une certitude, c'est une ouverture de moins. Parce qu'une certitude, c'est une chance de se tromper. Parceque ceux qui ont ton Feu Sacré, ta Passion, tes certitudes, ont aussi ta tolérance à la différence. Parceque cesser de douter, c'est cesser de changer. Et non, je ne veux pas me poser, me reposer. Appelle ca peur de l'engagement si tu veux. Appelle ca faiblesse si tu veux.

Voila peut être ma seule petite fierté : celle de vivre comme moi je l'entends, comme moi je le rêve.

EDIT : Oh, et un autre truc que je me suis pris en pleine gueule ce soir-là : je me suis rendu compte d'un coup à quel point je l'aimais, ma grande soeur... A quel point elle comptait profondément pour moi. J'en ai pleuré alors, j'en pleure à nouveau maintenant. Faites en ce que vous voulez...

Soirée intéressante et conflictuelle a plus d'un titre. Trop crevé, je vais me vautrer sous la couette, j'en écrirai demain je pense. A part ça...ma mère pleure doucement depuis deux heures. Mon père vient juste de le remarquer. C'est la fête. C'est pour moi qu'elle pleure. Elle devrait pas pourtant...J'espère qu'elle comprendra un jour...

Ah putain de putain...Rien à foutre, ou plutot trop, ce qui revient au meme, je traine mon ennui sur #echoes, et paf, au détour d'une répartie, me voila retourné à lire les articles de Renaud dans Charlie Hebdo...Décidément, chaque fois que je les lis, je me demande pourquoi je me casse le cul à émettre des opinions politiques ici, il a déja tout dit et mieux. Dont acte : "Non, je te le dis, lutter, dénoncer, s'indigner, s'est à peu près aussi «jouissif» que de crier quand t'as mal. C'est un réflexe... Mais ça enlève pas la douleur. Je me demande même si ça l'accentue pas un peu.". Et tout est du même calibre (.50 dans le front de la bêtise crasse...). Bon je dis pas que dans tout ça y'a pas quelques conneries qui se glissent ici et la, mais dans l'ensemble, c'est du bonheur en verdana 14 points. J'ai déja du filer le lien, le revoila...Mais bon, par sécurité, je pense qu'un de ces 4 je ferai un copier/coller en masse et que je les publierai dans la section textes, des fois que le site se pète la gueule...

Juste une question ceci dit...C'est qui Avril Lavigne ?

Oh, j'oubliais un truc, pas twilight zone ce coup-ci, une réflexion un peu triste de ce matin...Lu dans le dernier Pratchett (le tout dernier, Night Watch, qui est sorti y'a 3 jours en Angleterre et qu'Amazon m'a livré hier....deux fois, les cons. Bref.) : "That's how it goes. Meetings in rooms. A little diplomacy, a little give and take, a promise here, an understanding there. That's how real revolutions happen. All that stuff in the street is just froth...". So sayeth Sam Vimes, la voix du cynisme lucide de Pratchett.

Première réaction du petit gamin de 17 ans qui rêve de Woodstock "non c'est pas vrai c'est pas vrai !"...Et puis réflexion...Y'a t'il eu quelque part, en quelque temps que ca soit, une révolution réussie qui n'ait pas été mercantile ? Qui n'ait pas été juste un changement de salopards au pouvoir, un changement de qui bouffe la galette ? Y'a t'il eu une seule révolution où, ne serait-ce que pour une seule génération, on ait laissé la galette tranquille, ou qu'on l'ait partagée entre tous ? J'ai eu beau chercher, j'ai pas trouvé.

Et puis ca fait un si bel écho a la dernière pensée consciente d'hier soir..."Tous ceux qui revendiquent l'égalité n'ont toujours voulu que les privilèges qu'ils n'avaient pas...". Ca et "Je me demande comment l'homme a commencé à se socialiser, sachant que la première chose qui lui vient à l'esprit, c'est d'enculer son voisin jusqu'a la garde pour une miette de pain..."

Faut il absolument se détester soi même pour penser avant tout aux autres ? Les vrais humanistes sont ils si rares ? Est-ce encore une illusion qui fout le camp ? Au fond, c'est étrange que lucide comme je me targue d'être, je n'aie jamais remis en cause le principe révolutionnaire...Les révolutions, oui, ca depuis le début...

Enfin bref, asi es la muerta. Komm, süsser Tod...

EDIT : coupé le rôpavé en tranches lisibles (enfin plus)

J'avoue que j'ai jamais bien compris ce que ca voulait dire "Twilight Zone" ou "4° Dimension" ou encore "outerspace". Je viens de capter en l'espace de 3 heures exactement.

Pièce à conviction A : je me suis levé a 8h30 précises, sans réveil, sans additif ni conservateur. Pas crevé, pas vraiment la pêche non plus mais ca c'est déja plus normal. Mais pas d'une humeur massacrante. Bref, une petite curiosité sans importance. Mais ca s'ajoute au tas, z'allez voir.

Pièce à conviction B : première pensée une fois les brumes du sommeil dissipées, "Un de ces quatre faudra quand même que je repasse a l'appart récupérer ma mob, enfin depuis le temps qu'elle est dans la rue il doit plus rester que l'antivol maintenant...". Instant de réflexion. J'ai jamais eu de mob. Ni d'appart. A bien y repenser, d'antivol non plus. C'est quoi cette pensée pas à moi ? Et le pire c'est qu'elle disparaissait pas. Et que je revoyais des "souvenirs" d'appart, de mob et tout... Et je me suis souvenu que c'était un rêve du passé tout ça. Un très vieux rêve. Ca m'a fait peur de commencer à mélanger comme ça rêve et réalité...Enfin sans le vouloir quoi. Et ce n'est pas tout.

Pièce à conviction C. J'apprends que ma soeur est passée a la maison ce matin. Pensée automatique "Ah oui meeeeeerde ! Bordel de putain de merde, c'est sa soutenance de thèse aujourd'hui, elle a du passer me prendre, me trouver au pieu, pas voir le livre et s'être barrée en claquant la porte merde merde merde." Fringuage-minute, mettage de jean d'une main en chopant le téléphone de l'autre et ma carte orange avec les orteils, appel de ladite soeur "Allo C. ? C'est ou c'est quand j'suis a la bourre c'est quel métro ?" "mais non, gros malin, c'est ce soir a 5 heures, je suis juste passée prendre des fringues...mais t'es pas en cours ?". Et ma soeur et moi d'enchainer une discussion. Constructive. Sans qu'elle m'engueule ou me traite de glandeur avec mépris. Elle riait, je l'entendais sourire au téléphone et tout... Première fois depuis des années que je lui parle "au bon moment". Parceque oui, je me fais pas toujours jeter par ma soeur, c'est juste que, bien qu'on ait vécu ensemble une bonne vingtaine d'années, bien que j'arrive chez un bon paquet de gens a savoir quand on peut leur parler et quand on peut pas, j'ai jamais su être assez empathe avec elle, du coup chaque fois que je tente de lui parler, j'ai 90% de chances qu'elle soit en stress pour un truc, énervée, en manque de sommeil ou quoi. D'où jetage, de moi pour elle, d'éponge pour moi. Et donc, surprise extrême de tomber sur un "bon moment" un jour ou justement elle devrait être en méta-stress.

In the Twilight Zone, the shadows mourn...Enfin bref, asi es ma vida loca.

1/ Raisonnez-vous encore, pour mesurer le temps qui vous sépare d’un événement, en termes de « nombre de fois à dormir » ? Si oui, cela change quoi ?

Pourquoi "encore" ?

2/ Quelles que soient vos convictions… Qui a le plus de chances d’exister, selon vous : Dieu ou le Diable (en essayant de prendre l’un et l’autre dans leurs définitions les plus larges) ?

L'un ne peut pas exister sans l'autre...Donc les deux ont autant de chances d'exister. Donc aucun n'existe, sauf quand j'en ai besoin.

3/ Quand avez-vous ressenti le plus nettement les limites de votre intelligence (si cela a déjà été le cas, bien entendu) ? C’était comment ?

Quand mon prof d'info a remplacé une page et demi de if, for et while imbriqués entre eux par un simple case ? Non, plus sérieusement, j'avoue que je n'ai pas de souvenir particulier de ce genre d'evenement. Pas que ca me soit jamais arrivé de me sentir très, mais alors très très con. Loin de la. Mais la, comme ça, non, j'ai pas de souvenir qui me revienne. Complexe de supériorité ?

4/ Puisqu’on en est à parler de ça, qu’est-ce qui vous vexe le plus ? Une remarque sur votre physique ou votre intelligence ?

Je me fous des deux, complètement. Mon intelligence me suffit, et mon physique est assumé depuis des années...

5/ Avez-vous déjà été surpris en plein solo sur une guitare invisible (devant votre glace, vos Barbies, etc) ? Si c’est le cas - et même s’il s’agit d’un solo sur un autre instrument invisible - je suis navré, mais il va falloir donner les détails.

Sachant que je joue de la "guitare invisible" chaque fois que je marche dans la rue avec un bon gros riff dans les noreilles (enfin pas vraiment, juste les doigts qui pianotent et glissent sur la cuisse) et que je joue de la batterie invisible régulièrement, que ce soit au bar, dans le métro ou chez moi, avec ou sans public, y'a pas d'anecdote particulière à raconter hein...On peut pas avoir ce genre de honte quand on se fout de ce que pensent les autres :)

6/ Vous avez des mots avec un inconnu, et vous êtes à deux doigts d’en venir aux mains (tiens, drôle d’expression). Qu’il y ait échange de coups ou pas, décrivez votre état tant physique que mental.

Hmmm je suis carrément pas quelqu'un de violent. Mais genre vraiment pas. Donc si on en arrive au point ou j'ai envie de cogner, c'est que vraiment la coupe était déja pleine depuis des mois, que ce mec la m'use depuis des années, et que vraiment il cherche. Généralement je me suis barré avant. Bien avant. En lachant un "oh, fuck it" ou assimilé. Mais en admettant que ca arrive, je suis psycho. Nerfs tendus a rompre, visage cadavéreux, yeux haineux, et j'ai pas juste envie de le cogner, mais de le tuer. Vraiment. Style Edouard Norton quand il massacre le blond dans Fight Club, sauf que je m'arrête pas tout seul et qu'il faut nous séparer à la barre a mine ou attendre que je tombe en larmes de fatigue nerveuse (ca arrive relativement vite ceci dit).

7/ Avez-vous fait des efforts, à une période de votre vie, pour ressembler physiquement à quelqu’un de connu ? Pourquoi ? (je parle de démarche volontaire, pas du « tiens, tu ressembles à untel ! » qui avait fait l’objet d’une précédente question).

Hahahaha. Effort. Apparence physique. Non décidément, y'a trop de mots qui sont hors de ma sphère d'influence la.

8/ Existe-t-il une langue que vous avez franchement du mal à encaisser (au sens où ses sonorités vous déplaisent vraiment) ?

Etrangement non. Enfin j'ai jamais entendu de langue qui m'énerve jusqu'a présent.

9/ Qui était votre « monstre du placard » ? Il résidait où exactement ? Vous vous êtes quittés vers quel âge ?

Aucun souvenir, je crois pas en avoir eu. Ah si je sais. Les Rameteps de "Sherlock Holmes et la Grande Pyramide". C'était une secte egyptienne qui tuait les gens en rapport avec ladite pyramide avec des fléchettes hallucinogènes. Pendant des mois j'ai dormi en remontant le drap sur mon cou, en remontant les cols de mes fringues etc... (oui, parcequ'ils les envoyaient dans le cou, les fléchettes). Sinon, mon grand père paternel a toujours eu le don de me coller une trouille bleue. Pas par violence ou quoi, juste qu'il était vraiment impressionant quand il s'énervait, et il s'énervait souvent. Ca et je suis persuadé qu'il m'aimait vraiment pas.

10/ Au cours de votre vie, quelle que soit sa longueur, vous avez forcément dû assister à des passages de flambeaux, au cours desquels un élément ancien, un détail du passé, se voyait modernisé. J’ai vu le ténébreux Passage du Havre hausmannien devenir une galerie marchande éclairée aux néons, l’Austin Mini se changer en une voiture de luxe surpuissante, et les policiers anglais risquent de ne pas garder longtemps leur coiffe légendaire… Bref, parmi les passages dont vous avez été témoins, lesquels vont ont peiné ? Réjoui ?

Hmmmm...Question qui mérite qu'on s'y plonge effectivement...Oui si. J'ai vu que mon école primaire s'était modernisée, la cantine est devenue un self, y'a des préfabriqués dans la cour etc...Et puis les classes ont changé apparement, enfin de ce que je vois de l'extérieur. J'ai peur d'y rentrer en fait, de voir que tous mes vieux profs sont partis ou morts, que tout a changé...Pareil pour le lycée, c'est plus pareil de passer devant maintenant que l'horrible gorgone qui leur servait de "guichetière" a l'entrée et qui vérifiait les carnets de correspondance a pris sa retraite avec son mari et son caniche... Oh et, pour le réjoui, l'arrachage du papier peint de ma chambre, qui n'avait pas changé depuis ma naissance, il y'a deux ans.

J'ai récupéré Fourmiz hier. Vous vous souvenez ? Le film d'animation avec des tonnes des voix d'acteurs connus et tout ? Woody Allen en vedette ? Ca y'est vous situez ? Vous l'avez vu ? Bon, si non c'est pas très grave, mais c'est encore mieux si oui. Parceque ce film est à la fois symptomatique et caricatural. Caricatural parcequ'il reprend tous les poncifs des films pour momes façon Disney ou teen movies (ou kid movies, whatever), de façon HENAURME et avec une putain de dose de cynisme amusé. Ce qui fait que c'est un bon film. Symptomatique, parceque derrière la satire, il essaye de faire passer des messages aux momes et aux parents, genre "pensez par vous mêmes", "arretez de croire a l'intox, bande de moutons", "remettez les regles en cause", "aimez la différence plutot que de la craindre" etc..., bref tout ce que je brame a tour de post, et a tour de vie depuis des années.

C'est amusant parceque ces messages sont également présents dans tous les films pour momes, même si c'est insinué de manière moins subversive, moins directe, plus culcul, moins provoc, moins rentre-dedans. Et en y réfléchissant bien, il y'a la un paradoxe non ? On donne a bouffer aux enfants du "pensez par vous même", mais un enfant (ou un adulte d'ailleurs) qui ne se plie pas aux règles, voire qui s'y plie mais en les critiquant, est taxé au choix d'enfant a problemes, de révolutionnaire, de marginal, de fauteur de troubles ou de casse-couilles. Ou, pour résumer, comme dans la chanson du titre, "Doesn't matter what you see, or in doing what you read, you can do it your own way if it's done just how I say". Je traduis pour le coup, puisque ca a une importance que les gens suivent : "Peu importe ce que tu vois, ou que tu fasses ce que tu lis, tu peux faire tout ce que tu veux a ta manière, tant que c'est comme je le dis." Traduction : penses par toi meme tant que tu penses dans le rang.

Oui, je sais, c'est pas nouveau. Oui, je sais, c'est comme ça depuis longtemps, depuis le début en fait. Mais bordel, combien de générations il faudra avant que les gens en aient assez marre qu'on les prennent pour des cons et qu'ils se bougent ? Combien de temps avant que les foules ne soient plus un esprit pour 100000 mais un esprit par personne, avec les yeux ouverts ? Pourquoi vous croyez que cette chanson s'appelle "Eye of the Beholder", "l'Oeil de Celui qui Regarde" ?

Oh, je sais, je suis un petit con qui comprend pas parcequ'il est trop jeune, d'ailleurs c'est ce que dit mon égogramme : enfant rebelle. Mais bordel, combien d'evidences comme celles-ci on peut gober sans gerber ?

A bien y réfléchir, je me demande en fait quel est le déclic qui change immanquablement les étudiants rebelles en adultes/parents respectables, bien sous tout rapport et propres sur eux. Et me dites pas "tu verras quand t'auras des mômes à nourrir", je connais des parents révoltés...Ah oui, je sais. "C'est des soixante huitards attardés, des nostalgiques de leurs années hippies, ridicules". Peut être. Mais moi, je les respecte. Profondément. Et vous savez quoi ? Je vous emmerde.

Petite pensée rapide : si j'étais président de la République ou Premier Sinistre ou si je tenais aux nobles institutions de notre belle République (mouahahaha. ahah. ah.), je serrerais énormément les fesses à l'approche du 14 juillet. C'est vrai quoi, tous ces chars, tous ces soldats, tout ce matériel militaire, le tout a 30 minutes à chenilles d'a peu pres tous les centres névralgiques du pouvoir...

Non, vraiment, y'a de quoi choper une bonne diahrrée, quand on y pense.

Je crois que j'ai finalement identifié le problème. Le truc qui faisait que mon PC restait éveillé à tourner pendant des jours et des jours sans planter, lisait des divx sans problème, certains jeux aussi, mais qui plantait en random sur l'autre moitié des jeux. Mais genre plantage fun quoi, freeze complet de la machine au mieux, reboot subit au pire.

Je crois que ce n'est pas, comme je le pensais, un problème de surchauffe du proc ou de la carte vidéo. Ce n'est pas une RAM qui merde. Ce n'est pas un virus. C'est juste le graveur qui merde en lecture. Enfin je crois.

Oui, je sais ce que vous allez me dire, c'était vraiment très intéressant. Mais je vous merde d'une part, et d'autre part je mets ca ici pour m'en souvenir pour plus tard, histoire de vérifier dans 6 mois si j'avais raison aujourd'hui.

Ah bah zut, Ainu m'avait coiffé au poteau en trouvant un autre testalacon sur Vampire. Mais il est moins bien que le "mien" parceque les réponses sont d'une part clairement pas subtiles (ie : on sait toujours de quel clan elles parlent, et en plus elles parlent du stéréotype basique et con dudit clan), d'une autre toutes dans le même ordre (ie : toujours le meme clan pour tel numéro de réponse.). Mais il est mieux que le "mien" parcequ'il y'a plus de clans. Anyway, la réponse obtenue est toujours aussi peu surprenante, jugez plutot :

Clan Brujah is largely composed of rebels, both with and without causes. Individualistic, outspoken and turbulent, Brujah hold social change near to their undead hearts, and the clan's ranks contain some of the most violent of the Camarilla Kindred. Most other vampires perceive the Brujah as nothing more than punks and miscreants, but the truth of the matter is that genuine passion lies behind their polemics.

Ceci dit, une originalité, puisqu'en changeant une réponse (sur une question ou plusieurs réponses correspondaient) ca me donne Ravnos, qui est sans doute l'un des clans que je conceptualise le moins dans le jeu, mais qui ironiquement est tout aussi dans le ton de ce blog, d'une certaine manière (enfin l'archétype du Ravnos je veux dire. Encore une fois, les buts du Clan, je les comprends moyen). Fnu.

A bien y repenser, je me demande bien comment ça se fait que ce test aie pas été le premier que j'aie fait. Pour le résultat, no surprise of course, j'ai toujours oscillé entre Nosfé, Brujah et Malkav, et Malkav symbolise bien plus l'instabilité parmi les 3...

Your clan is a dysfunctional one. That is because you are a Malkavian. Something is poisonous about this clan's blood that drives all those embraced to madness. However, in this madness, you tend to have great insight. Unfortunately, people just take it as senseless ramblings. In every family there is an insane one. You're it.

What Vampire Clan Do You Belong To?

J'avais dit que j'arrêtais. Que j'essayais de cesser de la prendre pour une conne. J'ai même affirmé devant témoins que des fois y'avait des bribes de neurones apparents chez elle. J'ai même posté des comments constructifs, c'est vous dire. Mais la non, je peux pas, je peux plus me taire.

Je veux dire, que moi je me foute de sa gueule et qu'elle me déteste, OK, j'entérine, c'est même le but recherché. Mais que trem se foute de sa gueule et qu'elle dise merci, non la vraiment, ROFL quoi.

J'adore mon repertoire a mp3s. Il date d'une époque ou je me posais pas de questions, si y'avait quelque chose a pomper je pompais, juste histoire de rentabiliser et l'ADSL, et le disque dur de 80 Go. Du coup, y'en a 40 ou 50 Gos, dont j'écoute qu'un dixieme. Ce qui fait que quand je fais add all et random, je tombe toujours sur des trucs nouveaux, et parfois c'est bon. Exemple :

Si tout va bien je dépasse les 20 000 visites dans la semaine. Pourtant j'attends toujours le champagne et les pipes gratuites...

M'enfin ca fait une excuse très bien pour un bar, et faut toujours que j'aille tester Les Furieux, ca vous dit ?

Exceptionnellement (enfin pas tant que ça, soit, mais la c'est avoué) un post juste pour moi, pour pas que j'oublie :

Donc, mon cher Kobal2, liste des concerts qui pourraient t'intéresser :

- Iron Maiden, le 25 juin 2003 a Bercy, 35 euros (donc cher. Donc a priori niet.)
- Renaud (mais ca t'as déja ta place, faut juste pas que t'oublies quel jour c'est)
- Bénabar le 6 décembre a Antony (!!!! p'tite salle surement, méta-vérifier), pas de prix affiché
- Massilia Sound System le 12 décembre au Bataclan - 24 euros (m'enfin bon, tu les écoutes plus depuis longtemps...enfin le pastis a toute la salle, c'est quand meme quelque chose.)
- Dolly a l'Elysée le 3 décembre (pareil, plus vraiment écouté, mais ca peut valoir le détour, enfin t'y crois pas plus que moi)
- Les Wriggles le 22 avril 2003 (ca si tu le loupes t'es vraiment extremement con)

Mouais, quelques perles, mais sinon ça casse pas des briques tout ça...on est loin de mon agenda concert du printemps...

- Mon Dieu ! Ce sont les orgues de l'enfer qu'on entend !
- Non merveilleuse païenne... Ca c'est mon bide, voyez, j'ai un peu la dalle alors je fais des bulles. Vous seriez gentille d'ailleurs de me faire préparer un bon kilo d'nouilles.

Mr. Manatane n'a pas pris une ride. C'est tout pour le moment.

Je sais plus ni ou, ni quand exactement, mais j'avais lu un article scientifique (ou pseudo scientifique, c'est dur de faire la différence une fois vulgarisé) ou un commité de gens de science, donc, soutenaient la thèse selon laquelle la femme, comme les femelles d'une énorme majorité d'espèces animales, avait des sens bien plus développés que son mâle d'homme. Ils justifiaient ca par des études de coupes sagitales de bonnes femmes j'imagine, mais aussi et surtout sur tout un tas d'images récurrentes de la femme.

Style la femme qui sait que son mec la trompe en sniffant la trace de parfum infinitésimale sur un col de veste, trace pourtant caché par des masses de sueur, de clope, de bouffe de midi pour certains etc... Ou bien la mère qui sait exactement pourquoi son bébé pleure, parcequ'elle entérine des tonnes d'informations corporelles et sonores dudit braillard, alors que l'homme lui, il dit "Bah euuuh il demande sa mère la !". Ou encore le mythe de l'intuition féminine ou de l'empathie féminine, qui selon eux seraient dues au fait que les geuzesses lisent un millier de fois plus de petites nuances chez leur interlocuteur que les bites_à_pattes. D'où aussi l'orgasme dévastateur.

Je sais pas si c'est vrai, mais si ça l'est, je me demande comment ça se manifeste...Enfin "comment ça fait" quoi. Mais ptêt juste elles font plus attention à leurs sens...Ou pas, d'ailleurs, vu qu'on a tous connu des filles aussi empathes que des poutres, et de mères qui interpretent les cris de leur môme par "AH MAIS PUTAIN Il la veut sa torgnole !".

Bon, ben le v'la mon nouveau layout. Si vous trouvez des bugs et autres problèmes, c'est la faute a Jaded. Si vous le trouvez bien, souvenez vous que c'est moi qui l'ai fait, évidemment.

Which tarot card are you?